1 Sur les pratiques de pillage d’Eumène et d’Antigone dans les villes mésopotamiennes et iraniennes : Diod., 19, 17, 1-48, 7. La tentative de spoliation des Nabatéens par les armées d’Antigone entrait aussi dans cette logique : Diod., 19, 94, 1-100, 3.

2 Cf. Briant, 1996, p. 399-487. Également Descat, 1985 et Descat, 1989, notamment p. 77-97.

3 Cf. Capdetrey, 2006a, p. 359-386.

4 Pour une présentation claire et précieuse des sources de revenus du pouvoir séleucide : Aperghis, 2004, p. 137-179. On trouvera aussi une synthèse sur les structures économiques et fiscales séleucides dans Mittag, 2006, p. 70-89.

5 Aperghis, 2004, en particulier p. 35-86 et p. 248-251. G. G. Aperghis estime au final entre 15 000 et 20 000 talents les revenus du basilikon. Ces estimations appellent cependant prudence et réserve.

6 Hdt., 3, 90-94. Pour une discussion sur la présentation d’Hérodote : Descat, 1985, p. 97-112 et Briant, 1996, p. 404-405.

7 Pour une étude des ressources du royaume : Calataÿ, 2004, p. 23-47.

8 Rostovtzeff, 1989, p. 308-312. En dernier lieu sur le traité du Pseudo-Aristote : Descat, 2003, p. 153-159.

9 Descat, 2003, p. 154.

10 Ps-Arist., Écon., 2, 1.

11 Ps-Arist., Écon., 2, 1, 4. Cf. Descat, 2003, p. 158.

12 McDowell, 1935a, pour les bulles d’Uruk ; Invernizzi, 1968-1969 et Invernizzi, 1996, pour les bulles de Séleucie du Tigre.

13 Bikerman, 1938a, p. 106-107.

14 II Macc., 4, 8-9.

15 I.v Priene 1, l. 9-15 ; Heisserer, 1980, p. 145-168 ; Sherwin-White, 1985, p. 84-87. Il est possible que les villages aient été exploités par les Priéniens et que le roi ait simplement rappelé que ces villages devaient payer les tributs. Cf. Hornblower, 1982, p. 164-165.

16 Un document du iv^e siècle, datant de la présence d’Eupolémos en Carie, évoque les prélèvements « civiques ou royaux » : Crampa, 1969, n° 42, l. 15.

17 Sur ces aspects : Capdetrey, 2004.

18 Insc. 46, l. 14-20.

19 Insc. 46, l. 48.

20 Insc. 47, l. 51-52.

21 Pour un commentaire de ces aspects fiscaux : Herrmann, 1965a, p. 138-145 ; Papazoglou, 1997, p. 92.

22 Sur la notion de syntaxis, voir l’étude de S. Sherwin-White : Sherwin-White, 1985, p. 86-89.

23 Sur ce point : IK-Iasos 3, l. 7-8, 15-16, 26. Sur les termes phoros/syntaxis : Magie, 1950, p. 831 et Chandezon, 2004, p. 138-139.

24 Pol., 21, 46, 2.

25 Il nous semble ainsi que le texte de Téos n’autorise pas la conclusion de P. Herrmann pour qui le phoros désignait le tribut régulier quand la syntaxis permettait d’évoquer une contribution irrégulière : Herrmann, 1965a, p. 138-145. Dans les livres des Maccabées, comme dans le texte de Fl. Josèphe, le terme phoroi, au pluriel, est employé pour qualifier différents types de taxes pesant sur les Juifs de Judée. À titre d’exemple : I Macc., 10, 30-44 où il est dit que les Juifs seront libérés des phoroi, et même des phoroi sur les animaux. Le mot phoroi peut apparaître comme le synonyme de telè dans ce contexte. Par exemple I Macc., 11, 28-36 où il est fait mention des « telè qui reviennent au roi ».

26 À Érythrées, dans une lettre d’Antiochos I^er ou d’Antiochos II : Insc. 35, l. 27-28.

27 Sur ce point : Brun, 1999, p. 233-234.

28 Par exemple, Herrmann, 1965a, p. 138-145.

29 Insc. 35, l. 27-28.

30 IK-Iasos 3, l. 14-18.

31 Insc. 46, l. 14-20.

32 Insc. 131, l. 9-10. À cette syntaxis s’ajoutait le paiement de taxes sur les entrées de biens dans le territoire de la colonie : Insc. 131, l. 14-16. Sur la capitation dans les cités hellénistiques : Gauthier, 1991.

33 Insc. 124 unité b, l. 5-6.

34 Rappelons par exemple qu’en 160, la cité d’Amlada devait verser chaque année deux talents à Attale II : RC 54, l. 7.

35 Pol., 8, 23.

36 Pol., 11, 34, 10-12.

37 Briant, 1996, p. 415-416. Sur le lien éventuel entre ces dons en nature et la notion de tagè : Descat, 1989, p. 81-83 ; Briant, 1996, p. 431-433. Cf. supra p. 142-144.

38 L’imposition aux Gerrhéens de prélèvements importants par Antiochos III entrait aussi dans une logique d’affirmation d’une autorité tributaire sur des populations périphériques. En échange de leur autonomie, les Gerrhéens donnèrent en effet à Antiochos III cinq cents talents d’argent, mille talents d’encens, et deux cents de myrrhe dite « goutte à goutte » : Pol., 13, 19, 5. Cf. Salles, 2004, p. 556-557. Pour J.-Fr. Salles, il s’agirait de la réaffirmation par Antiochos III du monopole séleucide sur l’encens de la région.

39 Sur les pratiques achéménides et celles d’Alexandre face aux montagnards du Zagros : Briant, 1984a et Briant, 1996, p. 747-753.

40 Les campagnes militaires en Pisidie, par exemple celle d’Achaios en 220, entraient sans doute dans cette logique de fourniture de dons et de tributs par les populations locales : Pol., 5, 57, 7. De la même façon la tentative de pillage des temples d’Élymaïde par Antiochos IV, comme celle de son père Antiochos III, répondaient au moins en partie à cette même forme de rapports : Pol., 31, 9, 1.

41 Briant, 1996, p. 415-417.

42 Ps-Arist., Écon., 2, 1, 4. Cf. supra p. 139-144.

43 Briant, 1996, p. 412.

44 Cf. Schuler, 2004, p. 521.

45 Insc. 30. Cf. Malay, 1983, p. 249-253 ; en dernier lieu Chandezon, 2003a, p. 201-205.

46 Descat, 2003, p. 160-165.

47 Cf. Descat, 2003, p. 164-165.

48 Cf. Corsaro, 1980, p. 1164-1165 et Aperghis, 2004, p. 142-144.

49 Insc. 30 unité a, l. 2-3.

50 Jos., AJ, 13, 48-57.

51 Insc. 43, l. 8.

52 Insc. 152, l. 13.

53 En Babylonie cependant, à l’époque achéménide et à l’époque hellénistique, rien n’atteste le prélèvement par le basilikon d’une dekatè : Jursa, 1998, p. 71-72 qui conteste les positions de Giovinazzo, 1989, p. 95-106. La dîme constituait cependant un élément central des revenus des temples : Jursa, 1998, p. 73-90.

54 Dans le royaume attalide : Jonnes, Ricl, 1997, l. 46-47. Dans les possessions extérieures du royaume lagide : TAM II.1, 1, l. 18. Cf. Wörrle, 1978, p. 223-224 ; Corsaro, 1985, p. 86-94 ; Papazoglou, 1997, p. 121-123. Sur la dîme pesant sur les entrées de marchandises en Babylonie achéménide : Briant, 1996, p. 397-398.Également : Callataÿ, 2004, p. 35-39.

55 Jos., AJ, 12, 138-144.

56 Insc. 106. Cf. Wörrle, 1988a, p. 421-471 ; Ma, 1999b, p. 340-345 ; Chandezon, 2003a, p. 232-239 ; Schuler, 2004, p. 532-535.

57 Insc. 106.

58 Chandezon, 2004, p. 134-137.

59 Insc. 66.

60 Il s’agit des archives royales de Sardes : Insc. 115, l. 15-16. La mention d’un bibliophylax sur une bulle d’Uruk, accompagnée du symbole séleucide du trépied, témoigne du même souci d’encadrement et de contrôle de la terre en Babylonie séleucide : Rostovtzeff, 1932, p. 71-72.

61 Insc. 66, l. 8-10.

62 Sur les taxes prélevées en Syrie séleucide : Sartre, 2001, p. 179-180.

63 I Macc., 10, 30-44.

64 Cf. Sartre, 2001, p. 213-222.

65 Doty, 1977, p. 308-335. Sur ce point, les remarques de M. Stolper qui a montré que les pratiques fiscales séleucides s’inscrivaient plus que ne le pensait L. T. Doty dans la continuité de la taxation achéménide : Stolper, 1989, p. 90-91. Cf. IK-Iscrizioni dello Estremo Oriente gr. 131 et 132.

66 Cf. Mollo, 1996, p. 145-156 qui montre que la taxe était liée d’une manière ou d’une autre au sel, mais selon des modalités qui nous échappent. Également : Aperghis, 2004, p. 154-156. Cf. IK-Iscrizioni dello Estremo Oriente gr. 133.

67 Rostovtzeff, 1932, p. 87-89. Cf. IK-Iscrizioni dello Estremo Oriente gr. 134.

68 McDowell, 1935a, p. 173-175.

69 Briant, 1996, p. 397-398.

70 Cf. Corsaro, 1989, p. 64-65.

71 Étienne, Migeotte, 1998, inscription l. 23. Il n’est toutefois pas certain que le roi évoqué fût un roi séleucide.

72 Cf. Sartre, 2001, p. 324-332.

73 Également sur cette pratique à l’époque lagide : Jos., AJ, 12, 169-170.

74 Cf. Hahn, 1978, p. 1-16, Chandezon, 2004, p. 141-142 et Migeotte, 2004, p. 223-225.

75 Corsaro, 1980, p. 1203.

76 Cf. Martinez-Sève, 2004a, p. 93-95.

77 Cf. Briant, 1982b, p. 175-215 ; Briant, 1982f, p. 93-133 et Briant, 1983, p. 315-343.

78 Sardis VII.1, 1. Cf. Descat, 1985, p. 97-112.

79 Insc. 115, l. 26-27.

80 Cf. Briant, 1982d, p. 137-160, notamment p. 147-150 sur les structures villageoises en Asie Mineure.
Également Schuler, 1998.

81 Briant, 1983, p. 320-325.

82 Insc. 115, l. 27-29.

83 Insc. 22, l. 33-34 ; Insc. 115, l. 18.

84 Insc. 30.

85 Insc. 40, l. 106-107.

86 Insc. 106 unité a, l. 13.

87 Martinez-Sève, 2004a, p. 94.

88 Aperghis, 2001, p. 69-102 et Aperghis, 2004, p. 248-251. Déjà Cavaignac, 1923. Également : Callataÿ, 2004, p. 29-35.

89 Pol., 5, 50, 1-8.

90 P. Petrie 2, 45 ; 3, 144 (P. Gourob ; FGrHist 160).

91 Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B.

92 De ce point de vue, l’effort de centralisation fiscale attribué aux rois séleucides par M. Corsaro ne nous paraît pas perceptible : Corsaro, 1980, p. 1189-1190.

93 Insc. 64, l. 1-2 et 5-6.

94 Les exemples d’aphorologesia dans le royaume séleucide sont les suivants : pour Lysimacheia (Antiochos I^er ?) : Insc. 26 unité b, l. 9-10 ; Érythrées (Antiochos II) : Insc. 35, l. 21-28 ; Smyrne (Séleucos II) : Insc. 2, l. 7-8 ; Téos (Antiochos III) : Insc. 46, l. 18-19.

95 Hahn, 1978, p. 16-17.

96 Hahn, 1978, p. 16-18.

97 Insc. 46, l. 18-19.

98 Insc. 46, l. 33-34.

99 Pour A. Giovannini, Antiochos III serait allé négocier l’exemption auprès d’Attale I^er : Giovannini, 1983, p. 178-184. L’éditeur de l’inscription, P. Herrmann, avait, pour sa part, développé l’interprétation qui devait être en partie celle de I. Hahn : Herrmann, 1965a, p. 103-105, même si P. Herrmann interprétait les syntaxeis comme des contributions extraordinaires dans un contexte de guerre.

100 Insc. 52, l. 20-21.

101 Également Orth, 1977, p. 89-92.

102 Par exemple à Lysimacheia sous Antiochos I^er (ou II) : Insc. 26 unité b, l. 7-10. Cf. supra, p. 198-208.

103 Arr., Anab., 1, 18, 2 ; Diod., 17, 24, 1.

104 Cf. Liv., 33, 38, 1-7.

105 En reconnaissant l’aphorologesia, comme l’eleutheria, l’autonomia ou la dèmokratia, le roi prenait implicitement position par rapport aux autres puissances royales concurrentes, en particulier lorsque l’octroi de ces privilèges s’inscrivait en rupture par rapport à la politique d’un autre royaume à l’égard de la même cité : cf. Iasos et Antiochos III.

106 Bikerman, 1939, p. 335-349.

107 Cf. Ma, 2003.

108 Il est par exemple évident que la situation délicate de Séleucos II au début de son règne l’incita à accorder un certain nombre de privilèges à la cité de Smyrne dans les années 245-241 : Insc. 2, l. 6-9 et Insc. 40, l. 12.

109 Mauss, 1950, p. 145-153. Nous insistons ici sur l’obligation faite aux cités de recevoir et de rendre. L’octroi, par les rois, de l’aphorologesia et des autres privilèges par les rois n’était pas étranger à l’obligation de donner dans la mesure où il fallait pour les rois correspondre autant que possible à l’image de bienfaiteurs des Grecs, voire de libérateurs des cités.

110 Insc. 106. Cf. Chandezon, 2004, et Migeotte, 2004.

111 À titre d’exemple, l’octroi vraisemblable d’une atélie par Séleucos I^er au sanctuaire de Pluton à Nysa : Insc. 73 ; Antiochos III accorda aussi une exemption au sanctuaire : Insc. 74. Dans les négociations avec Antiochos II,la cité d’Érythrées rappela qu’elle bénéficiait de l’aphorologesia sous Alexandre et Antigone : Insc. 35, l. 21-25.

112 Insc. 64 et Insc. 66.

113 Insc. 69.

114 Insc. 106.

115 Citons à titre d’exemple les exemptions accordées par Korrhagos à Apollonia du Rhyndakos : Holleaux, 1938b, p. 75-125 ; IK-Prusa ad Olympum 1001.

116 Insc. 64, l. 5-6 ; Insc. 66, l. 9-13.

117 Insc. 66, l. 2-4. Pour Ph. Gauthier, cette atélie ne répondait qu’à des motifs politiques et dynastiques : Gauthier, 1989, p. 109-111.

118 Insc. 69, l. 12-19.

119 Insc. 158, l. 32-34.

120 Insc. 69, l. 16-19.

121 Insc. 106 unité c, l. 6-9.

122 Rappelons que, dans le royaume attalide, un décret d’Apollonia du Rhyndakos (dit « décret de Brousse ») illustre les mêmes pratiques : Holleaux, 1938b, p. 73-125 ; IK-Prusa ad Olympum 1001. La communauté de Kardaques obtint aussi d’Eumène des exemptions le temps de son rétablissement : Insc. 131, l. 14-17.

123 Ps-Arist., Écon., 2, 1, 7.

124 Descat, 2003, p. 159.

125 Cf. Descat, 2003, p. 165-168.

126 Pol., 5, 88-90.

127 Cf. Bringmann, 2000, et Bringmann, 2001, p. 205-214.

128 Cf. Callataÿ, 2004, p. 40-44.

129 Cf. Holleaux, 1938b, p. 73-125 ; IK-Prusa ad Olympum 1001.

130 Insc. 106 unité a, l. 11-13.

131 Insc. 106 unité c, l. 1-2. Sur ce passage : Wörrle, 1988a, p. 460-463. Dans le royaume attalide : à Téos, à Lemnos (RC 48 unité D, l. 4), à Apollonia du Rhyndakos (IK-Prusa ad Olympum 1001, l. 11). Sur cette pratique : Schuler, 2005, p. 401-403.

132 Sur la question de l’approvisionnement en grain des cités : Migeotte, 1991, p. 19-41. On rappellera surtout les dons spectaculaires faits par Antiochos III aux Juifs de Jérusalem : Jos., AJ, 12, 138-144. Cf. Bikerman, 1935, p. 4-35.

133 Briant, 1995, p. 69-81. Également Schuler, 2004, p. 536-538.

134 RC 3-4, l. 83-85. Cf. Briant, 1995, p. 69-72.

135 Insc. 79, l. 15-23.

136 Cette pratique fait directement écho aux principes développés par le Pseudo-Aristote : Ps-Arist., Écon., 2, 1, 3.

137 Gauthier, 1989, p. 85-96.

138 Insc. 66, l. 4-8.

139 Wörrle, 1988a, p. 460-463.

140 Wörrle, 1988a, p. 461, note 180.

141 Jonnes, Ricl, 1997, l. 39-43.

142 Descat, 2003, p. 153-159.

143 Aperghis, 2004, p. 298-303.

144 Kreissig, 1978, p. 124-125.

145 Cf. sur ce point : Aperghis, 2004, p. 89-99.

146 Hornblower, 1982, p. 161-162.

147 Doty, 1977, p. 316-335 ; McEwan, 1988, p. 416-417 ; Stolper, 1989, p. 90-91.

148 McEwan, 1988, p. 419-420.

149 Briant, 1996, p. 244-246.

150 Sarkisian, 1969, p. 320-323 ; Van der Spek, 1986, p. 241-248.

151 Par exemple, Lyonnet, 1994, p. 541-546 : Lyonnet, 1997, p. 148-155. On lira aussi l’article plus réservé de Gardin, 2004.

152 Déjà l’exemple d’Alexandre : Arr., Anab., 7, 21, 6. Sur ces aspects en Babylonie hellénistique : Van der Spek, 2000a, p. 29-30 et Van der Spek, 2004, p. 321-322. Sur le contrôle de l’eau par le Grand Roi : Briant, 1996, p. 427-429.

153 Jos., AJ, 12, 148-153.

154 Pol., 10, 28. Pour un commentaire scrupuleux et éclairant : Briant, 2001b, p. 15-40 et en particulier p. 18-19.

155 Insc. 30.

156 Cf. Schuler, 2004, p. 529-531.

157 Cf. Aperghis, 2004, p. 298-303. Au-delà des réserves que l’on peut avoir sur les conclusions de cet ouvrage, les analyses de G. G Aperghis sont des plus stimulantes.

158 Le Rider, 1999b, p. 217-218 ; Mittag, 2006, p. 118-127 et Le Rider, Callataÿ, 2006, p. 30. Le type des monnaies fut également modifié avec la disparition du type classique d’Apollon sur l’omphalos et l’apparition du titre : basileôs Antiochou Theou Epiphanous Nikephorou.

159 Antiochos II développa par exemple, de façon spectaculaire, le monnayage royal en Asie Mineure en multipliant les ateliers monétaires dans les cités de la côte occidentale : Houghton, Lorber, 2002, n° 484-552.

160 Pour la Babylonie : Van der Spek, 2004, p. 310-318. Sur les limites du commerce interrégional : Aperghis, 2004, p. 74-76.

161 Il faut naturellement ajouter le choix, au iii^e siècle, d’adopter l’étalon attique : Le Rider, 1997, p. 824.

162 Cf. Houghton, 2004, p. 51-58. On peut aussi évoquer à nouveau la réforme pondérale d’Antiochos IV vers 173-172. Cf. Mittag, 2006, p. 118-127 et Le Rider, Callataÿ, 2006, p. 47-48.

163 Herrmann, 1965b, p. 71-117.

164 Ma, 1999b, p. 179-242.

165 Insc. 64, l. 8.

166 Insc. 46, l. 30-32.

167 Par exemple : Insc. 97 qui évoque une ambassade d’Amyzon auprès de Zeuxis.

168 À titre d’exemple les ambassadeurs de Sardes en 213 : Insc. 64, l. 8. Cf. sur ce point, supra, p. 340-341.

169 Insc. 60 et Insc. 61.

170 Pour Ilion : Insc. 28 ; Érythrées : Insc. 35 ; koinon des Ioniens : Insc. 39.

171 Insc. 82, l. 17-20.

172 Insc. 73.

173 Insc. 106 unité b, l. 4-16, unité c, unité d.

174 Insc. 120, l. 2-12.

175 Savalli-Lestrade, 2003b, p. 31.

176 À Ilion, Métrodoros transmit à la cité les lettres d’Antiochos I^er pour l’octroi d’un domaine à Aristodikidès : Insc. 22, l. 1-18. Sans doute relaya-t-il aussi les ordres royaux dans la lettre qu’il envoya à la cité pour qu’elle vote des honneurs pour le médecin Métrodôros : Insc. 23, l. 5-7.

177 Insc. 98, l. 12-14 ; Robert et Robert, 1983, p. 151-154 ; Ma, 1999b, p. 298-300.

178 Insc. 98.

179 Insc. 97.

180 Insc. 98, l. 8-12.

181 Insc. 98, l. 8 ; Insc. 97, l. 6-8 ; Insc. 102, l. 5-6.

182 Insc. 100, l. 6-7.

183 À Apollonia de la Salbaké : Insc. 129, l. 5-25. Sur le rôle de régulateur d’Euclémos de Séleucie pour l’accès à Antiochos IV : Insc. 144.

184 Jos., AJ, 12, 258-261.

185 Insc. 152, l. 8-16. Cf. supra, p. 338-339.

186 Insc. 131, l. 1-7.

187 Insc. 129.

188 Par exemple, dans la réponse d’Antiochos III aux Magnètes en 205 : Insc. 60, l. 24-25 ; dans les lettres envoyées par Antiochos III à Sardes : Insc. 64 et Insc. 66 ; dans une lettre d’Antiochos III à Nysa : Insc. 74, l. 6-8 et 13-14 ; dans une lettre de Laodice à Iasos : Insc. 79, l. 15-16.

189 Insc. 158, l. 9-15.

190 Insc. 88 unité b, l. 6-10.

191 Cf. Descat, 1994, p. 161-166.

192 Cf. Gauthier, 1989, p. 91-96 ; Gauthier, 1995, p. 7-10 et Giovannini, 1993, p. 274-279. Cf. supra, p. 422-425. Cf. également : Antiochos I^er et Ilion : Insc. 27.

193 Dans sa lettre à Héraclée du Latmos, Zeuxis déclarait qu’il souhaitait « accroître la cité en la faisant participer à tout ce qui convient à une cité ». On ne peut mieux exprimer la prise en charge par le pouvoir lui-même des symboles propres à l’identité civique. Cf. Insc. 106, unité c, l. 15-16.

194 Ps-Arist., Écon., 2, 1-8.

195 Briant, 1995, p. 73-76.

196 Cf. Callataÿ, 2004, p. 38-39.

197 Sur la monétarisation partielle de l’économie séleucide, on lira les analyses nuancées de Callataÿ, 2004, p. 40-43 et Houghton, 2004, p. 49-69.

198 Cf. supra p. 51-84.

199 Cf. Lyonnet, 1994 ; Lyonnet, 1997, notamment p. 152-154 et surtout Holt, 1999.

200 Sur les enjeux de domination en Carie au iii^e siècle, en dernier lieu : Bresson, 2003, p. 177-188. Également Wiemer, 2001, p. 1-14.

201 Insc. 120 et Insc. 121, l. 7-8.

202 Insc. 121.

203 Insc. 121, l. 7-8.

204 Insc. 121, l. 18-19.

205 Insc. 98, l. 3 et Insc. 97, l. 3.

206 RC 29 ; Crampa, 1968, notamment p. 176.

207 Insc. 126, l. 11-16.

208 Briant, 1996, p. 226-227.

209 Robert, 1973a, p. 765-782.

210 Cf. Gauthier, 1994, p. 165-196 et Crowther, 1993, p. 40-55. Également Crowther, 1994, p. 33-55 et Crowther, 1995. Cf. Insc. 45 qui présente des échanges entre Kymé, Éphèse et un roi Antiochos.

211 Insc. 51, l. 2-3.

212 Insc. 51, l. 41-51.

213 Insc. 58, l. 3-7.

214 Insc. 58, l. 21-23.

215 Insc. 55, l. 2-8.

216 Insc. 55, l. 14-16.

217 Insc. 122, l. 3-4.

218 Dans ce sens : Bikerman, 1938a, p. 207, contra Ma, 1999b, p. 269 qui le considère comme un document ptolémaïque.

219 Sur ce point : Savalli-Lestrade, 1998a, p. 23.

220 Insc. 151, l. 11-16.

221 Del Monte, 1997, AD 3 n° 161 r° 22-23 et Grayson, 1975a, n° 13b. Cf. Boiy, 2004, p. 219-220. Par ailleurs, rappelons qu’une tablette datée de 308-307 provenant sans doute de Babylone, présente un jugement dans une affaire qui avait opposé la trésorerie royale au temple de Šamaš à Larsa (comme le pense R. Van der Spek) ou à Sippar. Selon cette tablette, le responsable de la trésorerie royale (bīt šarri) Iltalimatu se serait approprié une terre appartenant à l’E.babbar. Après réclamation du conseil du temple, un jugement fut prononcé par un certain Partarihlisu, qui semble lui aussi avoir eu des responsabilités importantes au sein de la trésorerie royale, mais son titre a disparu. Ce juge rendit la terre au temple mais imposa une taxation de la moitié des récoltes qui devait être remise à la trésorerie royale. Cf. Van der Spek, 1995, p. 238-241 et Van der Spek, 1987, p. 63 ; 1992, p. 241.

222 Del Monte, 1997, p. 78-79 ; Kuhrt, 1987, p. 52.

223 Dignas, 2002, p. 59-109.

224 Insc. 82.

225 Insc. 83.

226 Insc. 83, l. 3-4.

227 Ma, 1999b, p. 179-242.