■ Élodie Apard

1Chercheure à l’IFRA-Nigeria (Zaria & Ibadan), titulaire d’une thèse de doctorat en histoire sur les relations politiques franco-nigériennes à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, elle s’est spécialisée dans l’étude des processus politiques au Sahel et l’analyse des mouvements transfrontaliers, en particulier les circulations religieuses entre le Niger et le Nigeria.

■ Axel Augé

2Sociologue et maître de conférences à l’université de Rennes et aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, il s’intéresse aux transformations du corps des officiers et aux armées subsahariennes.

■ Aurélie Baxa

3Professeur de lettres et d’histoire au lycée La Baugerie de Saint-Sébastien-sur-Loire, elle a écrit La création de l’homme nouveau sous la présidence de Modibo Keita (1960-1968), mémoire de master, sous la direction de B. Salvaing, université de Nantes, 2008.

■ Jean du Bois de Gaudusson

4Professeur émérite à l’université de Bordeaux et chercheur associé au LAM. Ancien conseiller en service extraordinaire à la cour constitutionnelle de l’Union des Comores et membre de l’Académie des sciences d’outrer-mer, il est spécialisé en droit public comparé et notamment en droit administratif et constitutionnel des États d’Afrique. Parmi ses publications récentes : Démocratie et élections dans l’espace francophone, Vettovaglia J.-P. (dir.), Bruxelles, Bruylant, 2010 ; Les tabous du constitutionnalisme en Afrique francophone, du Bois de Gaudusson J. et Dodzi Kokoroko D. (dir.), dossier d’Afrique contemporaine, n ° 242, octobre 2012 ; « Jurisprudences constitutionnelles et transitions politiques en Afrique : arrêt sur quelques cas concrets », in Mélanges offerts à Jean-Pierre Machelon, Paris, Lexis Nexis, 2015 (sous presse).

■ Luc Briard

5Il est secrétaire des Affaires étrangères principal au ministère des Affaires étrangères et du Développement international.

■ Michel Catala

6Professeur d’histoire contemporaine (CRHIA), il dirige l’Institut d’études européennes et globales à l’université de Nantes. Il a publié récemment La France et l’Espagne face à la décolonisation du Maroc. La fin du malentendu impérial, 1951-1958, Paris, Les Indes savantes, 2015, et, avec Stanislas Jeannesson et Anne-Sophie Lamblin Gourdin, L’Europe des citoyens et la citoyenneté européenne, Bruxelles, Peter Lang, coll. « DCIE », 6, 2015.

■ Tony Chafer

7Professor of Contemporary French Area Studies dans le Centre for European & International Studies Research à l’université de Portsmouth (Royaume-Uni), il est spécialiste de la décolonisation en Afrique occidentale française et des relations franco-africaines dans la période post-coloniale. Il a écrit notamment The End of Empire in French West Africa. France’s Successful Decolonisation ?, Berg, 2002. Il a également écrit de nombreux articles sur la politique africaine de la France ; le plus récent est « Hollande and Africa policy », Modern and Contemporary France, 22 (4), 2014, p. 513-531.

■ Jean Frémigacci

8Maître de conférences honoraire, il a enseigné l’histoire de l’Afrique contemporaine et de Madagascar aux universités de Tananarive et de Paris-I Panthéon-Sorbonne. Il a consacré l’essentiel de ses travaux à Madagascar au XX^e siècle, codirigé récemment l’ouvrage collectif Démontages d’empires, Paris, Riveneuve, 2013, 504 p. et publié État, économie et société coloniale à Madagascar, fin XIX^e siècle-1940, Paris, Karthala, 2014, 616 p.

■ François Gaulme

9Chargé de recherches à l’Agence française de développement (AFD) et chargé d’enseignement à l’Institut catholique de Paris (faculté des sciences sociales et économiques) en histoire précoloniale de l’Afrique centrale et relations internationales. Il est notamment l’auteur de Franchir le miroir. « Régimes hybrides » et pouvoir traditionnel dans les États fragiles, Paris, Ifri, décembre 2012.

■ Guy de Haynin de Bry

10Général de division (2S), conseiller du directeur, DCAF-Genève (questions de défense relatives à l’Afrique contemporaine), il a participé à de nombreuses opérations en Afrique entre 1975 et 1995 et terminé sa carrière comme directeur de l’analyse à la direction du Renseignement militaire en 2006. Il a été plusieurs fois sollicité pour des conférences sur les armées africaines et a rédigé en 1987 un mémoire de mastère 2 à la Sorbonne sur les gardes présidentielles en Afrique.

■ Kouamé N’Guessan

11Membre de l’Institut d’ethnosociologie à Abidjan, il est enseignant-chercheur à l’université Félix-Houhouët-Boigny de Cocody. Spécialiste du développement rural en Afrique et recherches sur la Côte d’Ivoire, il est l’auteur de Habitats et sociétés en Côte d’Ivoire : de la tradition à la modernité, Éditions Universitaires Européennes, 2011.

■ Claude-Hélène Perrot

12Professeur émérite à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, elle a publié notamment Les Anyi-Ndényé (Côte d’Ivoire) et le pouvoir aux XVIII^e et XIX^e siècles, 1982, Paris, Publications de la Sorbonne et Abidjan, CEDA, rééd. 2014, NEI, Abidjan, et Les Eotilé de Côte d’Ivoire aux XVIII^e et XIX^e siècles. Pouvoir lignager et religion, 2008, Paris, Publications de la Sorbonne. Ses travaux ont porté principalement sur une histoire antérieure à la colonisation européenne, fondée sur des sources essentiellement orales et étroitement associée à l’anthropologie. La prépondérance des sources orales dans les matériaux utilisés l’a amenée à des études d’ordre méthodologique sur l’exploitation critique.

■ Bernard Salvaing

13Professeur émérite à l’université de Nantes (CRHIA), il a publié, avec les intéressés, plusieurs récits de vie portant sur la période coloniale, le dernier paru étant Bocar Cissé, instituteur des sables, témoin du Mali au XX^e siècle, Brinon, Grandvaux, 2014. Il s’est spécialisé dans l’histoire de l’islam au Macina et au Fouta-Djalon et est l’auteur de L’inspiration de l’Éternel, éloge de Shékou Amadou, fondateur de l’empire peul du Macina, manuscrit arabe rédigé par Muhammad b. ‘Ali Pereejo, ouvrage écrit avec Georges Bohas et Abderrahim Saguer, Brinon, Grandvaux, 2011.

■ Thibault Simonet

14Chef de projet en éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale à l’ONG Frères des Hommes de Paris, son domaine est l’histoire contemporaine de l’Afrique (travaux de M1 et M2 sur la Côte d’Ivoire post-coloniale). Il a écrit Les composantes du pouvoir de Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire (1958-1965), mémoire de master, sous la direction de B. Salvaing, université de Nantes, 2008.

■ Théodore Takou

15Agrégé Ph. D., il s’intéresse à l’histoire contemporaine de l’Afrique. Il a enseigné l’histoire et la géographie dans le secondaire, puis a été enseignant associé à plusieurs universités camerounaises. Il s’est spécialisé dans l’histoire politique et socioreligieuse des communautés musulmanes urbaines de l’Afrique centrale et de ses relations avec le monde arabo-musulman. Membre du CRHIA et de la revue African Humanities, il est auteur de nombreux articles publiés dans des revues scientifiques et des ouvrages collectifs. Lauréat de plusieurs bourses internationales, il est actuellement en post-doctorat au département des Sciences historiques de l’université Laval, Québec, Canada.