Le sanctuaire germanique d’Arras
Les fouilles de la rue Baudimont
p. 221-238
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Index géographique : France
Texte intégral
1La rénovation de la rue Baudimont est à l’origine de recherches archéologiques menées sur une superficie d’environ 2 hectares (fig. 1). Les fouilles localisées au centre de la ville de Nemetacum, chef-lieu de cité des Atrébates, ont permis de mettre en évidence dans l’angle nord-ouest du castrum du Bas-Empire, un vaste bâtiment de 2000 m2. Les constructions ont été identifiées à un siège d’association des métiers du bois ou schola des Dendrophores. Il est doté d’un lieu de culte voué à leur protecteur Attis, un quart de la surface des lieux est consacré à la déité tutélaire et démontre ainsi l’importance des pratiques religieuses au sein de la corporation des Dendrophores. Le siège du collège est en activité dans le deuxième quart du iiie siècle. Il occupe l’intégralité d’un îlot, cette unité foncière a été constituée au siècle précédent en fusionnant toutes les parcelles au sein d’un même ensemble. La schola est détruite dans le dernier tiers du ive siècle. L’espace libéré est rapidement investi par un sanctuaire dont les structures et les rites nous renvoient vers le monde germanique (fig. 1).
2Le sanctuaire se présente sous la forme d’un quadrilatère de 57 m de long sur 43 m de large adossé à l’angle nord ouest de l’enceinte du Bas- Empire (fig. 2). Il est limité à l’est et au sud par une levée de terre de 6 m de large (fig. 3). L’aire interne du lieu de culte d’environ 1 700 m2 (fig. 4) semble s’organiser autour d’un tertre de 4 m de diamètre. La base de cette butte de terre est marquée par l’implantation de blocs de grès enfoncés dans une tranchée circulaire (fig. 5). Nous proposons de placer au sommet du tertre une statue en pierres retrouvée à proximité, cette restitution est confortée par une taille en ronde-bosse et une base asymétrique qui permet de la ficher en terre aisément. La statue haute de 60 cm représente un homme chauve assis en tailleur et maintenant, de sa main gauche, son sexe au niveau du menton. L’aspect naturel de ce grès landénien a largement influencé le travail du sculpteur qui s’est servi des formes anthropomorphes de la roche pour réaliser, par un piquetage à la pointe, les attributs de la déité qui apparaissent en faible relief (fig. 6-7).
3Il nous faut, pour identifier ce personnage, chercher des points de repères et de comparaisons dans la mythologie nordique. On mentionne en effet dans le panthéon scandinave, un dieu pourvu d’un énorme membre et répondant dans les différents passages qui lui sont consacrés, au nom de Fro ou Freyr, que l’on peut traduire par maître ou souverain1 ; il est parfois nommé Ingvi2, mais sous ces différentes appellations, on invoque la même déité, celle qui dispense au monde la fertilité, la prospérité et la paix3. Il est notamment mentionné dans la chronique d’Adam de Brême à propos de la description du sanctuaire d’Uppsala en Suède, où il siège au côté de Thor et d’Odin. Dans le même texte, le chroniqueur fait état de sacrifices d’êtres humains et d’animaux dédiés à cette triade divine4. La présence du tertre est également à souligner : il est en effet le lieu de séjour privilégié de cette déité chtonienne5.
4À la périphérie du tertre, on trouve une aire de dépôt d’offrandes de 300 m2. Elle est matérialisée par un sol en calcaire induré, percé par plusieurs dizaines de trous de piquets. Les dépôts disposés aux pieds de ces piquets peuvent être classés en plusieurs catégories : les objets qui évoquent l’artisanat – plane, hache, burin, perçoir –, ou le foyer, avec de la vaisselle de bronze ou de terre, des clés, des pelles à feu. On trouve également du mobilier lié à la parure ou à la toilette, fibule, peigne, pince à épiler et pendentif (fig. 8). D’autres objets évoquent quant à eux l’agriculture, tels que la serpe (fig. 9), la fourche (fig. 10), la houe (fig. 11) ou une meule sur laquelle on retrouve deux motifs gravés représentant un phallus et une croix solaire ou svastika, symbole de bonne fortune (fig. 12). L’armement n’est représenté que par 4 exemplaires, un fourreau d’épée en bronze, une hache et deux pointes de lance. Ces derniers ont été déposés, pliés ou cassés, ce qui n’est pas le cas pour les autres objets métalliques (fig. 13). Dans l’inventaire des offrandes, on note également la présence de restes humains et d’animaux, en particulier du chien (fig. 14).
5Dans le prolongement nord de l’aire d’offrandes, on retrouve des foyers et une fosse (F30) qui semble, par ses dimensions, le soin apporté à sa conception et par la nature des dépôts effectués, jouer un rôle important dans les rituels pratiqués dans ces lieux. La structure encavée fait 3,25 m de long sur 2,60 m de large, elle est profonde d’1,40 m et les parois sont entièrement planchéiées. Elle est protégée par un muret d’environ 1 m et par une couverture de tuiles. L’ensemble a été par la suite recouvert d’un toit de chaume sur charpente reposant sur quatre poteaux. Plusieurs niveaux d’utilisation ont été reconnus dans cette fosse.
6Le premier niveau d’utilisation a livré des céramiques, une plane en fer, des terres cuites architecturales, des moellons calcaires ainsi que des fragments épars de céramique mêlés à des cendres. Un petit foyer circulaire de 0,40 m de diamètre était visible au centre de la fosse.
7Séparé de la couche sous-jacente par des niveaux de terre grise, le second sol d’occupation présente dans la moitié sud-est (fig. 15), mêlées à des cendres, des coquillages, une grande densité de céramiques fragmentées. Dans le quart sud-ouest, on retrouve un fémur humain, un fourreau d’épée en bronze plié ainsi que des entraves. Dans l’angle nord, un dépôt comprend deux céramiques et les restes d’un harnais décoré de quatre appliques en bronze. On relève, placés au milieu de la fosse, trois crânes humains posés sur leur partie supérieure, accompagnés d’une coupelle en fer ainsi qu’un grand bronze illisible du Haut-Empire. Le premier crâne, celui d’un enfant de 5 ans, était calé avec une côte de bovidé et un moellon calcaire (fig. 16). Le second appartenant à un adulte dont l’âge peut se situer entre 20 et 40 ans, était, lui, placé dans une couronne de bronze cerclée de fer (fig. 17). Un fragment de frontal d’un enfant âgé entre 5 et 7 ans, était placé entre les deux crânes. Un fémur et une côte viennent clore la liste des restes humains retrouvés dans cette fosse6.
8À proximité, il faut noter le dépôt d’une mâchoire et d’un crâne également retournés. Ces deux éléments appartenaient à un suidé âgé de 10 à 16 mois. Certains objets, comme la coupelle ou le disque de bronze laissent apparaître des traces de végétaux. Les restes de bois et de tissu sont également à signaler dans la couronne en bronze. Si l’on peut tirer parti de ces indications pour démontrer l’emploi de matériaux putrescibles dans la fosse, il ne sera malheureusement pas possible d’apprécier sous quelle forme et en quelle quantité ils ont pu être utilisés.
9La fin de la phase active de la structure est marquée par l’arrêt des dépôts et par l’apport de remblais sur 0,20 m d’épaisseur. Ce bouchon vient colmater toute la surface de la fosse. L’effondrement de la couverture (le tiers ouest sera retrouvé en place) puis des murs périphériques marque l’abandon de cette excavation. Elle servira de dépotoir aux casernes théodosiennes.
10D’autres fosses reconnues à proximité de la structure principale nous ont permis de mieux comprendre les manipulations des offrandes liées aux pratiques rituelles qui se déroulaient dans le sanctuaire.
11La fosse F20 peu profonde, moins de 0,20 m par rapport au niveau du sol contemporain, a été abandonnée en cours « d’utilisation ». Ce qui autorise des observations intéressantes sur les inhumations primaires effectuées à la périphérie de la fosse centrale. Elle contenait en effet les restes en connexion de deux personnes (fig. 18) : un enfant âgé de 5 à 7 ans dont il ne restait qu’une partie des membres inférieurs et une jeune fille d’environ 13 ans dont le corps était en position fléchie sur le côté droit et dépourvu de son chef. Comme dans la fosse F30, on relève sur le fond rubéfié la présence de céramiques, de tuiles et les restes d’un pendant de harnais garni de 15 appliques de bronze. La disparition des mandibules et des cervicales implique donc une étape intermédiaire entre l’exhumation et le dépôt secondaire si l’on se réfère à l’observation peu fréquente, selon l’anthropologue, de la présence dans l’oreille de l’enclume et du marteau. On peut déduire que ce passage, certainement très important dans le rituel, était relativement court avec un minimum de manipulations7.
12La fosse F32 a révélé, à côté d’un crâne humain et de céramiques brisées, le squelette en connexion d’un chien. Il était dépourvu de sa patte arrière droite, celle-ci a été retrouvée dans la fosse F308 à proximité du fémur d’un jeune enfant. Cette constatation tente à prouver que les restes animaux subissaient le même traitement que les ossements humains, à savoir un démembrement après décomposition dans les fosses périphériques et une seconde inhumation dans la fosse centrale F30.
13Dans la moitié sud de l’aire interne du sanctuaire, nous avons également pu mettre en évidence de petites unités cultuelles composées des mêmes éléments que pour la zone centrale, à savoir un foyer, un autel végétal, des poteaux, des fosses à offrandes contenant des dépôts similaires, céramiques, outils, ossements humains et animaux.
14Les structures décrites précédemment ont toutes livré le même genre de mobilier : terres cuites architecturales, moellons calcaires. Comme le laissent supposer les moyens retenus pour caler en particulier les crânes humains et animaux, ces fragments de tuiles ou de calcaire retrouvés épars dans les niveaux d’utilisation des différentes fosses ne sont probablement pas à considérer comme faisant partie des offrandes, mais plutôt comme les uniques témoignages de dépôts d’objets réalisés en bois, tissus ou tout autre matériau périssable, dont certains objets gardent la trace piégée dans les oxydations des parties métalliques. Quant aux céramiques, elles se retrouvent en fragments ou complètes (fig. 19), mais dans ce cas, elles sont rendues inutilisables par la présence de fêlures ou de trous. Dans ces ensembles, un type de céramique est bien représenté, il s’agit d’une cruche en terre rouge avec un décor de bandes lustrées sur l’épaule et la panse. Elles sont toutes dépourvues de cols (fig. 20). Des essais de recollages entrepris entre les différents niveaux et les structures, tant sur les terres cuites architecturales que sur les céramiques se sont révélés négatifs.
15Des interrogations subsistent sur le choix des victimes et sur le moyen de leur mise à mort : l’étude des restes osseux par l’anthropologie physique n’a pas révélé d’indices de mort violente. Toutefois n’ignorons pas les possibilités de tuer par des procédés qui ne laissent pas de traces, tels l’empoisonnement, la pendaison ou la noyade9. Ces deux dernières possibilités sont conformes à ce que nous connaissons des pratiques de mise à mort chez les Germains. L’éventualité d’une mort violente n’est pas la seule explication, et l’utilisation de cadavres d’individus décédés de mort naturelle ne peut être totalement exclue. Le démembrement des victimes après décomposition permet d’envisager le schéma suivant : d’abord sélection d’un individu décédé de mort naturelle ou provoquée au sein de la communauté germanique ou dans une autre ; ensuite dépôt dans une fosse temporaire pendant une période de 5 à 6 mois avant la cérémonie, délai nécessaire à une décomposition permettant un prélèvement des membres sans avoir recours à un outil tranchant et enfin transfert dans le lieu de dépôt définitif.
16Avec l’emploi systématique de fosses il apparaît que ce sont les dieux du monde inférieur que l’on voulait invoquer. La nature même des offrandes : humaines, animales et végétales, ainsi que leur utilisation qui révèle une décomposition partielle ou complète, nous incitent à reconnaître Freyr comme principal, voire unique dieu honoré dans le sanctuaire d’Arras. Cette dévotion au dieu de la fertilité est également confortée par le type de mobilier découvert dans les aires d’offrandes comme les faucilles10, les houes, les fourches, mais également par le choix des bêtes sacrifiées, à savoir le chien11, le porc (fig. 21) et le cheval12, animaux emblématiques du dieu. Cette identification est également confortée par le dépôt d’armes au demeurant peu nombreuses et systématiquement mises hors d’usage, nous désignant ainsi implicitement le destinataire de ces dons. Il faut probablement voir dans ces armes sacrifiées le rappel de l’une des fonctions essentielles de Freyr comme garant de la paix13.
17Freyr est l’un des trois membres qui composent avec son père Nojdr et sa sœur Freya, la famille des dieux vanes14. Ils sont les représentants du monde inférieur dans la mythologie nordique et sont surtout invoqués par les classes laborieuses de la société germanique15. Freyr est le plus important des dieux vanes, il est de ce fait parfois associé dans une triade divine aux deux grandes forces directrices de l’univers que sont Odin et Thor, ces deux derniers relevant davantage des castes supérieures, guerrières, aristocratiques ou intellectuelles16.
18Les pratiques cultuelles observées dans le sanctuaire d’Arras ne sauraient être imputées aux autochtones mais plus sûrement à une population extérieure à l’empire comme le suggère l’étude du mobilier céramique et métallique (fig. 22) qui révèle des éléments indéniablement originaires de Germanie libre et plus particulièrement de la région de l’Elbe17. Cette constatation va dans le sens des nombreux témoignages historiques et archéologiques qui démontrent des relations suivies dès le iiie siècle entre le nord de l’Allemagne et le monde romain18. Nous pouvons également comparer les données sur les rituels observés à Arras avec le résultat des fouilles du sanctuaire situé dans la région d’Oberdorla qui montre une grande constance dans les rites qui vont se dérouler du ier siècle avant notre ère au ve siècle, sur les bords de ce lac de Thuringe19. Nous retrouvons dans les deux cas la présence de restes humains notamment de crânes et de corps démembrés, en particulier de jeunes personnes. Les offrandes animales y sont également représentées. On retrouve le même traitement, les animaux sont dépecés avec soin et les membres prélevés sans être découpés sont exposés ou déposés dans des fosses. Un soin particulier semble être apporté à la tête de ces animaux.
19D’autres types d’offrandes analogues à celles d’Arras sont à retenir comme les outils ou les céramiques que l’on retrouve parfois retournées. Les structures peuvent faire également l’objet de comparaisons édifiantes, les offrandes d’Oberdorla sont, soit jetées dans le lac, soit déposées aux pieds de poteaux. Ces pieux d’offrandes ont été retrouvés en de nombreux exemplaires dans cette tourbière où la conservation du bois a permis de voir que ceux-ci étaient parfois sculptés et représentaient des personnages féminins et masculins. La bonne préservation des vestiges a également permis d’identifier les structures rectangulaires réalisées en clayonnage d’Arras (fig. 23) comme des autels végétaux mis au jour dans les tourbes20.
20On peut également tenter un parallèle avec le site du ive siècle de notre ère de Regensburg-Harting en Bavière21. Il présente des structures identiques, des offrandes humaines et animales, des terres cuites architecturales et la liste des objets retrouvés dans les fosses est proche de celle d’Arras : pelle à feu, trident, serpe, houe… La seule différence réside dans le fait que les squelettes humains de Regensburg portent de nombreuses traces de coups violents.
Conclusion
21Il convient de s’interroger maintenant sur le statut des migrants qui vont bénéficier, lors de leur installation, d’avantages pour ne pas dire de privilèges, difficilement concevables dans un cadre urbain quelques décennies plus tôt.
22Dans une ville qui a laissé plus des trois quarts de sa surface urbanisée à l’extérieur de l’enceinte, on accorde au nouveau venu plus de 2 500 m2 à l’intérieur du castrum, et l’on autorise en ces lieux la pratique de rites (inhumations, décapitations…) en opposition totale avec la législation romaine.
23Enfin, les offrandes effectuées à ces déités « étrangères » : les monnaies, les céramiques, des outils ainsi que des animaux… dénotent une certaine aisance matérielle.
24Ces différents éléments, concessions de terrains, liberté des pratiques religieuses, numéraires importants…, rappellent fortement les différentes clauses de base maintes fois énumérées dans les contrats ou foedera signés entre les barbares et le gouvernement impérial. Ce procédé employé par l’Empereur Julien pour fixer les Francs en Toxandrie sera largement utilisé par les Valentiniens dans la seconde moitié du ive siècle pour des raisons économiques mais également stratégiques. Ce contrat prévoyait en effet une aide militaire en échange de terres sur lesquelles les fédérés restaient groupés sous l’autorité de leur propre chef et pouvaient garder leurs coutumes.
25Le choix du dieu Fro, dispensateur de paix et de prospérité dans un sanctuaire que l’on peut qualifier de communautaire compte tenu de ces 2 500 m2 d’emprise, nous renseigne sur les choix opérés par les autorités romaines lors du recrutement de population effectué en Germanie libre, et nous permet d’évoquer une clause rarement mentionnée dans les contrats qui lient Rome à ses fédérés, à savoir la liberté de culte, en accordant la possibilité à ces populations déplacées, non pas de sacrifier à Rome et à l’empereur, mais de pratiquer au centre d’une capitale de cité, leur religion ancestrale. Autant d’indications qui mettent en évidence les moyens mis en œuvre pour faciliter l’intégration de ces nouveaux arrivants dans les provinces du nord de l’Empire.
26Cette première vague de germanisation marque un véritable tournant dans l’évolution de la cité antique. À la disparition brutale, dans la décennie 380, de cette nouvelle population, concrétisée par un abandon de leur sanctuaire et un incendie général observé sur les trois quarts du castrum, succède la présence de l’armée régulière qui occupe des cantonnements reconnus dans le quart nord-ouest du castrum. Cette présence, pourtant de courte durée, entérine la militarisation de la ville, et les casernes érigées par ces auxiliaires seront, après modifications, occupées jusqu’à la fin du premier tiers du ve siècle. Nous avons peut-être à Arras l’occasion de pouvoir identifier les nouveaux locataires de ces casernements, puisque la Notice des dignités (XLII, 40) mentionne pour cette période le cantonnement d’une troupe de Lètes Bataves à Nemetacum. Le terme Batavorum nous donne une indication sur l’aire de recrutement de cette formation, tout au moins à l’époque de sa création, les éléments exogènes pouvant être intégrés en fonction des besoins et des déplacements de la troupe. Nemetacensium indique par contre le caractère permanent de leur lieu d’affectation. Ces nouvelles données seraient, si d’autres éléments viennent le confirmer, les premiers témoignages de changements profonds dans les structures économiques de la ville. Et l’on peut dès lors s’interroger sur la place accordée aux institutions urbaines dans cette ville fortifiée où visiblement l’aspect militaire prend de plus en plus d’importance en ce début du ve siècle. Ces casernes sont abandonnées dans le deuxième quart du ve siècle et marquent ainsi le retrait de l’autorité romaine en Atrébatie.
Bibliographie
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Notes de bas de page
1 Derolez, 1962, p. 116.
2 Derolez, 1962, p. 118.
3 Renaud-Krantz, 1972, p. 204.
4 Derolez, 1962, p. 122.
5 Derolez, 1962, p. 117. Renaud-Krantz, 1972, p. 203.
6 Blondiaux, Bayard, Jacques, 1991, p. 11-24.
7 Blondiaux, 1990, p. 94.
8 Lepetz, 1990, p. 107.
9 Renaud-Krantz, 1972, p. 197.
10 Renaud-Krantz, 1972, p. 210.
11 Boyer, 1992, p. 173.
12 Derolez, 1962, p. 121 et 122.
13 Renaud-Krantz, 1972, p. 198, 199 et 201.
14 Renaud-Krantz, 1972, p. 195 et 196.
15 Renaud-Krantz, 1972, p. 211.
16 Renaud-Kranzt, 1972, p. 211.
17 Tuffreau, Jacques, 1991, p. 415.
18 Kazanski, 1991, p. 111.
19 Behm-Blancke, 2003.
20 Behm-Blancke, 2002, tafel 97.
21 Osterhaus, Schroter, 1984.
Auteur
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