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Chapitre VI. L’expérience

p. 27-30


Extrait

1En 1901, Méliès réalise l’Homme à la tête en caoutchouc. Les préoccupations de Méliès ne sont pas de faire art mais féerie. Le réalisateur et le public de ses films s’abandonnent à la dimension magique des images animées.

2Le réalisateur, sous les traits du savant/magicien, entre en scène, il salue le spectateur, s’assoit de face, à la droite du cadre, à côté du dispositif qu’il va bientôt actionner et qu’il nous a présenté brièvement de la main. La machine est actionnée à l’aide d’un soufflet. Tout petit, au centre de l’image, apparaît le visage d’un second Méliès, en modèle réduit, à une échelle différente de celle du premier. Le visage s’agite, il parle et surtout grossit, grossit au rythme des à-coups du soufflet activé par le magicien puis par son assistant, et ce jusqu’à l’explosion finale de la figure du petit Méliès devenue trop grande.

3Quel est l’intérêt de ce film ?

  • Ce petit film s’articule autour d’une autoreprésentation. Que l’autoreprésentation soit ou non reconnue

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