Table des matières
Introduction. Un syndicalisme au cœur de l’Europe
- Un débat international : revitalisation syndicale et syndicalisation des immigrés
- Le Luxembourg, laboratoire de la recomposition des classes sociales
- Les recompositions de la bourgeoisie
- Une classe ouvrière hétérogène
- Les vagues d’immigration vers le Luxembourg
- Un marché du travail internationalisé
- Anatomie du syndicalisme luxembourgeois : institutionnalisation et internationalisation
- Des taux de syndicalisation contrastés
- La démarche d’enquête
1. Les syndicats et l’immigration : (re)définir les frontières de la solidarité
- Les termes du débat : immigration, internationalisme ouvrier et concurrence sur le marché du travail
- La concurrence sur le marché du travail
- L’internationalisme ouvrier
- Entre protection de l’emploi national et solidarité internationale : l’entre-deux-guerres
- La protection de l’emploi national
- Représentations hiérarchisantes
- L’attitude des pouvoirs publics
- Le tournant vers l’intégration syndicale des travailleurs migrants
- Les effets de la construction européenne et de la liberté de circulation
- Les débats syndicaux dans le secteur de la construction : refuser l’immigration, syndiquer les immigrés ?
- L’intégration des étrangers dans les syndicats
2. La syndicalisation des travailleurs migrants
- Un syndicalisme de services
- L’expertise européenne
- La collaboration syndicale internationale
- La création de structures spécifiques pour travailleurs migrants
- Les mondes du syndicalisme luxembourgeois
- « Ghettoïsation » ou intégration ?
- Usage des langues et capital d’autochtonie
- Luttes d’influence
- Un plafond de verre dans l’accès aux responsabilités syndicales pour les immigrés ?
- Parcours de professionnalisation et ressources sociales des travailleurs migrants
- Les effets d’un contexte politique néo-corporatiste
3. Des syndiqués passifs ?
- Le rapport du syndicalisme luxembourgeois à l’immigration portugaise
- Une immigration passive et apolitique ?
- Des mobilisations de l’immigration portugaise dans les années 1970
- Un travail de socialisation au syndicalisme
- Services individuels et rapport « utilitariste » au syndicalisme
- L’insertion des syndicats dans la « communauté portugaise »
- Des militants immigrés comme intermédiaires
4. « Se faire donner des leçons par des étrangers » : concurrences syndicales
- Les immigrés comme objet et enjeu des luttes de concurrence dans le mouvement syndical
- Communistes et socialistes : une vive concurrence pour l’implantation dans le Bassin minier
- L’Opposition syndicale révolutionnaire et les immigrés
- La scission syndicale de 1945 et la participation des étrangers aux délégations ouvrières
- La transformation des oppositions politiques en différences culturelles
- L’intégration des travailleurs frontaliers lorrains dans les syndicats
- « Les mêmes idées, mais différentes des nôtres » : la confrontation des traditions syndicales
- Internationalisme syndical et concertation sociale dans un seul pays
- La crise de la sidérurgie et le discours sur le modèle social luxembourgeois
- Le modèle luxembourgeois au miroir de l’occupation de l’usine d’Athus en 1977
- La continuité d’une orientation
Les ambiguïtés de l’européanisation syndicale
- La Grande Région comme espace d’interactions transfrontalières
- Les deux visages de la collaboration régionale : coopération et concurrence
- Les travailleurs frontaliers
- Travail frontalier et concurrence sur le marché de l’emploi
- La perception du travail frontalier au Luxembourg
- Les stratégies syndicales dans la Grande Région
- Les acquis de la collaboration syndicale transfrontalière
- La transposition des luttes de concurrence entre résidents et frontaliers dans les syndicats
- La réactualisation des frontières en matière de prestations sociales
- Faire face à la réforme des allocations familiales : un discours syndical européanisé
- Les ambiguïtés de la riposte syndicale
- Le point de vue des travailleurs frontaliers : « Faire trop de bruit »
- De l’action collective à l’action juridique
- Frontières des droits sociaux, limites de l’action collective
