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La subjectivité au cinéma

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Dominique Chateau

Chapitre VIII. La représentation du monde comme mental

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Extrait du texte

Le mental, par la diégèse, vient comme par en dessous, et, par l’expression du sentiment, comme par au-dessus… C’est, du moins, ce qu’on dirait au premier abord, parce que la diégèse est enfouie, tandis que le sentiment est à fleur de peau. On a vu, toutefois, que ce n’est pas si simple. Si la diégèse exprime une conception du monde elle peut aussi impliquer des affects et du symbolisme ; inversement, comme le montre Eisenstein, le sentiment peut être un facteur de structure. Il s’agit maintenant de tirer les conséquences de cette dialectique dans le cas de films eux-mêmes dialectiques dont la forme est constituée par le passage de structures mentales profondes à la surface de la fiction autant que par le feedback des structures filmiques superficielles sur le projet formel du film.

Reprenant la remarque de Truffaut sur le rythme de Vertigo, Deleuze parle du vertige « ordinaire […] de l’inspecteur incapable de gravir l’escalier du clocher, vivant dans un étrange état de contemplation...

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