Table des matières
Chapitre II. 1894-1898 : l'élucidation du processus de transmission
- La double découverte d'Alexandre Yersin : le bacille et le rat
- Paul-Louis Simond et la découverte du rôle de la puce
- Les conséquences variables d'un contact avec un rat mort
- La phlyctène précoce
- La puce soupçonnée
- L'expérience-clef
- Autres observations épidémiologiques
- La période de latence
- L'accalmie et la rechute
- Certaines professions plus gravement touchées
- La contagion d'homme à homme
Chapitre III. Les successeurs : l'étude du bacille et des puces
- La courte survie du bacille a l'air libre
- Le développement de la maladie chez l'homme
- Incubation, symptômes et durée
- Délai de transmission d'homme à homme, via la puce humaine
- Le développement de la maladie chez le rat
- La contamination des puces sur les rongeurs et sur les hommes
- La septicémie chez l'homme
- La septicémie chez le rat et les rongeurs
- La multiplication du bacille dans l'appareil digestif de la puce
- Premières expériences de transmission : l'efficacité de la puce du rat, la faiblesse de la puce de l'homme
- Recherche du bacille dans les puces d'homme et de rat
- Expériences comparatives de transmission
- Les trois parallélismes entre l'épizootie et l'épidémie
- La concordance topographique
- La concordance chronologique
- La concordance quantitative
- Entre victimes murines et humaines
- Entre nombre de puces et intensité de l'épidémie
- Le rôle de la température et de l'humidité
- Effets du climat sur Xenopsylla cheopis en Inde
- Effets du climat sur le bacille dans l'organisme de la puce
- Effets du climat sur Nosopsyllus fasciatus en Europe
- 1914 : la découverte du mécanisme de transmission : le « blocage »
- L'incrimination de Xenopsylla cheopis, puce de la peste
- Xenopsylla cheopis
- Xenopsylla brasiliensis
- Xenopsylla astia
Chapitre IV. L'absence de la « puce indienne » en Europe : l'intérêt pour Nosopsyllus fasciatus et les autres puces
- La puce du rat d'Europe à l'étude : Nosopsyllus fasciatus
- Nosopsyllus fasciatus, puce vectrice
- Nosopsyllus fasciatus pique l'homme
- L'incrimination de Nosopsyllus fasciatus
- Nosopsyllus fasciatus tombe dans l'oubli
- La puce de l'homme : Pulex irritans
- L'incapacité vectorielle individuelle de Pulex irritans
- La transmission mécanique de masse
- La rareté de Pulex irritans sur le rat
- Les autres puces examinées en Europe
- L'autre puce du rat d'Europe : Ctenophthalmus agyrtes
- La puce du chat et du chien domestique : Ctenocephalides felis felis
- La puce du chat et du chien sauvages : Ctenocephalides canis
- La puce de la souris : Leptopsylla segnis
- Les puces de la volaille et des passereaux : Ceratophyllus gallinae et Echidnophaga gallinácea
- La puce du lapin : Spilopsyllus cuniculi
- 1928 : les puces vectrices identifiées
Chapitre V. La théorie nouvelle de la contagion interhumaine par Pulex irritans
- Les précurseurs (1900-1930)
- La peste de Glasgow, 1900
- La peste de Paris, 1920
- La peste au Maroc, 1912-1930
- Le changement d'opinion de R. Jorge (1932)
- 1941 : l'annonce de la théorie nouvelle
- Les expériences de G. Blanc et M. Baltazard (1941-1945)
- Les puces et les poux d'homme s'infectent
- Les puces et les poux d'homme transmettent la peste
- La pénétration de la théorie de G. Blanc et M. Baltazard (1941-2003)
Chapitre VIII. L'argument épidémiologique des foyers familiaux
- Les bouffées familiales au Maroc (1930-1941)
- L'enchaînement des cas
- L'épidémie de l'azib el Guarnia et du douar Moulay Djilali Laïdi
- L'épidémie de la Chaouïa
- L'épidémie de la région des Aït Immour
- La présence de Xenopsylla cheopis au Maroc et les « puces libres »
- La peste au Maroc : peste faible ou « peste rurale » ?
- La faible extensivité des pestes rurales marocaines
- La puce humaine inefficace ?
- La limitation des pestes urbaines marocaines
- Faiblesse de l'épizootie marocaine
- Peste rurale, peste urbaine
- Les bouffées familiales à Paris (1920)
- Les rats de Paris et les cas de peste
- Critique du rôle de la puce de l'homme
- Faiblesse de l'épizootie de Paris
- Les bouffées familiales à Glasgow (1900)
- Les rats de Glasgow
- L'enchaînement des cas
- L'épidémiologie à Porto et à Barcelone (1900, 1931)
- La peste de Porto
- La peste de Barcelone
- Conclusions sur l'épidémiologie familiale
Chapitre XIII. L'apport des données historiques (VIe-XXe siècles)
- La période de latence
- Théorie
- Des exemples de latences dans l'histoire
- La rechute
- L'existence des pestes mineures
- La peste et les tissus
- Le tissu redouté
- Les rats et les étoffes
- La nidification des rats dans les entrepôts de tissus
- Des rats morts au cœur des balles
- L'entrée de la peste avec les tissus et les peaux
- La peste sélective selon les professions
- Les équarrisseurs et les bouchers
- Les travailleurs du cuir
- Les meuniers et les boulangers
- Les artisans du tissu et du papier
- La peste des pauvres, la peste des riches
- Une maladie des pauvres
- Puces des riches et puces des pauvres
- Le parasitisme chez les nobles et les bourgeois
- La vermine secrétée par le corps
- La peur de l'eau
- Le changement de linge
- Masures des pauvres, demeures des riches
- L'énigme de l'épizootie cachée
- Les mœurs du rat noir en Occident
- Le rat noir en Occident : un commensal obligé de l'homme
- Des nids discrets
- Se cacher pour mourir
- Les témoignages de la mortalité des rats en Occident
- La multiplication des rats et autres rongeurs avant l'épidémie
- Les témoignages historiques de prolifération des rongeurs « et semblables animaux »
- Imaginaire et réalités
- Les animaux des ténèbres
- Une peste sylvatique réelle ?
- La peste occasionnelle des animaux domestiques : chiens, chats et oiseaux
- Les troupeaux épargnés
Chapitre XVI. Document annexe : analyse critique des expériences de G. Blanc et de M. Baltazard (1945)
- Les expériences
- Puces infectées sur des hommes pestiférés (Expériences série I)
- Transmissions avec Xenopsylla cheopis récoltées en maison d'hommes pestiférés
- Transmissions avec Pulex irritans infectées sur des hommes pestiférés
- Huit échecs, une réussite
- Une seule transmission mécanique de macro-masse
- L'inaptitude au blocage
- Transmissions avec les poux, Pediculus h. corporis, infectés sur des hommes pestiférés : neuf échecs, une réussite
- Puces d'homme infectées sur des cobayes pestiférés (Expériences séries II et III)
- Puces d'homme infectées sur des cobayes inoculés (expériences série II) : réussite des transmissions mécaniques de masse échec des transmissions biologiques
- Puces d'homme infectées sur des cobayes piqués (expériences série III) : réussite des transmissions mécaniques de masse échec des transmissions biologiques
- Analyse critique des résultats
- L'impuissance de la puce de l'homme
- La « répugnance » des puces humaines et des poux pour le cobaye
- L'infection des Pulex irritans
- La contamination différente des trompes sur du sang d'homme et sur du sang de rat
- D'homme à homme : une exceptionnelle transmission de macro-masse
- La densité du parasitisme humain au Maroc
- Le transfert des parasites humains de malade à visiteur
- Du rat à l'homme : une improbable transmission de masse
- La transmission mécanique de masse : le mode d'infection quasi exclusif de Pulex irritans
- Les quelques réussites de transmission « dans le temps » avec les parasites humains et leur possible explication
- Les huit cas de transmission « dans le temps » avec Pulex irritans et Pediculus h. corporis
- — Cas A : transmission après six jours
- — Cas B : transmission après quatre jours
- — Cas C : transmission après cinq jours
- — Cas D : transmission après quatre jours
- — Cas E : transmission par huit puces après quatre à cinq jours
- — Cas F : transmission après six jours
- — Cas G : transmission par cinq puces
- — Cas H : transmission par 75 poux après quatre jours
- La plus grande rapidité de la mort du cobaye
- L'hypothèse de Blanc et Baltazard : une transmission biologique sans blocage ?
- Une ou deux transmissions de Pulex irritans par blocage On peut envisager qu'aient pu se produire, au cours de ces quelques expériences réussies dans le temps, de rares transmissions par blocage. On sait que le phénomène est théoriquement possible puisque, lors des expériences de Burroughs, sur 57 Pulex infectées, un mâle se bloqua au 11e jour. Mais il mourut cependant le lendemain sans transmettre.
- L'extrême rareté du blocage chez Pulex irritans
- L'effet de surinfection et le blocage
- Six transmissions artificielles : l'inoculation de déjections et de poussières de cadavres virulentes
- La virulence des déjections des puces et des poux
- La virulence des cadavres des puces et des poux
- La virulence comparée des déjections de Pulex irritans, de Pediculus h. corporis et de Xenopsylla cheopis
- La virulence comparée des cadavres de Pulex irritans, de Pediculus h. corporis et de Xenopsylla cheopis
- Le nombre de bacilles contenus dans les déjections
- Des tubes à essai fermés par une soie perméable
- L'invalidité du test de contrôle
- L'inoculation de matières virulentes
- — Avec les puces
- — Avec les poux
- Les conditions de réussite des divers modes de transmission par la puce de l'homme
- Estimation de la mortalité des Pulex irritans nourries sur cobaye
- Conditions de réussite des transmissions mécaniques de masse
- Conditions de réussite des transmissions biologiques par blocage
- Conditions de réussite des transmissions mécaniques par biais de pollution
- La capacité vectrice des poux
