1 Jean-Yves Marc et alii, « Nouvelles données sur l’agglomération antique d’Épomanduodurum », Mémoires de la Société d’Émulation de Montbéliard, 127, 2004, p. 27-129 ; id. (éd.), « Mandeure, sa campagne et ses relations d’Avenches à Luxeuil et d’Augst à Besançon », in Actes des Journées archéologiques frontalières de l’Arc Jurassien, 21-22 octobre 2005, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2007, p. 13-146 ; Jean-Yves Marc et Séverine Blin, « Le grand sanctuaire de Mandeure à l’époque impériale et ses destinataires », Mémoires de la Société d’Émulation de Montbéliard, 133, 2010 [2011], p. 23-54 ; eid., « Le complexe cultuel romain » et « La ville romaine », in Mandeure : vies d’un sanctuaire, Catalogue d’exposition, Montbéliard, 2012, p. 46-61 et 94-102.
2 Pour un point de vue critique sur cette catégorie, voir Pierre Gros, « Villes et non villes : les ambiguïtés de la hiérarchie juridique et de l’aménagement urbain », in Pierre Gros (éd.), Villes et campagnes en Gaule romaine, Actes du 120e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Aix-en-Provence, 23-29 oct. 1995, Paris, Éditions du CTHS, 1998, p. 11-25 ; Bernard Rémy, « Les élites locales et municipales de la colonie de Vienne au Haut-Empire », L’Antiquité Classique, 67, 1998, p. 97-120 ; Monique Dondin-Payre, « Les composantes des cités dans les Trois Gaules : subdivisions et agglomérations du territoires. Problématique et méthodologie », in Roger Hanoune (éd.), Les villes romaines du nord de la Gaule : vingt ans de recherches nouvelles. Actes du XXVe colloque international de HALMA-IPEL, Lille, université Charles de Gaulle Lille 3 (Revue du Nord Hors série, collection Art et Archéologie, no 10), 2007, p. 397-404 ; Jean-Yves Marc, c. r. de Roger Hanoune (éd.), Les villes romaines du nord de la Gaule : vingt ans de recherches nouvelles. Actes du 25e colloque international de HALMA-IPEL, Lille, 2007, Revue Archéologique de l’Est, 59, 2010, p. 683-712, en particulier p. 689-690.
3 Jean-Yves Marc et Séverine Blin, « Le complexe cultuel romain », loc. cit.
4 Séverine Blin, « Photographies de la découverte de la statue de Mars », in Mandeure : vies d’un sanctuaire, op. cit., p. 123, fig.
5 Valérie Pichot, « Une statue colossale de Mars à Mandeure », Histoire de l’Art, 20-30, 1995, p. 13-22 ; Valérie Pichot, « La statue colossale de Mars d’Epomanduodurum (Mandeure, Doubs) », Revue archéologique de l’Est, 47, 1997, p. 199-208 ; Jean-Yves Marc, Séverine Blin, « Le complexe cultuel romain », loc. cit., p. 53-55 et Emmanuelle Rosso, « Statue colossale du type “Mars Vltor” », in Mandeure : vies d’un sanctuaire, op. cit., p. 122.
6 Approche pluridisciplinaire d’une agglomération antique, Epomanduodurum (Mandeure-Mathay, Doubs). Archéologie, territoire et environnement.
7 Émile Espérandieu, Robert Lantier, Recueil des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine, Paris, Imprimerie nationale, Supplément, XIV, 1955, no 8483.
8 De même, d’autres fragments de draperie en calcaire faisant partie de l’ensemble initial pourraient avoir appartenu à un manteau de type paludamentum, mais faute de pouvoir prouver la matérialité des raccords, nous préférons, à ce stade de l’analyse, les exclure également de la discussion et de la reconstitution de cette statue.
9 Sur ces dernières, voir Georgios I. Despinis, Zu Akrolithstatuen griechischer und römischer Zeit, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2004. Pour la période romaine impériale, on peut citer la tête colossale d’Auguste à Leptis Magna (Dietrich Boschung, Die Bildnisse des Augustus, Berlin, G. Mann, 1993, p. 190-191, cat no 200, pl. 118) ou la statue de « l’Aula du Colosse » du Forum d’Auguste. Pour d’excellentes photographies des faces arrière de nombreuses têtes de statues acrolithes, voir Nunzio Giustozzi, « Gli dèi “a pezzi”. L’Hercules Πoλυκλεoυς e la tecnica acrolitica nel II secolo a. C », Bullettino della Commissione Archeologica Comunale di Roma, 102, 2001, p. 7-82.
10 R. Meriç, « Rekonstruktionsversuch der Kolossalstatue des Domitian in Ephesos », in Pro arte antiqua. Festschrift für Hedwig Kenner, 2, Vienne-Berlin, A.F. Koska, 1985, p. 239-241 ; N. Giustozzi, loc. cit., p. 58-59, fig. 84 p. 58 ; voir également la statue impériale colossale de Salonique, ibid., p. 59-60, fig. 85 p. 60.
11 John Pollini, « Acrolithic or Pseudo-acrolithic Sculpture of the Mature Classical Greek Period in the Archaeological Museum of the Johns Hopkins University », in Norman Herz, Marc Waelkens (éd.), Classical Marble : Geochemistry, Technology, Trade, Dordrecht-Boston, Kluwer Academic Publishers, 1988, p. 211 sq., 217, fig. 1-12 ; cf. aussi Georgios I. Despinis, s. v. « acrolito », Enciclopedia dell’Arte Antica Classica e Orientale, Secondo Suppl. I, Rome, Istituto della Enciclopedia italiana, 1994, p. 39 sqq ; id., op. cit., p. 8.
12 Sur ce terme, voir Henri Lechat, « Dolorosa. Reste d’une tête grecque en marbre et stuc (musée de Lyon) », Monuments et mémoires de la fondation E. Piot, 23, Paris, 1918-1919, p. 38 ; G. I. Despinis, op. cit., p. 9.
13 La présence des cnémides assurait une plus grande stabilité à la statue ; cf. les remarques d’Erika Simon, « Die Kultstatue des Mars Ultor », in Marburger Winckelmann-Programm, Marburg, Lahn Verlag des Kunstgeschichtlichen Seminars, 1981, p. 10, à propos du Mars Vltor romain.
14 Ovide (Tristes, II, v. 295-286 : stat Venus ultori iuncta) ; on ignore en outre de quelle façon Vénus était iuncta à Mars ; on a pensé que le type pouvait être celui que reflètent certains groupes de statues-portraits d’époque antonine (Paul Zanker, Forum Augustum. Das Bildprogramm, Tübingen, Ernst Wasmuth, 1968, p. 19-20, fig. 52 ; id., The Power of Images in the Age of Augustus, Ann Arbor, University of Michigan Press, 1990, fig. 154 p. 199) ; Eugenio La Rocca, in Eugenio La Rocca, Lucrezia Ungaro, Roberto Meneghini (éd.), I luoghi del consenso imperial : il Foro di Augusto, il Foro di Traiano, Rome, Progetti Museali ed., 1995, p. 79-80. Sur la pertinence des distinctions modernes entre « image cultuelle » et « image votive », voir Sylvia Estienne, « Simulacra deorum versus ornamenta aedium. The Status of Divine Images in the Temples of Rome », in Joannis Mylonopoulos (éd.), Divine Images and Human Imaginations in Ancient Greece and Rome, Leyde-Boston, Brill (EPRO, 170), 2010, p. 257-271. Outre le passage de Suétone (Tibère, 26) dont le titre de l’article est issu, on peut citer parmi les sources antiques essentielles sur cette distinction Servius, Georgiques, III, 16 : ei enim sacratus numini locus est, cuius simulacrum in medio collocatur : alia enim tantum ad ornatum pertinent. Chez les Romains, il s’agit avant tout d’une différence de régime patrimonial (Sylvia Estienne, loc. cit., p. 262-263) ; les simulacra deorum, dédiés en même temps que le temple, sont fixes et inaliénables.
15 Notamment par Adolf Furtwängler, Collection Somzée. Monuments d’art antique, Munich, F. Bruckmann, s. v. no 88 p. 61-64, pl. 88 ; LIMC, II, s. v. Ares/Mars, p. 515 sq., no 24 ; Klaus Stemmer, Untersuchungen zur Typologie, Chronologie und Ikonographie der Panzerstatuen, Berlin, Mann, 1978, p. 140, n. 489 ; E. Simon, « Die Kultstatue… », loc. cit., 1981, p. 3-18 ; Michael Siebler, Studien zum augusteischen Mars Ultor, Munich, Editio Maris, 1988.
16 A. Furtwängler, op. cit., p. 63-64 ; M. Siebler, op. cit., cat. F1 p. 204, pl. 33, 1.
17 Theodor Kraus, « Mars Ultor, Münzbild und Kultbild », in Ernst Homann-Wedeking, Berta Segall (éd.), Festschrift Eugen von Mercklin, Waldsassen, Stiftland-Verlag, 1964, p. 66-75. Pour un beau cliché d’une monnaie d’Antonin le Pieux figurant la divinité, E. Simon, « Die Kultstatue… », loc. cit., pl. 2.
18 Alger, musée des Antiquités, inv. 217 ; P. Zanker, Forum Augustum…, op. cit., pl. 47 ; id., The Power of Images…, op. cit., p. 196, fig. 151 p. 197 ; Kaiser Augustus und die verlorene Republik, Berlin, Mann, 1988, p. 156, fig. 150 p. 257 ; sur les difficultés que pose l’identification du personnage en « Hüftmantel » figuré à droite du relief, cf. supra.
19 Le motif évoque le type de l’Athéna Parthenos de Phidias : E. Simon, « Die Kultstatue… », loc. cit., p. 7.
20 Quelle que soit la manière dont on interprète la troisième figure présente sur le relief (diuus Iulius, Genius de Néron…), sa présence est loin d’être assurée dans la phase initiale du temple : E. Simon, « Die Kultstatue… », loc. cit., p. 12.
21 Ibid., p. 11.
22 Sur ce point, voir dans ce volume Emmanuelle Rosso, « Genius Augusti. Construire la divinité impériale en images », supra.
23 Rome, Museo Capitolino, Atrio, inv. 58 : Henry Stuart Jones, The Sculptures of the Museo Capitolino, Oxford, Clarendon Press, 1912, p. 39 sq. cat. no 40, pl. 7 ; P. Zanker, Forum Augustum…, op. cit., 1968, p. 18 sq., fig. 48-49 ; LIMC II, p. 515 no 24 a ; Pierre Gros, Aurea templa. Recherches sur L’Architecture Religieuse de Rome à l’époque d’Auguste, Rome, École française de Rome (BEFAR, 213), 1976, p. 166-168, pl. XXXIX ; K. Stemmer, op. cit., p. 140-141, n. 489 ; Hans Günther Martin, « Die Tempelkultbilder », in Kaiser Augustus…, op. cit., p. 256, fig. 151 ; M. Siebler, op. cit., p. 196, cat. A1, pl. 1-4 ; Martin Spannagel, Exemplaria principis. Untersuchungen zu Entstehung und Ausstattung des Augustusforums, Heidelberg, Archäologie und Geschichte, t. 9, 1999, p. 64 et 134.
24 Cf. Ulrike Müller, « Pyrrhos. Zwei Ergänzungen und ein Nachspiel. Zur Statue des Mars Ultor im Kapitolinischen Museum », Bullettino della Commissione Archaeologica Comunale di Roma, 87, 1980-81, p. 135-144 ; Peter Rockwell, « The Creative Reuse of Antiquity », in Janet Burnett Grossman, Jerry Podany, Marion True (éd.), History of Restoration of Ancient Stone Sculptures, Los Angeles, J. Paul Getty Museum, 2003, p. 75-86, part. p. 77-78, fig. 2 à 4 p. 78 pour les différentes étapes de la restauration.
25 E. Simon, « Die Kultstatue… », loc. cit., p. 7, envisage même qu’elle ait fait pendant à Minerve dans le temple qui dominait le forum de Domitien.
26 Paul G. Huebner, « Detailstudien zur Geschichte der antiken Roms in der Renaissance. II. Bemerkungen zu den Statuenzeichnungen Marten van Heemskercks », Römische Mitteilungen, 26, 1911, p. 310 sq., fig. 10 ; U. Müller, loc. cit., p. 137-138, pl. LVII, 2 (1535, torse seul).
27 U. Müller, loc. cit., pl. LIX, 1 (1538, torse); Paul Zanker, Forum Augustum…, op. cit., fig. 48.
28 U. Müller, loc. cit., p. 140-141.
29 Dans ce sens H. Stuart Jones, op cit., p. 40.
30 La position de la tête est quoi qu’il en soit erronée : H. G. Martin, loc. cit., p. 256. A. Furtwängler, op. cit., p. 63, ne prend d’ailleurs prudemment en compte que la tête barbue des Musées Capitolins dans son commentaire sur le type iconographique de l’Vltor : « cette dernière a été adaptée à un torse cuirassé qui lui est étranger ». Contra U. Müller, loc. cit., p. 137 ; E. Simon, « Zur Bedeutung… », loc. cit., n. 108 p. 164, considère aussi la tête comme pertinente.
31 E. Simon, « Zur Bedeutung… », loc. cit., p. 164.
32 Pourtant H. G. Martin, loc. cit., p. 256, considère que la statue du Capitole reproduisait « de façon relativement exacte (relativ genau) » l’original augustéen qu’elle remplaçait : pour cet auteur, l’œuvre n’est pas seulement une réplique, mais un véritable substitut domitianique de la statue de culte originelle ; de même, M. Spannagel, op. cit., p. 134, considère que la statue capitoline « den Panzerschmuck des Kultbildes wohl am getreuesten wiedergibt ».
33 Forum de César : Il museo dei Fori imperiali nei mercati di Traiano, Lucrezia Ungaro, Electa, Milan, 2007, fig. 141 p. 117, statue particulièrement intéressante puisque son support est traité sous forme de bouclier posé à terre. Summi viri du Forum d’Auguste : ibid., fig. 222 p. 164, fig. 225-226 p. 166. Forum de Trajan, exèdre du portique oriental : ibid., fig. 288-289 p. 210-211 (avec décor de griffons, cingulum et palmette donnant naissance à des rinceaux).
34 Valentin Kockel, « Beobachtungen zum Tempel des Mars Ultor und zum Forum des Augustus », Römische Mitteilungen, 90, 1983, p. 421-448, part. 446-448, fig. 121-1 (H. du fragment = 0, 33 m, ce qui indique une statue d’une hauteur totale de 4 m environ) ; Eugenio La Rocca, in I luoghi…, loc. cit., p. 80 ; mais il pourrait s’agir également, comme le rappelle l’auteur (p. 81), de l’un des pieds des statues de Romulus ou Énée, eux aussi d’un format nettement supérieur à celui des summi viri.
35 Cherchel, Musée, inv. S. 129 ; Christa Landwehr, Die römischen Skulpturen von Caesarea Mauretaniae, II. Idealplastik. Männliche Figuren, Mayence, Von Zabern, 2000, cat. 75 p. 24-25, pl. 14 (avec bibliographie antérieure).
36 Erika Simon, « Die Kultstatue », loc. cit., p. 9 les qualifie de « réalistes » par opposition aux « Idealstiefeln » richement ornées de plusieurs statues cuirassées d’époque impériale.
37 L’effigie ornait un des piliers du quadrifrons (?) du carrefour de l’Abondance avec la rue de Stabies : William Van Andringa, Quotidien des dieux et des hommes. La vie religieuse dans les cités du Vésuve à l’époque romaine (BEFAR, 337), Rome, 2009, p. 80.
38 A. Furtwängler, op. cit., p. 63.
39 M. Spannagel, op. cit., p. 254.
40 Même la présence du gorgoneion est sujette à caution, puisqu’il n’est présent ni sur le relief d’Alger, ni sur la base de Sorrente (fig. 13 et 14).
41 H. G. Martin, loc. cit., p. 257.
42 Rome, Musées du Vatican, Museo Gregoriano Profano. inv. 13389-13391 ; G. M. Koeppel, « Die historischen Reliefs der römischen Kaiserzeit », Bonner Jahrbücher, 184, 1984, p. 29-30 fig. 11, cat. no 7 ; Erika Simon, « Virtus und Pietas. Zu den Friesen A und B von der Cancelleria », Jahrbuch des deutschen Archäologischen Instituts, 100, 1985, p. 543-555. Il n’est pourtant pas exclu que les images monétaires ou les reliefs aient « actualisé » la statue de culte originelle : c’est ainsi que les monnaies d’Antonin le Pieux figurent le dieu avec un cingulum qui est alors courant sur les effigies impériales cuirassées.
43 Le Mars du Panthéon d’Agrippa aurait été encore imberbe.
44 Ce type est lui-même imité d’un type de Mars.
45 Erika Simon, « Zur Bedeutung des Greifen in der Kunst der Kaiserzeit », Latomus, 21, 1962, p. 749-780, part. p. 162-169 ; ead., « Die Kultstatue », loc. cit., p. 8-9 ; P. Gros, Aurea templa…, op. cit., p. 167.
46 Elle rappelle notamment la fondation par César du Nemeseion d’Alexandrie, où on pouvait voir la tête de Pompée : Appien, Guerres civiles, II, 90.
47 P. Zanker, Forum Augustum…, op. cit., p. 23 ; Ingrid Laube, Thorakophoroi. Gestalt und Semantik des Brustpanzers in der Darstellung des 4. Bis 1. Jhs v. Chr., Rahden, Verlag Marie Leidorf, 2006.
48 Erika Simon, Ara Pacis Augustae, Greenwich, New York Graphic Society, 1967, p. 24-25, fig. 1, 2.28 ; G. M. Koeppel, Bonner Jahrbücher, 187, 1987, p. 108 sqq, fig. 1. C’est un sphinx qui est visible sur le casque de Mars sur le relief d’Alger. La thématique des êtres hybrides ailés (notamment Pégase présent sur les chapiteaux du temple) est l’un des leitmotive du programme iconographique du Forum d’Auguste.
49 Alexandra Dardenay, Les mythes fondateurs de Rome. Images et politique dans l’Occident romain, Paris, Picard, 2010, p. 88-96.
50 E. Simon, « Die Kultstatue… », loc. cit., p. 7.
51 On trouvera la plupart des exemplaires dans les ouvrages toujours précieux de Hans-Georg Niemeyer, Studien zur statuarischen. Darstellung der römischen Kaiser, Berlin, Mann, 1968 et Klaus Stemmer, op. cit.
52 Notamment les statues de Lugano (Klaus Stemmer, op. cit., cat. I 22, pl. 10.4), Guelma (ibid., cat. V 16, pl. 40.3), Palerme (ibid., cat. V 14, pl. 40.1), Paris (ibid., cat. VII 7 pl. 52.1-2), ainsi que celles de Trajan à Leyde (ibid., cat. III 10, pl. 20.3) et Copenhague (ibid, cat. XI 3, pl. 76).
53 Voir notamment l’Auguste colossal d’Eauze (Toulouse, Musée Saint-Raymond) : Dietrich Boschung, op. cit., 1993, p. 86, no 29 p. 121-122 ; Jean-Charles Balty, « Ateliers de sculpture et diffusion de l’image impériale », in Milagros Navarro Caballero, Jean-Michel Roddaz (éd.), La transmission de l’idéologie impériale dans l’Occident romain. Actes du colloque du CTHS, Bastia 2003, Bordeaux, Ausonius, 2006, p. 232, fig. 11 p. 233.
54 Comme les premiers commentateurs l’avaient remarqué, la tête est « d’un beau type grec ».
55 Eugenio La Rocca, « Artisti rodii negli horti romani », in Maddalena Cima, Eugenio La Rocca (éd.), Horti romani (Atti del Convegno Internazionale, Roma, 1995), Rome, L’Erma di Bretschneider, 1998, p. 203-294, part. p. 225-228.
56 Sur cette diffusion, voir notamment Paolo Casari, Iuppiter Ammon e Medusa nell’Adriatico nordorientale. Simbologia imperiale nella decorazione architettonica forense, Rome, Quasar, 2004 ; sur sa signification, voir Gilles Sauron, « Jupiter Ammon dans le décor officiel des provinces occidentales », in La transmission de l’idéologie impériale…, op. cit., p. 205-220.
57 Napoli, Museo Archologico Nazionale, inv. 6059 : H.-G. Niemeyer, op. cit., n. 39 p. 92, pl. 14,2 ; K. Stemmer, op. cit., n. VIII 1 p. 98-99, pl. 66 1-2 ; Le collezioni del Museo Nazionale di Napoli, Rome, De Luca, 1989, p. 110 n. 76, fig. p. 112.
58 Émile Espérandieu, Recueil des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine, IX, no 6869, p. 178 ; Jean-Charles Balty, « Le Jupiter de la Rue Flourens et les débuts de la colonie de Béziers », in Monique Clavel-lévêque, Anne Vignot (éd.), Cité et territoire, II, colloque européen, Béziers, 24-26 octobre 1997, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 1998, p. 67-69.
59 Jean-Charles Balty, loc. cit., et id., « Statuaire idéale et romanisation en Narbonnaise et dans les Trois Gaules », Revue archéologique, 37, 2004-1, p. 169.
60 H. G. Martin, loc. cit., p. 142, 222-224.
61 Claude Rolley, « Une tête de Mars à Langres », Revue archéologique de l’Est, 30, 1979, p. 197-208.
62 Vienne, Musée lapidaire Saint-Pierre, inv. R. 2001-5-053 ; provient de la colline Sainte-Blandine. Cf. en dernier lieu Antoine Hermary, Danièle Terrer et alii, Recueil général des sculptures sur pierre de la Gaule (Nouvel Espérandieu) 1, Vienne (Henri Lavagne), Paris, 2005, no 53 p. 24-25, pl. 52-53.
63 En dernier lieu Cécile Carrier, « Sculptures augustéennes du théâtre d’Arles », Revue archéologique de Narbonnaise, 38-39, 2005, p. 365-371.
64 Vienne, Musée lapidaire Saint-Pierre, inv. R. 2001-5-054 ; attribué autrefois à un temple de Cybèle. Cf. Philippe Jockey, in Antoine Hermary, Danièle Terrer et alii, op. cit., no 77 p. 38-39, pl. 87. H. totale du fragment conservé : 1,23 m.
65 C. Rolley, loc. cit., 1979, p. 200 n. 11.
66 Pierre Gros, « Le “modèle” du Forum d’Auguste et ses applications italiques ou provinciales. État de la question après les dernières découvertes », in La transmission de l’idéologie impériale…, op. cit., p. 115-127, part. p. 115.
67 Lucrezia Ungaro, « El modelo del Foro de Augusto en Roma », in Javier Arce, Serena Ensoli, Eugenio La Rocca (éd.), Hispania Romana. Desde tierra de conquista a provincia del Imperio, Madrid, Electa, 1997, p. 170-175. Aux exemples bien connus de Mérida et Tarragone, on peut désormais ajouter celui d’Italica : Antonio Peña Jurado, « Imitaciones del Forum Augustum en Hispania. El ejemplo de Italica », Romula, 4, p. 137-162.
68 Emmanuelle Rosso, « Imitatio Vrbis et programmes décoratifs provinciaux : à propos de quelques ensembles de Gaule méridionale », Revue archéologique, 51, 2011-1, p. 197-208.
69 Jean-Yves Marc et Séverine Blin, « Le grand sanctuaire… », loc. cit.
70 Séverine Blin, « Deux patères votives », in Mandeure : vies d’un sanctuaire, op. cit., p. 129.
71 CIL, XIII, 1674 et 1675.
72 Peter J. Suter et alii, Meikirch : villa romana, Gräber und Kirche, Berne, 2004, p. 85-150, en particulier p. 100-105.
73 Jean-Yves Marc, « Théâtres et sanctuaires dans le monde romain : réflexions à partir de l’exemple de Mandeure », in Agglomérations et sanctuaires, Actes du colloque de Grand, 20-23 octobre 2011, à paraître. Voir également William Van Andringa, « Le vase de Sains-du-Nord et le culte de l’imago dans les sanctuaires gallo-romains », in W. Van Andringa (éd.), Archéologie des sanctuaires en Gaule romaine, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, 2000, p. 27-44.