1 La première version de ce chapitre a été publiée sous le titre « Empreintes maternelles », dans La madre/The mother (Micrologus XVII), Florence, SISMEL-Edizioni del Galluzzo, 2009, p. 35-54.

2 La comare o raccoglitrice, Venise, 1596 (1654), p. 78 (trad. C. Pancino, 1997, p. 154). Il rencontre alors peu d’écho : « Elles se mirent à rire : l’une d’elles se frotta le nez, les autres tout le visage, à plusieurs reprises, et puis, se moquant de moi elles me dirent : vous allez voir que ce ne sont là que de vains bavardages de philosophes ! Vous viendrez voir l’enfant quand il naîtra et vous verrez qui d’entre nous avait raison. ». Sur les taches dans le discours médical du XV^e au XVIII^e siècle, C. Pancino, 1997 ; J. Coste, 2000. Voir aussi J. Gélis, 1984, p. 121-124.

3 Hippocrate, Superfétation, 18 (Littré VIII, 486) ; Héliodore, Éthiopiques, 10, 15, 2.

4 Porphyre, À Gauros, sur la manière dont l’embryon reçoit l’âme, 5, 2 (éd. L. Brisson, 2012).

5 F. Skoda, 1988, p. 191-245.

6 Celse, De la médecine, 6, 5, 1. Notons que chez Héliodore, Éthiopiques, 10, 15, 2, le verbe miainô, souiller, qualifie la tache de naissance sur le bras de Chariclée.

7 P. Chantraine, 1968, p. 376-377.

8 Lucilius, Satires, 17, 2. Voir J. Vons, 2000, p. 253-257.

9 M. André et V. van Singer, « Envies avec sujets », dans Vivianne van Singer, Genève, 2005, p. 66-75. Cf. l’ambiguïté similaire des cicatrices à Rome ; C. Baroin, « Les cicatrices ou la mémoire du corps », dans Ph. Moreau (dir.), Corps romains, Grenoble, 2002, p. 27-44.

10 Hippocrate, Du régime, 1, 27, 1 (Littré VI, 500 ; trad. R. Joly, CUF).

11 Cf. Hippocrate, Génération, 6, 1 (Littré VII, 478 ; trad. R. Joly, CUF) : « L’homme possède à la fois la semence femelle et la mâle ; la femelle également. » Voir chap. iv.

12 Hippocrate, Du régime I, 27, 1 (Littré VI, 500).

13 Pline, Histoire naturelle, 30, 123.

14 Pline, Histoire naturelle, 30, 134. Sur la consommation thérapeutique de souris, A. Marshall, « De l’efficacité de manger une souris cuite », Memnonia, 24, 2014, p. 209-214.

15 Pline, Histoire naturelle, 30, 123.

16 Pline, Histoire naturelle, 23, 107. Sur l’usage de l’écorce de grenade pour stimuler l’embryon, D. Gourevitch, 2003.

17 Pline, Histoire naturelle, 7, 42. Cf. Aristote, Histoire des Animaux, 585a26-28 : « Quand les femmes prennent du sel en trop grande quantité, les enfants naissent sans ongles. »

18 Célius Aurélien, Maladies des femmes, 1, 65 (repris par Oribase, Synopsis, 5, 3 : Dar. VI, 48).

19 P. Chantraine, 1968, p. 535, citant Aristophane, Les guêpes, 349, et La paix, 497, au sens d’avoir « une envie folle ».

20 Aristote, Histoire des animaux, 584a17-26. Soranos, Maladies des femmes, 1, 17, précise que ces maux surviennent dès le 40^e jour et durent jusqu’au quatrième mois.

21 Sur le bavardage de la pie, Élien, La personnalité des animaux, 6, 19. Pour les sources anciennes, voir d’A. W. Thompson, A Glossary of Greek Birds, Londres/Oxford, 1936, p. 146-148 (Kissa).

22 Soranos, Maladies des femmes, 1, 17. Il ajoute que « pour d’autres, c’est d’après le nom du lierre, kissos, qui est en effet varié dans ses entrelacs ». Sur les différentes explications des Anciens, voir la notice de l’édition CUF, p. XCVI-II et B. Maire, 2004a.

23 Aristote, Histoire des animaux, 584a22-23.

24 Galien, Sur les facultés des aliments, 2, 48 (Kühn VI, 635 ; trad. D. Gourevitch, 1984, p. 154). Voir aussi Célius Aurélien, Maladies des femmes, 1, 68 (« des fruits récoltés avant leur maturation »).

25 Soranos, Maladies des femmes, 1, 17. Sur l’envie de charbon et terre, des aliments qualifiés de contra naturam, voir aussi Célius Aurélien, Maladies des femmes, 1, 68 et 1, 77 ; Rufus apud Oribase, Livres incertains, 3 (Dar. III, 89).

26 Hippocrate, Superfétation, 18 (Littré VIII, 486).

27 Cf. J. Gélis, 1984, p. 123, sur le témoignage de l’accoucheur J. Guillemeau (1609) à propos des envies de terre ou de charbon.

28 Porphyre, À Gauros, sur la manière dont l’embryon reçoit l’âme, 5, 2 (trad. L. Brisson, 2012).

29 G. J. Witkowski, 1887, p. 175.

30 Soranos, Maladies des femmes, 1, 17.

31 A. Paré, Œuvres, XVIII, De la génération de l’homme, chap. xvii, Paris, 1614 (éd. J.-F. Malgaigne, Paris, II, 1840, p. 680).

32 Au III^e s. apr. J.-C., Clément d’Alexandrie, Le pédagogue, 2, 10, 92, 1, ne dénonce que le gaspillage de « l’essence féconde du sperme » dans « le flux trouble et impur de la matière ».

33 Une nouvelle grossesse peut cependant nuire à l’enfant allaité : le lait se gâte et se tarit car il est issu du sang menstruel. Voir chap. ix l’abstinence sexuelle imposée aux nourrices.

34 Sur l’enfant « né des règles », et plus largement la mise en place d’une morale de la sexualité dans le discours chrétien, où Dieu punit les parents au travers de l’enfant à naître, M.-H. Congourdeau, 1995 et 1999.

35 Saint Jérôme, Commentaire sur Ézéchiel, pl. 25, 173 ; trad. M.-H. Congourdeau, 1995, p. 72. Cf. Ézéchiel, 18, 6 : « [Le juste] ne s’approche pas de sa femme pendant son impureté. »

36 Cf. l’anecdote rapportée par L. Joubert, dans ses Erreurs populaires au fait de médecine et de régime de santé, Bordeaux, 1578 ; J. Coste, 2000, p. 508-509. Voir aussi G. J. Witkowski, [1887], p. 170.

37 Célius Aurélien, Maladies des femmes, 1, 50 (trad. M. Chardonny). Il le reprend de Soranos, Maladies des femmes, 1, 12. Pour un exposé détaillé des sources antiques, D. Gourevitch, 1987 ; B. Maire, 2004b.

38 Cf. O. Wilde, The Decay of Lying, 1891 : « La vie imite l’art bien plus que l’art n’imite la vie » (Le déclin du mensonge, Bruxelles, 1986, p. 83).

39 Célius Aurélien, Maladies des femmes, 1, 50 (trad. M. Chardonny).

40 Galien, Sur la thériaque à Pison, 11 (Kühn XIV, 253-54 ; trad. V. Boudon-Millot, 2012, p. 98), un traité tenu pour apocryphe par V. Boudon-Millot. Voir aussi Empédocle apud Galien, Histoire des philosophes, 32 (Kühn XIX, 327-28).

41 Augustin, Questions sur l’Heptateuque, 1, 93. Dans Augustin, Contre Julien, Défenseur du Pélagianisme, 5, 14, 51, les protagonistes sont Soranos et le tyran Denys, dans Augustin, Les rétractions exégétiques, 2, 62, Soranos et le roi de Chypre.

42 Héliodore, Éthiopiques, 4, 8, 5.

43 A. Paré, Des monstres et prodiges, chap. ix, l. 20-4 (4^e édition, Paris, 1585 ; éd. J. Céard, Genève, 1971, p. 35-36).

44 Répété par Célius Aurélien, Maladies des femmes, 1, 50.

45 Soranos, Maladies des femmes, 1, 12.

46 Pline, Histoire naturelle, 7, 52.

47 Genèse, 30, 37-39.

48 Soranos, Maladies des femmes, 1, 12. Voir aussi Oppien, La chasse, 1, 308-29.

49 Porphyre, À Gauros, sur la manière dont l’embryon reçoit l’âme, 5, 4, 23-27 (trad. L. Brisson, 2012).

50 Cf. la théorie atomiste de Démocrite, utilisée dans le dialogue de Plutarque pour expliquer l’action du mauvais œil, produisant des eidôla ; Plutarque, Propos de table, 5, 7, Moralia, 682F, et chap. x.

51 A. Paré, Des monstres et prodiges, chap. ix, l. 40-55, fig. 28, « figure prodigieuse d’un enfant ayant la face d’une grenouille » (4^e édition, Paris, 1585 ; éd. J. Céard, Genève, 1971, p. 37-38).

52 A. Paré, Des monstres et prodiges, chap. ix, l. 27-34 (4^e édition, Paris, 1585 ; éd. J. Céard, Genève, 1971, p. 37). Il cite le traité hippocratique Nature de l’enfant.

53 G. E. Lessing, Laocoon, Paris, 1766, chap. ii (trad. J. Bialostocka, Paris, 1964, p. 61).

54 Un souci déjà formulé au XVIII^e siècle : dans L’orthopédie ou l’art de prévenir et de corriger dans les enfans les difformités du corps, Paris, 1741, N. Andry demande à l’état d’interdire aux estropiés de se déplacer librement. Sur l’époque moderne, voir P. Darmon, 1977, p. 158-178.

55 Sur l’idéologie de l’engendrement par l’image sous le III^e Reich, voir l’étude d’É. Michaud, 1996, p. 207-286.

56 P. Schultze-Naumburg, Kunst und Rasse, Munich, 1928, p. 87-100, fig. 109-140. Parmi l’abondante bibliographie, voir B. Bressa, Nach-Leben der Antike. Klassische Bilder des Körpers in der NS-Skulptur Arno Brekers, Diss. université de Tübingen, 2001 [http://w210.ub.uni-tuebingen.de/dbt/volltexte/2001/234/pdf/promotion.pdf] ; B. Seidensticker, M. Vöhler (dir.), Urgeschichten der Moderne. Die Antike im 20. Jahrhundert, Stuttgart, 2001.

57 Hippocrate, Superfétation, 19 (Littré III, 486).

58 Hippocrate, Aphorismes, 5, 38 (trad. Littré IV, 544).

59 Hippocrate, Aphorismes, 5, 42 (trad. Littré IV, 547). Cf. S. d’Onofrio, « L’épaule et le cœur. Allaitement et symbolique du corps en Sicile », dans Fr. Héritier et M. Xanthakou (dir.), Corps et affects, Paris, 2004, p. 162 : en Sicile, le garçon modifie le visage de sa mère. Elle accouchera d’un garçon si une veine bleue horizontale apparaît pendant sa grossesse sur son nez, d’une fille si cette veine relie perpendiculairement l’orbite oculaire et la pommette.

60 Hippocrate, Femmes stériles (trad. Littré VIII, 417). Aëtius d’Amide, De la médecine, 16, 9 : L’enfant agit aussi sur le pouls de la mère, lui imprimant son propre rythme qui diffère s’il s’agit d’un garçon, ou d’une fille, plus fort, plus rapide ou plus lent, plus faible.

61 Soranos, Maladies des femmes, 1, 15.

62 Soranos, Cataperotiana, ch. 37 ; trad. D. Gourevitch, « Cherchez la femme », dans Ph. Mudry (dir.), Le traité des maladies aiguës et des maladies chroniques de Caelius Aurelianus. Nouvelles approches, Lausanne, 1996, p. 209.

63 J. Oppenheimer, « When Sense and Life Begin: Background for a Remark in Aristotle’s Politics (1335b24) », Arethusa, 8, 2, 1975, p. 331-344.

64 Porphyre, À Gauros, sur la manière dont l’embryon reçoit l’âme, 5, 1-2 (trad. L. Brisson, 2012). Une théorie similaire existe chez les Touaregs : le fœtus possède une première âme liée à la faculté de ressentir désirs et émotions, mais n’est pas encore en mesure de se maîtriser. Il exprime ses envies au travers de sa mère et il ne faut pas le frustrer. S. Walentowitz, 2004, p. 230-232.

65 Sur le débat antique sur l’animation de l’embryon, M.-H. Congourdeau, 2000 ; 2004 ; 2007, et les travaux de l’équipe réunie pour l’édition du traité de Porphyre, L. Brisson, M.-H. Congourdeau, J.-L. Solère (dir.), 2008 ; L. Brisson (dir.), 2012.

66 Aristote, Histoire des animaux, 584a19-21.

67 Porphyre, À Gauros, sur la manière dont l’embryon reçoit l’âme, 5, 4 (trad. L. Brisson, 2012).

68 Ibid., 8, 1 (trad. L. Brisson, 2012).

69 Ibid., 8, 4 (trad. L. Brisson, 2012).

70 Cf. Platon, Timée, 91c. Sur la mobilité de la matrice, voir chap. ii.

71 Hippocrate, Génération, 10, 2 (Littré VII, 484).

72 Hippocrate, Nature de l’enfant, 27, 1 (Littré VII, 528 ; trad. R. Joly, CUF). Sur ces métaphores végétales, voir H. King, « Making a Man: Becoming Human in Early Greek Medicine », dans G. R. Dunstan (dir.), 1990, p. 10-19.

73 F. Vian, Les origines de Thèbes. Cadmos et les Spartes, Paris, 1963, p. 227-228 ; K. Mackowiack, Du mythe et de l’histoire. La fondation thébaine de Kadmos, thèse inédite, Strasbourg, 2001, p. 226-230. Je remercie J.-B. Bonnard de ces références.

74 Aristote, Poétique, 16, 1454 b.

75 Julien, De la royauté, 3 [2], 25 c-d.

76 Hygin, Fables, 72.

77 Dion Chrysostome, Discours sur la royauté, 4, 23.

78 Plutarque, Sur les délais de la justice divine, 563 a-b.

79 Pindare, Olympiques, 1, 40 c. Cf. Virgile, Géorgiques, 3, 3 : « Pélops, reconnaissable à son épaule d’ivoire. »

80 Jean Malalas, Chronographie, p. 107, 20 (éd. H. Thurn).

81 M. Bloch, Les rois thaumaturges, Paris, 1983, p. 245-260 ; D. Régnier-Bohler, « Secrets et discours de la peau dans la littérature médiévale en langue vernaculaire », dans La pelle umana/The Human Skin (Micrologus 13), Florence, 2005, p. 155-182. Sur ce topos, voir aussi S. Thompson, Motif-Index of Folk Literature, III, Copenhague, 1956, p. 377, H 51.1.

82 Héliodore, Éthiopiques, 10, 15, 2. Je remercie S. Lalanne de cette référence. Sur Héliodore, voir S. Lalanne, Une éducation grecque. Rites de passage et construction des genres dans le roman grec ancien, Paris, 2006.

83 Pindare, Olympiques, 1, 40 c.

84 F. Vian, 1963, op. cit., p. 228.

85 Euripide, Iphigénie en Tauride, 822-826 (la relique est conservée au palais d’Agamemnon).

86 F. Lissarrague, « Vases grecs : à vos marques », dans A. Tsingarida (dir.), Shapes and Uses of Greek Vases (7th-4th Centuries B. C.), Bruxelles, 2009, p. 237-249, relève que les emblèmes des boucliers de l’époque archaïque ne semblent pas se transmettre de père en fils, mais être librement choisis. G. H. Chase, The Shield Devices of the Greeks in Art and Literature, Cambridge Mass., 1902 (réimpr. Chicago, 1979), p. 17, note cependant que les œuvres littéraires choisissent parfois les motifs des épisèmes de bouclier en se référant à l’histoire familiale du héros, tel le serpent d’Alcméon, en référence à Mélampous.

87 Cf. le traité de palmomantique de Ps. Mélampous ; A. Bouché-Leclerq, Histoire de la divination dans l’Antiquité, Paris, 1879, 160-65 (réimpr. Grenoble 2003, p. 129-132) ; V. Dasen, 2008 et 2013.

88 Philostrate, Vie d’Apollonius de Tyane, 3, 11.

89 Justin, Abrégé des Histoires Philippiques de Trogue Pompée, 4, 2-5 (trad. M.-P. Arnaud-Lindet, Corpus Scriptorum Latinorum, 2003 [http://www.forumromanum.org]). Voir aussi le récit d’Appien, Histoire romaine, guerre de Syrie, 56.

90 A. Houghton et C. Lorber, Seleucid Coins. A Comprehensive Catalogue, New York/Lancaster/Londres, 2002, I, 5-6 ; II, 287 (monnayage de bronze et d’argent de Séleucos I, Antiochos I, Antiochos II, Séleucos I, Antiochos III). Par exemple, n^os 130-33, pls 7-8 (AR, Séleucie), n^os 145-46, pl. 67 (AE, Séleucie), n^os 267-68, pl. 68 (AE, Bactriane), n^os 694-95, pl. 80 (AE, Antioche). Relevons que chez Philostrate, Vie d’Apollonius de Tyane, 3, 11, le jeune Indien rencontré porte une tache en forme d’ancre sur le front…

91 Plutarque, Vie d’Alexandre, 2, 3.

92 1, 932 (C. Wendel, Scholia in Apollonium Rhodium Vetera, Berlin, 1935). Voir aussi la version de Ps. Nonnos, Scholies mythologiques, 35 (A. Westermannn, Mythographoi, Brunswick, 1843, p. 382, 63; Patrologia Graeca, 36, 2, Paris, 1858, col. 1053; S. Brock, The Syriac Version of the Pseudo-Nonnos Mythological Scholia, Cambridge, 1971; M. Olender, 1983, spéc. 150-155 et 1986, p. 375-376.

93 S. I. Johnston, 1995, p. 361-387.

94 Sur l’action de la main, chargée de pouvoirs néfastes, comme le mauvais œil, chez Euripide, Th. Rakoczy, Böser Blick, Macht des Auges und Neid der Götter: eine Untersuchung zur Kraft des Blickes in der griechischen Literatur, Tübingen, 1996, p. 97-104. Sur l’autel d’Aquilée dédié à Priape (II^e s. apr. J.-C.), voir chap. viii, fig. 8.8.

95 Suétone, Auguste, 80.

96 Pline, Histoire naturelle, 2, 93-94 : la comète annonce à la fois l’apothéose de l’âme de César « à ce titre, une comète fut ajoutée au buste de César que nous consacrâmes peu de temps après sur le forum » et le destin exceptionnel d’Auguste ; Fr. Gury, 2001, p. 184-185 ; J. B. Meister, Der Körper des Princeps. Zur Problematik eines monarchischen Körpers ohne Monarchie, Stuttgart, 2012, p. 121 et p. 268. Sur les signes corporels prédisant l’avenir, V. Dasen, 2008 et 2013.

97 J.-N. Svoronos, Numismatique de la Crète ancienne, Macon, 1890, I, 334.2-4, pl. 32, fig. 2-4 ; voir aussi le monnayage de Claude, ibid., 335.6-7, 336.8, pl. 32.5, et de Néron, ibid., 340.34, pl. 32.2 ; E. Kantorowicz, 1965, spéc. p. 30-33 et n. 32 ; Fr. Gury, 2001, p. 182, fig. 49-51.

98 Aureus: H. Mattingly, E. A. Sydenham, The Roman Imperial Coinage, Londres, 1923, II, 1800, n^o 213, pl. V, fig. 86. Inscription : DIVUS CAESAR IMP DOMITIANI FILIUS. L’enfant est assimilé à Jupiter dans le monnayage de Trajan (AE) ; J.-N. Svoronos, ibid., 348.85, pl. 35.1 (une chèvre se tient près de l’enfant entouré d’étoiles). H. Mattingly, « Virgil’s Fourth Eclogue », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, 10, 1947, p. 14-19. Sur la divinisation de cet enfant mort, identifié à Arcturus/Arctus, Fr. Gury, 2001, p. 187, fig. 59.

99 Hérodote, Histoires, 3, 28.

100 Élien, Histoire des animaux, 11, 10.

101 Pline, Histoire naturelle, 8, 154.

102 Suétone, Néron, 51 ; Pline, Histoire naturelle, 30, 16. Sur les verrues et grains de beauté, voir V. Dasen, 2007 et 2013.

103 Suétone, Néron, 51 ; Pline, Histoire naturelle, 30, 16.

104 Histoire Auguste, Vie d’Hadrien, 26, 1.

105 Aristote, Histoire des animaux, 585b. Voir aussi id., Génération des Animaux, 769a et 1, 16, 721b, ainsi que Pline, Histoire naturelle, 7, 50 : « Certaines marques, signa, les naeui et même les cicatrices, cicatrices, peuvent se reproduire » ; Plutarque, Sur les délais de la justice divine, 38, Moralia, 563a : « Les verrues, akrokordones, les grains de beauté, melasmata, les taches, phakoi, des pères, disparus chez les fils, reviennent plus tard chez les fils des fils ou des filles. » Cf. G. J. Witkowski [1887], p. 175 : « Une petite fille, née à Valenciennes, l’an III de la République, portait sur le sein gauche la figure du bonnet phrygien. Cette anomalie, observe I. G. Saint-Hilaire, n’a rien de remarquable en elle-même. Mais ce qui l’est beaucoup, c’est que le gouvernement de l’époque crut devoir récompenser, par une pension de 400 francs, la mère assez heureuse pour avoir donné le jour à une enfant parée par la nature elle-même d’un emblème révolutionnaire. » Sur les théories antiques sur l’hérédité, voir J.-B. Bonnard, 2004 et 2006.

106 Voir chap. vi.

107 Suétone, Auguste, 65, 3.

108 Sur ce souci d’identification, primant sur celui d’identité à Rome, voir P. Cordier, « Remarques sur les inscriptions corporelles dans le monde romain », Pallas, 65, 2004, p. 189-198.

109 G. Hübsch, Die Personalangaben als Identifizierungsvermerke im Recht der gräko-ägyptischen Papyri, Berlin, 1968.

110 Trad. Y. Riviére, « Recherche et identification des esclaves fugitifs dans l’empire romain », dans J. Andreau et C. Virlouvet (dir.), L’information et la mer dans le monde antique, Rome, 2002, p. 150 ; A. S. Hunt et C. C. Edgar (éd.), Select Papyri, II, 1977, n^o 234 (P. Par. 10).

111 Sur la marque de naissance annonçant le destin d’un futur saint dans les récits hagiographiques du Moyen Âge, voir P. Saintyves, Les Vierges-mères et les naissances miraculeuses, Paris, 1908, p. 163-176 ; id., En marge de la légende dorée, Paris, 1930, p. 57.