1 T. Le Goff et J. Meyer, « La construction navale en Bretagne de 1762 à 1788 », Annales de Bretagne, t. 75, année 1968 p. 345-360 et t. 76, année 1969, p. 433-444.

2 AD Morbihan 9B 56 à 9B 63, soit 8 registres de 1714 à 1791, à l’exception de la période 1736-1745.

3 T. Le Goff et J. Meyer, op. cit.

4 AD Morbihan 9B 63, Acte de propriété de l’Actif de Lorient, daté du 16 novembre 1787.

5 Thomas Lacroix, « Les constructions et les ventes de navires dans les amirautés de Vannes et de Lorient au XVIII^e siècle », MSHAB, 1969, p. 71-107.

6 Bernard Michon, L’aire portuaire de Nantes aux XVII^e et XVIII^e siècles, thèse d’Histoire moderne, G. Saupin (dir.), université de Nantes, 2005, p. 297.

7 Graphiques réalisés d’après les déclarations de constructions et d’achats de navires : AD Morbihan 9B 56 à 9B 63.

8 G. Le Bouëdec, La Compagnie des Indes et le cabotage atlantique au XVIII^e siècle, op. cit., p. 152-153.

9 P. Thomas Lacroix, Les constructions et les ventes de navires…, op. cit., p. 73.

10 Voir la localisation de ses sites sur la carte de Dezauche (carte 20 du recueil) et celle du Neptune oriental (carte 19 du recueil).

11 Geneviève Beauchesne, « Les chantiers privés de construction navale sur le Scorffau temps de la Compagnie des Indes et jusqu’à la Révolution », L’Orient Arsenal, p. 106-107.

12 Ibidem, p. 107-111 et G. Le Bouëdec, « Les négociants lorientais et les Compagnies des Indes. Les Arnoux, du négoce du bois à la construction navale et à l’armement (1750-1794) », in Les flottes des Compagnies des Indes 1600-1857, P. Haudrère (dir.), Vincennes, 1996, p. 133-147.

13 AD Morbihan 186 ES 3 BB2, Registres des délibérations de la ville de Port-Louis du 3 juillet 1757 au 16 août 1784, délibération du 23 novembre 1766.

14 La toise étant d’environ 1 m 96, ce quai était d’une longueur de près de 170 m et d’une hauteur de 15 m 70. AD Ille-et-Vilaine C 777, Administration du Port-Louis 1755-1785.

15 AD Ille-et-Vilaine C 781, Lettre du Sieur Detaille du 14 janvier 1783 adressée à l’Intendant de Bretagne.

16 AD Ille-et-Vilaine C 777, Administration du Port-Louis, lettre patente du 2 juillet 1783.

17 AD Ille-et-Vilaine C 781, Mémoire pour le Port-Louis, non daté, non signé, retrouvé dans le dossier concernant le projet de la Brèche.

18 Cité par Julien Amghar, Les petits ports et les usages du littoral, en Bretagne au XIX^e siècle, thèse de doctorat, G. Le Bouëdec (dir.), 2006, p. 180.

19 Dubuisson-Aubenay, Itinéraire de Bretagne en 1636, op. cit., p. 79.

20 Plan tiré de la maîtrise de F. Toussaint, Hennebont, économie et société 1750-1788, C. Nières (dir.), UHB, Rennes 2, 1993

21 AD Ille-et-Vilaine C 4905, cité par Françoise Sioc’han-Monnier, La construction et l’évolution des ports en Bretagne, XIX^e-XX^e siècles, thèse de doctorat, M. Andrieux (dir.), 1999, p. 109.

22 J. Kerhervé, F. Roudaut, J. Tanguy, La Bretagne en 1665 d’après le rapport de Colbert de Croissy, Cahiers de Bretagne occidentale n° 2 CRBC, 1978, article sur Quimperlé, p. 219-220.

23 Dubuisson-Aubenay, Itinéraire de Bretagne en 1636, op. cit., p. 98 et 101.

24 Ibidem. p. 98-101. Un pied faisant 32 cm, la rivière était donc large d’à peine 10 m.

25 Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1778, édition augmentée de Marteville et Varin en 1843, p. 427-429.

26 Ibidem, p. 432.

27 Jean Danigo, « Les doléances maritimes des paroisses de la Bretagne méridionale de la Vilaine à l’Elorn en 1789 », Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, 1977, p. 142.

28 J. Amghar, op. cit., p. 176.

29 Dubuisson-Aubenay, op. cit., p. 158.

30 J. Kerhervé, F. Roudaut, J. Tanguy, La Bretagne en 1665…, op. cit., article sur Auray, p. 228-230.

31 AD Ille-et-Vilaine C 1178.

32 Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique de Gaules et de la France, 1762.

33 Ogée, op. cit., article sur Auray, p. 53-61.

34 Joseph La Vallée, Voyage en Bretagne 1793-1794, coll. « Morvan », 1978, Huelgoat, p. 77.

35 Gravure tirée de Alain Boulaire, La France maritime au temps de Louis XV et Louis XVI, éd. du Layeur, 2001, p. 82.

36 Dubuisson-Aubenay, op. cit., p. 137.

37 Dès la fin du Moyen Âge, un premier « quay au vin » est signalé dans quelques sources près de la Porte de Créguennic.

38 Julien Amghar, op. cit., p. 186-188.

39 Cité par Bertrand Frélaut, « Vannes, ville portuaire ? Les ambiguïtés d’une image aux XIX^e-XX^e siècles », Représentations et images du littoral, G. Le Bouëdec et F. Chappé (dir.), PUR, 1998.

40 Joseph La Vallée, op. cit., p. 67.

41 Ogée, op. cit., p. 941.

42 T. J. A. Le Goff, Vannes et sa région, ville et campagne dans la France du XVIII^e siècle, Salmon éditions, 1989.

43 AD Morbihan 9B 66 à 9B 71, Registres de congés du port d’Hennebont de 1697 à 1713 ; 9B 77 à 9B 81, Registres des entrées du port d’Hennebont de 1692 à 1731, avec une interruption de 1713 à 1723.

44 AD Morbihan 9B 65, Registres des congés du port de Port-Louis de 1704 à 1712 ; 9B 83 « registre pour servir dans le port de Port-Louis à la perception de nouveaux sols pour livre sur les droits de rapports et congés imposés par l’arrêt du Conseil du 8 septembre 1772 » de 1777 à 1785. Ce nouveau droit de brieux ou d’amirauté de 1772 est dû pour l’enregistrement et l’expédition des congés, des commissions des navires, quels que soient « leur contenance, l’objet, le terme de leur voyage ». Dans ce document, nous avons ensemble les entrées et les sorties de navires enregistrés au bureau de Port-Louis, ce qui nous donne un aperçu du mouvement du port à la fin du siècle.

45 AD Morbihan 9B 82, Registre des entrées du port de Vannes de 1780 à 1786.

46 L’analyse se base sur les années complètes communes aux entrées et aux sorties du port d’Hennebont, soit entre 1698 et 1712. Entre ces dates, on dénombre 1 356 entrées contre 2 510 sorties.

47 B. Michon, op. cit., p. 176, p. 218, p. 763-766.

48 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 54, 2P 60, 2P 63, 2P 64, 2P 67, armements au cabotage complétés par les armements au long cours contenant des rôles au cabotage 2P 11, 2P 16, 2P 17, 2P 18.

49 Fabienne Bolloré, La rade lorientaise de 1780 à 1789 : espoir de relance ou prémices d’une reconversion ? maîtrise, G. Le Bouëdec (dir.), UBS, 2000, p. 79.

50 Bernard Michon, op. cit., p. 257.

51 AD Ille-et-Vilaine C 1648-1649, C 16661-1662-1664, C 1665-1666 ; C 1669 ; C 1675-1676 ; C 1678 à 1682 ; C 1691, États des passeports expédiés à différents particuliers de la province de Bretagne pour transporter du blé entre 1721 et 1774.

52 Le calcul a été fait à partir des mentions de destination et provenance de ces deux ports rapportées aux mentions totales de destination et provenance retrouvées dans les différents registres consultés dans la série 9B des AD Morbihan, op. cit.

53 SHD, Marine, port de Lorient, source déjà citée, série 2P.

54 Données obtenues à partir des recherches de Fabienne Bolloré sur le mouvement du port de Lorient entre 1783 et 1787, op. cit., p. 48-49 et p. 78-79.

55 F. Bolloré, op. cit., p. 48-49 et p. 78-79.

56 AD Ille-et-Vilaine C 1665-1666, C 1669, C 1676, C 1678-1682, C 1691 : États des passeports expédiés à différents particuliers de la province de Bretagne pour transporter du blé.

57 B. Michon, op. cit., p. 763-766 et p. 177-178.

58 Ibidem, p. 212-213.

59 J. Tanguy, Le commerce nantais à la fin du 16^e et au début du 17^e siècle, thèse de 3^e cycle, Rennes, 1967.

60 C. Huetz de Lemps, Géographie du commerce de Bordeaux à la fin du règne de Louis XIV, Mouton, 1975.

61 Dubuisson d’Aubenay, op. cit., article sur Auray. Mais on aurait pu citer les passages de Colbert de Croissy en 1665 ou de Béchameil de Nointel en 1698, les mêmes réflexions s’y retrouvent surtout pour Auray et dans une moindre mesure pour Quimperlé.

62 Ogée, op. cit., article sur Auray, p. 59 et sur Quimperlé p. 428.

63 Jean Bérenger, Jean Meyer, La Bretagne de la fin du XVII^e siècle, d’après le mémoire de Béchameil de Nonitel, Cklineksieck, 1976, p. 133.

64 Alain J. Lemaître, La misère dans l’abondance en Bretagne au XVIII^e siècle, le Mémoire de l’intendant Jean-Baptiste des Gallois de La Tour, 1733, SHAB, 1999, p. 174-175 et p. 277.

65 L’abbé d’Expilly, Dictionnaire…, op. cit., p. 820-822.

66 Ogée, Dictionnaire…, op. cit., p. 492-498.

67 Jean Bérenger, Jean Meyer, op. cit., p. 133.

68 AD Morbihan 9B 257, Procès-verbal de la visite des pêches de mer du commissaire de la Marine Le Masson Du Parc, 28 novembre 1728. Les autres chaloupes se localisent à Saint-Caradec-Hennebont (six) et à Plouhinec où on trouve « un bateau pour la pêche à la ligne ».

69 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 67.

70 Alain J. Lemaître, op. cit., p. 277.

71 Données fournies par H.-F. Buffet, op. cit. p. 219.

72 AD Ille-et-Vilaine C 1596, Annotation accompagnant l’état des chaloupes occupées à la dite pêche pendant l’année 1780.

73 AD Ille-et-Vilaine C 1596, État des chaloupes occupées à la pêche pendant l’année 1780.

74 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 96, liasse 28, « État qui fait connaître la quantité de bateaux employés à la pêche de la sardine, leur membre d’équipage, leur port en tonneaux, la quantité de poisson frais, sec ou salé ainsi que le produit en argent » dans le quartier de Lorient en 1783.

75 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 67, rôles d’armement de chaloupes pour la pêche, juillet et août 1785.

76 AD Morbihan 10B 20, « Enregistrement par ordre de date des états des chaloupes de pêche de ce département et les noms des équipages d’y celles conformément à l’arrêt du parlement de Bretagne » du 9 juin 1787 au 14 octobre 1789.

77 AD Ille-et-Vilaine C 1596, Annotation du subdélégué de Lorient retrouvée dans l’état des chaloupes occupées à pêche pendant l’année 1780.

78 Voir les cartes de Bellin, planches 66 et 64 (cartes 18 et 21 du recueil) ainsi que celle du Neptune oriental (carte 19 du recueil) pour la localisation de ces différents hameaux autour de la rade.

79 P. Zérathe, op. cit., t. II, p. 298.

80 SHD département de la Marine, port de Lorient, 2P 67, Rôles d’armement de chaloupes pour la pêche, juillet et août 1785.

81 AD Ille-et-Vilaine C 1596, État des presses à sardines situées dans l’arrondissement de la subdélégation de Lorient et au Port-Louis depuis l’entrée de la rivière d’Etel jusqu’à celle de Quimperlé, année 1780. Pour information, la subdélégation de Lorient a une large façade littorale puisqu’elle s’étend en effet de l’entrée de la rivière d’Etel jusqu’à celle de Quimperlé.

82 Voir la localisation de ces hameaux sur les cartes de Bellin (cartes 18 et 21 du recueil).

83 AD Ille-et-Vilaine C 2143, Rôles de capitation des marchands et artisans de la ville de Port-Louis, 1748.

84 AD Ille-et-Vilaine C 4141, Rôles de capitation de la ville de Port-Louis de 1784-1785 ; C 4142, idem, 1786 à 1788, AD Morbihan 21C 566, idem, 1779.

85 Une délibération de la commune de Ploemeur du 10 mai 1858 précise que les conserveurs utilisent le chemin de Larmor à Lorient pour se « transporter soit à pied soit en voitures légères de leurs usines à Lorient, [en revanche] leurs approvisionnements et l’écoulement de leurs produits ayant lieu par voie de mer qui est la plus économique » citée par Julien Amghar, Les infrastructures portuaires dans la rade de Lorient et de la rivière d’Etel, de 1800 à 1920, DEA, G. Le Bouëdec (dir.), UBS, 2000.

86 Étude menée par Benoît Deffée, Caboteurs et cabotage du quartier du Port-Louis…, op. cit., p. 106-114.

87 Michel Mollat, Histoire des pêches maritimes en France, Privat, 1987, p. 149.

88 AD Ille-et-Vilaine C 1595, Lettre du subdélégué de Lorient à l’intendant, du 16 novembre 1778 ; C 1596, Lettre de 1782 de Caze de la Bôve, intendant de Bretagne ; Lettre du subdélégué de Lorient du 4 octobre 1784.

89 J. Meyer, J. Bérenger, La Bretagne… d’après le mémoire de Béchameil de Nointel, op. cit., p. 134.

90 AD Ille-et-Vilaine C 1595.

91 AD Ille-et-Vilaine C 1596, Lettre du subdélégué de Quimperlé du 26 avril 1784. Prix de la sardine depuis les 10 dernières années.

92 AD Ille-et-Vilaine C 1596, Lettre de Guével, subdélégué de Lorient, du 30 décembre 1785.

93 AD Ille-et-Vilaine C 1596, Mémoire du Sieur Girard, avocat à la Cour de Quimper, daté de 1782.

94 AD Ille-et-Vilaine C 1595, Lettre du 13 novembre 1778 écrite d’Auray.

95 AD Ille-et-Vilaine C 1595, Lettre du 16 novembre 1778 écrite à Lorient.

96 AD Ille-et-Vilaine C 1596, Lettre du subdélégué de Lorient Le Guével à l’intendant, datée du 26 avril 1784.

97 AD Ille-et-Vilaine C 1596, Lettre du 26 avril 1784 écrite à Lorient par le sieur Le Guével à l’Intendant de Bretagne. Dans cette lettre, le subdélégué de Lorient rappelle la réglementation en vigueur, notamment le règlement du 31 août 1722, relatif aux pêcheurs, sur l’ordre de la Marine de 1681, titre des matelots, art. 8 et 10.

98 AD Loire-Atlantique, E 203, cité par H.-F. Buffet, Vie et Société au Port-Louis, op. cit., p. 162.

99 Dubuisson-Aubenay, op. cit., p. 87.

100 Archives de la Marine, B3 137 fol. 329, ibidem, p. 163.

101 Dans C. Cabane, J. Chaussade, J.-P. Corlay et al., Géographie humaine des littoraux maritimes, Paris, SEDES-CNED, 1998, p. 103-104.

102 Dans une lettre du 18 janvier 1768, cet auteur décrit la rade de Port-Louis : « le mouvement perpétuel des chaloupes en rade [m’inspirait] je ne sais quelle ivresse maritime » cité par H.-F. Buffet, op. cit., p. 182.

103 Philippe Haudrère, « Rivalité entre la Marine de guerre et la Compagnie des Indes pour le contrôle de la rade de Lorient au XVIII^e siècle », dans Pouvoirs et littoraux du XV^e au XX^e siècle, op. cit., p. 659-663.

104 Règlement du 20 avril 1754 conservé aux AN Marine B² 347, f ° 59-60, cité par P. Haudrère, ibidem.

105 Ibidem.

106 H.-F. Buffet, « Les vieux chemins du canton du Port-Louis (ancienne châtellenie de Nostang ou Terre Rouault) », BSPM, 1949-1950, p. 68.

107 Ce chemin est bien visible sur la carte de Bellin de 1764 (carte 18 du recueil) et après sa réfection, sur celle de Dezauche de 1779 (carte 20 du recueil).

108 H.-F. Buffet, Vie et société au Port-Louis, op. cit., p. 181-183.

109 Louis Desjobert, « Notes d’un voyage en Bretagne effectué en 1780, publié par le marquis de Grouchy », Revue de Bretagne, t. 41-42, 1909.

110 AD Morbihan 198 E^S 3, Délibération du général paroisse de Riantec du 21 février 1790.

111 Rapport du 4 août 1690 adressé par la Compagnie des Indes au ministre de la Marine, cité par François Jégou, Histoire de la fondation de Lorient, Étude archéologique, 1870.

112 Le Prieuré des Montagnes avait obtenu du Roi l’interdiction des passages autres que vers Port-Louis et Hennebont. Ainsi en juillet 1715, Charles de Clairambault, ordonnateur pour Sa Majesté à Lorient ordonne au lieutenant de Merville « de faire défense aux bateliers de Lorient de passer quiconque ce soit de Penmaneck ou à Sainte-Catherine […] s’ils agissent contrairement, je les ferai châtier ; ils ont promis qu’ils se contenteraient de passer au Port-Louis et à Hennebont », Louis Chaumeil, Histoire de Lorient au XVII^e siècle, 1934, p. 74.

113 Ces routes sont repérables sur la carte de Dezauche de 1779 (carte 20 du recueil).

114 AM Lorient, BB 1, Délibération de la Communauté de ville de Lorient du 6 juin 1741.

115 Lettre du 14 juin 1733 de l’ingénieur Saint Pierre à l’Intendant, citée par Michel Duval, « La Compagnie des Indes et les liaisons routières et postales du port de Lorient… », op. cit., p. 134.

116 Voir la carte 20 du recueil.

117 J. André et P. Thomas-Lacroix, « Les grands itinéraires de la Bretagne méridionale… », op. cit., p. 44-49.

118 AM Lorient, BB 3, Délibération de la communauté de ville de Lorient du 4 septembre 1755.

119 Ibidem, Délibération du 7 août 1756. Une toise faisant 1,96 m, le chemin de Quimperlé serait refait sur près de 700 m.

120 Ibidem, Délibération du 25 janvier 1757.

121 Ibidem, Délibération du 2 août 1762.

122 AM Lorient, BB 4, Délibération du 18 janvier 1764.

123 Voir la carte 20 du recueil.

124 AM Lorient, BB 4, Délibération du 31 décembre 1770. Dans cette délibération, la communauté de ville réclame un nouveau bac plutôt que de tenter de remettre en état l’ancien « pour procurer incessamment la sûreté du service public au passage St-Christophe ».

125 Fac-similé présenté par P. Thomas-Lacroix, « Les cahiers de doléances de la sénéchaussée d’Hennebont », MSHAB, t. IX, 1928, p. 74-104.

126 Ce pont était déjà réclamé par le sieur Droneau, ancien procureur du Roi à Lorient depuis 1770, demande relayée par le prince de Rohan et la communauté de ville. Mais à chaque fois, le ministre des finances oppose un refus tout en reconnaissant l’utilité de l’ouvrage, J. André et P. Thomas-Lacroix, op. cit., p. 48.

127 On peut le repérer sur la carte de Bellin de 1764 (carte 18 du recueil).

128 AD Morbihan 186 E^S 4 BB 2, Délibération de la ville de Port-Louis du 26 janvier 1762 ; 186 E^S 4 BB 3, Délibérations du 19 août 1764 et du 15 octobre 1766.

129 AD Morbihan 186 E^S 5 BB 4, Délibération du 28 décembre 1785 au sujet d’un marché passé avec Gohier.

130 AD Morbihan 198 E^S 2, Délibération du général de paroisse de Riantec du 21 octobre 1759.

131 H.-F. Buffet, « Les vieux chemins du canton du Port-Louis », op. cit., p. 65-68.

132 G. Le Bouëdec, « L’État et le cabotage en France et en Europe aux XVII^e-XVIII^e siècles », op. cit. p. 387.

133 AD Morbihan 9B 66 à 9B 71, Registres des congés du port d’Hennebont de 1697 à 1713.

134 AD Morbihan 9B 77 à 9B 80, Registres d’entrées du port d’Hennebont 1692-1712.

135 Fragments d’un registre de la recette ducale levée sur les denrées à l’entrée et à la sortie du Blavet, 1431-1432, Archives de la Marine de Toulon. M. Forget, « Le mouvement du port de Blavet », MSHAB, t. 24, 1944, p. 47-59.

136 La première mention de ce commerce apparaît dans un texte de 1566 sous le règne de Charles IX, H.-F. Buffet, Vie et société au Port-Louis…, op. cit., p. 217.

137 AD Morbihan 9B 65, Registre de sorties du port de Port-Louis. L’analyse porte sur les cargaisons contenant des denrées, à l’exclusion des déclarations sur lest, à vide ou des cargaisons non spécifiées.

138 Les années 1704 et 1712 sont moins pertinentes car incomplètes. En effet, le registre ne commence que le 16 septembre 1704 et se termine le 29 février 1712.

139 Elles sont majoritairement composées de seigle pour près de 40 %, de froment pour un tiers, d’orge, d’avoine, de mil ou de farine.

140 AD Ille-et-Vilaine C 1676, Mémoire du département d’Hennebont de 1728.

141 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 54, Rôles d’armement au petit cabotage 1709-1723.

142 AD Morbihan 9B 65, Registre de sorties du port de Port-Louis, 1704-1712.

143 La Compagnie de Guinée, créée en 1684 et devenue la Compagnie de l’Asiento en 1701, débarque ses marchandises au Port-Louis jusqu’en 1709 : piastres, cuirs, laine de vigogne, sucre, cacao, que nous retrouvons dans les cargaisons. Mais aussi, la Compagnie de Saint-Domingue, créée le 30 août 1698 et qui fait de Port-Louis son siège en 1703, importe des marchandises exotiques dans la ville jusqu’en 1711 : de l’indigo, de la cochenille, du bois de Campêche, du tabac, de l’argent et des piastres. Celle du Sénégal, créée en 1673, débarque de la gomme, du cuir, du sucre, de l’ambre, de l’indigo, du coton dans la ville de Port-Louis. Celle de Chine, créée en 1698, envoie quelques navires dans les mers d’Asie. De plus, en ce début de siècle, les malouins font leurs retours de voyage des mers du Sud (du Chili et du Pérou surtout) à Port-Louis.

144 H.-F. Buffet signale qu’entre la fin du XVII^e siècle et le premier tiers du XVIII^e siècle, « dans la quasi-totalité des cas, les navires finissaient leur équipement dans la rade » de Port-Louis. On les y équipe de leurs canons, de leurs boulets, de leur poudre et on y charge les victuailles, eau, vivres et pain. H.-F. Buffet, op. cit., p. 247.

145 Dans les registres de sorties du port d’Hennebont et de Port-Louis, les embarcations de Ploemeur restent modestes, de l’ordre de 4 % du total des sorties d’Hennebont entre 1697 et 1713 et seulement 1,2 % des sorties de Port-Louis entre 1704-1712. Quant aux entrées dans le port d’Hennebont, elles sont infimes, moins d’1 % entre 1692-1707 et 1723-1731.