1 Étienne Fajon, L’Union est un combat, Paris, Éditions sociales, 1975. Dans cet ouvrage, le directeur de L’Humanité révèle le rapport de Georges Marchais devant les membres du comité central du PCF appelés à approuver le programme commun le 29 juin 1972, et où dominent les récriminations contre les socialistes.
2 Annie Kriegel, « Le Parti communiste français et la Ve République », Contrepoint, 9, janvier 1973, p. 172.
3 Changer la vie, Paris, Flammarion, 1972, p. 249.
4 Georges Marchais est élu secrétaire général lors du XXe congrès du PCF en décembre 1972 après avoir été promu secrétaire général adjoint en février 1970.
5 Le Nouvel observateur, 21-27 juin 1971, p. 22.
6 L’Humanité, 18 juin 1971, p. 1.
7 Ibid.
8 Bulletin intérieur du PS, 1, juin 1971, p. 4.
9 L’Humanité, op. cit.
10 François Mitterrand, Ma part de vérité, Paris, Fayard, 1969, p. 78-79.
11 L’Humanité, 9 juillet 1971, p. 1-2. La question des libertés fait l’objet d’une déclaration commune le 8 octobre 1971 conformément aux décisions du 7 juillet (id., 9 octobre 1971, p. 5).
12 Id., 8 juin 1971, p. 6.
13 Id., 15 juillet 1971, p. 4.
14 Id., 27 avril 1972, p. 1.
15 Le Nouvel observateur, 1er-9 avril 1972, p. 22.
16 « Nous appelons les socialistes et les démocrates, explique François Mitterrand, à la conclusion d’un accord politique comportant un programme de législature et ayant pour corollaire l’unité de candidature dès le premier tour de scrutin » (id., 15-21 mai 1972, p. 41). La réplique communiste aux entretiens des directions socialistes et radicales qui s’en suivent est tonitruante (cf. en particulier l’éditorial de René Andrieu, L’Humanité, 15 mai 1972, p. 1 et 4).
17 Id., L’Humanité, 17 mai 1972, p. 6.
18 Significativement, le PCF rend public Changer de cap douze jours avant la présentation par Jean-Pierre Chevènement de la première ébauche du projet socialiste.
19 L’Humanité, 5 janvier 1972, p. 4.
20 Étienne Fajon, op. cit., p. 117.
21 Stéphane Courtois et Marc Lazar, Histoire du PCF, Paris, PUF, 1995, p. 352.
22 Alain Bergounioux et Gérard Grunberg, L’ambition et le remords, Paris, Fayard, 2005, p. 241 sq.
23 Stéphane Courtois et Marc Lazar, op. cit., p. 352.
24 Étienne Fajon, op. cit., p. 111.
25 Ibid.
26 L’Humanité, 13 juillet 1972, p. 4.
27 Il n’est pas indifférent que les péripéties entourant le voyage de François Mitterrand à Moscou ne suscitent quasiment aucune réaction du PCF, ce dont Claude Estier se félicite (L’Unité, 8 septembre 1972, p. 7). Plus, Pierre Mauroy note avec satisfaction que Georges Marchais réaffirme les « positions critiques de son parti vis-à-vis de 1968 et d’aujourd’hui en Tchécoslovaquie » et qu’à propos de Soljenitsyne « il met nommément en cause la politique culturelle de l’URSS » (ibid., 22 septembre 1972, p. 9). Le colloque du PS sur la Tchécoslovaquie en décembre soulève de rares commentaires, Georges Marchais jugeant l’initiative « inopportune » (ibid., 1er-6 décembre 1972, p. 3).
28 PS et MRG se présentent sous l’étiquette « Union de la gauche socialiste et démocrate ».
29 Jean Charlot (dir.), Quand la gauche peut gagner…, Paris, Alain Moreau, 1973, p. 82.
30 L’Unité, 16-22 mars 1973, p. 24.
31 Cf. Serge Dandé, « Le PCF et l’autogestion. Histoire d’un ralliement, 1968-1979 » dans Frank Georgi (dir.), Autogestion. La dernière utopie ?, Paris, Publications de la Sorbonne, 2003, p. 245-257.
32 L’Unité, 23 juin 1972, p. 3.
33 L’Humanité, 13 février 1973, p. 5.
34 Cahiers du communisme, 6-7, juin-juillet 1973, p. 391.
35 Ibid., p. 390.
36 Edmond Maire le constate : « en nous attaquant sur l’autogestion les communistes visent aussi – et peut-être surtout – le Parti socialiste » (Le Nouvel observateur, 9-17 juin 1973, p. 23).
37 Id., 8-14 octobre 1973, p. 24.
38 Cf. L’Humanité, 14 décembre 1972.
39 Cahiers du communisme, 6-7, juin-juillet 1973, p. 396.
40 L’Humanité, 2 février 1974, p. 1.
41 L’Unité, 8-14 février 1974, p. 24.
42 Id., 18-24 janvier 1974, p. 3.
43 Le Nouvel observateur, 14-20 janvier 1974, p. 23.
44 Cf. François Hincker, Le Parti communiste au carrefour, Paris, Albin Michel, 1981, p. 124.
45 L’Unité, 3-9 mai 1974, p. 4.
46 Le Nouvel observateur, 27 mai-2 juin 1974, p. 30.
47 L’Humanité, 29 août 1974, p. 3.
48 Cahiers du communisme, 11, novembre 1974, p. 137.
49 Le Nouvel observateur, 14-20 octobre 1974, p. 41.
50 Ibid., 21-27 octobre 1974, p. 34.
51 L’Unité, 27 septembre 1974, p. 23-30.
52 Cahiers du communisme, 11, novembre 1974, p. 42.
53 Le Poing et la Rose, 40, avril 1975.
54 François Mitterrand fait sienne, au congrès de Metz en 1979, cette formule avancée par Maurice Thorez dès 1934. Le CERES recourt à l’expression au congrès de Pau en 1975.
55 Le PS devient, lors des cantonales, le « premier parti de France » avec 26,28 % des suffrages.
56 Dans les villes comprises entre 9 000 et 30 000 habitants, la gauche détenait 216 des 591 mairies. Elle en dirige désormais 349 – 176 socialistes, 148 communistes –, soit un gain de 75 pour le PS et de 62 pour le PCF.
57 L’Unité, 25-31 mars 1977, p. 7.
58 L’Humanité, 1er avril 1977, p. 1.
59 L’Unité, 15-21 avril 1977, p. 8-9.
60 Le Nouvel observateur, 2-8 mai 1977, p. 48.
61 L’Humanité, 10 mai 1977, p. 4.
62 Ibid., 12 mai 1977, p. 4.
63 Ibid., 17 mai 1977, p. 3.
64 Cf. François Loncle, Autopsie d’une rupture, Paris, Jean-Claude Simoën, 1979, p. 129-136.
65 L’Unité, 11-17 novembre 1977, p. 11.
66 Le Nouvel observateur, 11-19 mars 1978, p. 42-44.
67 La gauche progresse grâce aux résultats du PS et du MRG qui avoisinent 25 % des exprimés. Le PS recueille 18,6 % des inscrits (22,8 % des exprimés) contre 15,2 % en 1973 quand le PCF recule de 0,2 point à 16,8 % (20,6 % des exprimés).
68 L’Unité, 17-23 mars 1978, p. 8. Les points d’accord que révèlent les deux versions du programme commun réactualisé qu’éditent séparément PS et PCF début 1978 seront à la base des discussions.
69 L’Humanité, 14 mars 1978, p. 1.
70 L’Unité, 24-30 mars 1978, p. 4-6.
71 Robert Fabre, Toute vérité est bonne à dire, Paris, Fayard, 1978, p. 164.
72 Roger Martelli, Prendre sa carte 1920-2009, Bobigny, Fondation Gabriel Péri-Département de la Seine-Saint-Denis, 2010.
73 La très faible participation relativise les 20,52 % des exprimés de la liste Marchais : elle ne rassemble que 11,81 % des inscrits, un niveau historiquement bas.
74 François Loncle, op. cit., p. 147.
75 L’éviction de Roland Leroy du secrétariat n’est pas indifférente : il incarne publiquement le courant orthodoxe et antisocialiste depuis le XXIe congrès.
76 Georges Marchais, L’Espoir au présent, Paris, Éditions sociales, 1980, p. 220.
77 François Mitterrand, Ici et maintenant, Paris, Fayard, 1980, p. 46.
78 Feux croisés sur le stalinisme, Paris, PUF, 1980, p. 173.
79 L’évolution de la situation en Pologne aggrave encore cet aspect.
80 Le Nouvel observateur, 20-26 août 1979, p. 18 et id., 20-26 août 1979, p. 20.
81 L’Unité, 28 septembre 1979, p. 5.
82 Ibid., 14-20 décembre 1979, p. 2.
83 Le socialiste Stélio Farandjis et le communiste Guy Bois figurent parmi ses initiateurs.
84 L’Humanité, 24 mars 1981, p. 1.
85 Ibid., 15 février 1981, p. 1.
86 Ibid., 25 juin 1981, p. 1.
87 Ibid., 22 mai 1981, p. 3.
88 Pierre Favier et Michel Martin-roland, La décennie Mitterrand, t. 1 : Les ruptures, Paris, Seuil, 1990, p. 83.
89 Jean Baudouin, « L’assimilation relative de la constitution de 1958 par le PCF », Revue française de science politique, 4-5, août-octobre 1984, p. 813.
90 L’Unité, 13-19 janvier 1978, p. 21. Il s’agit des « pauses ordonnées par le suffrage universel » (la présidentielle de 1974, les cantonales de 1976 et les municipales de 1977).
91 Pour autant, on ne saurait tenir pour secondaires les débats ouverts, en particulier sur la social-démocratie, à partir de 1978 (cf. Christelle Flandre, Socialisme ou social-démocratie ?, Paris, L’Harmattan, 2006, p. 227-239).
92 René Rémond, Les droites en France, Paris, Aubier, 1982, p. 36.