Les intellectuels catholiques dans la société française
Le Centre catholique des intellectuels français (1941-1976)
Note de l’éditeur
En couverture : Dîner rue Madame, 1949 : on reconnaît de dos, de gauche à droite : Émile Berrar, Luc Estang, Henri de Lubac. De face, de droite à gauche : Stanislas Fumet, Emmanuel Mounier, Gabriel Marcel, Maurice Feltin, François Mauriac, Henri-Irénée Marrou, Robert Barrat, Jacques Hérissay, Roger Millot. © CCIF.
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre national du livre.
Éditeur : Presses universitaires de Rennes
Lieu d’édition : Rennes
Publication sur OpenEdition Books : 24 février 2015
ISBN numérique : 978-2-7535-2428-6
DOI : 10.4000/books.pur.8720
Collection : Histoire
Année d’édition : 2002
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-86847-698-2
Nombre de pages : 374
René Rémond
Préface« Intellige ut credas ; crede ut intelligas »
Première partie. Générosité d’un avenir à construire (1941-1951)
Deuxième partie. Audace et obéissance au réel (1951-1958)
Troisième partie. Le temps de tous les dialogues (1958-1965)
Quatrième partie. Ouverture et fidélité (1965-1976)
Dans un contexte politique et culturel marqué par l’exclusivisme, le CCIF a choisi de pratiquer le dialogue entre chrétiens, l’a étendu aux non-croyants et a réuni en trente ans près de trois mille intervenants autour de ses activités. De François Mauriac à Michel de Certeau, de Raymond Aron à Georges Balandier, une grande partie des réseaux intellectuels français sont touchés car le CCIF n’a cessé de participer au bouillonnement intellectuel et théologique de la seconde moitié du xxe siècle. Carrefour de recherches, il a joué un rôle de plate-forme de l’intelligence en s’engageant dans les principaux débats des Quatrième et Cinquième Républiques. Ses prises de position sur les grands problèmes, qu’il s’agisse du procès Rosenberg, de la torture en Algérie ou de la construction européenne, en témoignent. Son travail s’est également accompli au coeur du renouveau théologique par la défense du laïcat, de la liberté de recherche et de l’autonomie de la conscience. Ces choix ont parfois éveillé les soupçons de Rome qui a cherché à imposer d’autres principes et d’autres intervenants, sans succès. La ligne de conduite choisie a permis au CCIF de précéder le Concile tout en faisant connaître les principaux théologiens qui y ont joué un rôle déterminant.
Alors que de nombreux ouvrages s’interrogent sur le déclin du christianisme et sur le silence de ses élites, l’ouvrage de Claire Toupin-Guyot permet de retracer l’itinéraire de tous ces intellectuels chrétiens qui n’ont pas ménagé leur peine pour intégrer les valeurs du monde moderne au sein de l’Église catholique.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Un constructeur de la France du xxe siècle
La Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE) et la naissance de la grande entreprise française de bâtiment (1924-1974)
Pierre Jambard
2008
Ouvriers bretons
Conflits d'usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968
Vincent Porhel
2008
L'intrusion balnéaire
Les populations littorales bretonnes et vendéennes face au tourisme (1800-1945)
Johan Vincent
2008
L'individu dans la famille à Rome au ive siècle
D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan
Dominique Lhuillier-Martinetti
2008
L'éveil politique de la Savoie
Conflits ordinaires et rivalités nouvelles (1848-1853)
Sylvain Milbach
2008
L'évangélisation des Indiens du Mexique
Impact et réalité de la conquête spirituelle (xvie siècle)
Éric Roulet
2008
Les miroirs du silence
L'éducation des jeunes sourds dans l'Ouest, 1800-1934
Patrick Bourgalais
2008