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Le monologue contre le drame ?

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Françoise Dubor
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Françoise Heulot-Petit

Les auteurs

Texte intégral

1Isabelle Barberis, agrégée de lettres modernes, ancienne élève de l’ENS lsh, est Maître de conférences à l’université Paris 7 Denis Diderot. Elle enseigne le théâtre contemporain. Auteur de Théâtres contemporains. Mythes et idéologies (PUF), Philippe Adrien, un théâtre du rêve éveillé (L’Harmattan), d’articles sur la dramaturgie et la scène contemporaines (théâtre, danse, performance). Membre du comité de rédaction de la revue Cités (PUF). À paraître : Copi et ses chimères (Les Solitaires intempestifs).

2Christophe Bident est professeur des universités, en théâtre, à l’université de Picardie Jules Verne. Il est l’auteur de Maurice Blanchot, partenaire invisible (Champ Vallon, 1998), Bernard-Marie Koltès, Généalogies (farrago, 2000) et Reconnaissances (Calmann-Lévy, 2003). Il assure la chronique théâtrale du Magazine littéraire.

3Marie-Isabelle Boula de Mareuil, docteure en études théâtrales, a soutenu en 2010 à l’université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle sa thèse dirigée par Jean-Pierre Sarrazac et intitulée Le Jeu avec le passé dans le drame contemporain. Patrick Kermann, Jean-Luc Lagarce et Philippe Minyana. Elle a notamment enseigné en tant qu’allocataire-monitrice et ATER à l’université Paris 3 et à l’École normale supérieure (Paris). Depuis 2010, elle est coordinatrice éditoriale et rédactrice du corpus « Théâtre » de la Médiathèque du spectacle vivant de l’INA.

4Cyril Desclés est chercheur, metteur en scène, éclairagiste et docteur de l’université Paris-Sorbonne. Sa thèse, dirigée par Denis Guénoun, portait sur le Langage dramatique de Koltès. Il est l’auteur de plusieurs articles consacrés à la dramaturgie koltésienne. Dernières publications : « Une écriture à multiples facettes : de l’un à l’autre côté de l’Atlantique » (in La Résurgence, « Koltès et les Amériques, Keene-Kane », 2008.), « Quelques hypothèses sur la genèse de l’écriture de Koltès » (in : Bernard-Marie Koltès, texte et contexte, Presses de l’UPV, Metz, 2010), « Qui a peur de B.-M. Koltès ? » (in Koltès maintenant et autres métamorphoses, éd. P. Lang, 2010).

5Joseph Danan mène une triple activité d’enseignant (à l’Institut d’études théâtrales, Paris 3 – Sorbonne Nouvelle), d’écrivain, et de dramaturge auprès d’Alain Bézu, directeur jusqu’en 2007 du Centre dramatique de Haute-Normandie, qui a créé plusieurs de ses pièces. Parmi ses dernières publications : Qu’est-ce que la dramaturgie ?, Actes Sud – Papiers, 2010 ; À la poursuite de l’oiseau du sommeil, Actes Sud – Papiers, « Heyoka Jeunesse », 2010 ; coordination du dossier « Dramaturgie au présent », Registres, no 14, hiver 2010. Il codirige à Paris 3 avec Catherine Naugrette le Groupe de recherche sur la Poétique du drame moderne et contemporain.

6Françoise Dubor est maître de conférences en lettres à l’université de Poitiers depuis 2001, membre de l’équipe de recherches Forell de Poitiers, et membre associé à l’équipe du CLAM-Éclat (Paris 7). Ses travaux concernent le monologue dramatique (L’Art de parler pour ne rien dire. Le monologue fumiste fin de siècle, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Interférences », 2005 ; Anthologie de monologues fumistes, PUR, coll. « Textes rares », 2006 ; avec Christophe Triau, Monologuer, pratiques du discours solitaire au théâtre, La Licorne/no 85, 2009) et le théâtre de Claudel (avec Laure Allard, Tête d’Or de Paul Claudel, Paris, Atlande, 2005). Elle s’intéresse au théâtre du XXe siècle (avec Anne-Cécile Guilbard, Beckett, le mot en espace, La Licorne/no 91, 2010) – dramaturgie, esthétique et théorie. Elle prépare un volume collectif sur la question de la voix dans la culture et les arts, un autre sur l’esthétique de l’œuvre de Jean-Luc Lagarce, et une histoire raisonnée du théâtre du XXe siècle pour les éditions Champion (à paraître en 2012). Elle a également publié des articles sur les champs désignés. Elle mène conjointement une activité suivie de dramaturge et d’assistante à la mise en scène auprès de Philippe Vallepin, dans l’association D’Un Théâtre L’Autre.

7Chantal Hébert est professeure titulaire au département des littératures de l’université Laval dont elle est directrice. Elle enseigne au programme d’études théâtrales. Elle est spécialiste du théâtre québécois et a consacré ses plus récentes recherches aux écritures dramatiques et scéniques contemporaines. Seule ou en collaboration, elle a publié plusieurs ouvrages et articles dont bon nombre portent sur le théâtre de l’image et l’œuvre de Robert Lepage. Entre autres, elle a publié avec Irène Perelli-Contos La face cachée du théâtre de l’image (Québec/Paris, Presses de l’université Laval/L’Harmattan, 2001). Avec elle, elle a également codirigé le collectif Le théâtre et ses nouvelles dynamiques narratives (Québec, Presses de l’université Laval, 2004). Chantal Hébert est aussi l’auteure de deux ouvrages consacrés au théâtre burlesque (1981, 1989), dont l’un lui a valu le Prix Ann Saddlemeyer décerné, en 1990, par l’Association d’histoire du théâtre au Canada. Elle est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).

8Françoise Heulot-Petit est auteur, dramaturge, maître de conférences en Arts du spectacle à l’université d’Artois depuis 2003, membre permanent de « Textes & Cultures », et membre associé de l’IRET, université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Ses travaux ont d’abord porté sur l’étude du drame, en privilégiant le fonctionnement du monologue (Dramaturgie de la pièce monologuée contemporaine. L’altérité absente ? coll. « Univers théâtral », L’Harmattan, 2011). Cette recherche l’a amenée à interroger la notion de reconnaissance comme principe de l’action et enjeu identitaire (La Reconnaissance sur la scène française – XVIIe-XXIe siècles, en co-dir. avec Lise Michel, Artois Presses Université, 2009). Ses travaux ont également porté sur le théâtre jeune public (La représentation du jeu dans les écritures jeune public, repérages, contours et horizons d’un territoire, colloque co-organisé avec Sandrine Le Pors en 2011, à paraître). Enfin, un autre pan de son travail est consacré à la place du corps à la scène et notamment à la confrontation entre le corps vivant de l’acteur et celui de la marionnette au sein du processus de création scénique (Corps vivant/corps marionnettique : enjeux d’une interaction, colloque co-organisé avec Stanka Pavlova en 2010, à paraître).

9Mireille Losco-Lena est professeure d’études théâtrales à l’université Lyon 2-Lumière et membre de l’équipe d’accueil Passages XX-XXI. Spécialiste de la question du comique dans les écritures dramatiques contemporaines, elle a publié en 2011 l’ouvrage « “Rien n’est plus drôle que le malheur”. Du comique et de la douleur dans les écritures dramatiques contemporaines » (PUR, coll. Le Spectaculaire). Elle travaille également sur le théâtre du tournant XIX-XXe siècles (« La Scène symboliste. Pour un théâtre spectral », ELLUG, Grenoble, 2010).

10Anne Pellois est maître de conférences à l’École normale supérieure lettres et sciences humaines en études théâtrales, ancienne élève de l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud et agrégée de lettres modernes. Auteur d’une thèse et d’articles sur le théâtre symboliste, elle s’intéresse également aux dramaturgies contemporaines, à l’histoire aux techniques de l’acteur et du jeu aux XIXe-XXe siècles, et à l’apprentissage du français par le théâtre dans le cadre de recherche et d’enseignements conjoints études théâtrales/FLE. Ces aspects théoriques sont complétés par une pratique personnelle de jeu, mise en scène et direction d’acteur. Elle a publié : « Les intermittences du je(u), à propos du TG STAN », in Autofictions scéniques ou l’auto-figuration au théâtre : L’auteur de soi à soi ?, ouvrage collectif publié en partenariat entre l’université de Haute-Alsace et l’université de Bourgogne aux Presses Universitaires de Dijon. À paraître, juin 2011. « Du théâtre nulle part situé à la cathédrale de l’avenir : utopies de théâtre entre deux siècles », Agôn [En ligne], Dossiers, no 3 : Utopies de la scène, scènes de l’utopie, Réinventer le cercle, mis à jour le : 24/01/2011, URL : [http://agon.ens-lyon.fr/​index.php?id=1278]. « La théâtralisation du manifeste esthétique : L’Image comme critique et autocritique symbolistes », in Le Miel et le Fiel, la critique théâtrale en France au XIXe siècle, Mariane Bury et Hélène Laplace-Claverie (dir.), Paris, PUPS, 2008.

11Edwige Perrot est doctorante en études et pratiques des arts à l’université du Québec à Montréal et en Études théâtrales à l’université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle. Elle prépare une thèse en cotutelle sur la vidéo en direct sur scène sous la direction de Josette Féral et de Christine Hamon-Siréjols. Elle fait partie du groupe de recherche « Performativité et effets de présence » (UQAM) dont elle coordonne les rencontres mensuelles et les journées d’études depuis 2007. Elle a publié quelques articles dans les revues Patch, Intermédialités, L’Annuaire théâtral, Jeu et Théâtre – Les Cahiers de la maîtrise dont elle a dirigé le 10e numéro « D’ici/d’ailleurs » (2008). Elle a également présenté quelques-uns de ses travaux de recherche aux colloques : « (En) gendering Performance : Feminism(s) in Representation » à l’université de Toronto (2008), « Le monologue contre le drame ? » à l’université d’Artois (2008) ; « Performing Presence : from virtual to simulated » à l’université d’Exeter (2009) ; « L’Amérique francophone pièce sur pièce » à l’université de Montréal (2009) ; à l’université d’été Paris 3 – Cinéma et Art Contemporain II et III (2009 et 2010) et aux Congrès des Performance Studies International à Toronto (2010) et de la Fédération internationale de recherche théâtrale à Munich (2010 – WG : processus de création). En 2009, elle coordonne le colloque « L’œuvre dans l’espace public/Le public dans l’espace de l’œuvre » qu’elle organise avec Léna Massiani à l’UQAM. En 2010/2011, elle réalise le projet Internet EDREDON (Espace De REcherche et de DiffusiON – [www.edredon.uqam.ca]) et met en place la revue électronique qui y est associée : Les Plumes [revue. edredon].

12Lucie Robert est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoise (CRILCQ). Elle enseigne la littérature québécoise à l’université du Québec à Montréal. Membre du collectif de direction du Dictionnaire du littéraire (publié aux Presses Universitaires de France en 2000 ; réédité en 2004 et 2009) ; membre du collectif de rédaction et codirectrice de La vie littéraire au Québec, 1764-1947 (6 vol. parus aux Presses de l’université Laval depuis 1991), elle dirige une équipe de recherche multidisciplinaire sur l’Histoire de la vie artistique au Québec, de la fin du XIXe siècle à la Deuxième Guerre mondiale.

13Jean-Pierre Ryngaert est professeur en études théâtrales à l’université de Paris 3-Sorbonne nouvelle. Parmi ses livres, Introduction à l’analyse du théâtre (Armand Colin) et Lire le théâtre contemporain, (Armand Colin). Récemment, Nouveaux territoires du dialogue (direction, Actes Sud-Papiers, 2005) et Le personnage théâtral contemporain (avec Julie Sermon, Théâtrales, 2006). Réédition de Jouer, représenter (Armand Colin, 2010). Graphies en scène (direction, Théâtrales, 2011).

14Irène Roy est professeure titulaire au département des littératures de l’université Laval, où elle enseigne l’histoire de la mise en scène, l’histoire du théâtre québécois, l’analyse de la représentation et le jeu de l’acteur. Membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), elle effectue des recherches sur la genèse de la représentation et la dramaturgie québécoise. Elle a participé à plusieurs ouvrages collectifs, dont Le théâtre et ses dynamiques narratives (dir. C. Hébert et I. Perelli-Contos), Théâtres québécois et Canadiens-français au XXe siècle (dir. H. Beauchamp et G. David), Faire œuvre. Transparence et opacité (dir. B. Paquet). Elle a également dirigé et publié le collectif Figures du monologue théâtral ou Seul en scène. Spécialiste des Cycles Repère, une approche de la création collective au théâtre, elle a à son actif plusieurs articles sur le sujet ainsi qu’un ouvrage, Le Théâtre Repère. Du ludique au poétique dans le théâtre de recherche.

15Gérard Thiériot est professeur à l’université de Lille 3 (études germaniques), auteur d’une thèse sur Franz Xaver Kroetz et de travaux d’habilitation sur Marieluise Fleisser et le (nouveau) théâtre populaire critique. Publications et travaux sur le théâtre allemand (outre Kroetz et Fleisser : Botho Strauss, Kerstin Specht, Ludwig Fels ; plus récemment Moritz Rinke, Kathrin Röggla ; travaux également en cours sur le théâtre nazi) et sur le théâtre autrichien (Hans Carl Artmann, George Tabori, Felix Mitterer, Werner Schwab, majoritairement Elfriede Jelinek) ; ainsi que sur la théorie du drame (drame dramatique et théâtre postdramatique).

16Marie Vandenbussche est doctorante à l’Institut d’études théâtrales de l’université Paris 3 et travaille, sous la direction de Joseph Danan, à un état des lieux des théories du réel sur la scène théâtrale française contemporaine. Elle enseigne également en tant qu’ATER dans le département des arts du spectacle de l’université Montpellier 3, après avoir été ATER à l’université de Poitiers et chargée de cours à l’université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense. Elle a publié « Modalités d’expansion de la réalité représentée dans Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltès et Au Monde de Joël Pommerat : la complexité des phénomènes naturels ou le réel comme visée », in Koltès maintenant et autres métamorphoses (Peter Lang, 2010). Deux de ses textes sont à paraître : « Intermittence des corps et présence de la pensée dans Eraritjaritjaka de Heiner Goebbels » (aux éditions L’Harmattan) ; « De la nécessité du théâtre dans Un Mage en été, film noir d’Olivier Cadiot et Ludovic Lagarde » (dans un prochain numéro de Théâtre/Public).

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