1 AD Morbihan, 9B 257, Procès-verbal de la visite du commissaire de la Marine, inspection générale des pêches de mer faite par le commissaire-inspecteur Le Masson Du Parc en 1728.
2 Jean Bérenger et Jean Meyer, La Bretagne de la fin du XVIIe siècle, d’après le mémoire de Béchameil de Nointel, 1979, Cklineksieck, p. 133-134.
3 Alain J. Lemaître, La misère dans l’abondance en Bretagne au XVIIIe siècle, Le mémoire de l’intendant Jean-Baptiste des Gallois de La Tour, SHAB, 1999, p. 277.
4 AD Ille-et-Vilaine C 1596, pêche à la sardine, « État des chaloupes occupées à la dite pêche pendant l’année 1780 », avec une annotation concernant l’état des chaloupes en 1775.
5 SHD Marine, port de Lorient, 2P 96, liasse 28, « État qui fait connaître la quantité de bateaux employés à la pêche de la sardine, leur membre d’équipage, leur port en tonneaux, la quantité de poisson frais, sec ou salé ainsi que le produit en argent » dans le quartier de Lorient en 1783.
6 AD Morbihan série 10B 20, « enregistrement par ordre de date des états des chaloupes de pêche de ce département et les noms des équipages d’y celles… du 9 juin 1787 au 14 octobre 1789 ».
7 SHD Marine, port de Lorient 2P 67. Ces rôles de 1785 sont précis mais ne donnent qu’une photographie ponctuelle des armements à la pêche pour les seuls mois de juillet et d’août 1785.
8 Les chaloupes de pêche sont « ordinairement du port de deux à trois tonneaux, garnies de leurs voiles et rames et montées de cinq hommes ».
9 D’après les archives de la Marine B 3 319 fol. 21, document cité par H.-F. Buffet, Vie et société au Port-Louis…, op. cit., p. 218.
10 H-F. Buffet, « La pêche à Riantec sous l’Ancien Régime », L’Aurore Nouvelle, octobre-novembre 1951, février-mai et juillet-août 1952.
11 Étude réalisée par Mathieu Le Hunsec à partir d’un corpus de 565 mousses inscrits dans le quartier de Port-Louis entre 1764 et 1775, Reconstitution de carrières dans la Marine, Quartier maritime de Port-Louis, 1760-1787, maîtrise, G. Le Bouëdec (dir.), UBS, 2004, p. 154.
12 SHD Marine, port de Lorient, 2P 96, II, 70, cité par Geneviève Beauchesne, « Les matelots de la Compagnie des Indes », Cahiers de la Compagnie des Indes, no 3, Lorient, 1988, p. 55.
13 AD Ille-et-Vilaine C 1596, Intendance, pêche à la sardine, Annotation du subdélégué de Lorient concernant l’état des chaloupes en 1775 retrouvée dans l’« État des chaloupes occupées à la dite pêche pendant l’année 1780 ».
14 AD Morbihan 21C 566, capitation de Port-Louis de 1779 et 1788.
15 Étude menée sur un corpus de 60 hommes pour lesquels la profession est précisée dans les registres de mariage de Riantec entre 1730 et 1732 : 44 d’entre eux sont déclarés marins. Cité par Nathalie Hanquez, Les comportements familiaux au XVIIIe siècle dans les paroisses d’Erdeven et de Riantec, maîtrise, G. Le Bouëdec (dir.), UBS, 1998, p. 29.
16 SHD Marine, port de Lorient, séries au cabotage et à la pêche 2P 54, 2P 60, 2P 63-64, 2P 67, complétées par les séries au long cours contenant des rôles au cabotage 2P 11, 2P 16-18.
17 G. Le Bouëdec, Activités maritimes et sociétés littorales de l’Europe atlantique, 1690-1790, A. Colin, 1997, p. 148-149.
18 G. Le Bouëdec, « La Compagnie des Indes et le cabotage atlantique au XVIIIe siècle », Bulletin de la Société d’Histoire Moderne et Contemporaine, 1997, nos 1-2, p. 151-153.
19 Michel Perrin, Les relations de Lorient avec les pays du littoral atlantique au XVIIIe siècle, maîtrise, G. Le Bouëdec (dir.), UBS, 2002.
20 Ibidem, p. 209-210.
21 SHD Marine, port de Lorient, séries au cabotage déjà mentionnées et complétées par les séries au long cours.
22 Pierrick Pourchasse, Le commerce entre la Baltique et la Bretagne au XVIIIe siècle (1720-1730 ; 1748-1758), Mémoire de DEA, G. Le Bouëdec (dir.), UHB Rennes 2 et UBS Lorient, 1997.
23 SHD, Marine, port de Lorient, Rôles au cabotage 2P 54, 2P 63, 2P 64, 2P 67 (1709-1723).
24 SHD, Marine, port de Lorient, rôles d’armement au long cours 2P 1, 2P 11 et 2P 16 à 18.
25 Gaëlle Jégou, Les relations maritimes, financières et sociales entre Lorient et Nantes de 1769 et 1788, maîtrise, G. Le Bouëdec (dir.), UBS, 1992, 2 vol.
26 Bernard Michon, L’aire portuaire de Nantes aux XVIIe et XVIIIe siècles, thèse de doctorat, G. Saupin (dir.), université de Nantes, 2005, p. 297.
27 Ibidem, p. 306.
28 G. Le Bouëdec, « La Compagnie des Indes et le cabotage atlantique au XVIIIe siècle », op. cit., p. 151.
29 Ibidem, p. 143.
30 G. Le Bouëdec, Activités maritimes, op. cit., p. 165-166.
31 AD Ille-et-Vilaine C 1680-1682, commerce du blé, registre des acquis à caution, 1773 et 1774.
32 Tableau réalisé à partir des rôles d’armement au cabotage des bateaux locaux pour les années 1710-1723, 1754-1762 et 1769-1776, soit 28 années de cabotage. SHD Marine, port de Lorient, série 2P déjà mentionnée.
33 Les données chiffrées suivantes reposent sur un travail de dépouillement des rôles d’armement au cabotage du port de Lorient entre 1709 et 1756. Benoît Deffée, Caboteurs et cabotage du quartier du Port-Louis : 1709-1756, maîtrise, G. Le Bouëdec (dir.), UBS, 1997, tableau en annexe.
34 Le Port-Louis a connu plusieurs expériences de navigation au long cours au XVIIe siècle : vers le milieu du siècle, des négociants port-louisiens entreprennent plusieurs voyages dans les Îles d’Amérique, de nouvelles compagnies de commerce y sont créées, comme celle de Saint-Domingue avec son siège à Port-Louis, celle du Sénégal, celle de Chine avec ses retours obligatoires au Port-Louis. Au début du XVIIIe siècle, plusieurs expéditions organisées par les Malouins partent du Port-Louis pour le Chili et le Pérou.
35 Avant 1669, la Marine recrute ses marins grâce au système de la « presse » qui consiste en des rafles d’hommes dans les paroisses littorales et les ports du royaume.
36 Les inscrits maritimes sont divisés en 4 classes en Guyenne, Normandie, Picardie et Bretagne et en trois classes dans le Poitou, la Saintonge, l’Aunis, dans les îles de Ré et d’Oléron, la rivière de Charente, le Languedoc et la Provence.
37 T. J. A. Le Goff, « Les gens de mer devant le système des classes (1755-1763) : résistance ou passivité ? » Revue du Nord, no 1 spécial hors-série, 1986, p. 463-479.
38 SHD, Marine, 1E 4-42. f. 163, cité par Frédéric Baniel, Les gens de mer de la Compagnie des Indes pendant la guerre de Succession d’Autriche, 1744-1748, maîtrise, C. Nières (dir.), université Rennes 2, 1993, p. 26.
39 P. Haudrère, La Compagnie française des Indes au XVIIIe siècle (1719-1769), op. cit., p. 578.
40 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 72 matricule des officiers mariniers et matelots du quartier de Port-Louis de 1751-1763 ; 2P 73 idem, Ville de Lorient, 1751-1762 ; 2P 75 idem, quartier du Port-Louis de 1764 à 1775 ; 2P 82 et 2P 83 idem, Ville de Lorient 1776-1787 et son supplément ; 2P 84 et 2P 85 idem, quartier de Lorient de 1776 à 1787 (paroisses de Port-Louis, Riantec, Plouhinec, Locoal, Nostang et Groix) et son supplément ; 2P 76 matricule des novices 1764-1776 ; 2P 86 matricule des novices 1776-1787 ; 2P 77 matricule des mousses 1764-1776 ; 2P 87 matricule des mousses 1776-1787 ; 2P 80 matricule des capitaines, maîtres, pilotes lamaneurs 1764-1775 ; 2P 81 matricule des officiers et volontaires 1764-1775 ; 2P 92 matricule des capitaines et maîtres, pilotes lamaneurs, officiers et volontaires 1776-1787 ; 2P 91 matricule des gens de mer hors des classes de service de 1776 à 1787.
41 Mais il manque la paroisse de Ploemeur dans les deux derniers matricules des officiers mariniers et matelots, ceux de 1764-1775 et de 1776-1787.
42 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 73 ; 2P 75 et 2P 84.
43 D’après les recherches de Philippe Zérathe, Les marins et leurs familles dans l’Amirauté de Vannes XVIIe-XVIIIe siècles, Mémoire de DEA, H. Neveux (dir.), Paris I Sorbonne, 1995.
44 Ils sont en effet 1 802 matelots et officiers mariniers lorientais en 1751-1763 et 1795 en 1776-1787. SHD, Marine, port de Lorient, 2P 73 ; 2P 82 et 2P 83.
45 Le port-permis est le droit pour chaque navigant de disposer d’un espace à bord, variable en fonction du grade et du taux d’encombrement. Il a le droit de charger en toute légalité des marchandises et de pouvoir les revendre à son compte. La pacotille est ce qu’il transporte en surplus sans autorisation, encombrant un peu plus le navire. Cette pratique s’était largement répandue et les réglementations successives n’y suffirent pas à l’éradiquer tellement elle était ancrée dans les mœurs.
46 Armements effectués sur le Scorffpar la Compagnie des Indes : de 1668 à 1690 = 30 armements, de 1691 à 1730 = 171 armements, de 1731 à 1790 = 1 031 armements. Chiffres combinés obtenus à partir des travaux de H.-F. Buffet dans Lorient sous Louis XIV, Oberthur, 1927, p. 21 et de P. Haudrère, La Compagnie française des Indes, op. cit., t. 2, p. 490.
47 Réalisé à partir des tableaux de René Estienne, Les armements au long cours de la deuxième Compagnie des Indes 1717-1773, Service historique de la Marine, 1996.
48 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 1, rôles d’armement au long cours 1721-26, 2P 11, idem 1762-1766, 2P 16 à 2P 18 idem 1783-1788.
49 En effet, les navires étudiés sur cette période 1760 ont un tonnage moyen de 668 tonneaux avec une moyenne 120 hommes embarqués, contre 336 tonneaux moyens pour les années 1720 avec 75 hommes et 389 tonneaux pour les années 1780 avec 47 marins moyens.
50 Voir dans le recueil la carte 9 du recrutement local des marins au long cours pendant la décennie 1720.
51 Voir dans le recueil la carte 10 du recrutement local des marins au long cours pendant la décennie 1760.
52 Voir dans le recueil la carte 11 du recrutement local des marins au long cours pendant la décennie 1780.
53 Nathalie Daniel, Des navigants de Riantec dans la Compagnie française des Indes, 1749-1768, maîtrise, G. Le Bouëdec (dir.), UBS, p. 57.
54 Toutes les paroisses littorales, c’est-à-dire ayant une façade sur la mer, participent activement au mouvement : l’échantillon comprend la ville de Port-Louis et les paroisses de Trégunc, Nevez, Moëlan, Clohars Carnoët, Guidel, Ploemeur, Riantec, Plouhinec, Erdeven, Plouharnel, Quiberon, Carnac, Locmariaquer.
55 Le calfat s’occupe de l’étanchéité du navire, le timonier est chargé de veiller à partir de la passerelle, le gabier est un matelot d’élite, chargé de s’occuper de la voilure, le canonnier est spécialisé dans le combat et le voilier doit réparer la toile à voile.
56 Philippe Haudrère, op. cit.
57 Les pilotes passent du nombre de 54 dans les années 1720 à un seul, d’Auray, en 1784. Les armuriers, au nombre de 20 dans la décennie 1720, tombent aussi à un seul Port-Louisien embarqué en 1786 et les maîtres-voiliers voient leur effectif divisé de moitié entre la période 1720 et 1780.
58 Philippe Zérathe, Les gens de mer du département maritime de Vannes (fin XVIIe-fin XVIIIe siècles), métiers, statut et identité, thèse de doctorat, A. Cabantous (dir.), Paris-Sorbonne I, 2000.
59 En effet, de 1755 à 1764, sur les chantiers, on construit 28 bâtiments pour la Compagnie et 5 gros tonnages de plus de 1 000 tonneaux pour le Roi. À cela s’ajoutent les activités de radoub des vaisseaux de guerre et les armements de la Compagnie.
60 SHD, Marine, port de Lorient, 2P série au cabotage déjà mentionnée.
61 Par exemple, nous trouvons en 1755 un certain Jean Merlo, matelot de Ploemeur exerçant sur la double chaloupe La Société de Ploemeur. Quelques années plus tard, en 1758, un autre matelot de Ploemeur, dénommé Jean Mello, s’embarque sur Le Vaillant de Port-Louis. S’agit-il du même homme pour lequel le nom aurait été mal orthographié, surtout que les normes orthographiques ne se sont pas encore vraiment imposées ou s’agit-il de deux personnes bien différentes ? Dans le doute, quand ce genre de cas se présentait, nous avons considéré qu’il s’agissait bien de deux hommes distincts.
62 À partir de 1732, le rôle d’équipage est officiellement établi pour six mois mais dans les faits, le congé annuel devient la règle notamment pour les trajets entre les ports de Bretagne. G. Le Bouëdec, « L’état et le cabotage en France et en Europe aux XVIIe-XVIIIe siècles », Pouvoirs et littoraux du XVe au XXe siècle, G. Le Bouëdec et F. Chappé (dir.), PUR, 2000, p. 387-388.
63 Bertrand de Lignières, Les membres d’équipage et leur mobilité sur les navires de pêche et de cabotage ayant armé à Lorient entre 1785 et 1787, maîtrise, G. Le Bouëdec (dir.), 2001, p. 84.
64 Voir dans le recueil la carte 12 du recrutement local des marins au cabotage entre 1710 et 1723.
65 Voir dans le recueil la carte 13 du recrutement local des marins au cabotage entre 1754 et 1762.
66 Voir dans le recueil la carte 14 du recrutement local des marins au cabotage entre 1769 et 1776.
67 G. Le Bouëdec, Activités maritimes et sociétés littorales…, op. cit., p. 165-166.
68 Bertrand de Lignières, Les membres d’équipage et leur mobilité…, op. cit., p. 73-81.
69 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 79 matricule des ouvriers de 1764-1769 et 2P 88 idem de 1776-1782.
70 Les charpentiers fabriquent l’armature du navire, ils construisent, réparent, retaillent, ajustent les pièces de charpente et de bordage, les calfats le rendent étanche, les cordiers fabriquent les cordages, les perceurs percent des avant-trous pour les clous, gournables et chevilles assurant la cohésion des pièces, les poulieurs confectionnent et installent les poulies, les voiliers fabriquent et garnissent le navire de ses voiles, les scieurs de long taillent les planches dans les troncs d’arbres, les tonneliers fabriquent les tonneaux pour le vin et l’eau nécessaire pendant les voyages. Chaque métier est très structuré et hiérarchisé avec des maîtres, des contremaîtres et la masse des ouvriers qui exécutent les tâches commandées par les précédents.
71 La différence vient des ouvriers dont l’origine géographique n’est pas déclarée.
72 SHD, Marine, port de Lorient, 1P 249, liasse 28, pièce 3, « État des ouvriers des diverses professions auxquels il a été délivré des certificats de service rendus dans le port de Lorient ».
73 Martine Acerra, Rochefort et la construction navale française, 1661-1815, Librairie de l’Inde, t. 1, p. 130-131.
74 Voir dans le recueil la carte 15 du recrutement local des ouvriers de l’arsenal entre 1776 et 1782 (ville de Lorient et paroisses environnantes du quartier de Port-Louis).
75 Ont été retenues les paroisses situées à une quinzaine de kilomètres du littoral et sans contact avec une ria ou un estuaire, soit 27 paroisses rurales.
76 Il s’agit des bâtiments construits, des récoltes, des engrais, des arbres fruitiers, des murs, des talus, des fossés, des bois taillis avec leurs souches.
77 Roger Dupuy, « Domaine congéable et stratification sociale aux abords de Lorient à la fin de l’Ancien Régime », Campagnes de l’Ouest. Stratification et relations sociales dans l’histoire, A. Antoine (dir.), 1999, p. 356-357.
78 Voir dans le recueil la carte 16 des différents usements et faire-valoir des terres de Bretagne.
79 AD Ille-et-Vilaine C 1632. Un mémoire du subdélégué de Quimperlé daté du 16/09/1768 délimite précisément le territoire sur lequel s’étend cet usement : « L’usement de Brouerec s’étend en longueur depuis la rivière de La Roche Bernard jusqu’au pont de Quimperlé sur la rivière d’Ellé et en largeur depuis le rivage de la mer jusqu’au comté de Porhoët et vicomté de Rohan, ce qui comprend le territoire des juridictions de Vannes, Auray, Rhuys, Muzillac et la plus grande partie de celle d’Hennebont avec les juridictions qui en relèvent même les paroisses d’Arzal, Péaule, Marzan, Noyal et autres voisines. »
80 Sur les 811 congéments retrouvés dans les fonds notariaux ou dans les registres fiscaux du Centième Denier, 598 concernent la paroisse de Ploemeur, 119 celle de Guidel et 94 celle de Queven. Philippe Roscouët, Le domaine congéable aux portes de Lorient : solidarités et tensions paysannes dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, maîtrise, R. Dupuy (dir.), UHB Rennes 2, 1992.
81 Jean-Pierre Poussou, La terre et les paysans en France et en Grande-Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, SEDES, 1999, p. 270.
82 AD Ille-et-Vilaine C 1665, mémoire daté de février 1757.
83 Il s’agit sans doute des mines dont le privilège avait été accordé en 1732 à M. H. de la Bazinière pour l’extraction de l’or, de l’argent, de l’étain, du cuivre et du plomb sur le territoire de Berrien, de Poullaouën, de Carnoët et d’une dizaine de paroisses voisines. Michel Duval, Forêt et civilisation dans l’Ouest au XVIIIe siècle, thèse de doctorat de droit, p. 33.
84 AD Ille-et-Vilaine C 1632, Mémoire sur l’agriculture, non daté, mais certainement écrit dans les années 1768-1770.
85 Bibliothèque Nationale, fonds français, 8153, Mémoire de l’intendant De La Tour de 1733, cité par Jean Letaconnoux, Les subsistances et le commerce des grains en Bretagne au XVIIIe siècle, 1909, p. 16-17.
86 AD Ille-et-Vilaine C 1653 et C 1654, États des récoltes 1769-1777 et 1778-1784.
87 Cela signifie que pour un grain semé, il est possible d’en récolter six ou dix selon les endroits. AD Ille-et-Vilaine C 1654, État du produit des récoltes 1778.
88 AD Ille-et-Vilaine C 1651, Apparence des récoltes, 1752.
89 AD Ille-et-Vilaine C 1652, idem, 1758.
90 AD Ille-et-Vilaine C 1652, État du produit effectif des récoltes d’été et d’automne dans la subdélégation d’Hennebont, 1757.
91 G. Le Bouëdec, Les mutations d’une ville maritime…, op. cit., p. 234.
92 AD Ille-et-Vilaine C 1652, Apparence des récoltes, 1758.
93 AD Ille-et-Vilaine C 1653, État du produit des récoltes, 1776, subdélégation d’Hennebont.
94 AD Ille-et-Vilaine C 1652, Apparence des récoltes, 1758.
95 AD Ille-et-Vilaine C 1654, État du produit des récoltes, 1778.
96 Ibidem.
97 AD Ille-et-Vilaine C 1680, C 1681, C 1682, Registres des acquits à caution par les expéditeurs.
98 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 54, 2P 63, 2P 64, 2P 67, Rôles au cabotage.
99 G. Le Bouëdec, Les approvisionnements de la Compagnie des Indes 1737-1770, l’horizon géographique lorientais, thèse de doctorat de troisième cycle, Paris, 1981.
100 AD Ille-et-Vilaine C 1676 État des différences sur le prix commun des froments et seigles en Bretagne de l’année 1732 au mois de janvier et février 1737 (en livres £, sols s et deniers d).
| Froment | seigle |
Rennes | 9 £ 10 | 7 £ 16 |
Vitré | 10 £ 11 | 8 £ 14 s 6 d |
Nantes | 11 £ 8 | 7 £ 11 |
Vannes | 10 £ 17 | 7 £ |
Hennebont | 11 £ 5 | 5 £ 14 |
Auray | 10 £ 13 | 6 £ 9 |
Redon | 11 £ | 7 £ 7 |
Quimper | 9 £ 8 | 5 £ 16 |
Lannion | 9 £ 16 | 6 £ 2 |
Saint Brieuc | 10 £ 5 | 6 £ |
101 AD Ille-et-Vilaine C 1665, Lettre du Sieur Ronceray, syndic du Port-Louis, datée du 12 septembre 1756.
102 AD Ille-et-Vilaine C 1691, Lettre du subdélégué d’Hennebont du 2 octobre 1733.
103 AD Ille-et-Vilaine C 1691, ibidem du 5 octobre 1733.
104 AD Ille-et-Vilaine C 1653, État des récoltes de la subdélégation d’Auray, 1775.
105 AD Ille-et-Vilaine C 1655, idem, 1789.
106 AD Ille-et-Vilaine C 1652, Apparence des récoltes, 1758.
107 Ibidem, État des récoltes de 1762, subdélégation d’Hennebont.
108 Ibidem, 1762, subdélégation de Pontivy.
109 Ibidem, 1767.
110 Ibidem, Sur l’état actuel des bestiaux, année 1768.
111 AD Ille-et-Vilaine C 1654, ibidem, année 1779, subdélégation de Pontivy.
112 AD Ille-et-Vilaine C 1654, idem, année 1780.
113 AD Ille-et-Vilaine C 1652, Observations générales sur le produit d’une année commune, subdélégation d’Hennebont, année 1758.
114 G. Le Bouëdec, La Compagnie des Indes et le cabotage atlantique au XVIIIe siècle, op. cit., p. 140-141.
115 AD Ille-et-Vilaine C 1656, Apparences de récoltes.
116 G. Le Bouëdec, Activités maritimes et sociétés littorales, op. cit., p. 129.
117 AD Ille-et-Vilaine C 1652, Observations générales sur le produit d’une année commune par subdélégation, 1758.
118 G. Le Bouëdec, Les approvisionnements de la Compagnie des Indes, op. cit.
119 Ibidem, p. 86.
120 Voir dans le recueil la carte 17 sur les principaux établissements industriels et les massifs forestiers de Bretagne-Sud.
121 Cité par Michel Duval, Forêt et civilisation dans l’Ouest…, op. cit., p. 109 et p. 114-116.
122 Pour comparaison, l’arpent de France fait 51 ares, soit plus de 1 000 hectares. D’après A. Mauricet, Des anciennes mesures de capacité et de superficie dans les départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes-du-Nord, 1843, chap. II, p. 14.
123 AD Ille-et-Vilaine C 1634, Circulaire du 19 août 1783 et État des forêts du Roi en Bretagne, du comte d’Essuile, 1785 cité par Henri Sée, « Les forêts et la question du déboisement en Bretagne à la fin de l’Ancien Régime », Annales de Bretagne, t. 36, 1924, p. 1-54.
124 AD Ille-et-Vilaine 19 D 66, Almanach de Bretagne, 1746, bois et forêts et Etrennes bretonnes ou État abrégé de la Bretagne, 1752, cités par Jean Letaconnoux, Les subsistances et le commerce des grains…, op. cit., p. 14-15.
125 Dans l’ancien évêché de Vannes, un arpent de cent perches correspondait à 0 ha 51 ares 7 cent. Un journal de quatre-vingts cordes valait 0 ha 48 ares 62 cent. A. Mauricet, Des anciennes mesures…, op. cit.
126 G. Le Bouëdec, Les approvisionnements de la Compagnie des Indes, op. cit., p. 109.
127 G. le Bouëdec, « Les négociants lorientais et les Compagnies des Indes. Les Arnoux, du négoce du bois à la construction navale et à l’armement (1750-1794) », Les flottes des Compagnies des Indes 1600-1857, 1996, p. 135.
128 G. Le Bouëdec, ibidem.
129 AD Ille-et-Vilaine C 1630, Enquête entreprise par l’Intendant en 1783 sur les bois de la Bretagne, citée par Henri Sée, Les classes rurales, op. cit., p. 397-398.
130 Michel Duval, « Les voies de communication et les marchés du bois dans l’Ouest à la veille de la Révolution française », Revue d’histoire économique et sociale, 36e volume, année 1958, no 2, p. 184-185.
131 SHD, Marine, port de Lorient, 2P 54, 2P 63-64, 2P 67, Rôles au cabotage. N’ont été retenus que les bateaux des ports d’attache locaux ou les bateaux lorientais mais commandés par des locaux et venant des ports de Bretagne-Sud suivants : Redon, Quimperlé, Quimper, Auray, Pont-l’Abbé, Pont-Aven, Belle-Île, Vannes, Concarneau, Quiberon.
132 SHD, Marine, port de Lorient, ibidem. De Quimperlé, ont été recensés 54 voyages-retour aux périodes 1755-1759, 1770-1775, 1784-1788, 42 d’entre eux transportaient du bois. De Concarneau, sur 8 voyages-retour aux périodes 1756-1760 et 1784-1787, sept avaient pour fret du bois. Six voyages-retour sur sept venant de Pont-Aven étaient aussi chargés de bois.
133 Voir dans le recueil la carte 17 des principaux établissements industriels de Bretagne au XVIIIe siècle, dressée par Michel Duval.
134 AN série F12 680, cité par Michel Duval, Forêt et civilisation dans l’Ouest, op. cit., p. 32.
135 M. Duval, ibidem, p. 42.
136 G. Le Bouëdec, Les approvisionnements de la Compagnie des Indes, op. cit., p. 105-109.
137 M. Duval, op. cit., p. 41-42.
138 G. Le Bouëdec, op. cit., p. 105-109.
139 AD Ille-et-Vilaine C1474, cité par M. Duval, op. cit., p. 44.
140 AD Ille-et-Vilaine C 3929.
141 Cité par M. Duval, op. cit., p. 61.
142 AD Ille-et-Vilaine C 1474, lettre de 1788 du subdélégué de Josselin, citée par Henri Sée, « Les forêts et la question du déboisement en Bretagne à la fin de l’Ancien Régime », Annales de Bretagne, t. 36, 1924, p. 52-54.
