1 Wallace-Hadrill A., « The roman imperial court. Seen and unseen », op. cit., p. 101.
2 Sur l’organisation des livres XI et XII des Annales, voir Devillers O., L’art de la persuasion, op. cit., p. 63-76.
3 Les femmes de l’ordre sénatorial, à l’exception des membres de la famille impériale, ont été exclues de l’étude, dans la mesure où nous disposons de trop peu d’éléments biographiques pour que l’analyse soit pertinente. Les chevaliers dont l’appartenance au milieu aulique est probable n’ont également pas été retenus puisqu’il s’agit de cinq préfets d’Égypte qui ne sont pas attestés par ailleurs entre 41 et 54. Nous avons déjà rappelé le caractère ambigu de la gestion de cette province qui, dans certains cas, apparaît davantage comme une mise à l’écart que comme un signe de la faveur impériale. Il n’est ainsi pas certain que ces cinq chevaliers aient appartenu au milieu aulique avant leur préfecture. Enfin, les rois étrangers font partie de la cour uniquement quand ils sont à Rome et leur présence ne dépend pas de facteurs propres à l’organisation du milieu aulique. Ils n’ont donc pas été pris en compte dans le cadre de cette analyse.
4 Voir Annexe 2 : Tableaux synthétiques des membres certains et probables de la cour de Claude, colonne « éléments biographiques entre 41 et 54 => attestation à la cour ».
5 Aucune donnée chronologique n’est attestée pour les quatre enfants de Iulia – Rubellius Blandus, (Rubellius) Drusus, Rubellius Plautus et Rubellia Bassa – ainsi que pour Domitia et Iunia Lepida.
6 Ils sont respectivement mis à mort ou contraints au suicide en 48, en 46-47 et en 49.
7 Il faut ainsi nuancer l’affirmation d’A. Tortoriello selon laquelle « Con l’avvento di Agrippina « al potere », gli Iunii Silani subirono un duro colpo » (Tortoriello A., I Fasti, op. cit., p. 522 n. 361). Sur les Iunii Silani sous les Julio-Claudiens, voir Mcalidon D., « Senatorial Opposition to Claudius and Nero », AJPh 77, 1956, p. 120-123, Syme R., The Augustan Aristocracy, op. cit., p. 188-199.
8 La présence d’Harpocras dans l’entourage de Claude est attestée par Sénèque et Suétone, mais elle ne peut être datée.
9 Sur l’influence des affranchis impériaux sur Claude et sur la remise en cause de ce topos, notamment à partir de l’étude des différentes strates de son élaboration, voir infra chapitre VII « Les affranchis de Claude, maîtres de leur patron ».
10 Aucune information ne permet de dater la présence à la cour de L. Antistius Vetus, L. Calpurnius Piso, cos. 27, L. Calpurnius Piso, cos. 57 et T. Flavius Vespasianus (Titus).
11 Sont ainsi attestés C. Antistius Vetus, en 50 ; L. Arruntius Camillus Scribonianus, fils, avant 52 ; M. Asinius Marcellus, en 54 ; Aviola, en 41 ; Q. Haterius Antoninus, en 53 ; M. Iulius Planta en 46 ; Iuncus Vergilianus, en 48 ; L. Mammius Pollio, en 49 ; Q. Marcius Barea Soranus, fils, en 52 ; L. Nonius Quintilianus, fils, en 47-48 ; Plautius Lateranus, en 48 ; C. Pompeius Gallus, en 49 ; M. Suillius Nerullinus, en 50 ; Tarquinius, en 41 ; M. Tarquitius Priscus, en 53 ; L. Vipstanus Poplicola, en 48 ; C. Silius [Nerva] en 47-48 et Suillius Caesoninus en 48.
12 La présence des 32 personnes suivantes est avérée à la cour pour l’intégralité du principat de Claude ou au moins une grande partie : M. Acilius Aviola (45-54), C. Caecina Largus (41-54), C. Calpurnius Piso (41-54), Ser. Cornelius Salvidienus Orfitus (43-51, peut-être 41-54), Q. Curtius Rufus (41-54), A. Didius Gallus (41-54), Cn. Domitius Corbulo (47-54, peut-être 41-54), Paullus Fabius Persicus (41-54), T. Flavius Sabinus (43-54), T. Flavius Vespasianus (41-51), C. Hosidius Geta (43-48, peut-être 41-54), Martius Macer (41-48, peut-être 41-54), P. Memmius Regulus (41-54), P. Ostorius Scapula (44-52), A. Plautius (41-48, peut-être 41-54), P. Plautius Pulcher (41-48, au moins), Ti. Plautius Silvanus Aelianus (41-54), P. Calvisius Sabinus Pomponius Secundus (41-54), M. Pompeius Silvanus Staberius Flavinus (41-54), L. Salvius Otho (41-54), L. Salvius Otho Titianus (47-52, sûrement 41-54), M. Salvius Otho (47-48, sûrement 41-54), M. Servilius Nonianus (41-54), T. Statilius Taurus (44-52), P. Suillius Rufus (41-54), Ser. Sulpicius Galba (41-54), C. Ummidius Durmius Quadratus (41-54), Q. Veranius (41-54), A. Vitellius (48-54, sûrement 41-54), L. Vitellius, père (41-54), L. Vitellius, fils (48, sûrement 41-54), L. Volusius Saturninus (41-54). Ainsi, sur les 26 sénateurs dont la prééminence avait été établie grâce à l’étude des critères d’appartenance à la structure aulique et qui n’appartiennent pas à la famille impériale, 20 sont attestés de manière continue à la cour de Claude. Les six autres ne sont attestés que dans la première moitié du principat (C. Appius Iunius Silanus, M. Licinius Crassus Frugi, P. Petronius, Taurus Statilius Corvinus, D. Valerius Asiaticus) ou à la fin (T. Sextius Africanus).
13 Sont attestés comme membres de la cour dans les premières années du principat de Claude : L. Annius Vinicianus (41-42), L. Arruntius Camillus Scribonianus, père (41-42), C. Appius Iunius Silanus (41-42), M. Licinius Crassus Frugi (43-46), Q. Marcius Barea Soranus (41-43), P. Petronius (41-42, au moins), Cn. Sentius Saturninus (au moins en 43-44), Taurus Statilius Corvinus (41-46) et D. Valerius Asiaticus (41-47). Sur ces neuf personnes, cinq ont été mises à mort, Taurus Statilius Corvinus a été exilé ou au moins écarté de la vie politique ; P. Petronius mort sous Claude. En revanche, l’absence d’attestation de Q. Marcius Barea Soranus et de Cn. Sentius Saturninus est difficile à interpréter.
14 Les sources permettent d’établir la présence de L. Aelius Lamia (50-54), L. Annaeus Seneca (49-54), P. Cornelius Scipio (52-54), T. Sextius Africanus (dès 47-48 ?), Messalla Vipstanus Gallus (à partir de 48) et M. Valerius Messalla Corvinus (à la fin du principat), dans la seconde moitié du principat de Claude. À l’exception de L. Annaeus Seneca, leur apparition tardive est liée à leur âge, ils commencent leur carrière dans ces années-là. En revanche, Sénèque doit sa participation à la cour à la recommandation d’Agrippine qui intercède auprès de Claude pour obtenir son retour d’exil et sa nomination comme précepteur de Néron en 49 (Tacite, Annales, XII, 8).
15 La proportion des sénateurs patriciens, en comptant ceux adlectés lors de la censure de Claude, est en revanche comparable : près de la moitié pour l’ensemble des sénateurs avérés à la cour de Claude et pour les seuls membres de 41 à 54.
16 Néanmoins, les patriciens sont surreprésentés parmi les membres attestés uniquement au début du principat de Claude (plus de la moitié) et sous-représentés dans les dernières années (un tiers). Cette évolution s’explique en partie par la sociologie des membres de la cour éliminés au cours des premières années du principat qui sont pour les deux tiers des patriciens.
17 Sont mis à mort ou contraints au suicide, sous Claude, L. Annius Vinicianus, en 42, L. Arruntius Camillus Scribonianus, père, en 42, L. Arruntius Camillus Scribonianus, fils, en 52, Iuncus Vergilianus, en 48, C. Appius Iunius Silanus, en 42, M. Licinius Crassus Frugi, en 46, C. Silius [Nerva], en 48, T. Statilius Taurus, en 52 et D. Valerius Asiaticus, en 47.
18 Il ne s’agit pas d’une particularité du principat de Claude. Par exemple, la carrière de L. Calpurnius Piso, cos. 27, n’est pas entravée par la chute de son père. Sur L. Calpurnius Piso, voir PIR2 C 293 ; Vogel-Weidemann U., Die Statthalter von Africa und Asia, op. cit., p. 117-128.
19 En l’absence d’informations datées pour tous les membres de la gens, il est en revanche impossible de se prononcer sur le sort des Antistii Veteres et des Calpurnii Pisones sous Claude.
20 Sont concernés P. Plautius Pulcher, L. Salvius Otho et Ser. Sulpicius Galba.
21 Paullus Fabius Persicus, P. Ostorius Scapula et T. Statilius Taurus sont présents presque ou tout au long du principat de Claude. En revanche, Taurus Statilius Corvinus n’est attesté que dans les premières années ; L. Aelius Lamia, C. Antistius Vetus uniquement dans les dernières.
22 T. Flavius Vespasianus et L. Vitellius sont des membres permanents de la cour claudienne ; en revanche, D. Valerius Asiaticus est mis à mort en 47.
23 C. Caecina Largus, L. Salvius Otho, P. Suillius Rufus, Q. Veranius et L. Vitellius sont attestés à la cour tout au long du principat ; Cn. Sentius Saturninus seulement dans les premières années et Q. Haterius Antoninus uniquement en 43.
24 C. Calpurnius Piso est attesté tout au long du principat mais il n’occupe pas une position prééminente. Cinq des 13 autres personnes concernées sont mises à mort dans la première moitié du principat de Claude (L. Annius Vinicianus, L. Arruntius Camillus Scribonianus, père, C. Appius Iunius Silanus et M. Licinius Crassus Frugi et C. Silius [Nerva]). L. Nonius Quintilianus est attesté uniquement en 47-48 ; M. Asinius Marcellus, C. Antistius Vetus ; Q. Haterius Antoninus, M. Valerius Messaline Corvinus seulement dans la seconde moitié du principat. Enfin, aucune donnée chronologique n’est connue dans les cas de L Antistius Vetus, L. Calpurnius Piso, cos. 27 et L. Calpurnius Piso, cos. 57.
25 En effet, nous ne disposons d’aucune information chronologique pour 13 des 25 sénateurs dont la présence est probable à la cour de Claude, soit plus de la moitié. Sont concernés P. Calvisius, P. Calvisius Ruso, Camerinus Antistius Vetus, M. Iulius Romulus, M. Iunius Silanus, cos. suff., L. Licinius, C. Luscius, Q. Ostorius Scapula, L. Pedanius Secundus, Q. Sulpicius Camerinus, L. Tampius Flavianus, C. Volasenna Severus et P. Volasenna.
26 Dans la première moitié du principat, sont présents Catonius Iustus, de 41 à 43, Rufrius Pollio, de 41 à 44, C. Turranius, de 41 à 48, Iulius Paelignus, de 41 à 51, P. Graecinius Laco, en 43-44 et L. Iulius Vestinus, en 48. Dans la seconde, sont attestés Rufrius Crispinus, de 47 à 51, Lusius Geta, de 48 à 51, Pompeius Paulinus, de 49 à 54, Sex. Afranius Burrus, de 51 à 54 ainsi que P. Celerius et Ti. Claudius Balbillus.
27 Nous ne disposons d’aucune donnée chronologique pour Arruntius et Q. Stertinius.
28 Suétone, Claude, 15.
29 Pour une synthèse historiographique de la question, voir, en dernier lieu, Hurlet Fr., « Le consensus impérial à l’épreuve : la conspiration et ses enjeux sous les Julio-Claudiens », inUrso G. (dir.), Ordine e sovversione nel mondo greco e romano : atti del convegno internazionale : Cividale del Friuli, 25-27 settembre 2008, Pise, ETS, 2009, p. 125-135.
30 Pour une analyse détaillée des événements, du récit qu’en font les auteurs antiques, de l’image du pouvoir impérial et de son entourage, nous nous permettons de renvoyer aux travaux de nos prédécesseurs. Sur les mouvements de contestation du pouvoir impérial et notamment les conspirations sous Claude, parmi une bibliographie abondante, voir Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 113-132 ; Mcalidon D., « Claudius and the senators », AJPh 78, 1957, p. 279-286 ; Baldwin B., « Executions under Claudius : Seneca’s Ludus de morte Claudii », Phoenix 18-1, 1964, p. 39-48 ; Meise E., Untersuchungen zur Geschichte der julio-claudischen Dynastie, Munich, Beck, 1969 ; Swan M., « Josephus, A. J. XIX, 251-252. Opposition to Gaius and Claudius », AJPh 91, 1970, p. 149-164 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer, in Senecas Apocolocyntosis », ZPE 77, 1989, p. 113-143 ; Bauman R. A., Women and politics in ancient Rome, Londres, Routledge, 1992, p. 166-189 ; Barrett A., Agrippina, op. cit. ; Levick B. M., Claude, op. cit., p. 77-108 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit. ; Pani M., La corte dei Cesari, op. cit., p. 50-56 ; Galimberti A., « Fazioni politiche e principesse imperiali (I-II sec. d. C.) », in Zecchini G. (dir.), « Partiti » e fazioni nell’esperienza politica romana, Milan, Vita e Pensiero, 2009, p. 121-153 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 42-46 et 149-150 et Schilling A., Poena extraordinaria. Zur Strafzumessung in der frühen Kaiserzeit, Berlin, Duncker & Humblot, 2010, p. 202-227.
31 Une partie des exécutions qui ont lieu sous Claude nous échappe même si les chiffres donnés par les auteurs antiques sont sûrement moins un inventaire précis qu’un ordre de grandeur pour souligner l’ampleur des mises à mort entre 41 et 54 : Sénèque (Apocoloquintose, XIV) et Suétone (Claude, 29) mentionnent ainsi le meurtre de 35 sénateurs (dont nous connaissons le nom pour 18 d’entre eux) et de plus de 300 cents chevaliers (Galimberti A., « Fazioni politiche », op. cit., p. 212).
32 Les membres de la cour sont indiqués en gras.
33 Il faut néanmoins noter que sept ne peuvent être datés précisément : le silence de Tacite amène à penser qu’ils ont eu lieu avant 47.
34 Sur cette question, voir les remarques d’I. Cogitore dans le chapitre « la conspiration comme prétexte ? » (La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 99-160) et l’article de Fr. Hurlet précédemment mentionné (« Le consensus impérial à l’épreuve », op. cit.). Sur le danger réel que constituaient les conspirations, voir Roman Y., Empereurs et sénateurs : une histoire politique de l’Empire romain, Ier-IVe siècle, Paris, Fayard, 2001, p. 311-316.
35 Sur l’assassinat de Caligula, voir Sénèque, De la constance du sage, 18, 3 ; Sénèque, Lettres à Lucilius, I, 4, 7 ; Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 204-214 ; Antiquités juives, XIX, 1-118 ; Plutarque, De la superstition, 170 E-F ; Tacite, Annales, XI, 1, 2 ; Suétone, Caligula, 56-60 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 29-30 ; Aurelius Victor, Livre des Césars, III, 14-20 ; Zosime, Histoire nouvelle, I, 6, 2. Sur les suites immédiates du meurtre et l’avènement de Claude, voir Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 204-214 ; Antiquités juives, XIX, 119-273 ; Suétone, Claude, 10-11 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 1 ; Pseudo-Aurelius Victor, Abrégé des Césars, IV, 2 ; Orose, Histoires contre les païens, VII, 6, 3-5. Parmi une bibliographie abondante, voir Swan M., « Josephus, A.J. XIX, 251-252 », op. cit., p. 149-164 ; Barrett A., Caligula, op. cit., p. 154-180 ; Scheid J., « Nouvelles données sur les avènements de Claude, de Septime Sévère et de Gordien III », BSNAF 1988, p. 361-371 ; Milazzo F., Profili costituzionali del ruolo dei militari nella scelta del princeps dalla morte di Augusto all’avvento di Vespasiano, Naples, Edizioni Scientifiche Italiane, 1989, p. 77-97 ; Flavius Josephus, Death of an emperor, op. cit. ; Flaig E., Den Kaiser herausfordern, op. cit., p. 224-232 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 47-59 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 63-78 ; Dettenhofer M.H., « Das Interregnum des Senats im Januar des Jahres 41 n. Chr. », in Defosse P. (dir.), Hommages à Carl Deroux. III, op. cit., p. 187-199 ; Winterling A., Caligola, op. cit., p. 155-166 ; Bernstein Fr. « Von Caligula zu Claudius. Der Senat und das Phantom der Freiheit », HZ 285-1, 2007, p. 1-18 ; Hurlet Fr., « Comment devenait-on empereur à Rome ? La succession dynastique sous les Julio-Claudiens », in Piel Th. (dir.), Figures et expressions du pouvoir dans l’Antiquité. Hommage à Jean-René Jannot, Rennes, PUR, 2008, p. 93-108, notamment p. 102-103 ; Milano I., « La trasformazione della corte fra la caduta di Caligola e il regno di Claudio », RSA 38, 2008, p. 147-175 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 29-30.
36 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 75 ; Suétone, Caligula, 56 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 29.
37 Sénèque, De la constance du sage, 18, 3 ; Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 104-110 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 29.
38 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 190-200 ; Suétone, Caligula, 59 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 29.
39 Suétone, Claude, 10 : quantumuis mirabili casu.
40 Les sources diffèrent sur le lieu où se cache Claude. Pour Flavius Josèphe, Claude se tient en haut de quelques marches, dissimulé dans l’obscurité (Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 216 : εἱστήκει δὲ κατά τι προσβατὸν ὀλίγαις βαθμῖσι χωρίον ὑπεσταλκὼς τῷ κατ’αὐτὸ σκότῳ). Selon Suétone, Claude se réfugie sur une terrasse, près du pavillon Hermaeum, derrière une tenture (Suétone, Claude, 10 : in diaetam, cui nomen est Hermaeum, recesserat ; neque multo post rumore caedis exterritus prorepsit ad solarium proximum interque praetenta foribus uela se abdidit. Cf. Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 1).
41 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 217 ; Suétone, Claude, 10 ; Aurelius Victor, Livre des Césars, III, 14-20.
42 Pour le choix des prétoriens et leurs motivations, voir Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 204 ; Antiquités juives, XIX, 162-166 ; 212-225 ; Suétone, Claude, 10 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 1 ; Aurelius Victor, Livre des Césars, III, 14-20. Deux types monétaires frappés dès 41-42 puis en 43-44, 44-45, 46-47 rappellent le rôle-clef joué par les cohortes prétoriennes en janvier 41 (RIC I2 Claudius 7-8, 11-12, 20, 23-26, 29, 36-37). Le premier revers représente le mur d’un camp prétorien, percé de deux portes, sur lequel est inscrit IMPER RECEPT. À l’intérieur, se tient une figure plutôt féminine, debout à gauche, armée d’une lance, une enseigne face à elle. Sur le second revers, Claude, tête nue, en toge, debout à droite, serre la main d’un soldat aux longs cheveux tressés, debout à gauche, qui tient une enseigne et un bouclier avec la légende PRAETOR RECEPT. Ces monnaies ont pu être frappées pour s’acquitter des dons promis aux prétoriens chaque année. En ce sens, elles seraient un signe de reconnaissance et de confiance mutuelle, mais également un moyen de légitimer et de reconnaître l’action des prétoriens. Toutefois, ces monnaies ne s’adressent pas uniquement aux prétoriens : elles rappellent aux autres destinataires que le pouvoir claudien, bénéficiant du soutien de l’armée, est solide. Sur ces monnaies, voir Sutherland C.H.V., Coinage in Roman Imperial Policy 31 B.C.-A.D. 68, New York, Sanford J. Durst, 1978 (1re éd. 1951), p. 126 ; Von Kaenel H.M., Münzprägung und Münzbildnis des Claudius, Berlin, de Gruyter, 1986, p. 66 ; Martin J.-P., « Les thèmes monétaires claudiens », op. cit., p. 204-205 ; Lopez Sanchez F., Hollard D., « Les troupes germaniques des Julio-Claudiens : un témoignage de l’accession de Claude », inHollard D. (dir.), L’armée et la monnaie II. Actes de la journée d’études du 25 avril 2009 à la Monnaie de Paris, présidée par Yann Le Bohec, Paris, Séna, 2010, p. 43-66 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 29-32 et 34-36 ; Gibson A.G.G., « All things to all men », op. cit., p. 107-132.
43 Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 205 ; Antiquités juives, XIX, 158-189 ; Suétone, Caligula, 60 ; Claude, 10 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 30 ; LX, 1. Pour la division des sénateurs, voir Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 161-162.
44 Libertas est le mot de passe choisi par les conjurés (Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 54-58). Voir notamment le discours de Cn. Sentius Saturninus rapporté par Flavius Josèphe (Antiquités juives, XIX, 166-184) et Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 159-161. Sur l’importance de la libertas dans la conjuration contre Caligula, voir Cogitore I., Le doux nom de liberté, op. cit., p. 137.
45 Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 202.
46 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 251-252.
47 Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 206-214 ; Antiquités juives, XIX, 229-262 ; Suétone, Claude, 10 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 1. Sur le rôle d’Agrippa, Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 206-212 ; Antiquités juives, XIX, 236-246 et Schwartz D.R., Agrippa I, op. cit., p. 91-93 et Labbé G., L’affirmation de la puissance, op. cit., p. 119. Dans La Guerre des Juifs, le rôle d’Agrippa apparaît comme mineur, il est simplement un intermédiaire au service de Claude et des sénateurs. En revanche, quelques années plus tard, dans les Antiquités juives, Flavius Josèphe, accorde au prince hérodien une place centrale et cruciale en 41 : véritable conseiller de Claude, il lui aurait permis d’accéder au pouvoir. D.R. Schwartz a montré que cette dernière version est sujette à caution et qu’Agrippa n’est pas un héros qui a sauvé Rome de la discorde, mais un simple messager de l’empereur.
48 Pour le soutien des prétoriens et de la plèbe, voir Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 212-228 ; 234-236 ; 246-247 et Suétone, Claude, 10. Sur l’attitude des différents acteurs de la vie politique romaine en janvier 41, voir les remarques d’E. Flaig (Den Kaiser herausfordern, op. cit., p. 229-231).
49 Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 208 ; Antiquités juives, XIX, 234-236 ; 346 et Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 163-166.
50 Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 211-212 ; Antiquités juives, XIX, 250 ; 259 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 1.
51 Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 212 ; Antiquités juives, XIX, 248-250 ; 263-268 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 1.
52 Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 63. Fr. Hurlet (« Comment devenait-on empereur », op. cit., p. 103) remarque également que les événements de janvier 41 renforcent paradoxalement le régime impérial dans la mesure où la restauration de la République n’est plus qu’une chimère et que le régime du Principat est définitivement admis par l’ensemble de la société romaine (cf. Osgood J., Claudius, op. cit., p. 21-24).
53 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 17-22 ; 46-59 et Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 147-157.
54 Seul Flavius Josèphe (Antiquités juives, XIX, 17) mentionne ce conjuré. Selon B. Levick (Claude, op. cit., p. 52), son origine géographique pourrait le rapprocher de Sénèque et des sœurs de Caligula, alors en exil. En l’état actuel de nos connaissances, rien ne permet d’étayer cette hypothèse.
55 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 18 ; 20 ; 49-59 ; 161 et Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 148. L’évaluation du rôle joué par L. Annius Vinicianus est un sujet de discorde entre les historiens. À la suite de D. Timpe (Untersuchungen zur Kontinuität des frühen Prinzipats, Wiesbaden, F. Steiner, 1962, p. 79-81), J. Scheid (Les frères Arvales, op. cit., p. 200) et A. Barrett (Caligula, op. cit., p. 162) estiment que Cassius Chaerea est un simple agent d’une conspiration sénatoriale menée par L. Annius Vinicianus. T.P. Wiseman (Flavius Josephus, Death of an emperor, op. cit., passim) et A. Winterling (Caligola, op. cit., p. 155-166) s’opposent à cette hypothèse qui ferait de Cassius Chaerea une simple marionnette. Selon ce dernier, L. Annius Vinicianus aurait seulement profité de l’acte du tribun pour tenter de rétablir les pouvoirs du Sénat.
56 Sur le rôle de Cassius Chaerea et ses motivations, voir Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 27-37 ; 111-113 ; Suétone, Caligula, 56 ; 58 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 29.
57 Suétone, Caligula, 58 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 29.
58 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 64-69 ; Tacite, Annales, XI, 29 ; Suétone, Caligula, 56 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 29 et Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 155-156.
59 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 166-184 ; Suétone, Claude, 10 et Levick B.M., Claude, op. cit., p. 48.
60 Les sources antiques divergent sur le rôle précis de D. Valerius Asiaticus dans le meurtre de Caligula. Tacite (Annales, XI, 1, 2) le présente comme l’artisan principal de l’assassinat ; en revanche, Flavius Josèphe (Antiquités juives, XIX, 159-160) et Dion Cassius (Histoire romaine, LIX, 30) n’en font pas un conjuré en tant que tel, mais simplement un candidat potentiel au trône impérial. Sur ce point, voir Levick B.M., Claude, op. cit., p. 48-49 et Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 154.
61 Jung H., « Die Thronerhebung des Claudius », Chiron 2, 1972, p. 373-375.
62 Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 71-73; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 51-59. Cette hypothèse est loin de faire l’unanimité (voir, par exemple, Winterling A., Caligola, op. cit., p. 155-166).
63 B. Levick (Claude, op. cit., p. 55-56) distinguent ainsi trois catégories de sénateurs qui ont pu soutenir l’accession au pouvoir de Claude : des sympathisants à titre personnel qui étaient proches de Claude, des sénateurs liés à la famille de Germanicus et ceux qui avaient réussi sous Caligula et qui souhaitaient maintenir leur position.
64 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 3.
65 Longtemps tenu à l’écart de la vie politique, Claude ne revêt le consulat qu’en 37 apr. J.-C., à l’âge de 47 ans, et n’a participé à aucune campagne militaire.
66 Sur la place de Claude au sein de la domus Augusta avant 41, voir Hurlet Fr., « La domus Augusta et Claude », op. cit. Sur la position fragile de Claude en 41, voir Koster S., « Julier und Claudier im Spiegel literarischer Texte », in Strocka V.M. (dir.), Die Regierungszeit des Kaisers Claudius, op. cit., p. 1-9 ; Rose C.B., Dynastic commemoration, op. cit., p. 39 ; Fasolini D., Aggiornamento, op. cit., p. 113.
67 Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 280 et Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 167-169.
68 Flavius Josèphe, Antiquités juives, XIX, 267-273 ; Suétone, Claude, 11 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 3 ; Orose, Histoires contre les païens, VII, 6, 3-5 et Milano I., « La trasformazione della corte », op. cit., p. 149-151.
69 Pour l’exil puis l’exécution de Iulia Livilla, voir Baldwin B., « Executions under Claudius », op. cit., p. 40, 43 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 139-143 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 127-128 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 168-170 et 260-261 n. 15-24 ; Griffin M.T., Seneca, op. cit., p. 59-62 ; Grimal P., Sénèque, op. cit., p. 94-95 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 79-82 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 80 ; Galimberti A., « Fazioni politiche », op. cit., p. 137 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 42-43 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 203-205 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 127-128 A 18.
70 Ils ne font qu’évoquer la décision de Claude de mettre à mort Iulia Livilla en dénonçant son caractère arbitraire et l’absence de procès (Sénèque, Apocoloquintose, X, 4 : ut duas Iulias proneptes meas occideret, alteram ferro, alteram fame […] quare quemquam ex his quos quasque occidisti antequam de causa cognosceres, antequam audires, damnasti ? ; Suétone, Claude, 29 : Iuliasque, alteram Drusi, alteram Germanici filiam, crimine incerto nec defensione ulla data occidit).
71 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 8 ; 18, 4 ; 27, 4 ; LXI (LX), 10, 1. Selon J. Osgood (Claudius, op. cit., p. 42-43), la jalousie de Messaline serait peut-être une reconstruction postérieure liée au mariage de Claude, en 49, avec une autre sœur de Caligula.
72 Osgood J., Claudius, op. cit., p. 42-43. D’autres historiens mettent l’accent sur la responsabilité de Messaline qui trouverait ici un moyen d’éliminer une rivale potentielle avec laquelle Claude pourrait s’unir (pour cette hypothèse, voir Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 139-143 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 79-82 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 80 ; Galimberti A., « Fazioni politiche », op. cit., p. 137). Les deux lectures ne sont pas contradictoires : Claude et Messaline ont pu trouver chacun leur intérêt dans cette exécution.
73 Sénèque, Consolation à Polybe, XIII, 2-3.
74 Il accompagne Claude en Bretagne en 43 et est élu au consulat ordinaire, pour la seconde fois, en 45.
75 Pour la mise à mort de C. Appius Iunius Silanus, voir Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 117-118 ; Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 195-199 ; Ehrhardt C., « Messalina », op. cit., p. 61-62 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 170 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 83-84 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 234-236 ; Galimberti A., « Fazioni politiche », op. cit., p. 137-138 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 43 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 209 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 132-134 A 22.
76 Suétone, Claude, 37 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 14. Le récit de la mort de C. Appius Iunius Silanus est l’occasion de dénoncer l’arbitraire de Claude (Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 14 : αὶ ὁ μὲν οὕτως ἐξ ἐνυπνίου παραπώλετο (cf. Sénèque, Apocoloquintose, XI, 5 ; XIII, 5).
77 Les historiens modernes sont unanimes sur le risque que représentait C. Appius Iunius Silanus pour Claude. Voir, par exemple, Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 117-118 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 83-84 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 235 ; « Fazioni politiche », op. cit., p. 137-138.
78 Levick B.M., Claude, op. cit., p. 83.
79 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 14: τοῦτον γὰρ εὐγενέστατόν τε ὄντα καὶ τῆς Ἰβηρίας τότε ἄρχοντα μεταπεμψάμενος ὥς τι αὐτοῦ δεόμενος, καὶ τήν τε μητέρα οἱ τὴν τῆς Μεσσαλίνης συνοικίσας, καὶ αὐτὸν ἔν τε τοῖς φιλτάτοις καὶ ἐν τοῖς συγγενεστάτοις χρόνον τινὰ τιμήσας et Levick B.M., Claude, op. cit., p. 83; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 235.
80 Levick B. M., Claude, op. cit., p. 84.
81 Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 132-134 A 22.
82 J. Scheid (Les frères Arvales, op. cit., p. 198) rappelle que des liens unissaient C. Appius Iunius Silanus et L. Annius Vinicianus, qui avaient tous deux été accusés de maiestas en 32. P. Buongiorno (Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 133) émet l’hypothèse selon laquelle C. Appius Iunius Silanus pourrait même avoir un rôle dans l’élaboration de la conjuration de L. Annius Vinicianus et de L. Arruntius Camillus Scribonianus et serait ainsi la première victime de la répression qui a suivi. Sur cette conjuration, voir Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 280-281 ; Swan M., « Josephus, A.J. XIX, 251-252 », op. cit., p. 159-164 ; Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 177-187, 199-203 ; Ehrhardt C., « Messalina », op. cit., p. 62-63 ; Wiseman T. P, « Calpurnius Siculus », op. cit., p. 57-67 ; Flaig E., Den Kaiser herausfordern. Die Usurpation im römischen Reich, Francfort, Campus Verlag, 1992, p. 232-239 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 171 ; Galimberti A., « La rivolta del 42 e l’opposizione senatoria sotto Claudio », in Sordi M. (dir.), Fazioni e congiure nel mondo antico, Milan, Vita e Pensiero, 1999, p. 205-215 ; Suétone, Claude, éd. par D. Hurley, op. cit., p. 113-115 ; Rutledge S.H., Imperial inquisitions : prosecutors and informants from Tiberius to Domitian, Londres, Routledge, 2001, p. 164-166 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 84-86 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 243-249 ; Fasolini D., Aggiornamento, op. cit., p. 22-23 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 43-46 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 209-210 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 137-140.
83 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 15.
84 Pline le Jeune, Lettres, III, 16, 7-9 ; Tacite, Annales, XII, 52 ; Suétone, Claude, 13 ; Pseudo-Aurelius Victor, Abrégé des Césars, IV, 4 ; Orose, Histoire contre les païens, VII, 6, 6-7.
85 Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 185-186 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 246-248 et Galimberti A., « La rivolta del 42 », op. cit., p. 207-212. Il y aurait ainsi une certaine continuité entre les conjurations de 41 et de 42.
86 Suétone, Claude, 13 et Orose, Histoire contre les païens, VII, 6, 6.
87 Tacite, Histoires, I, 89, 2 ; Suétone, Claude, 13 ; Pseudo-Aurelius Victor, Abrégé des Césars, IV, 4 ; Orose, Histoire contre les païens, VII, 6, 7.
88 Suétone, Claude, 13 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 15.
89 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 15. Selon Tacite (Histoires, II, 75), suivi par Pseudo-Aurelius Victor (Abrégé des Césars, IV, 4), il aurait été assassiné par un soldat.
90 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 16.
91 Pline le Jeune, Lettres, III 16, 7-9 et Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 15.
92 Sur la participation probable de Q. Pomponius Secundus à la révolte de L. Arruntius Camillus Scribonianus, voir supra tableau 11.
93 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 16 et Levick B.M., Claude, op. cit., p. 85.
94 Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 248.
95 Les légions VII et XI reçoivent le surnom honorifique de Claudia Pia Fidelis (Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 15 et Flaig E., Den Kaiser herausfordern, op. cit., p. 235-237 qui souligne l’attachement des légions aux Julio-Claudiens).
96 Levick B.M., Claude, op. cit., p. 86.
97 Pour la mise à mort de Catonius Iustus, voir Baldwin B., « Executions under Claudius », op. cit., p. 43 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 143 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 132 ; Levick B. M., Claude, op. cit., p. 80-81 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 202 n. 213 ; Galimberti A., « Fazioni politiche », op. cit., p. 137-138 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 154 n. 201, 397 n. 971. Pour l’exécution de Iulia, voir Baldwin B., « Executions under Claudius », op. cit., p. 40, 43, 47 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 142-143 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 128-129 ; Levick B. M., Claude, op. cit., p. 80-81 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 202 n. 213 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 391-392 C 4.
98 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 18, 4.
99 Sénèque (Apocoloquintose, X, 4 ; XIII, 5) et Suétone (Claude, 29) ne font qu’évoquer cette exécution, en dénonçant son caractère arbitraire, sans fournir plus de renseignements. Un procès semble néanmoins avoir eu lieu dans la mesure où Tacite (Annales, XIII, 43, 2) mentionne le rôle de P. Suillius Rufus comme délateur (Rivière Y., Les délateurs, op. cit., p. 545-546).
100 Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 143 n. 78 ; Levick B. M., Claude, op. cit., p. 81 (cf. Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 202 n. 213).
101 Tacite, Annales, I, 29.
102 En tuant Iulia, il s’agirait en réalité d’écarter son fils Rubellius Plautus de la lutte pour le pouvoir (Levick B. M., Claude, op. cit., p. 80).
103 D’autres hypothèses ont été proposées : A. Galimberti (« Fazioni politiche », op. cit., p. 137-138) dissocie les deux exécutions et voit dans le meurtre de Catonius Iustus un moyen pour Messaline de mettre à la tête des prétoriens un de ses fidèles.
104 Nous ne pouvons cependant pas préciser la date et le contexte de l’exécution des quatre consulaires, mentionnés par Sénèque, Ser. Asinius Celer, Cornelius Lupus, Lusius Saturninus (qui est peut-être identique au consul Q. Futius Lusius Saturninus) et Pompeius Pedo (Sénèque, Apocoloquintose, XIII, 5 ; cf. XIV, 2 et Tacite, Annales, XII, 43). Pour ces mises à mort, voir Vogel-Weidemann U., Die Statthalter von Africa und Asia, op. cit., p. 302-303 ; Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 282 ; Baldwin B., « Executions under Claudius », op. cit., p. 43 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 133-134 ; Galimberti A., « La rivolta del 42 », op. cit., p. 213 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 81 ; Tortoriello A., I Fasti, op. cit., p. 489, 507 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 396-397 C 9.
105 Seul Suétone (Claude, 13) mentionne sa participation, Dion Cassius n’en parle pas. Pour la conjuration d’Asinius Gallus, voir Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 129-130 ; Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 154, 241 ; Syme R., The Augustan Aristocracy, op. cit., p. 183 ; Suétone, Claude, éd. par D. Hurley, op. cit., p. 112-113 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 81 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 202-205 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 149 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 211 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 347-348 et 395-396 C 8.
106 Suétone, Claude, 13 : assumptis compluribus libertis ipsius atque seruis. L’exécution d’Amphaeus, de Myron, d’Harpocras et de Pheronactus, mentionnée uniquement par Sénèque (Apocoloquintose, XIII, 5) est peut-être liée à la répression de la révolte d’Asinius Gallus (Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 282 n. 35 et Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 203 n. 361). Étant donné le caractère laconique des sources, il est néanmoins difficile de préciser dans quelles circonstances et pour quels motifs ces affranchis ont été mis à mort.
107 Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 27 et Syme R., The Augustan Aristocracy, op. cit., p. 183 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 81.
108 Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 152 et Rüpke J., Fasti sacerdotum, op. cit., p. 1296.
109 Pour l’éventualité du meurtre de M. Vinicius, voir Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 124 ; Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 285 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 147 ; Vogel-Weidemann U., Die Statthalter von Africa und Asia, op. cit., p. 316-317 ; Syme R., The Augustan Aristocracy, op. cit., p. 182-183, 279 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 127 ; Galimberti A., « La rivolta del 42 », op. cit., p. 213 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 49, 86 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 149 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 198 A 51.
110 Dion Cassius est le seul auteur antique à évoquer ce décès (Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 27).
111 Syme R., Tacitus, Oxford, Clarendon Press, 1958, p. 258 ; Vogel-Weidemann U., Die Statthalter von Africa und Asia, op. cit., p. 316-317.
112 Pour l’exécution du gendre de Claude et de ses parents, voir Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 126-127 ; Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 281-282 ; Baldwin B., « Executions under Claudius », op. cit., p. 41 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 144-147 ; Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 233-234 ; Ehrhardt C., « Messalina », op. cit., p. 67-68 ; Syme R., The Augustan Aristocracy, op. cit., p. 183, 279 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 119-120 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 172 ; Galimberti A., « La rivolta del 42 », op. cit., p. 213 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 86-87 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 149-150.
113 Sénèque, Apocoloquintose, XI, 2 et 5 ; XIII, 5 ; Tacite, Histoires, I, 48, 1 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 29, 6a ; 31, 8.
114 Suétone, Claude, 29 : Ex quibus Pompeius in concubitu dilecti adulescentuli confossus est. Antonia est alors mariée avec le demi-frère de Messaline, Faustus Cornelius Sulla, autre descendant d’une famille républicaine illustre.
115 Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 234 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 86.
116 Nous avons déjà souligné le caractère exceptionnel de cette exécution qui concerne trois membres de la même famille, les proches des condamnés à mort étant dans la majorité des cas épargnés. Les autres enfants de M. Licinius Crassus Frugi ne sont cependant pas inquiétés.
117 Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 126-127; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 145-147; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 149-150.
118 Sénèque, Apocoloquintose, XIII, 5. Sur la mort de Rufrius Pollio, voir Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 143 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 132-133 ; Galimberti A., « Fazioni politiche », op. cit., p. 138 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 154 n. 201, 166-167, 397 n. 971 (vers 44). Pour l’exécution de Polybe, voir Baldwin B., « Executions under Claudius », op. cit., p. 42-43 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 125-126 ; Melmoux J., « L’action politique de Polybe », op. cit., p. 393-402 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 131-132 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 175-176.
119 Sénèque, Apocoloquintose, XIII, 5 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31.
120 Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31.
121 J. Melmoux (« L’action politique de Polybe », op. cit., p. 396-402) a montré qu’on ne pouvait lier la mort de Polybe à la relation adultérine de Messaline et de C. Silius. Selon lui, son élimination pourrait s’expliquer par les liens qu’il aurait tissés avec Agrippine et Sénèque. En l’absence de sources, cette hypothèse nous semble cependant fragile.
122 Pour le procès et le suicide de D. Valerius Asiaticus, voir Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 285 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 172-175 ; Tagliafico M., « I processi intra cubiculum : il caso di Valerio Asiatico », inSordi M. (dir.), Processi e politica nel mondo antico, Milan, Vita e Pensiero, 1996, p. 249-259 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 87-90 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 205-211 ; Rivière Y., Les délateurs sous l’Empire romain, Rome, École française de Rome, 2002, p. 231 ; Stackelberg K.T., « Performative space », op. cit., p. 601-602 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 147-149 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 212-215 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 216-219 A 59.
123 Tacite, Annales, XI, 1.
124 Tacite, Annales, XI, 1-2 ; XII, 43.
125 Tacite, Annales, XI, 2 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 29.
126 Tacite, Annales, XI, 4. Pour une étude de la procédure, voir Tagliafico M., « I processi intra cubiculum », op. cit. ; Rivière Y., Les délateurs, op. cit., p. 230-231 et Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 216-219 A 59.
127 Tagliafico M., « I processi intra cubiculum », op. cit., p. 258, notamment à partir de l’expression « nomen latronis taceam » (CIL, XIII, 1668) employée, dans un discours prononcé au Sénat, l’année suivante, par Claude pour le qualifier. Comme il le souligne, Cicéron a employé le même vocable pour désigner Catilina, en 63 av. J.-C.
128 Pour le détail des découvertes et les indications bibliographiques, voir supra p. 72.
129 Cogitore I., « D. Valerius Asiaticus », in Rémy B., Kayser Fr. (dir.), Les Viennois hors de Vienne attestations, épigraphiques, littéraires et papyrologiques, de l’activité des Viennois(es) en dehors de leur cité, Bordeaux, Ausonius, 2005, p. 31.
130 Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 285-286 ; Galimberti A., « La rivolta del 42 », op. cit., p. 212 ; Tortoriello A., I Fasti, op. cit., p. 400-402.
131 Selon B. Levick (Claude, op. cit., p. 131), la gestion de la censure est « une preuve de confiance en soi » et le reflet de l’affirmation du pouvoir claudien.
132 Pour les événements qui ont conduit à l’exécution de Messaline et d’une partie de son entourage, Colin J., « Les vendanges dionysiaques et la légende de Messaline (48 apr. J.-C.). Tacite, Annales, XI, 25-38. », LEC 24, 1956, p. 25-39 ; Grimal P., L’amour à Rome, Paris, Hachette, 1963, p. 336-345 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 123-169 ; Vessey D.W.T.C., « Thoughts on Tacitus’portrayal of Claudius », AJPh 92, 1971, p. 393-401 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 123-127 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 176-179, p. 263-264 n. 50-61 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 91-94 ; Boëls-janssen N., « Les noces de Messaline et les rites du mariage romain. À propos de Tacite, Annales, 11, 27 », in Bureau B., Nicolas C. (dir.), Moussyllanea. Mélanges de linguistique et de littérature anciennes offerts à Claude Moussy, Louvain/Paris, Peeters, 1998, p. 347-358 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 90-94 ; Boëls-janssen N., « De Casina aux noces de l’âne : les rites nuptiaux détournés », REL 80, 2002, p. 129-149 ; Fagan G., « Messalina’Folly », CQ 52, 2002, p. 566-579 ; Mastellone E., « La fine di Messalina in Tacito. Una morte « tragico » a rovescio », BStudLat 34-2, 2004, p. 531-557; Stackelberg K.T., « Performative space », op. cit., p. 595-624; Cenerini F., « Messalina e il suo matrimonio con C. Silio », in Kolb A., Augustae, op. cit., p. 179-191; Nappa C., « The Unfortunate Marriage of Gaius Silius. Tacitus and Juvenal on the Fall of Messalina », in Miller J.F., Woodman A.J., Latin Historiography and Poetry in the Early Empire. Generic Interactions, Leyde, Brill, 2010, p. 189-204; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 209-211; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 215-219; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 271-273 A 75; Jolivet V. « Tempêtes », op. cit.
133 Sénèque, Apocoloquintose, XI, 1 et 5 ; Flavius Josèphe, Antiquités juives, XX, 149 ; Pseudo-Sénèque, Octavie, 10-18 ; 102 ; 259-269 ; 536 ; 947-951 ; Juvénal, Satires, X, 329-345 ; Tacite, Annales, XI, 12 ; 13, 1 ; 25-38 ; XIII, 4-5 ; Suétone, Claude, 26, 29, 36 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31 ; Aurelius Victor, Livre des Césars, IV, 10-11.
134 Tacite, Annales, XI, 12 ; 13, 1 ; 25-38. Pour un commentaire linéaire du récit de Tacite, voir Mastellone E., « La fine di Messalina in Tacito », op. cit. ; pour une lecture spatiale du passage, voir Stackelberg K.T., « Performative space », op. cit., p. 566-571.
135 Vessey D.W.T.C., « Thoughts on Tacitus », op. cit., p. 393-401. Claude apparaît comme une figure pathétique et grotesque : incapable de prendre une décision, facile à manipuler (Tacite, Annales, XI, 28 ; 34 ; 36-37) et paralysé par la peur (Tacite, Annales, XI, 31 ; cf. Suétone, Claude, 36).
136 Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 123-127 ; cf. Fagan G., « Messalina’Folly », op. cit., p. 566-571.
137 Pseudo-Sénèque, Octavie, 259-269 ; Suétone, Claude, 26 ; Juvénal, Satires, X, 329-345 ; Aurelius Victor, Livre des Césars, IV, 10-11.
138 Tacite, Annales, XI, 12 ; 26 ; 35-36 (cf. Suétone, Claude, 36 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31).
139 Sénèque, Apocoloquintose, XIII, 5 ; Tacite, Annales, XI, 26 ; 35-36 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31 et Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 155-157.
140 Tacite, Annales, XI, 30 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31.
141 Pour le mariage, Tacite, Annales, XI, 26-27 ; Boëls-Janssen N., « Les noces de Messaline », op. cit., p. 347-358 et Boëls-Janssen N., « De Casina aux noces de l’âne », op. cit., p. 142-148. Pour la Bacchanale, Tacite, Annales, XI, 31 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31 ; Colin J., « Les vendanges dionysiaques », op. cit. ; Stackelberg K.T., « Performative space », op. cit., p. 613-617 et Jolivet V. « Tempêtes », op. cit.
142 Tacite, Annales, XI, 30 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31.
143 Tacite, Annales, XI, 31.
144 Tacite, Annales, XI, 33 : a L. Vitellio et Largo Caecina mutaretur, in eodem gestamine sedem poscit adsumiturque.
145 Tacite, Annales, XI, 32 et 34 ; K.T. Stackelberg (« Performative space », op. cit., p. 610-611) a montré que, par les détails du récit, Tacite montre la déchéance progressive de l’impératrice.
146 Tacite, Annales, XI, 35 et Suétone, Claude, 36. (Ce choix montre, une nouvelle fois, l’importance des prétoriens dans la solidité du pouvoir claudien).
147 Tacite, Annales, XI, 35-36 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31.
148 Tacite, Annales, XI, 37-38 (cf. Pseudo-Sénèque, Octavie, 102 ; 950-951 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31.
149 Pour une présentation des débats historiographiques, voir Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 127-128, 163-164 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 92-93 ; Fagan G., « Messalina’Folly », op. cit., p. 571-575 ; Stackelberg K.T., « Performative space », op. cit., p. 595 n. 1.
150 Colin J., « Les vendanges dionysiaques », op. cit.
151 Eck W., « Die iulisch-claudische Familie : Frauen neben Caligula, Claudius und Nero », in Temporini H., Vitzthum G., Die Kaiserinnen Roms. Von Livia bis Theodora, Munich, C.H. Beck, 2002, p. 116-133. L’interprétation de G. Fagan (« Messalina’Folly », op. cit.) est quelque peu différente : la relation de Silius et de Messaline n’aurait pas donné lieu à un complot formel, mais elle a de facto une dimension politique. L’adultère avec une princesse ou une impératrice est un acte politique du fait de la nature du Principat à cette époque, même s’il n’y a pas de projet politique derrière.
152 Scramuzza V.M., The Emperor Claudius, op. cit., p. 90-94 ; Grimal P., L’amour à Rome, op. cit., p. 346 ; Melmoux J., « L’action politique de l’affranchi impérial Narcisse », op. cit., p. 61-69.
153 Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 176-179, Levick B.M., Claude, op. cit., p. 90-94.
154 Dorey T.A., « Adultery and propaganda in the early Roman empire », Univ. of Birmingham Hist. Journ. 8-1, 1961, p. 3.
155 Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 123-169 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 91-94 Griffin M.T., Néron, op. cit., p. 29 et Cenerini F., « Messalina », op. cit.
156 Tacite, Annales, XI, 12, 1.
157 Osgood J., Claudius, op. cit., p. 211.
158 Pour le mariage de Claude avec Agrippine, voir Sénèque, Apocoloquintose, VIII ; Pseudo-Sénèque, Octavie, 139-141 ; Tacite, Annales, XII, 1-3 ; 5-8 ; 42 ; Suétone, Claude, 26 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 31 ; LXI, 11 ; Aurelius Victor, Livre des Césars, IV, 12.
159 Tacite, Annales, XII, 3 ; Pseudo-Sénèque, Octavie, 145-149 et Levick B.M., Claude, op. cit., p. 97.
160 Tacite, Annales, XII, 4 ; Sénèque, Apocoloquintose, VIII, 2. Pour l’évincement du gendre de Claude et de sa sœur, voir Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 116-117 ; Baldwin B., « Executions under Claudius », op. cit., p. 40-41 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 173 ; Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 235-236 ; Syme R., The Augustan Aristocracy, op. cit., p. 174, 192 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 121-122 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 99-100 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 97 ; Moreau Ph., Incestus et prohibitae nuptiae, op. cit., p. 46 et 178 ; Späth T., « Agrippine la Jeune ou la réalité du discours », Hypothèses 2004, p. 306 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 227-228 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 219-220 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 278-281 A 77.
161 Moreau Ph., Incestus et prohibitae nuptiae, op. cit., p. 46.
162 Tacite, Annales, XII, 4 ; 8 ; Suétone, Claude, 29.
163 Tacite, Annales, XII, 41 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 33. Pour l’élimination de Sosibius, Melmoux J., « La lutte pour le pouvoir en 51 », op. cit., p. 353 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 104 et 118.
164 Tacite, Annales, XII, 22, 3 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 33, 2b. À l’image de Messaline, les auteurs antiques attribuent les actes d’Agrippine à la jalousie (Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 107-108). Pour l’exil de Calpurnia, voir Caballos A., Eck W., Fernandez F., Das Senatus consultum de Cn. Pisone patre, Munich, Beck, 1996, p. 87 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 108 et 194 ; Späth T., « Agrippine la Jeune », op. cit., p. 308 ; Galimberti A., « Fazioni politiche », op. cit., p. 141 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 397-398 C 10.
165 Tacite, Annales, XIV, 12, 3 : inlustris femina (cf. Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 33, 2b).
166 Caballos A., Eck W., Fernandez F., Das Senatus consultum, op. cit., p. 87.
167 Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 108.
168 Pour l’exil puis la mort de Lollia Paulina, voir Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 181-182 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 95-96 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 98 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 117-123 ; Späth T., « Agrippine la Jeune », op. cit., p. 308 ; Galimberti A., « Fazioni politiche », op. cit., p. 141 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 227-228 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 221 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 289-292 A 84.
169 Tacite, Annales, XII, 22, 1 : accusatorem qui obiceret Chaldaeos, magos interrogatumque Apollinis Clarii simulacrum super nuptiis imperatoris. Sur le lien entre magie et conspiration, voir Cramer F.H., Astrology, op. cit. et Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 117-123.
170 Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 289-292.
171 Tacite, Annales, XII, 22.
172 Tacite, Annales, XII, 52. Pour l’exil de l’épouse et du fils du conspirateur de 42, L. Arruntius Camillus Scribonianus, voir Cramer F. H., Astrology, op. cit., p. 261 ; Mcalidon D., « Senatorial Opposition », op. cit., p. 125-126 ; Syme R., The Augustan Aristocracy, op. cit., p. 124 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 104 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 116-118, 121 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 224-225 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 307-308 A 95.
173 Tacite, Annales, XII, 59. Pour la mort de T. Statilius Taurus, voir Cramer F.H., Astrology, op. cit., p. 262 ; Scheid J., Les frères Arvales, op. cit., p. 154 ; Vogel-weidemann U., Die Statthalter von Africa und Asia, op. cit., p. 158-160 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 185 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 104, 135-136 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 117 et 121 ; Rivière Y., Les délateurs, op. cit., p. 547 n. 71 ; Schilling A., Poena extraordinaria, op. cit., p. 223 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 346-348 A 106.
174 S Scramuzza V.M., The Emperor Claudius, op. cit., p. 98, Grimal P., Les jardins, op. cit., p. 153 et Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 136. J. Scheid (Les frères Arvales, op. cit., p. 154) a proposé une autre lecture de ce procès : T. Statilius Taurus pourrait avoir appartenu à l’entourage de Messaline et Agrippine éliminerait ainsi un de ses partisans.
175 Vogel-Weidemann U., Die Statthalter von Africa und Asia, op. cit., p. 158.
176 Pour l’exécution de Domitia Lepida, voir Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 147, 152, 192 ; Syme R., The Augustan Aristocracy, op. cit., p. 165, 185 ; Horstkotte H., « Die Mordopfer », op. cit., p. 134-135 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 185-186 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 104 ; Cogitore E I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 117-121 ; Späth T., « Agrippine la Jeune », op. cit., p. 308 ; Carlsen J., The rise and fall of a Roman noble family : the Domitii Ahenobarbi 196 BC-AD 68, Odense, University Press of Southern Denmark, 2006, p. 87-89 ; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 227-228 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 362-364 A 111.
177 Sénèque, Apocoloquintose, XIII, 5 ; Suétone, Néron, 7 ; Tacite, Annales, XII, 64-65.
178 Tacite, Annales, XII, 65 : ceterum obiecta sunt quod coniugem principis deuotionibus petiuisset quodque parum coercitis per Calabriam seruorum agminibus pacem Italiae turbaret et Cramer F.H., Astrology, op. cit., p. 263 ; Cogitore I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron, op. cit., p. 117-121 ; Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 137-138.
179 Levick B.M., Claude, op. cit., p. 104.
180 Tacite, Annales, XII, 65 et Barzano A., « Narciso e Britannico », op. cit., p. 226-228.
181 Descendante d’Auguste et de Germanicus, Agrippine est à la fois une Claudia et une Iulia. Épouser Agrippine permet à Claude de rejouer l’alliance entre les Iulii et les Claudii scellée lors de l’union d’Auguste et de Livie puis de Germanicus et d’Agrippine maior. L’exaltation d’Agrippine et Claude permet de valoriser le couple impérial en soi mais également l’alliance entre les Iulii et les Claudii qui est au fondement même de la dynastie. Agrippine bénéficie ainsi de privilèges inconnus jusqu’alors et sa mise en scène marque un véritable tournant dans la célébration des femmes de la famille impériale. Dans la continuité des honneurs décernés à Messaline, Agrippine défile sur un carpentum lors des jeux de cirque (Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 33, 21). Elle est associée aux succès militaires claudiens et à leur célébration, en 51, lors du défilé de Caratacus et lors de la naumachie du lac Fucin (Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXXIII, 63 ; Tacite, Annales, XII, 3, 4 et Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 33, 3-4). En revanche, elle est la première femme dont le portrait identifié par une légende est frappé, de son vivant, sur des monnaies romaines. Elle est également la première également à recevoir le titre d’Augusta du vivant de son époux (Tacite, Annales, XII, 26, 1 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI [LX], 33, 2a). Elle a le droit de « pénétrer sur un carpentum au Capitole, honneur réservé de tout temps aux prêtres et aux objets sacrés » (Tacite, Annales, XII, 42, 2). À l’image de Lyon, ville natale de l’empereur, qui change de nom sous Claude, Agrippine donne son nom à une colonie fondée à Cologne, son lieu de naissance (Tacite, Annales, XII, 27, 1). Sur cette question, voir notamment Rose C.B., Dynastic commemoration, op. cit., p. 42, 251-252; Wood S.E., Imperial Women. A Study in Public Images, 40 B.C.-A.D. 68, Leiden, Brill, 1999, passim; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 68; Ginsburg J., Representing Agrippina, op. cit., p. 55-105; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 216-223.
182 Le mariage avec Agrippine et la mise en valeur de son fils ont dû être pensés ensemble : Claude épouse Agrippine parce qu’elle a un fils qui, descendant direct à la fois des Claudii et des Iulii, apparaît comme le successeur le plus légitime mais, dans le même temps, cette adoption renforce le pouvoir claudien. Tacite souligne la popularité dont jouissait Néron, seul descendant direct de Germanicus : Tacite, Annales, XI, 12, 1 : Verum inclinatio populi supererat ex memoria Germanici, cuius illa reliqua suboles uirilis (cf. Suétone, Néron, 7). À l’inverse de Fr. Rebuffat, nous ne pensons pas que « le seul héritier [aux] yeux [de Claude] demeurait Britannicus dont le très jeune âge finissait inévitablement par ne plus être un handicap » (Rebuffat Fr., « De Britannicus César à Néron César », op. cit., p. 344).
183 Rose C.B., Dynastic commemoration, op. cit., p. 42-43; Ginsburg J., Representing Agrippina, op. cit., p. 72; Osgood J., Claudius, op. cit., p. 228-232.
184 Tacite, Annales, XII, 41, 1.
185 Scheid J., Commentarii fratrum arvalium, op. cit., n. 22 ; Tacite, Annales, XII, 41, 1. Sur ces différents honneurs, voir Hurlet Fr., Les collègues du prince sous Auguste et Tibère. De la légalité républicaine à la légitimité dynastique, Rome, École française de Rome, 1997, p. 120-121, 237-319 ; Horster M., « Princeps iuuentutis : Concept, realisation, representation », in Benoist St., Daguet-gagey A., Hoët-van Cauwenberghe Ch. (dir.), Figures d’empire, fragments de mémoire. Pouvoirs et identités dans le monde romain impérial, IIe siècle av. n. è.-VIe siècle de n. è., Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2011, p. 73-103.
186 RIC I2 Claudius 76-79, 107-108. C’est la première fois depuis Drusus II en 22 que le portrait d’un héritier présumé est frappé au droit des monnaies romaines (Rose C.B., Dynastic commemoration, op. cit., p. 42). À l’inverse, Britannicus n’apparaît jamais sur le monnayage impérial romain. Les monnaies de bronze qui portent au revers Spes tenant une fleur et relevant un pan de sa robe sont peut-être frappées pour commémorer la naissance de Britannicus (RIC I2 Claudius 99 et 115 ; Martin J.-P., « Les thèmes monétaires claudiens », op. cit., p. 204).
187 Tacite, Annales, XII, 41, 2 ; XIII, 21, 3.
188 Suétone, Néron, 7 ; Tacite, Annales, XII, 58.
189 Suétone, Néron, 7 ; Tacite, Annales, XII, 41, 1 ; XIII, 21, 3.
190 Suétone, Néron, 7 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 33, 9-11.
191 Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 249 ; Tacite, Annales, XII, 3 ; 25-26 ; 41-42 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LXI (LX), 32-33.
192 Tacite, Annales, XII, 64 ; Suétone, Claude, 43.
193 Tacite, Annales, XII, 64, 2 ; Suétone, Claude, 43.
194 Pour un récit détaillé de la mort de Claude, voir Tacite, Annales, XII, 64-69 ; Suétone, Claude, 43-45 ; Néron 33 ; 39 ; Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 34-35 ; LXI, 6, 4 ; Aurelius Victor, Livre des Césars, IV, 13 et 15 ; Pseudo-Aurelius Victor, Abrégé des Césars, IV, 10-12. Pour une simple allusion à la mort du prince, voir Sénèque, Apocoloquintose, I, 1 ; II, 2 ; III, 1 ; IV, 2-3 ; Pseudo-Sénèque, Octavie, 25 ; 31 ; 44 ; 64 ; 102 ; 164-165 ; Pline l’Ancien, Histoire naturelle, II, 92 ; XI, 189 ; XXII, 92 ; Martial, Épigrammes, I, 20 ; Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 248-249 ; Antiquités juives, XIX, 148 ; 151 ; Juvénal, Satires, V, 146-148 ; VI, 620-624 ; Philostrate, Vie d’Apollonius de Tyane, V, 32 ; Orose, Histoires contre les païens, VII, 6, 18 ; Zosime, Histoire nouvelle, I, 6, 3.
195 Cette hypothèse a encore été récemment soutenue par W. Eck (« Die iulisch-claudische Familie : Frauen », op. cit., p. 250) et D. Fasolini (Aggiornamento, op. cit., p. 173-174). C’est dans cette optique que J. Melmoux (« La lutte pour le pouvoir en 51 », op. cit., p. 350-361) analyse l’accusation de L. Vitellius par Iunius Lupus (Tacite, Annales, XII, 42, 3). Selon lui, Claude aurait sollicité lui-même Iunius Lupus pour attaquer L. Vitellius, dans le but de déjouer les ambitions d’Agrippine. Cette hypothèse est loin de faire l’unanimité. La proposition de B. Levick (Claude, op. cit., p. 102-103) qui voit, dans cette attaque, une démonstration suicidaire de loyauté envers L. Iunius Silanus, par un parent éloigné, nous semble plus vraisemblable. Pour l’accusation de L. Vitellius par Iunius Lupus et le bannissement de ce dernier, voir Melmoux J., « La lutte pour le pouvoir en 51 », op. cit., p. 350-361 ; Vogel-Weidemann U., Die Statthalter von Africa und Asia, op. cit., p. 193 n. 1285 ; Bauman R.A., Women and politics, op. cit., p. 183-184 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 102-103 ; Rivière Y., Les délateurs, op. cit., p. 527 n. 37 ; Buongiorno P., Senatus consulta Claudianis, op. cit., p. 380 n. 914.
196 Pour l’attitude des Flaviens à l’égard de Claude, de Britannicus et de Néron, voir Darwall-Smith R.H., Emperors and architecture : a study of Flavian Rome, Bruxelles, 1996, p. 52-55 ; Griffin M. T., « Claudius in the Judgment of the Next Half-century », in Strocka V.M. (dir.), Die Regierungszeit des Kaisers Claudius, op. cit., p. 307 et 312-313 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 94 et 241-242 ; Levick B.M., Vespasien, op. cit., p. 38 et 109 ; Rosso E., « Les destins multiples de la Domus Aurea. Exploitation de la condamnation de Néron dans l’idéologie flavienne », in Benoist St., Daguet-gagey A. (dir.), Un discours en images de la condamnation de mémoire, Metz, Centre régional universitaire lorrain d’histoire, 2008, p. 43-78 et Guilhembet J.-P., « Les résidences romaines de Vespasien », op. cit., p. 36.
197 Certains historiens doutent de la véracité du meurtre (Barrett A., Agrippina, op. cit., p. 138-142 ; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 105-107) ; d’autres sont persuadés de son caractère légendaire (Dorey T.A., « Claudius und seine Ratgeber », Altertum 12, 1966, p. 155 ; Meise E., Untersuchungen, op. cit., p. 176-187 ; Grimm-samuel V., « On the Mushroom », op. cit. ; Aveline J.C., « The death of Claudius », op. cit.).
198 Nous avons néanmoins souligné que la nature des sources a une influence sur la terminologie employée et sur la véracité du lien entretenu.
199 Ont été examinés et retenus comme critères pertinents : l’élection au consulat ordinaire, l’itération du consulat, la gestion du consulat toute l’année ou avec Claude ; la gestion d’une légation ou d’un proconsulat de rang consulaire entre 41 et 54 ainsi que la nomination extra sortem au proconsulat ; l’appartenance à un des quatre collèges majeurs ; l’exercice d’une des grandes préfectures équestres à Rome ; l’adlection parmi les patriciens lors de la censure de Claude ; la présence au sein de l’entourage d’une des deux impératrices.
200 Mcalidon D., « Claudius and the senators », op. cit., p. 285-286; Levick B.M., Claude, op. cit., p. 131; Tortoriello A., I Fasti, op. cit., p. 400-402.