Se protéger, être protégé

Michel Dreyfus; Michèle Ruffat; Vincent Viet; Danièle Voldman

doi:10.4000/books.pur.6879

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Se protéger, être protégé

Ce livre est recensé par

Mélanie Guyonvarch , Travail et emploi, mis en ligne le 22 février 2012. URL : https://journals.openedition.org/travailemploi/4663 ; DOI : https://doi.org/10.4000/travailemploi.4663

Se protéger, être protégé

Une histoire des assurances sociales en France

Michel Dreyfus, Michèle Ruffat, Vincent Viet et Danièle Voldman

Comment se protéger contre les aléas de l’existence? Comment se prémunir contre la maladie, l’accident, la vieillesse ? Ces questions ont hanté la fin du xix^e siècle français.
L’État comme la société préféraient alors s’en remettre à l’initiative individuelle, fondée sur l’épargne et la propriété, ou au paternalisme patronal. À la Belle Époque très inégalitaire se protéger était plus important que protéger. Vertu d’autant plus cardinale qu’elle était peu partagée, la prévoyance libre n’en sou...

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Note de l’éditeur

Cet ouvrage a été publié avec l’aide de l’Institut d’Histoire du Temps présent (IHTPCNRS), du Comité d’Histoire de la Sécurité sociale et de la MiRe-Drees.

En couverture : Caisse interdépartementale d’assurances sociales (CIAS) aménagée dans les locaux du ministère du Travail, archives départementales des Hauts-de-Seine, Fonds Sele Puech 16 J 31.

Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre national du livre.

Éditeur : Presses universitaires de Rennes

Lieu d’édition : Rennes

Publication sur OpenEdition Books : 25 février 2015

ISBN numérique : 978-2-7535-3235-9

DOI : 10.4000/books.pur.6879

Collection : Histoire

Année d’édition : 2006

ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7535-0338-0

Nombre de pages : 352

Sommaire

Résumé

Auteurs

Glossaire

Introduction

Première partie. Genèse des assurances sociales (1890-1939)

Chapitre I. Formes et leviers d’action de la protection sociale avant 1914

Chapitre II. Les conséquences de la guerre et les prémices d’un Warfare State

Chapitre III. Les résistances à la réforme et la corporatisation de la société française

Chapitre IV. Le système des Assurances sociales

Chapitre V. Un système en crise ? (1931-1939)

Deuxième partie. Les Assurances au quotidien (1930-1944)

Chapitre VI. Les assurés face à leur administration

Chapitre VI. Multiplicité et imbrication des caisses

Chapitre VIII. Les réactions de l’opinion

Chapitre IX. L’établissement d’un consensus

Chapitre X. Le temps de la guerre

Troisième partie. L’avènement de la Sécurité sociale (1944-1948)

Bruno Valat

Chapitre XI. Le choix de la Sécurité sociale

Chapitre XII. Le cas des risques professionnels

Chapitre XIII. Autonomie de l’institution ou contrôle de l’État ?

Chapitre XIV. De l’équilibre financier aux premiers déficits

Conclusion

Participants et contributeurs à la recherche

Comment se protéger contre les aléas de l’existence? Comment se prémunir contre la maladie, l’accident, la vieillesse ? Ces questions ont hanté la fin du xix^e siècle français.
L’État comme la société préféraient alors s’en remettre à l’initiative individuelle, fondée sur l’épargne et la propriété, ou au paternalisme patronal. À la Belle Époque très inégalitaire se protéger était plus important que protéger. Vertu d’autant plus cardinale qu’elle était peu partagée, la prévoyance libre n’en souffrait pas moins, dès avant 1914, des formes de protection obligatoire, réservées aux catégories les plus modestes. Les multiples bouleversements issus de la Première Guerre mondiale déterminèrent les pouvoirs publics à instituer des assurances sociales, liées au contrat de travail, et destinées par là même à préserver la force de travail : protéger devenait aussi nécessaire que se protéger. Or ce système, appelé à améliorer la santé générale de la population, fit couler beaucoup d’encre, suscita de fortes oppositions, heurta bien des esprits.
C’est l’histoire de ces assurances, imaginées par la classe politique pour contenir les débordements des crises du premier xx^e siècle, que ce livre raconte, en s’appuyant sur les résultats d’une enquête menée par les correspondants départementaux de l’Institut d’histoire du temps présent.

Michel Dreyfus

Michel Dreyfus est directeur de recherche au centre d’histoire sociale du 20^e siècle (CNRS/Université Paris-1).

Michèle Ruffat

Michèle Ruffat est chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS).

Vincent Viet

Vincent Viet est historien et chercheur associé à l’IDHE (CNRS).

Danièle Voldman

Danièle Voldman est directrice de recherche au centre d’histoire sociale du 20^esiècle (CNRS/Université Paris-1).

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