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Vieillesses et vieillissements

 | 
Vincent Caradec
, 
Isabelle Mallon
, 
Cornelia Hummel

Les auteurs

Texte intégral

1AnnickAnchisi est professeure à la Haute École de santé Vaud (HESAV), Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO). Sociologue, elle a également été infirmière dans divers services de soins. Elle a mené plusieurs recherches qualitatives auprès de personnes âgées dépendantes et démentes – à domicile et en institution – ainsi qu’en situation particulière (personnes âgées et traitements contre le cancer). Elle a publié avec Foley R. A. et Palazzo-Crettol C., « La chimiothérapie orale, entre reconfiguration et délégation de la gestion du cancer », inSchepens F. (dir.), Les soignants et la mort, Toulouse, Érès, 2013 ; « Passer à table le jour de l’entrée d’un parent en établissement médico-social, entre repas d’accueil et repas de deuil », Tsantsa, revue de la Société suisse d’ethnologie, 16, 2011, p. 29-37.

2DominiqueArgoud est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris-Est Créteil. Il est membre du Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales (LIRTES – EA 7313). Ses travaux portent sur les politiques publiques de la vieillesse et, en particulier, sur les approches territoriales. Il travaille également sur les nouvelles formes d’habitat pour personnes âgées et/ou en situation de handicap. Il a publié plusieurs articles dans la revue Gérontologie et société, dont « Le pouvoir gris à l’épreuve du territoire », no 143, décembre 2012, p. 63-76.

3ClaudineAttias-Donfut est directrice de recherches, elle a été responsable de la Direction des recherches sur le vieillissement de la CNAV (Caisse nationale de retraite en France), et est actuellement associée au Centre Edgar Morin, au sein de l’IIAC, Institut interdisciplinaire de l’anthropologie du contemporain (CNRS/EHESS). Ses recherches et ses publications portent sur des thèmes variés et en particulier sur le vieillissement, la famille, les rapports de générations, l’intergénération en milieu rural, l’immigration et le vieillissement des immigrés et tout récemment sur le vieillissement et la mort. Ses deux derniers ouvrages sont : Le destin des enfants d’immigrés, Paris, Stock, 2009 (avec Wolff F. C.) ; et Citizenship, Belonging and Intergenerational Relationships among African migrants, Londres, Palgrave 2012 (avec Cook, Hofman et Waite).

4AudeBéliard est maître de conférences à l’université Paris Descartes et chercheuse au Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (Cermes3). Ses recherches se situent à l’intersection entre sociologie de la famille et sociologie de la santé. Sa thèse portait sur la prise en charge familiale des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer. Elle a récemment publié : « Investir le registre des problèmes de “mémoire”. Interactions et malentendus en consultation hospitalière entre médecins, patients et entourages », Genèses, 87 (2), 2012, p. 4-25.

5Jean-François Bickel est professeur à la Haute École de travail social, Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et co-responsable d’un groupe de recherche sur la vieillesse au sein du Pôle de recherche national LIVES « Surmonter la vulnérabilité : perspectives du parcours de vie ». Ses travaux portent sur l’intégration et la participation au long du parcours de vie, ainsi que sur les systèmes et pratiques de protection et de soutien tant privés que publics permettant de faire face aux situations de vulnérabilité ; dans les deux cas avec un accent sur la retraite et vieillesse. Il a notamment co-écrit avec Christian LalivedÉpinay, Carole Maystre et Nathalie Vollenwyder l’ouvrage Vieillesse au fil du temps. 1979-1994 : une révolution tranquille, Lausanne, Réalités sociales, 2000 ; sa dernière publication est : « Du vieillissement au parcours de vie : pour un renouvellement de l’imagination gérontologique », Les Cahiers du travail social, 68, 2012, p. 17-28.

6Arnaud Campéon est ingénieur de recherche à l’École des hautes études en santé publique (Rennes) et chercheur au Centre de recherche sur l’action politique en Europe (CRAPE-UMR 6051). Ses travaux portent à la fois sur l’analyse des politiques publiques de prise en charge de la dépendance mais également sur l’expérience vécue des situations de vulnérabilité au grand âge (pauvreté, solitude, suicide, etc.). Il a notamment publié : « Des travailleurs sous pression : logiques d’engagements et pratiques du care auprès de proches âgés en situation de dépendance », Gérontologie et société, no 145, 2013, p. 103-117 (avec Le Bihan B.) ou encore « Se suicider au grand âge : l’ultime recours à une vieillesse déchue ? », Revue Interrogations, Le suicide, no 14, juin 2012, p. 25-41.

7Vincent Caradec est professeur de sociologie à l’université de Lille 3, chercheur au CeRIES (Centre de recherches « Individus, épreuves, sociétés »). Après avoir travaillé sur les relations familiales et les modes de vie des retraités, il a engagé une réflexion sur le processus et l’expérience du vieillissement. Il s’est intéressé récemment à la discrimination sur l’âge (avec Claire Lefrançois et Alexandra Poli) et il mène actuellement, avec Aline Chamahian, une recherche sur l’expérience de la maladie d’Alzheimer de personnes situées à un stade léger ou modéré. Il a notamment publié Sociologie de la vieillesse et du vieillissement, Paris, Armand Colin, 2012 (3e édition) et Quand les retraités partent en vacances (avec Petite S. et Vannienwenhove T.), Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2007.

8Philippe Cardon est maître de conférences en sociologie à l’université sciences humaines et sociales – Lille 3, membre du CeRies (Centre de recherche « Individus-épreuves-société ») – Lille 3 et chercheur associé à ALISS (Alimentation et sciences sociales) – INRA. Ses travaux actuels portent sur les transformations des habitudes alimentaires des personnes âgées au fil du vieillissement. Il a notamment publié « La diffusion des recommandations nutritionnelles à l’épreuve des interactions sociales. L’exemple des aides à domicile intervenant auprès des personnes âgées », inLhuissier A., Depecker T. et Maurice A. (dir.), Mesures et réformes des pratiques alimentaires (XIXe-XXe), Rennes, PUR, 2013 ; « Manger en vieillissant pose-t-il vraiment problème ? Veuvage et transformations de l’alimentation des personnes âgées », Lien social et politiques, no 62, 2009, p. 85-95.

9Aline Chamahian est maître de conférences en sociologie à l’université Lille 3 et chercheuse au CeRIES (Centre de recherche « Individus, épreuves, sociétés »). Ses travaux s’inscrivent dans une sociologie de l’expérience individuelle du vieillissement à travers différentes entrées thématiques : l’expérience des retours en formation/emploi à l’heure de la retraite ; les pratiques d’aménagement du logement des personnes âgées ; l’expérience vécue de la maladie d’Alzheimer par les malades eux-mêmes à différents âges de la vie. Elle a récemment co-dirigé avec Lefrançois C. l’ouvrage collectif Vivre les âges de la vie. De l’adolescence au grand âge, Paris, L’Harmattan, 2012 et publié « Approches politique, institutionnelle et individuelle de l’engagement en formation à l’heure de la retraite », Savoirs, 28, 2012, p. 69-91.

10Michèle Charpentier est professeure et titulaire de la chaire de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne à l’université du Québec à Montréal. Ses travaux portent sur la reconnaissance et l’exercice des droits des citoyens âgés, avec un intérêt particulier pour la question des femmes et du vieillissement. Parmi ses publications récentes, mentionnons l’ouvrage collectif Vieillir au pluriel : perspectives sociales (Guberman N., Billette V. et al. [dir.]), paru en 2010 aux Presses de l’université de Québec, réédité en 2012.

11Jérôme Debons est doctorant en sociologie à l’université de Genève. Il travaille avec Annick Anchisi sur les situations d’aide et de soins à domicile ainsi que sur d’autres projets en relation avec les personnes âgées à la Haute École de santé Vaud (HESAV), Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO). Parallèlement, il mène son projet de thèse intitulé Devenir médecin homéopathe : entre (re)conversion et spécialisation professionnelles. Analyse des récits de carrières atypiques en médecine générale, dans lequel il s’intéresse à la singularisation des parcours professionnels et à la diversité du groupe des généralistes en Suisse.

12Bernard Ennuyer est ingénieur de formation initiale. Il a dirigé à Paris un service associatif d’aide et de soins à domicile pendant 32 ans. Docteur en sociologie et habilité à diriger des recherches, il est chercheur associé au laboratoire PHILEPOL de l’université Paris Descartes. Ses réflexions portent essentiellement sur les politiques publiques en direction du « grand âge ». Il a publié récemment « Gérontologie sociale et gérontologie : actualité et pertinence de ces concepts à partir de la réflexion du philosophe Michel Philibert dans les années 1970-1980 », in Gucher C. (dir.), La gérontologie sociale, héritages et réflexions, Paris, L’Harmattan, 2012, 99-114 ; « Les “aidants familiaux” : en finir avec l’idéologie de l’aide “naturelle” des familles auprès de leurs parents dits “âgés dépendants” », in Coum D. (dir.), La famille, ressource ou handicap, Toulouse, Erés, 2013, p. 91-101.

13Séverine Gojard est directrice de recherche à l’INRA, laboratoire ALISS (Alimentation et sciences sociales), équipe Solal (sociologie de l’alimentation), et chercheur associé au Centre Maurice Halbwachs, équipe ETT (Enquêtes, terrains et théorie). Ses recherches croisent sociologie de l’alimentation et sociologie de la famille, aussi bien sur la question des personnes âgées que sur celle des nourrissons. Elle a récemment publié Le métier de mère, Paris, La Dispute, coll. « Corps, santé, société », 2010, et, avec Cardon P., « Les personnes âgées face à la dépendance culinaire : entre délégation et remplacement », Retraite et Société no 56, 2009, p. 169-193.

14Anne-Marie Guillemard est professeur émérite des universités en sociologie, Faculté des sciences humaines et sociales, université Paris Descartes Sorbonne. Ses domaines de recherche couvrent la sociologie des âges, des générations et du vieillissement ainsi que les questions de recomposition des parcours de vie, de modes de gestion des âges et de réformes de la protection sociale dans la société de la connaissance. Elle a publié récemment Les défis du vieillissement. Âge, emploi, retraite. Perspectives internationales, Paris, Armand Colin, 2010, et (Evers A. [Coll.]), Social Policy and Citizenship. The Changing Landscape, New York, Oxford University Press, 2012.

15Pia Henaff-Pineau, professeure agrégée et docteure en sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain, enseigne en sociologie du sport et de l’éducation physique à l’UFR STAPS de l’université Paris-Sud. Chercheure associée à l’équipe « Sports, politiques et transformations sociales » dans le laboratoire CIAMS de Paris-Sud, ses travaux récents portent sur les pratiques physiques et sportives des seniors selon deux axes : les transformations des pratiques physiques avec l’avancée en âge et les normes corporelles véhiculées par les politiques publiques du « bien vieillir ». Elle a récemment publié « Vieillissement et pratiques sportives : entre modération et intensification », Lien social et politiques, 2009, 62, p. 71-83 et « Genre et parcours sportifs des seniors : du semblable au dissemblable », SociologieS [en ligne], dossiers, Genre et vieillissement, novembre 2012.

16Valérie Hugentobler est professeure à la Haute école de travail social et de la santé – EESP Lausanne. Ses travaux portent sur le traitement de la vieillesse, de la question des générations et des transitions du parcours de vie sous l’angle des politiques sociales. Elle a publié avec Moachon E., « L’approche par les capacités et le paradigme du parcours de vie : un double cadre conceptuel pour évaluer les interventions sociales en faveur des jeunes adultes “en difficulté” », inPicard F. et Masdonati J. (dir.), Les parcours d’orientation des jeunes : dynamiques institutionnelles et identitaires, Sainte-Foy, Presses de l’université de Laval, 2012, p. 127-153 ; avec Hummel C., « La construction sociale du “problème” intergénérationnel. Considérations préliminaires sur une nouvelle problématique », Gérontologie et société, 123, 2008, p. 71-84.

17Cornelia Hummel est maître d’enseignement et de recherche au département de sociologie de l’université de Genève et chercheuse associée au Pôle de recherche national LIVES « Surmonter la vulnérabilité : perspective du parcours de vie » (universités de Genève et de Lausanne). Ses travaux récents se situent dans le domaine des relations intergénérationnelles dans et hors de la famille. Elle a récemment publié, avec Perrenoud D., « Grands-parentalités contemporaines : dans les coulisses de l’image d’Épinal », Revue française de sociologie, 50 (2), 2009, p. 259-286 ; avec Pillonel A. et De Carlo I., « Les relations entre adolescents et leurs grands-parents en Suisse : séparation conjugale et équilibre entre lignées », Population, 4/2013, à paraître.

18Jean-Pierre Lavoie est chercheur retraité du Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS) du CSSS Cavendish – Centre affilié universitaire et professeur associé aux écoles de travail social de l’université McGill et de l’université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent sur les familles qui prennent soin de parents âgés avec incapacités et sur les liens entre vieillissement et environnement urbain. Il a récemment publié avec Rose D., Burns V. et Covanti V., « La gentrification de la Petite-Patrie. Quelle place et quel pouvoir pour les aînés ? », Diversité urbaine, 11 (1), 2011, p. 59-80 ; avec Guberman N. et Olazabal I., « Baby boomers and the “denaturalisation” of caregiving in Quebec », Ageing and Society, 31 (7), 2011, p. 1159-1179.

19Françoise Le Borgne-Uguen est maître de conférences en sociologie, chercheure au LABERS (EA 3149) – Laboratoire d’études et de recherche en sociologie (ex-Atelier de recherche sociologique –– ARS –), université de Bretagne occidentale à Brest. Après des recherches centrées sur la grand-parenté, ses travaux récents portent sur la production de santé et la répartition des services, entre proches et professionnels, dans les contextes de vieillissement et de visée de préservation des capacités des personnes à décider pour elles-mêmes. En 2012, avec Muriel Rebourg, professeur de droit, elle a fait paraître un ouvrage collectif : L’entraide familiale : régulations juridiques et pratiques sociales, Rennes, PUR. Avec Simone Pennec et Florence Douguet, sociologues, elle vient de concevoir un ouvrage collectif qui porte sur Les négociations du soin. Les professionnels, les malades et leurs proches (à paraître).

20Christelle Lebreton est doctorante au département de sociologie à l’UQAM, avec concentration en études féministes. Ses recherches portent sur les liens entre socialisation et formation de l’identité sexuelle chez les jeunes lesbiennes québécoises. Elle a travaillé successivement au sein de différentes équipes de recherche depuis 2004, principalement dans une perspective féministe, sur des thèmes concernant l’égalité entre femmes et hommes : articulation des inégalités liées au sexe et à l’orientation sexuelle en milieu de travail et en milieu scolaire, femmes et vieillissement, et hypersexualisation des femmes et des filles.

21Blanche Le Bihan est enseignant-chercheur à l’École des hautes études en santé publique et chercheure au Centre de recherche sur l’action politique en Europe (CRAPE, UMR6051). Ses travaux portent sur les politiques en direction des personnes âgées dépendantes en France et en Europe et plus globalement sur les politiques du care. Elle a récemment publié : « Introduction : la politique en matière de dépendance en France et en Europe : des enjeux multiples », Gérontologie et société, no 145, 2013, p. 13-24 et Le Bihan B., Martin C. et Knijn T., Work and Care under Pressure. Care Arrangements across Europe, Amsterdam, Amsterdam University Press, 2013.

22Matthieu Leimgruber est professeur assistant à l’Institut d’histoire économique Paul Bairoch de l’université de Genève. Ses recherches portent notamment sur les interactions entre État et marché dans le domaine de la prévoyance vieillesse. Il a publié récemment, « The historical roots of a diffusion process : the three-pillar doctrine and European pension debates, 1972-1994 », Global social Policy, 12 (1) 2012, p. 24-44 ; « La sécurité sociale au péril du vieillissement. Les organisations internationales et l’alarmisme démographique (1975-1995) », Le Mouvement social, 2013.

23Isabelle Mallon est maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2, et chercheuse au Centre Max Weber (UMR 5283) dans l’équipe Modes, espaces et processus de socialisation. Ses travaux portent sur les modes de vie à la vieillesse et les processus de vieillissement dans des contextes variés (maisons de retraite, milieu rural isolé) ou soumis à des épreuves singulières (la maladie d’Alzheimer). Elle a récemment publié « Le milieu rural isolé isole-t-il les personnes âgées ? », Espaces populations sociétés, no 1, 2010, p. 109-119, et avec Campéon A. et Le Bihan B., « Formes et effets de la pluridisciplinarité dans le diagnostic et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer », Gérontologie et société, no 142, 2012, p. 129-141.

24Jean Mantovani est chargé d’études et de recherches à l’Observatoire régional de la santé de Midi-Pyrénées et à l’unité INSERM 1027 de Toulouse : épidémiologie et analyses en santé publique – Risques, maladies chroniques et handicaps. Ses travaux de sociologie du vieillissement portent notamment sur la condition du vieillir entre vie « à domicile » et recours à l’offre de services et de soins. Parmi les recherches qu’il a récemment coordonnées : Mantovani J., Garnung M. et al., La mise en œuvre des plans d’aide personnalisés de l’APA à domicile, ORSMIP – CNSA – conseil général de la Haute-Garonne, mai 2011. Mantovani J. et Rolland C., Les conditions d’entrée en institution des personnes âgées et les limites du maintien à domicile, ORSMIP DREES, 2008.

25Patrik Marier est professeur et titulaire de la chaire de recherche du Canada en politiques publiques comparées au département de science politique de l’université Concordia. De plus, il est actuellement le directeur scientifique du Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS). Ses recherches dans le domaine des politiques publiques ont été publiées dans plusieurs revues internationales dont Governance, Journal of European Public Policy et American Journal of Political Science. Il a aussi dirigé le volume Le vieillissement de la population et les politiques publiques : enjeux d’ici et d’ailleurs (Presses de l’université de Laval, 2012).

26Claude Martin est sociologue, directeur de recherche au CNRS. Il dirige le Centre de recherche sur l’action politique en Europe, UMR 6051 (université de Rennes 1 – Science Po Rennes – EHESP), et est titulaire de la chaire « lien social et santé – social care » à l’EHESP avec le soutien de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Ses recherches portent sur les politiques sociales en direction de l’enfance, de la famille et de la perte d’autonomie. Il a publié récemment avec Castel R., Changements et pensées du changement. Échanges avec Robert Castel, Paris, La Découverte, 2012 et avec Le Bihan B. et Knijn T., Work and Care under Pressure. Care Arrangements across Europe, Amsterdam University Press, 2013. Il publie avec Ravault J.-F. et Weber F., Handicap et perte d’autonomie. Des défis pour la recherche en sciences sociales, Rennes, Presses de l’EHESP, 2014.

27Monique Membrado est ingénieure CNRS ER au LISST (Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires), université de Toulouse-Le-Mirail. Ses recherches portent sur la sociologie du vieillissement, la sociologie de la santé et les rapports sociaux de sexe. Elle a publié notamment sur les dispositifs de soutien au grand âge et sur les expériences individuelles du vieillir et participé à l’élaboration, avec ses collègues toulousains, de la notion de déprise. Un ouvrage collectif en co-direction avec Rouyer A. vient de paraître, en février 2013 : Habiter et vieillir. Vers de nouvelles demeures, Toulouse, Érès.

28Thibauld Moulaert est maître assistant à la Haute école Louvain en Hainaut (HELHA) et collaborateur scientifique à l’université catholique de Louvain (UCL-Louvain-La-Neuve) et à l’université de Liège (ULG). Sa thèse portait sur les politiques d’activation des travailleurs vieillissants via le reclassement professionnel en Belgique ; depuis il travaille sur la construction du « vieillissement actif/active ageing » sur les scènes internationales de la recherche et des grandes organisations internationales et sur le développement des « villes amies des ainés » en Belgique, Québec, France. Avec le soutien de la Fondation universitaire, il a publié Gouverner les fins de carrière à distance. Outplacement et vieillissement actif en emploi, Bruxelles, Peter Lang, 2012, et il a présenté les apports de la gouvernementalité foucaldienne pour la recherche en vieillissement (« L’outplacement des 45 ans et plus en Belgique, tentative avortée de “gouvernement à distance” des fins de carrière ? », Retraite et société, 64, 2012, p. 107-131) et questionné les rapports entre sociologie et gérontologie dans une perspective internationale (« Pourquoi les francophones préfèrent-ils la sociologie du vieillissement à la gérontologie critique ? », Gérontologie et société, 142, 2012, p. 81-99).

29Laëtitia Ngatcha-ribert est chargée d’études senior au pôle Études et recherche de la Fondation Médéric Alzheimer et docteur en sociologie de l’université Paris Descartes. Ses travaux portent sur les représentations sociales, les enjeux professionnels et les politiques publiques dans le domaine de la maladie d’Alzheimer. Plus généralement, elle a étudié les différentes dynamiques qui ont contribué à la « sortie de l’oubli » de ce nouvel enjeu social et politique et a publié en 2012, à partir de sa thèse de doctorat dirigée par le professeur Anne-Marie Guillemard, Alzheimer. La construction sociale d’une maladie, Paris, Dunod. Elle a également publié dernièrement : « Maladie d’Alzheimer et vulnérabilité dans la société », in Kopp N. et Krolak-Salmon P. (dir.), Alzheimer et vulnérabilité, Lyon, Chronique sociale, 2012.

30Laurent Nowik est maître de conférences au département de sociologie de l’université de Tours où il y enseigne la démographie et la sociologie. Il est membre de l’UMR 7324 CITERES et chercheur associé à l’Institut national des études démographiques. Ses thèmes de recherche portent sur la mobilité résidentielle à la retraite, les habitats pour personnes âgées, la grand-parentalité, les solidarités publiques et privées. Il a publié en 2009 avec Thalineau A., « Être en “milieu de retraite” et choisir de vivre ailleurs », Lien social et politiques, no 62, automne 2009, p. 99-110. Il vient de terminer une recherche sur les habitats intermédiaires pour personnes âgées et a organisé en mai 2013, avec ses collègues, un colloque international sur ce thème [http://citeres.univ-tours.fr/​spip.php?article1538]. Il travaille également sur les problématiques du vieillissement dans les pays en développement. Il est co-auteur de « L’Afrique, un continent jeune face au défi du vieillissement » publié dans Population et sociétés, (INED, no 491, juillet-août 2012).

31Jim Ogg est sociologue à la Caisse nationale d’assurance vieillesse, l’unité de recherche sur le vieillissement, Paris. Ses travaux récents portent sur l’habitat et les choix résidentiels, l’influence de la vie familiale et conjugale sur la fin d’activité. Il est spécialement intéressé par les analyses comparatives avec d’autres pays européen. Il a publié avec Bonvalet C. et Clément C., Réinventer la famille : l’histoire des babyboomers, Paris, PUF, 2011 ; avec Renaut S., Hillcoat-Nallétamby S. et Bonvalet C., « Vieillir chez soi : une comparaison franco-britannique des adaptations de l’habitat et du logement », in Membrado M. et Rouyer A., Habiter et vieillir : vers des nouvelles demeures, Toulouse, Érès, 2013, p. 225-243.

32Bernadette Puijalon est maître de conférences au département sciences de l’éducation et sciences sociales de l’UFR SESS-STAPS. Membre du LIRTES, Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales, EA 7313, co-responsable des formations en gérontologie, ses recherches portent sur les politiques sociales vieillesse et sur le vécu intime du vieillissement. Elle a publié en collaboration avec Trincaz J., « On est tous un peu tortue », in Membrado M. et Rouyer A., Habiter et vieillir : vers des nouvelles demeures, Toulouse, Érès, 2013, p. 183-199 ; avec Trincaz J. et Humbert C., « Dire la vieillesse et les vieux » Gérontologie et Société, vieillesses ordinaires, 138, 2011, p. 113-126.

33Anne Quéniart est professeure titulaire au département de sociologie de l’université du Québec à Montréal. Ses travaux récents portent sur la question du genre et de l’ethnicité dans l’expérience du vieillissement, avec un accent mis sur les questions de transmissions intergénérationnelles. Elle a récemment publié, avec Charpentier M., Vieilles, et après !, Montréal, Les Éditions du remue-ménage, 2009, et « Older Women and Their Representations of Old Age : A Qualitative Analysis », Ageing and Society, 32, 2012, p. 983-1007.

34Sylvie Renaut est socio-économiste à la Caisse nationale d’assurance vieillesse, unité de recherche sur le vieillissement, Paris. Ses recherches en cours portent sur le parcours professionnel et la fin d’activité, les conditions de vieillissement en logement ordinaire. Elle a publié avec Ogg J., Hillcoat-Nallétamby S. et Bonvalet C., « Vivre chez soi : comparaison franco-britannique des adaptations de l’habitat et du logement », Les Cahiers de la Cnav, no 5, avril 2012.

35Jacqueline Trincaz est professeure de sociologie au département sciences de l’éducation et sciences sociales de l’UFR SESS-STAPS. Membre du LIRTES, Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales, EA 7313, co-responsable des formations en gérontologie, ses recherches portent sur les représentations sociales de la vieillesse et sur le vécu intime du vieillissement. Elle a récemment publié avec Puijalon B., « On est tous un peu tortue », in Membrado M. et Rouyer A., Habiter et vieillir : vers des nouvelles demeures, Toulouse, Érès, 2013, p. 183-199 ; avec Puijalon B. et Humbert C., « Dire la vieillesse et les vieux », Gérontologie et Société, vieillesses ordinaires, FNG, 138, 2011, p. 113-126.

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