L'autoportrait en cinéma
|Chapitre IX. Le mouvement
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Extrait du texte
Désormais l’image défile, bousculée par la suivante, remise en cause par la précédente. Jamais seule, elle se déroule et suit le dévidement filmique. Désormais les images s’enchaînent, s’effacent car se remplacent l’une l’autre, s’effacent et se mettent en suspens l’une par l’autre, l’une avec l’autre. Leur durée a, tout à la fois, développé le mouvement et ouvert à la multiplicité.
Qu’est-ce à dire ? Tout d’abord, le mouvement au cinéma n’est pas premier. Jean-Louis Schefer a déjà insisté sut cette secondarité de la mobilité sur le temps1 est essentiel de penser cette dimension temporelle de l’image en elle-même et particulièrement à propos de l’autoportrait. J’ai tenté dans le chapitre précédent de pointer quelques-unes des incidences du phénomène temporel, notamment relatives au dispositif. Elles concernent également la composition visuelle.
Deuxième observation : si le temps est premier, il se nourrit de la multiplicité de l’image filmique. Cette multiplicité n’est pas seulement d...
© Presses universitaires de Rennes, 2008
Lire
Accès exclusif
Suggérer l'acquisition à votre bibliothèque