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« Primus inter pares ». Être doyen de faculté sous la IIIe République. Entre sacerdoce administratif et stratégie de carrière

p. 291-329


Extrait

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Huit doyens de faculté
En haut, de gauche à droite : Gustave Roussy (faculté de médecine de Paris de 1933 à 1937) ; Jules Gosselet (faculté des sciences de Lille de 1894 à 1903) ; Charles-Émile Lortet (faculté de médecine-pharmacie de Lyon de 1877 à 1906) ; Auguste Angellier (faculté des lettres de Lille de 1897 à 1900).
En bas, de gauche à droite : Paul Appell (faculté des sciences de Paris de 1903 à 1920) ; Albert Pitres (faculté de médecine-pharmacie de Bordeaux de 1885 à 1898 et de 1904 à 1913) ; Paul Sabatier (faculté des sciences de Toulouse de 1905 à 1930) ; Henri Patin (faculté des lettres de Paris de 1865 à 1876) (Sources J.-F. Condette).

« Le chef de la faculté est le doyen. Ses attributions sont multiples et dérivent les unes de ce qu’il y a de personnel dans la constitution des facultés, les autres de leur rapport nécessaire à l’État. C’est comme représentant légal de la faculté même que le doyen préside l’assemblée et le conseil et exécute leurs déli

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