1 M. Vovelle, L’homme des Lumières, Paris, Seuil, 1996.

2 L. Hunt, Politics, Culture and Class in the French Revolution, Berkeley, University of California Press, 2004 (2^e édition), p. 150 : « The new political class was defined as much by its cultural positions and relationships as by its membership in occupationally defined social groups ».

3 N. Heinich, Du peintre à l’artiste. Artisans et académiciens à l’âge classique, Paris, Éditions de Minuit, 1993, p. 52.

4 P. Bourdieu, La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Éditions de Minuit, 1979, p. 191 et 198.

5 Ibidem, p. 18.

6 Ibid., p. 84.

7 J.-L. Flandrin, « La distinction par le goût », in Philippe Ariès et Georges Duby (direction), Histoire de la vie privée, tome III, Paris, Seuil, 1986, p. 286.

8 Brillat-Savarin, Physiologie du goût, édition présentée par J.-F. Revel, Paris, Flammarion, 1982, p. 164.

9 Ibidem, p. 167.

10 Ibid., p. 275.

11 J.-L. Flandrin et M. Montanari (dir.), Histoire de l’alimentation, Paris, Fayard, 1996, p. 772.

12 L. Perol, « Aux Amateurs, l’Agriculture reconnaissante », dans J.-L. Jam (dir.), Les divertissements utiles Des amateurs au xviii^e siècle, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2000, p. 73-86.

13 B. Fink (présentation), Les liaisons savoureuses. Réflexions et pratiques culinaires au dix-huitième siècle, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 1995, p. 173-175.

14 C. Rimbaud et A. Vassal (présentation), Nicolas Ruault. Gazette d’un Parisien sous la Révolution. Lettres à son frère (1783-1796), Paris, Perrin, 1976, p. 379-382. Lettre du 22 floréal an III (11 mai 1795).

15 Cf. A.-F. Delandine, Tableau des prisons de Lyon pour servir à l’histoire de la tyrannie de 1792 et 1793, Lyon, 1797 ; Montgey et Poirier, Les Angoisses de la mort, ou Idées et horreurs des prisons d’Arras, an III ; J.-B. Brochon, « Histoire de mon arrestation et des événements qui me sont arrivés depuis la Société des Jeunes Gens », dans A. de Mathan, Mémoires de la Terreur : l’an II à Bordeaux, Bordeaux, Presses universitaires, 2002, p. 162.

16 L.-S. Mercier, Le nouveau Paris, an VII, présenté par M. Delon, Paris, Robert Laffont, 1990, p. 456.

17 D. Roche (présentation), Journal de ma vie de Jacques-Louis Ménétra, compagnon vitrier au xviii^e siècle, Paris, Montalba, 1982, p. 271 et 280.

18 Huile sur toile, 0,98 x 0,82 m, dans P. Bordes et A. Chevalier, Catalogue des peintures, sculptures et dessins, Vizille, Musée de la Révolution, 1996, p. 71. Voir couverture de cet ouvrage.

19 BnF, Lb⁴² 912, Romeau, La Tête ou l’oreille de cochon, Paris, Pellier, s.d., p. 3-4.

20 Cf. J.-P. Gross, Égalitarisme jacobin et droits de l’homme (1793-1794), Paris, Arcantères, 2000, p. 203 et sqtes. Représentant en mission en Dordogne, Romme y imposera la mise en commun des grains dans des greniers communaux, la panification dans un four commun ou la distribution de farines pour la panification privée. Officiers et soldats disposent de la même ration (une livre et demie de pain, une livre de viande, une pinte de vin). Les ouvriers des mines, charbonnages et fonderies, donc des industries de guerre, se voient gratifiés d’un salaire de subsistance en pain, agrémenté de pommes de terre, riz, saindoux, vin et cochonnailles. Tous, riches et pauvres, mangent durant la période de soudure pendant laquelle brioches et pâtisseries sont interdites, le « pain de l’égalité », dont le député a fixé la teneur en son…

21 R. Bouscayrol, Les lettres de Miette Tailhand-Romme (1787-1797), Aubière, 1979. Lettres n° 6 de fin mai 1788, p. 28 ; n° 16, du 19 juin 1788, p. 40 ; n° 20, du 23 juin 1788, p.43 ; n° 21, du 24 juin 1788, p. 44 ; n° 25, du 4 juillet 1788, p. 63 ; n° 33, du 3 août 1788, p. 73 ; n° 34, du 4 août 1788, p. 74-75 ; n° 46, de mi-janvier 1789, p. 88.

22 Ibidem. Lettre n° 12, du 15 juin 1788, p. 35.

23 Ibid., Lettre n° 74, premier trimestre 1791, p. 114.

24 Paul Vergnet (présentation), Mémoires de Barras, Paris, Le Prat, 1946, p. 203.

25 Arch. dép. Puy-de-Dôme, L 665 (1). Programme de la fête.

26 Arch. dép. Puy-de-Dôme, L 663. Procès-verbal de la fête. Cf. P. Bourdin, « Les « jacobins » du bois de Cros (Clermont-Ferrand, an V) : chronique d’un massacre annoncé », dans Annales historiques de la Révolution française, n° 308, avril-juin 1997, p. 249-304.

27 Bib. mun. Lyon, fonds Coste, n° 116 256 (1 et 2). Journal de Ville-Affranchie et des départemens de Rhône et Loire, n° 34, 5 nivôse an II (25 décembre 1793). Lettre de Dorfeuille au rédacteur.

28 Ibidem, n° 23, 23 frimaire an II (13 décembre 1793).

29 Cf. P. de Carbonnières, Lesueur. Gouaches révolutionnaires, Paris, Musée Carnavalet, 2005.

30 C. Rimbaud et A. Vassal (présentation), Nicolas Ruault, op. cit., Lettre du 20 mars 1792, p. 280.

31 R. Bouscayrol, Les lettres de Miette Tailhand-Romme, op. cit., Lettre n° 58, mi-août 1789, p. 100.
« On exige que tout le monde porte la cocarde, les femmes refusent de se soumettre à cet ordre ridicule, ce qui donne lieu à des disputes continuelles. On pousse quelquefois la folie assez loin pour mettre en prison les plus récalcitrants. C’est un fanatisme révolutionnaire qui n’est pas excusable. Ce signe de ralliement est très déplacé sur la tête des femmes. Les paysannes qui le portent ne savent même pas ce que veut dire la réunion des trois couleurs.
Mon père qui se met à genou devant tous les hochets de la Révolution a voulu avoir sa cocarde dans son lit ; il la porte sur son sein, en façon de scapulaire. Le premier jour qu’elles parurent il en fit chercher beaucoup pour que toute la maison donna l’exemple ».

32 Ibidem. Lettre n° 66, fin août 1790, p. 108.

33 Ibid., Lettre n° 67, mi-septembre 1790, p. 109.

34 Ibid., Lettre n° 36 du 6 août 1788, p. 76.

35 Ibid., Lettre n° 52 d’avril 1789, p. 95.

36 Ibid., Lettre n° 25 du 4 juillet 1788, p. 50.

37 Ibid., Lettre n° 11 du 14 juin 1788, p. 35.

38 Ibid., Lettre de mi-juillet 1788, p. 66.

39 Ibid., Lettre n° 19 du 22 juin 1788, p. 42.

40 Ibid., Lettre de mi-juillet 1788, p. 66.

41 Ibid., Lettre n° 22, du 25 juin 1788, p. 47.

42 Ibid., Lettre n° 65, fin août 1790, p. 107

43 Cf. A.-M. Kleinert, « La mode, miroir de la Révolution française », dans Modes et Révolution (1780-1804), catalogue de l’exposition du Musée de la mode et du costume (Palais Galliera), Paris, Éditions Paris-Musées, 1989, p. 59-81 ; F. Vittu, « Presse et diffusion des modes françaises », ibidem, p. 129-136.

44 D. Roche, La culture des apparences. Une histoire du vêtement (xvii^e-xviii^e siècles), Paris, Fayard, 1989, p. 110 et 115.

45 Cf. N. Pellegrin, Les vêtements de la Liberté. Abécédaire des pratiques vestimentaires françaises de 1780 à 1800, Paris, Alinéa, 1989, p. 157 sqq.

46 J.-M. Devocelle, « D’un costume politique à une politique du costume. Approches théoriques et idéologiques du costume pendant la Révolution française », dans Modes et Révolution (1780-1804), catalogue de l’exposition du Musée de la mode et du costume (Palais Galliera), Paris, Éditions Paris-Musées, 1989, p. 83-103.

47 P. Arizzoli-Clémentel, « Les arts du décor », dans P. Bordes et R. Michel, Aux armes et aux armes. Les arts de la Révolution (1789-1799), Paris, Adam Biro, 1988, p. 305.

48 Dominique Doncre, Huile sur toile, 0,98 x 0,82 cm, dans P. Bordes et A. Chevalier, Catalogue des peintures, sculptures et dessins, Musée de la Révolution, Vizille, 1996, p. 71. Cf. Couverture de cet ouvrage.

49 On sait combien les petits Montmorency à coquille, modèles de sabres les plus répandus dans les gardes nationales, inspirèrent les arts décoratifs, bronziers et sculpteurs les ornant pour mieux distinguer leurs propriétaires, nobles ou bourgeois, et la fortune de ceux-ci : emblèmes des trois ordres, feuilles de chêne et de laurier, lion, coq, bonnet, etc. Cf. Riom, la Révolution, ses images, catalogue de l’exposition du Musée Mandet (20 septembre -31 décembre 1989), Riom, 1989.

50 Lafrance, Charles Collet, juge de paix du canton de Lenoncourt en Lorraine, et quatre de ses enfants, 1793. Miniature sur ivoire, 0,12 x 0,12 cm, Vizille, Musée de la révolution. Cf. Annexe.

51 J.-M. Devocelle, « Costume et citoyenneté », dans Révolution française, 1988-1989, Actes des 113^e et 114^e Congrès nationaux des sociétés savantes, Paris, CTHS, 1991, p. 313-332.

52 Arch. dép. Rhône, 3 L 58. Registre des recettes et dépenses de la Commission temporaire de surveillance républicaine.

53 Arch. dép. Rhône, 31 L 50. Registre des délibérations de la Commission temporaire de surveillance républicaine. PV du 19 frimaire an II (9 décembre 1793). Le 29 frimaire an II (19 décembre 1793), sur proposition du général Parein, il est décidé que seuls les membres de la Commission porteront le collet rouge sur leur habit bleu, tandis que leur secrétaire portera durant ses fonctions un collet bleu.

54 Ibidem, PV du 25 nivôse an II (14 janvier 1794). Arch. dép. Rhône, 31 L 52. Arrêté de la Commission temporaire du 29 pluviôse an II (17 février 1794).

55 Arch. dép. Rhône, 31 L 52. Arrêté de la Commission temporaire du 25 nivôse an II (14 janvier 1794).

56 Bibl. mun. Lyon, Fonds Coste, Ms 676. Adresse de la Commission temporaire au district de la campagne de Commune-Affranchie, 25 frimaire an II (15 décembre 1793).

57 Cf. P. Bourdin, Le noir et le rouge. Itinéraire social, culturel et politique d’un prêtre patriote (1736-1799), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2000.

58 P. Flament, Lettres inédites de Pascal-Antoine Grimaud, vicaire épiscopal de l’Allier, membre de la Commission temporaire de Lyon (décembre 1793-mai 1794), Moulins, 1911. Lettre du 24 nivôse an II (13 janvier 1794).

59 N. Pellegrin, op. cit., p. 106 ; François Gendron, La jeunesse dorée. Épisodes de la Révolution française, Sillery, Presses universitaires du Québec, 1979, p. 13 et sqtes.

60 D. Roche, « Apparences révolutionnaires ou révolution des apparences », dans Modes et Révolution (1780-1804), catalogue de l’exposition du Musée de la mode et du costume (Palais Galliera), Paris, Éditions Paris-Musées, 1989, p. 105-127.

61 BnF, Ye 30 125, Le Siècle. Cf. P. Bourdin, « Entre deux siècles, l’impossible bilan : la Révolution au crible de la satire littéraire », dans M. Biard, Terminée la Révolution…, Actes du IV^e colloque européen de Calais, n° hors-série des Amis du Vieux Calais, 2002, p. 25-42.

62 Cf. A. Corbin, Le miasme et la jonquille. L’odorat et l’imaginaire social (xviii^e-xix^e siècles), Paris, Aubier, 1982.

63 Cf. R. Mauzi, L’idée de bonheur dans la littérature et la pensée françaises au xviii^e siècle, Paris, Armand Colin, 1960.

64 C. Velut, La rose et l’orchidée. Les usages sociaux et symboliques des fleurs à Paris au xviii^e siècle, Paris, Larousse, 1993, p. 189.

65 Dominique Doncre, Pierre Lecocq et sa famille, huile sur toile, 0,98 x 0,82 m, Musée de la Révolution, Vizille.

66 Arch. dép. Puy-de-Dôme, 2 E 276 (25). Lettre du 15 thermidor an VII (2 août 1799). Cf. P. Bourdin, « Bancal des Issarts, militant, député et notable : de l’utopie politique à l’ordre moral », dans Revue historique, n° 4, 2000, p. 895-937.

67 P. Bourdieu, La distinction, op. cit., p. 84.

68 U. van de Sandt, « La peinture : situation et enjeux », dans J.-C. Bonnet (dir.), La Carmagnole des Muses. L’homme de lettres et l’artiste dans la Révolution, Paris, Armand Colin, 1988, p. 333-357.

69 S. Bellenger (dir.), Girodet (1767-1824), catalogue de l’exposition du Grand Palais (23 septembre 2005-2 janvier 2006), Paris, Musée du Louvre éditions, 2005, p. 272-281, « Le tableau d’une vengeance ».

70 Selon l’étude d’Émile Bonnafé, sur les 846 collections étudiées, 57 relèvent du monde de la finance, 175 de l’aristocratie, 167 de la robe, 118 du clergé, 250 du négoce et de l’artisanat, 79 des professions libérales.

71 G. Wildenstein, « Le goût de la peinture dans le cercle de la bourgeoisie parisienne au début du règne de Louis XVIII », dans Gazette des Beaux-Arts, septembre 1950.

72 N. Heinich, Du peintre à l’artiste. Artisans et académiciens à l’âge classique, Paris, Éditions de Minuit, 1993, p. 55.

73 M. Melot, « Caricature et Révolution. La situation française en 1789 », dans Politique et polémique. La caricature française et la Révolution, catalogue de l’exposition de l’Université de Californie, de la Bibliothèque nationale de France, et du Musée de la Révolution (Vizille), University of California, 1988, p. 25-32.

74 T. Crow, La peinture et son public à Paris au xviii^e siècle, Paris, Macula, 2000, p. 109 et 115. En 1781, la Rafle de sept ou réponse aux critiques du sallon considère ainsi que « la halle et les boulevards se sont réunis pour inspirer la plupart des auteurs qui ont écrit avec la délicatesse et le goût ordinaires à ces deux endroits ».

75 M. Rambaud, Documents du minutier central concernant l’histoire de l’art (1700-1750), Paris, Imprimerie nationale, 1964, tome I, p. 375-392, et tome II, p. 572-581.

76 A. Becq, « Artistes et marchés », ibidem, p. 81-96.

77 Cf. P. Bordes, Le Serment du Jeu de Paume de Jacques-Louis David, Paris, Éditions de la Réunion des Musées nationaux, 1983.