1 Insc. 17, l. 19.

2 Cf. Bikerman, 1938a, p. 185-186.

3 Savalli-Lestrade, 1998a, et, plus récemment, Savalli-Lestrade, 2003b.

4 Savalli-Lestrade, 1998a, p. 356-357.

5 Pol., 5, 49, 1-50, 14 ; 5, 51, 2-52, 1 ; Pol., 5, 55, 3-5 ; Pol., 5, 58, 2. Cf. Will, 1962, p. 72-129 ; Schmitt, 1964, p. 116-150.

6 Insc. 116, l. 8-9.

7 Pol., 8, 21, 1-2.

8 Sur le rôle d’Hannibal dans le Conseil d’Antiochos III : Justin, 31, 5, 8 et 31, 6, 1.

9 Sous le règne d’Antiochos IV : Jos., AJ, 12, 263 (à propos d’une requête des Sidoniens de Sichem) ; Pol., 29, 27, 4 ; Diod., 31, 2, 1 ; Liv., 45, 12 ; Justin, 34, 3, 3 (devant l’ordre de Popilius Laenas) ; sous le règne d’Antiochos V : Jos., AJ, 12, 366 (à l’occasion de la deuxième campagne de Lysias en Judée). Sous le règne de Démétrios I^er : II Macc., 14, 11 ; sous le règne d’Antiochos VII : Diod., 34-35, 16.

10 Cf. Virgilio, 2003, p. 136-138. Cf. infra p. 337-339.

11 Corradi, 1929, p. 231-255.

12 Le roi séleucide pouvait ainsi réunir un Conseil secret, notamment pour traiter des affaires militaires. Cf. Liv., 35, 18, 1-2. Hannibal fut par exemple exclu par Antiochos des Conseils qui concernaient la guerre avec Rome : Liv., 35, 17, 3.

13 Savalli-Lestrade, 1998a, p. 362.

14 Pour I. Savalli-Lestrade, les philoi les plus puissants n’avaient que cette dignité. Les fonctions de commandement et les affectations régionales n’auraient concerné en réalité que les philoi de second rang : Savalli-Lestrade, 1998a, p. 357-358. On soulignera toutefois que des philoi, parmi les plus importants, eurent des responsabilités territoriales ou militaires. Citons, par exemple, Ménippos ou Épigénès sous le règne d’Antiochos III.

15 Dionysios : Pol., 30, 25, 16. Ménocharès est connu par une inscription de Délos : Insc. 12.

16 Dionysios, l’epistolographos d’Antiochos IV, aurait pris une part importante dans l’organisation de la parade de Daphné : Pol., 30, 25, 16 (Athen., 5, 195B).

17 Un autre exemple de charge à la signification ambiguë est celui d’Arrhidaios, philos et somatophylax d’Antiochos IV, que l’on voit honoré à Athènes pour avoir introduit les ambassadeurs athéniens à la cour d’Antioche. Le décret précise qu’Arrhidaios était aussi responsable de la vigilance et de la discipline dans l’armée royale : Insc. 1, l. 4-9. Cf. également Apollophonès, médecin et philos d’Antiochos III : Insc. 18 et 75.

18 Cf. Bouché-Leclerq, 1913, p. 342 ; Bikerman, 1938, p.187-188 ; Corradi, 1929, p. 256-267 ; également Beloch, 1927, p. 386 ; en dernier lieu : Ehling, 1998, p. 97-106.

19 Ajoutons à cette liste Lasthénès qui, selon Diodore, était le ὁ τῆς βασιλείας προεστηκώς sous le règne de Démétrios II (Diod., 33, 4, 1), et peut-être Hérakléôn de Béroia sous le règne d’Antiochos VIII : Savalli-Lestrade, 1998a, n° 91.

20 Pol., 5, 41, 1. Cf. Walbank, 1957, p. 571.

21 Pol., 5, 40, 5.

22 Hermias se propose ainsi de payer les soldats révoltés de Cyrrhestique : Pol., 5, 50, 1-8.

23 Épigénès : Pol., 5, 49, 1-50, 14. Épigénès paya de sa vie son opposition à Hermias, non parce qu’il s’était opposé au détenteur légitime d’une autorité mais parce qu’Hermias mit au point contre lui un stratagème déloyal. L’opposition de Zeuxis : Pol., 5, 51, 2-52, 1.

24 Cf. Will, 1962, p. 80.

25 Cf. Will, 1962, p. 75-129.

26 Andronikos : II Macc., 4, 31 ; Lysias : I Macc., 3, 32-38 ; Jos., AJ, 12, 295-296. Cf. supra p. 273-274.

27 I Macc., 7, 8-20 ; Jos., AJ, 12, 393-397.

28 Sur Héliodôros : Insc. 7 ; Insc. 8 ; Insc. 151bis ; II Macc., 3, 7-40.

29 Il s’agissait en l’occurrence de la nomination d’un agent royal chargé de contrôler les sanctuaires de Koilè-Syrie et Phénicie : Insc. 151bis, l. 7-11.

30 Sur l’assassinat de Séleucos IV par Héliodôros : App., Syr., 45. Cf. Bunge, 1974, p. 58 ; Le Rider, 1986b, p. 414.

31 Insc. 8.

32 Beloch, 1927, p. 386 ; Corradi, 1929, p. 257 ; Ehling, 1998, p. 97.

33 Justin, 12, 15, 12.

34 Hermias était un puissant de la cour sous Séleucos III, Héliodôros était σύντοϕος de Séleucos IV ; Andronikos est défini comme un grand dignitaire de la cour : II Macc., 4, 31 ; Lysias était un συγγενής du roi Antiochos IV : I Macc., 3, 32-38 ; Jos., AJ, 12, 295-296. Cf. Ehling, 1998, p. 104.

35 P. Gourob (FGrHist 160), col. III, l. 11-12. Cf. Bengtson, 1944, p. 40-41.

36 Bengtson, 1944, p. 143-158.

37 Bengtson, 1944, p. 147.

38 Sur certains aspects de la réorganisation de la région par Antiochos III une fois la révolte réduite : Pol., 5, 54, 12-13.

39 Insc. 13, l. 1-2. Cf. Bengtson, 1944, p. 50.

40 Diod., 19, 27a.

41 Diod., 33, 28.

42 Cf. Bengtson, 1944, p. 43 ; Schmitt, 1998, p. 168, 170.

43 Bengtson, 1944, p. 143-158.

44 Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B r° 30 : « Le 24^e jour d’Addar (26 III), le satrape d’Akkad apporta de Babylone et de Séleucie, la résidence royale, en Transeuphratène devant le roi de l’argent, des ( ?) vêtements-musiptu, des biens et des ustensiles en grande quantité et 20 éléphants que le satrape de Bactriane avait envoyés au roi… »
Sur ce document fondamental pour la chronologie de ce qu’il est convenu d’appeler la « Première guerre syrienne » : Otto, 1928, p. 150-152 ; Bernard, 1990a, p. 532-539 ; Van der Spek, 1993b, p. 97-99.

45 Cf. pour les monnayages de Diodotos : Houghton, Lorber, 2002, n° 628-639.

46 Pol., 5, 45, 1-2.

47 Diod., 18, 22, 1.

48 Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B.

49 Cf. Del Monte, 1997, p. 35.

50 Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B r° 30-32.

51 La dernière attestation du terme satrape en akkadien au iii^e siècle apparaît dans une chronique babylonienne datée de 224-223. Cf. Grayson, 1975a, n° 13b ; Del Monte, 1997, p. 203-206 ; Van der Spek, 1985, p. 557-561 ; Van der Spek, 1993b, p. 100-101.

52 Del Monte, 1997, p. 35.

53 Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B v° 34-39 : « Année 37 d’Antiochos et Séleucos, Addar, le 9, (23 III 274) le satrape d’Akkad et les hommes de confiance du roi qui l’année 36 étaient allés à Sardes devant le roi sont revenus à Séleucie, la résidence royale qui est sur le Tigre. Leurs lettres sont parvenues aux Babyloniens (de l’assemblée d’Esagila). Le 12, les Babyloniens (de l’assemblée d’Esagila) se sont rendus à Séleucie. Ce mois, le satrape d’Akkad a soumis (à la taxation par) l’administration royale les champs qui, pendant l’année 32 (280-279), avaient été assignés par une disposition royale à l’approvisionnement des habitants de Babylone, Borsippa et Kutha, les bovins, les ovins et chaque bien (qui avait été donné), par disposition royale, aux cités et aux centres culte pour les habitants. Cette année-là furent fabriquées à Babylone un grand nombre de briques pour la restauration d’Esagila […] dans une pile de briques […]. »

54 Cf. Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B r° 31 ; AD 3 n° 158 B r° 17, 22.

55 Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B v° 34.
Del Monte, 1997, AD 1 n° 261 C v° 9-12 Addar intercalaire (17 IV 261) : »
[… À la] présence de Théron, le satrape d’Akkad, et les hommes, les hommes de confiance, qui à Akkad […] de Tebet jusqu’à la fin de l’année femmes et hommes du service du roi, les […] furent aux Babyloniens […]. »

56 Insc. 163, l. 1-4.

57 Cf. Bengtson, 1944, p. 43-44.

58 Cf. Bengtson, 1944, p. 57-58.

59 Cf. Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B r°30.

60 Cf. Bikerman, 1938a, p. 65-66 ; Bengtson, 1944, p. 64-65 et Bar-Kochva, 1976, p. 86-91.

61 Stratège de Babylonie en 312 (Diod., 19, 100, 5) Patroklès fut envoyé, au début du règne d’Antiochos I^er, avec un corps expéditionnaire pour lutter contre Zipoitès de Bithynie : Memnon, FGrHist 434, F9.

62 Il s’agit de Nikanôr, Gorgias et Ptolémaios : I Macc., 3, 39 ; Jos., AJ, 12, 298.

63 II Macc., 14, 15-25. Cf. Bar-Kochva, 1989, p. 239, 352-358 et Gera, 1998, p. 236-237.

64 Billows, 1985, p. 546-560.

65 Un certain Apollônios fut ainsi nommé stratège et méridarque de Samarie sous le règne d’Antiochos IV :
Jos., AJ, 12, 261-264 et 287. Gorgias fut désigné comme stratège d’Idumée : II Macc., 10, 14 ; 12, 32. Enfin, Nikanôr fut nommé stratège de Judée sous le règne de Démétrios I^er : II Macc., 14, 12-39 ; 15, 1-36.

66 À l’inverse de H. Bengtson, nous tenons Méléagros pour le stratège de la satrapie de l’Hellespont et non pour le gouverneur de l’ensemble de l’Asie Mineure séleucide : Bengtson, 1944, p. 108.

67 Insc. 137, l. 1-12. Ajoutons le nom de Sôpatros qui pourrait avoir été stratège en Carie au tout début de la présence séleucide : Insc. 73, l. 1-2, et celui de Philotas qui était peut-être stratège en Mysie en 209 : Insc. 29, l. 1-17.

68 Priène : Insc. 57, l. 15-17 ; Eurômos : Insc. 120, l. 3-5 ; Héraklée du Latmos : Insc. 106, l. 4.

69 Pol., 5, 77, 8.

70 Un certain Thémistoklès, dont on ne peut assurer l’identité avec le stratège d’Achaios, est ainsi mentionné comme stratège dans une lettre adressée à Séleucie/Tralles et sans doute datée du règne d’Antiochos III, alors même que Zeuxis était gouverneur des territoires séleucides en Asie Mineure : Insc. 43, l. 8-9. Cf. Ma, 1999b, p. 269. Les documents d’Ilion sont, d’une part, un décret de la cité instituant une fête pour un roi Séleucos (II ?) et qui, dans un passage très mutilé, évoque un stratège peut-être défini comme le « stratège du roi » : Insc. 24, l. 8-9 et, d’autre part, un document qui semble honorer la reine Laodice et ses fils : Insc. 25, l. 9-10.

71 Cf. IK-Prusa ad Olympum 1001 ; Holleaux, 1938b, p. 73-125 ; Virgilio, 2003, p. 299-300.

72 Kearsley, 1994, p. 47-57, l. 26-27 ; SEG 44, 1108.

73 À titre d’exemple, en 164-163, Gorgias, le stratège de l’Idumée, harcela les Maccabées dans sa région : II Macc., 10, 14 ; II Macc., 12, 32.

74 Pol., 5, 77, 8.

75 Cf. Del Monte, 1997, p. 34-35.

76 Séleucos portait ainsi le titre de général (^lùGAL úqu)/stratègos dans deux tablettes datées de 309 et de 308 : Del Monte, 1997, AD 1 n° 309 B et n° 308 v° 17. Cf. Oelsner, 1974, p. 130 et Del Monte, 1997, p. 17-20.

77 Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B r° 11-12 :
« Ce mois, le nouveau général (rab uqu šanū) auquel le roi avait assigné le pays d’Akkad est entré dans Babylone. Le 21, le général a fourni un taureau […] et des brebis aux bouchers d’Esagila pour l’offrande régulière à Bēl et ils ont été sacrifiés à Bēl. »
Le titre de rab uqu šanū est interprété comme la traduction du grec hypostratègos par P. Bernard : Bernard, 1990a, p. 534. R. J. Van der Spek donne une autre traduction en interprétant l’expression comme « le nouveau général » : Van der Spek, 1992, p. 98, note 22.

78 Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B r° 11-12.

79 Del Monte, 1997, AD 2 n° 234 r° 12-13.

80 Del Monte, 1997, AD 2 n° 229 B r°5. Sur l’évolution de la titulature de ces agents royaux : Del Monte, 1997, p. 53-57.

81 Del Monte, 1997, AD 2 n° 229 B r°5.

82 Del Monte, 1997, AD 2 n° 178 C v° 18. Cf. Del Monte, 1997, p. 53-54.

83 Grayson, 1975a, n° 13b r° 11-15 ; Van der Spek, 1985, p. 560-561 ; Del Monte, 1997, p. 203-206 :
« [Mois X]. Ce [mois], le 14, [X] étant son nom ( ?), le frère du roi Séleucos [arriva] d’[Apam]ée sur l’Oronte, le camp du roi, de Syrie, [à Séleucie], la cité royale, au Tigre et au Canal du roi. Le [satr]ape et le peuple du pays vinrent pour le rencontrer et ils [jouèrent] de la musique. »

84 Del Monte, 1997, AD 3 n° 119 r° 16-17.

85 Del Monte, 1997, p. 55-56.

86 Del Monte, 1997, AD 2 n° 178 C v° 18.

87 Del Monte, 1997, p. 56.

88 Del Monte, 1997, AD 3 n° 144 r° 34-37.

89 Del Monte, 1997, AD 3 n° 144 v° 17-22.

90 Del Monte, 1997, AD 3 n° 158 B v° 17.

91 La documentation astronomique présente ainsi plusieurs récits d’entrées des stratèges séleucides à Babylone. À titre d’exemple : Del Monte, 1997, AD 2 n° 178 C v° 18-22.

92 Insc. 17, l. 16-17.

93 Insc. 151, l. 16-17. Sur la date des documents : Cotton, Wörrle, 2007, p. 194.

94 Liv., 38, 37, 10.

95 Insc. 17, l. 9-11.

96 Cf. Debord, 1999, p. 38-41.

97 Insc. 83, l. 7-8.

98 Insc. 22 en particulier l. 1-18.

99 Insc. 23, l. 6-7.

100 Insc. 22, l. 6-8.

101 Insc. 22, l. 24-25.

102 Insc. 22, l. 21-22 ; 43 ; 64.

103 Bengtson, 1944, p. 127-129.

104 Bengtson, 1944, p. 103. Pour C. B. Welles ou D. Musti, il s’agissait au contraire d’un stratège, voire du gouverneur de l’Asie Mineure séleucide : Welles, 1934, p. 92 et Musti, 1965, p. 154.

105 Antiochos II écrivit ainsi au dioiketès et au phrourarque installé à Anaia pour assurer la restitution du territoire d’Anaia au peuple de Samos : Insc. 17, l. 16-17.

106 Billows, 1985, p. 546-560.

107 Sur les pouvoirs du satrape Eupolémos : Descat, 1998, p. 170-174.

108 Nous laisserons de côté Patroklès qui, dans le mouvement de reconquête d’Antiochos dans les années 279278 fut chargé de rétablir le pouvoir séleucide dans les régions situées à l’Ouest du Taurus : Memnon, FGrHist 434, F9. Sur l’Asie Mineure cistaurique : cf. supra p. 271-273.

109 Bengtson, 1944, p. 99-103 ; Carsana, 1996, A7.

110 Bengtson, 1944, p. 107-110 : Will, 1979a, p. 313-314, Will, 1982, p. 15-17 ; Carsana, 1996, A8.

111 Justin, 27, 2, 6 ; Porph., F32, 8 (FGrHist 260). Pour un commentaire : Bengtson, 1944, p. 104-106 et Will, 1979a, p. 255, 293-294.

112 Un document babylonien daté de 273 indique en effet qu’Antiochos I^er avait laissé « ses troupes, sa femme et un haut dignitaire dans la région de Sardes pour renforcer la garde et [qu’]il est allé en Transeuphratène… » : Del Monte, 1997, AD 1 n° 273 B r° 29. Il se pourrait que ce « haut dignitaire » ait été le gouverneur, installé à Sardes, des territoires micrasiatiques du royaume séleucide.

113 Cette charge doit être mise en parallèle avec celle de Diôn qui était grand-prêtre, ou du moins chargé des revenus sacrés, pour les régions cistauriques sous le règne d’Antiochos II : Insc. 29, l. 41-43.

114 Dans l’empire perse un karanos exerçait une autorité militaire sur l’ensemble des régions d’Asie Mineure, du moins à l’époque où Cyrus le Jeune obtint cette charge : Briant, 1996, p. 352.

115 Alexandros est réputé avoir soutenu Antiochos Hiérax dans sa rébellion contre son frère Séleucos II : Euseb., Chron., I, p. 251 (Schoene) ; Porph., F32, 8 (FGrHist 260). Sur la rébellion d’Achaios : Will, 1982, p. 2326, 47-51 ; Ma, 1999b, p. 43-47.

116 « Le préposé du roi » : Insc. 51, l. 47-48. Sans doute également Insc. 42.

117 « La principauté située de ce côté-ci du Taurus » : Pol., 5, 40, 7.

118 Littéralement : « Le préposé aux affaires nommé par le roi Antiochos de ce côté-ci du Taurus » : Insc. 120, l. 3-6. Zeuxis porte le titre de préposé aux affaires (ὁ ἐπὶ τῶν πραγμάτων) dans bien d’autres inscriptions. Citons à titre d’exemple un décret d’Amyzon : Insc. 98, l. 8-9.

119 Zeuxis est cependant qualifié par erreur de « satrape de Lydie » : Pol., 21, 16, 4 ; Liv., 37, 45, 5 et de « stratège » : Jos., AJ, 12, 147.

120 Déjà Bengtson, 1944, p. 102.

121 Euseb., Chron., I p. 251 (Schoene).

122 Insc. 40, l. 100-102.

123 Cette compétence est à rapprocher de celle de Zeuxis lors du transfert de colons juifs de Babylonie en Phrygie : Jos., AJ, 12, 148-153.

124 Insc. 51, l. 47-48.

125 L’armée d’Achaios l’invita par acclamation à ceindre le diadème dès 223. Il refusa par fidélité au roi régnant : Pol., 4, 48, 7-10. En 220 c’est avant tout une campagne militaire qui justifia la prise du diadème par Achaios : Pol., 5, 57, 3-8. Cf. Bikerman, 1938a, p. 10-11 ; Meloni, 1949, p. 535-553 ; Schmitt, 1964, p. 158-160 ; Will, 1982, p. 15-17 et 23-26.

126 Will, 1962, p. 72-129 et Will, 1982, p. 16. Contre cette interprétation, H. H. Schmitt considère qu’Achaios ne revint pas en Syrie du Nord et lui attribue un rôle plus modeste dans les affaires royales au cours de cette période troublée : Schmitt, 1964, p. 158-160.

127 Il prit le diadème en 220 sans opposition des troupes. Celles-ci ne s’opposèrent qu’à une marche sur la Syrie et contre Antiochos III : Pol., 5, 57, 5-6.

128 Jos., AJ, 12, 151.

129 Insc. 106. Zeuxis accorda alors à Héraclée du Latmos des contributions en nature tirées du basilikon mais aussi diverses exemptions fiscales. Ces privilèges furent confirmés et augmentés dans un deuxième temps par Antiochos III lui-même : Insc. 106, l. 8-14.

130 Insc. 57, l. 16-17.

131 Insc. 64, l. 7-8 et Insc. 66, l. 13.

132 Insc. 64, l. 7-8 et Insc. 129, l. 7-8.

133 Insc. 68, l. 9-10.

134 Zeuxis écrivit ainsi une lettre à Amyzon pour donner des garanties de protection à la cité : Insc. 93. Il fut ensuite l’objet d’ambassades ou le destinataire de lettres dont le but était l’amélioration du sort de cette petite cité carienne : Insc. 97, l. 7-8 ; Insc. 98, l. 8-9 ; Insc. 102, l. 5-6.

135 À Eurômos : Insc. 120, Insc. 121, l. 8 ; à Héraclée du Latmos : Insc. 106 unité b l. 4-16, unité c et unité d.

136 Insc. 97, l. 7-8 ; Insc. 98, l. 8-9.

137 Insc. 55, l. 3-7, 14-15. Cf. Gauthier, 1994, p. 165-195 et Crowther, 1993, p. 40-55.

138 Insc. 29 et Insc. 139.

139 Insc. 82.

140 Insc. 120, l. 3-6.

141 Insc. 97, l. 9-10 ; Insc. 98, l. 8-9 ; Insc. 102, l. 5-6.

142 Insc. 106 unité a l. 8-9.

143 Insc. 55, l. 3-5.

144 Insc. 51, l. 2-5.

145 Insc. 51, l. 46-50.

146 À Priène : Insc. 55 ; à Amyzon : Insc. 93 ; à Héraclée du Latmos : Insc. 106 ; à Kildara : Insc. 123.

147 Pol., 5, 57, 5.

148 Cf. Savalli-Lestrade, 1998a, n° 39, p. 36-38 et Savalli-Lestrade, 2001a, p. 276-278. Cf. Insc. 33.

149 Sur ce point : Schmitt, 1964, p. 158-160.

150 Insc. 115, l. 53-70.

151 Insc. 115, l. 62-65. Sur la fonction d’hyparque, les remarques de Corsaro, 1980, p. 1189-1190.

152 Insc. 97, l. 6-8 ; Insc. 102, l. 5-9 et Insc. 97, l. 5-13 ; Insc. 98, l. 7-12. Cf. supra p. 258.

153 Insc. 98, l. 10-11 et Insc. 99.

154 Insc. 98.

155 On notera ainsi les expressions : ἡ πεрὶ Ἐрιζαν ὑπαрχία : Insc. 138, l. 1 ; ἡ πεрὶ Σάρδεις οἰκονομία : Insc. 67, l. 3 ; ὁ περὶ Kιλλανίωι τόπος : Insc. 139.

156 Pour une description très suggestive du site et de la région d’Alinda : Robert et Robert, 1983, p. 1-23. La plupart de ces communautés appartenaient au koinon des Chrysaoriens. On évoquera ici une inscription publiée très récemment qui met en scène ce koinon et la plupart des cités de cette région : Şahin, 2003, p. 2-4.

157 Insc. 98, l. 10-12.

158 Sur les épistates dans le royaume de Macédoine : Hatzopoulos, 1996, p. 372-429. Hatzopoulos, 1997. Sur cette question également : Errington, 2002, qui prend ses distances avec la thèse de M. Hatzopoulos pour qui les épistates étaient des magistrats civiques et non des agents royaux. C’est aussi ce que pensait E. Bikerman à propos des épistates séleucides : Bikerman, 1938a, p. 163, note 4. Cf. supra p. 217-218.

159 Insc. 98, l. 6-7. Robert et Robert, 1983, p. 151-152.

160 Insc. 98, l. 7-18.

161 Insc. 161, l. 17.

162 Insc. 147, l. 1, sous le règne de Séleucos IV.

163 Pol., 5, 48, 12, sous le règne d’Antiochos III.

164 Il s’agit de Philippos le Phrygien : II Macc., 5, 22, sous le règne d’Antiochos IV. L’épistate Andronikos avait été placé sur le Mont Garizim en même temps que Philippos à Jérusalem : II Macc., 5, 23.

165 Insc. 149, l. 2.

166 Insc. 166, l. 1-2.

167 Deux Kalymniens, Apollônios et Philippos, occupèrent très certainement la charge d’épistate du roi Antiochos à Héraclée du Latmos dans les années 196-190 : Insc. 107, l. 5-6. D. Knoepfler a récemment montré que les trois citoyens de Karthaia sur l’île de Kéos-Adeimantos, Ménippos et Kritôn fils d’Adeimantos honoré en tant que préposés du roi (ὑπὸ τοῦ βασιλέως τεταγμένοι) ne pouvaient être considérés comme des épistates royaux placés à Kéos et qu’il s’agissait au contraire d’agents royaux d’Antiochos II (et non d’Antiochos III) ayant servi dans le royaume séleucide. Cf. Insc. 16 ; Knoepfler, 2005.

168 Cf. Holleaux, 1942b, p. 216-220.

169 Insc. 147, l. 1, 29.

170 Insc. 149, l. 2.

171 Insc. 166, l. 1-2.

172 II Macc., 5, 22.

173 I.v. Priene 37, l. 135. Quelques lignes plus haut, l’inscription évoque le règne d’Antiochos II puis la « guerre laodicéenne ».

174 Liv., 36, 21, 2.

175 Insc. 107, l. 4-8.

176 Insc. 107, l. 3-4.

177 C’est ce que l’on apprend d’une tablette babylonienne de 130 : Del Monte, 1997, AD 3 n° 130 r° 17.

178 Grayson, 1975a, n° 13 r° 5. Cf. Del Monte, 1997, p. 200-201.

179 Pol., 5, 48, 12.

180 Pol., 8, 21, 9.

181 Cf. Diod., 32, 9c ; 33, 3 ; 33, 22. Sur ces épisodes : Will, 1982, p. 377-378.

182 I. Savalli-Lestrade n’envisage pas la possibilité que les épistates aient pu être, parfois, des agents royaux : Savalli-Lestrade, 1998a, p. 228-229. Pour une position différente : Carsana, 1996, p. 43-53.

183 II Macc., 5, 22.

184 CT 49, 156, l. 12. Il s’agit d’un texte de 94. Cf. Van der Spek, 1987, p. 63-64.

185 Grayson, 1975a, n° 13 r° 5. En 224, celui-ci portait le nom dynastique de Séleucos. Sans doute était-il macédonien.

186 Ce terme apparaît dans les documents des années 163, 162 et 130 : Del Monte, 1997, AD 3 n° 162 v°14 ; AD 3 n° 161 r° 21 ; AD 3 n° 129 A2 r° 17. Cf. supra p. 264.

187 Del Monte, 1997, AD 3 n° 161 r° 21 :
« […] Le gouverneur du Babylone et les citoyens (grecs) qui étaient à Babylone, avec Bēl-re’isi[nu] ( ?)… »

188 Cf. Del Monte, 1997, AD 2 n° 187 A v° 9.

189 Insc. 166, l. 1-2.

190 Pol., 5, 48, 2.

191 Boiy, 2004, p. 196-202.

192 Del Monte, 1997, AD 1 n° 161 C r° 9-12.

193 Del Monte, 1997, AD 3 n° 162 v° 11-17 :
« Ce mois, les citoyens (grecs) qui (étaient) à Babylone, leurs femmes, leurs gens et leurs…[…] sortirent de Babylone. Ce mois, le šaknu ša šarri et les… dévalisèrent les citoyens (grecs) qui étaient en campagne. Ce mois, le gouverneur de Babylone,… et le rab sikkati ne sortirent pas par la route de la cité par peur du šaknu ša šarri et des hommes [qui étaient dans] le Palais royal à Babylone. Ce mois, le général d’Akkad qui le 29… (et) qui avait fui de Séleucie du Tigre et… le Canal du roi, ne fut pas vu… comme d’abord. »
Comme le note G. Del Monte, ce conflit pourrait trouver une explication dans une opposition entre les partisans de Philippos et ceux de Lysias après la mort d’Antiochos IV : Del Monte, 1997, p. 83.

194 Sur ce point, le document le plus explicite est une tablette datée de septembre-octobre 145 : Del Monte, 1997, AD 3 n° 144 r° 34-37 :
« Ce mois, l’administrateur d’E[sagila ordonna] des travaux sur les ruines [… et…] fit comme avant [des travaux d’enlèvement des ruines d’]Esagila. Ce mois, les citoyens (grecs) [qui (étaient résidents) à Babylo]ne firent des travaux sur le plâtre […de] Babylone. Ce mois, [j’ai entendu dire que…] le roi Démétrios avait marché [victorieuse]ment contre les cités de Meluhha. Ce mois, sur ord[re du] général d’Akkad Ardâ un recensement […et] fit [le recensement] des Babyloniens, des serviteurs du roi [et des] citoyens (grecs) qui (étaient résidents) à Babylone et à Séleucie. »

195 Il est possible qu’à l’époque parthe, les fonctions de pāhātu et de šaknu aient été rassemblées pour donner la charge de στρατηγὸς καὶ ἐπιστάτης qui apparaît dans plusieurs inscriptions : Insc. 154, l. 2-6. Cf. Sherwin-White, 1982, p. 65-66.

196 Van der Spek, 1987, p. 71.

197 Cf. Falkenstein, 1941, p. 4-5 ; Doty, 1977, p. 24 ; Funk, 1984, p. 51-52 ; Sherwin-White, 1987, p. 29 ; Van der Spek, 1987, p. 70-72 ; Doty, 1988, p. 95-118 ; Kuhrt, Sherwin-White, 1993, p. 150-152 ; Carsana, 1996, C5.
YOS 1 52 :
« (I) Nisan, année 68, Séleucos roi ; Anu-uballit, fils d’Anu-ikşur, descendant d’Ah’ûtu, le šaknu d’Uruk – à qui Antiochos, roi des pays, donna son deuxième nom, Nikarchos – construisit et acheva le Rēš, le temple d’Anu et Antu [---] pour le salut d’Antiochos et de Séleucos, les rois… »

198 Par exemple à Doura-Europos : Leriche, 1997a, p. 197 ; Leriche, El’‘Ajji, 1999, p. 1345-1346.

199 L’inscription d’Éphèse, postérieure à 158, évoque ainsi un certain Démétrios fils d’στρατηγὸς ἐπὶ τε Ἐϕέσου καὶ τῶν κατ’ Eϕέσων τόπων καὶ Kαύστρου πεδίον καὶ τὸ Kιλβιανόν : IK-Ephesos 201. Tralles : cf. Malay, 1996.

200 Insc. 129.

201 Sur cette charge également : Aperghis, 2004, p. 283.

202 Pour une analyse systématique du terme et de la fonction : Robert et Robert, 1954, 292-293. Il faut ajouter à ce dossier l’inscription n° 121 (inscription de Sibidounda en Pisidie) et Bull. ép. 1977, 480.

203 Wilcken, 1899, p. 493-504 ; Préaux, 1939, p. 454.

204 Insc. 129 ; Robert et Robert, 1954, p. 292. Cf. Mastrocinque, 1979, p. 215-6 ; Schmitt, 1964, p. 280 ; Debord, 1982, p. 147, 151 ; Gauthier, 1989, p. 42-45 ; Ma, 1999b, p. 135.

205 Insc. 129, l. 17 et 23.

206 Cf. Gauthier, 1989, p. 13-45.

207 Insc. 129, l. 7-8.

208 Insc. 64, l. 7-8 ; Gauthier, 1989, p. 39-43.

209 C’est en tout cas ce que montre l’exemple des privilèges accordés par Zeuxis et confirmés par le roi à Héraclée du Latmos : Insc. 106 unité c, l. 1-3.

210 Insc. 129, l. 12 : le verbe ™ἐμϕανίζω a ici le sens de « faire connaître ».

211 Robert et Robert, 1954, p. 303, n° 167, l. 11-12. Pour le commentaire : Robert et Robert, 1954, p. 307.

212 Une inscription du ii^e siècle apr. J.-C. témoigne de la continuité de ce type de conflit dans cette même région : Haensch, 1999.

213 Sur le dossier épigraphique de Labraunda et ses enjeux administratifs et politiques : Virgilio, 2001b, p. 39-56 qui donne un bilan bibliographique sur ces aspects.

214 Insc. 136, l. 7-8.

215 Dörner, Naumann, 1939, p. 43-47 : Ἀπολλῶς Ἀπ[ολ]λῶ, τῶν πρώ[των] καὶ προτιμω[μέ]νων ϕίλων, ὁ ἐγλογιστής, [τε]ταγμένος δ[ὲ καὶ στ] ρατηγό[ς] ; Robert et Robert, 1954, p. 293 ; Savalli-Lestrade, 1998a, p. 201.

216 Robert et Robert, 1954, p. 293 ; Savalli-Lestrade, 1998a, p. 201.

217 Rostovtzeff, 1989, p. 230 ; Bernard, Rapin, 1994, p. 286, en particulier note 65.

218 Fink, Gilliam, Welles, 1959, n° 15 A, l. 7.

219 Bernard, Rapin, 1994, p. 264, l. 3 et 5, Hollis, Senior, Rea, 1994, p. 263. Pour la discussion sur la datation du document : Bernard, Rapin, 1994, p. 271 et Hollis, Senior, Rea, 1994, p. 268-278.

220 Les documents précisent bien souvent l’aire de compétence des oikonomoi lagides : cf. Gauthier, 1989, p. 133. Deux oikonomoi sont connus pour la Lycie lagide : Wörrle, 1977, p. 43-44, l. 3-6. Selon M. Wörrle l’inscription est à dater de la 36^e année du règne de Ptolémée I^er, en 288-287. J. Ma considère avec A. Meadows que la date de 248-247 (36^e année de Ptolémée II) est aussi possible : Ma, 1999b, p. 39, note 47. Sur les oikonomoi en Syrie lagide : Bagnall, 1976, p. 224.

221 Une inscription de Chalcis d’Eubée (IG XII Suppl., 644, l. 1-5) montre que l’armée macédonienne était gérée par des oikonomoi pour l’organisation du ravitaillement. Cf. Hatzopoulos, 1996, n° 13 p. 36-38.

222 Insc. 76 ; Malay, Nalbantoglu, 1996, p. 75-79.

223 Insc. 76, l. 13-14.

224 Une inscription de Pergame évoque l’oikonomos attalide, mais il semble que sa fonction se soit inscrite dans le cadre de la ville de Pergame : Müller, Wörrle, 2002, l. 11, commentaire p. 230.

225 Insc. 76, l. 18.

226 Cf. également Aperghis, 2004, p. 277-281.

227 Insc. 115.

228 Insc. 115, l. 58-60.

229 Insc. 115, l. 43-49 et 51-52.

230 Pour la remise du domaine : Insc. 115, l. 40-43 ; pour la délimitation et le bornage : l. 49-50.

231 Insc. 115, l. 55-60.

232 Insc. 151.

233 Insc. 151, l. 13-16.

234 Crampa, 1972, n° 43.

235 Insc. 115, l. 58-60.

236 La première lettre de l’inscription fut envoyée par Métrophanès à un agent royal. Il lui annonçait qu’il avait envoyé l’acte de délimitation dans les archives royales de Sardes : Insc. 115, l. 13-16.

237 Insc. 151, l. 5.

238 Insc. 66, l. 3.

239 Gauthier, 1989, p. 134 ; Ma, 1999b, p. 135.

240 Will, 1982, p. 118.

241 Bengtson, 1944, p. 113-114.

242 Bengtson, 1944, p. 127 et 148.

243 Insc. 76, l. 13-14. Sur cette inscription : Müller, 2000, p. 520-525. Sur l’administration séleucide de la terre royale : Schuler, 2004, p. 510-514.

244 Insc. 17, l. 6-9.

245 Insc. 17, l. 15-17.

246 Insc. 129, l. 5-8.

247 Insc. 151, l. 23-27.

248 Insc. 151, l. 29-32.

249 Insc. 106, unité a, l. 8-14.

250 Insc. 79, unité a, l. 15-18.

251 Blümel, 1984, p. 20.

252 Bengtson, 1944, p. 103.

253 Dans le même sens : Aperghis, 2004, p. 280-281. Gardons-nous cependant d’une présentation trop systématique. L’exemple de la satrapie de Koilè-Syrie et Phénicie indique qu’il pouvait y avoir deux dioiketai dans une même satrapie.

254 Insc. 151, l. 22-28.

255 Briant, 1982a, p. 24.

256 On notera que les compétences du dioiketès telles que nous les avons définies correspondent parfaitement à celles de Métrophanès, l’agent royal destinataire de la lettre d’Antiochos II dans « l’inscription de Laodice » : Insc. 115, l. 17-39. Contrairement à une opinion dominante (Welles, 1934, p. 92 et Musti, 1965, p. 154 à la différence de Bengtson, 1944, p. 103) on considérera que Métrophanès occupait la charge de dioiketès d’une satrapie d’Asie Mineure occidentale – peut-être l’Hellespont – sous le règne d’Antiochos II.

257 Clay, 1913, n° 31. Cf. : Funk, 1984, p. 285-286.

258 App., Syr., 45.

259 Insc. 138.

260 Insc. 142, l. 2-3.

261 Insc. 160.

262 Bernard, Rapin, 1994, p. 261-294.

263 Insc. 160, l. 1-2.

264 Dans le cadre des nomes égyptiens au ii^e siècle : OGIS 179, l. 5.

265 L’attribution de cette inscription à la période séleucide a cependant été discutée. On ne peut en effet exclure une rédaction à l’époque attalide même si l’hypothèse paraît moins convaincante. OGIS 238. Cf. Ma, 1999b, p. 115, note 31.

266 Insc. 142. Sur le personnage de Diomédès : Carsana, 1996, p. 137. Pour la datation de l’inscription : Cohen, 1995, p. 362 pour qui il faut dater l’inscription du règne d’Antiochos III.

267 App., Syr., 45.

268 Brodersen, 1989, p. 64-65.

269 Bengtson, 1944, p. 127, note 1.

270 Bengtson, 1944, p. 128-129.

271 Diod., 31, 27a.

272 Will, 1982, p. 367-368.

273 Insc. 64, l. 8 et Insc. 129, l. 7.

274 Insc. 64, l. 7-8.

275 Cf. également Insc. 129, l. 7.

276 Robert et Robert, 1954, p. 292, note 1.

277 Pour Bernard, Rapin, 1994, p. 285, à chaque niveau administratif, un ὁ ἐπὶ τῶν προσόδων était responsable de l’administration des finances. Notons que H. Müller attribue au titulaire de la charge de hemiolios les responsabilités qui nous semblent avoir été celles du préposé aux revenus : Müller, 2005, p. 381-384.

278 Müller, Wörrle, 2002, l. 11 p. 221-223.

279 Jonnes, Ricl, 1997, l. 43-44 et p. 25-26. Sur la charge de hemiolios : Müller, 2005.

280 Müller, Wörrle, 2002, p. 221.

281 Ps-Arist., Écon. 2, 2, 34a ; 34b ; 38. Selon le Pseudo-Aristote, Antiménès, en tant que hemiolios d’Alexandre avait été chargé à Babylone de recouvrer de l’argent, c’est-à-dire de lever des impôts.

282 Pol., 5, 42, 5. Polybe laisse entendre que le titre constituait un surnom. Cf. pour cette interprétation : Jonnes, Ricl, 1997, p. 25.

283 Pol., 5, 42, 5 ; 43, 7-8.

284 Pol., 5, 59, 2 ; 79, 5.

285 Pour H. Müller, le hemiolios était le responsable des finances des grandes unités administratives (Asie Mineure, Hautes Satrapies…) dans la continuité d’une pratique d’organisation des finances qui avait été celle d’Alexandre : Müller, 2005, p. 379-384 en particulier.

286 La fonction de hemiolios est connue dans l’administration du palais d’Aï Khanoum à l’époque grécobactrienne. Un agent portant ce titre apparaît en effet sur un parchemin qui traitait de la gestion de l’huile pour le palais et le gymnase : Rapin, 1992, p. 107-108 et IK-Iscrizioni dello Estremo Oriente greco 323. Le moins que l’on puisse dire est que cet agent royal ne semble pas avoir occupé une charge de haut rang.

287 Jos., AJ, 12, 261. Sur le personnage de Nikanôr : Habicht, 1976b ; Carsana, 1996, p. 111-112 ; Savalli-Lestrade, 1998a, p. 60, 71 ; Gera, 1998, p. 236-237 ; Bertrand, 2006, p. 100-102.

288 Jos., AJ, 12, 263.

289 Cf. Gera, 1998, p. 237.

290 L’inscription de Scythopolis/Hefzibah illustre ce type d’abus et montre qu’il était du ressort de certains agents de l’administration fiscale et financière d’y mettre terme : Insc. 151, l. 24-27.

291 Dans l’inscription d’Hefzibah, Antiochos III s’adresse aux dioiketai Kléôn et Héliodoros : Insc. 151, l. 4.

292 Briant, 1982b, p. 203-211 ; Debord, 1999, p. 40, 43.

293 Xén., Hell., 1, 2, 5. Cf. Briant, 1982b, p. 210-211 ; Briant, 1996, p. 354 ; Debord, 1999, p. 40-41, 43.

294 Insc. 115, l. 36-37. Le texte évoque exactement le τὸ κατὰ στρατείαν γαζοϕυλάκιον. A. Rehm et Th. Wiegand suggéraient l’altération de l’expression κατὰ στρατε<γ>ίαν. P. Debord nous a aussi suggéré κατὰ σ<α>τρα{π}είαν. Laodice aurait ainsi eu à verser la somme pour son domaine à la gazophylakia de la satrapie dont dépendait la cité à laquelle elle aurait rattaché son domaine. Cette hypothèse nous paraît convaincante.

295 Arr., Anab., 1, 17, 3 ; Diod., 17, 21, 7.

296 Strab., 13, 4, 1 ; Paus., 1, 8, 1.

297 Briant, 1996, p. 731.

298 Sayar, 1995, p. 279-282 ; Sayar, 1999, p. 130-131.

299 Briant, 1982b, p. 210-211.

300 Insc. 17, l. 16-17.

301 Insc. 151, l. 11-16.

302 Rappelons que, dans une lettre à la cité d’Iasos, la reine Laodice annonçait le transfert de blé à partir du basilikon et en donnait l’ordre au dioiketès : Insc. 79, l. 15-18.

303 Diod., 19, 15, 5.

304 Notons aussi que le stratège attalide Korrhagos fut contraint de demander l’autorisation du roi pour accorder du blé à la cité : Holleaux, 1938b, l. 16-18 et p. 103-104.

305 Rostovtzeff, 1932 ; McDowell, 1935a. Plus récemment : Invernizzi, 1996. Plus de 30 000 sceaux ont été retrouvés ; ils sont datés de la seconde moitié du iii^e siècle à la première moitié du ii^e siècle : Invernizzi, 1994, p. 353.

306 Insc. 161, l. 17.

307 Invernizzi, 1996, p. 131-144.

308 Leriche, 1996, p. 157-169. Notons qu’à Doura-Europos, le chreophylakeion ne fut sans doute créé que dans la deuxième moitié du ii^e siècle.

309 McDowell, 1935a, p. 128 ; Invernizzi, 1996, p. 134.

310 Rostovtzeff, 1932, p. 71-73 ; Rostovtzeff, 1941, p. 344-345 ; Doty, 1977, p. 316-335.

311 McDowell, 1935a, p. 161-165.

312 Invernizzi, 1994, p. 353.

313 Doty, 1977, p. 325-326 ; Doty, 1979, p. 195-196.

314 Invernizzi, 1996, p. 136-137.

315 Mollo, 1996, p. 145-151.

316 Sur cette charge : Rostovtzeff, 1932 ; Doty, 1977, p. 316-335 et Van der Spek, 1987, p. 72.

317 Insc. 115, l. 13-15.

318 Rapin, 1992 ; Bernard, Rapin, 1994.

319 Finkielsztejn, 1999, p. 51-64 ; Finkielsztejn, 2003, p. 472-473.

320 Finkielsztejn, 2003, p. 472.

321 Ajoutons à ce dossier la découverte sur le site de Tel Kedesh de 2 000 sceaux à l’effigie de rois séleucides et qui, semble-t-il, doivent être datés du deuxième quart du ii^e siècle : Herbert, Berlin, 2000, p. 120-123.

322 Insc. 160.

323 Bengtson, 1952, p. 43, 59, 75-77.

324 Pour l’Asie Mineure : Debord, 1982, Boffo, 1985 ; Dignas, 2002. Pour la Babylonie hellénistique : McEwan, 1981 ; Van der Spek, 1985. Pour un bilan sur la question des rapports avec le Temple de Jérusalem : Sartre, 2001.

325 Cf. Rostovtzeff, 1935. Bikerman, 1938a, p. 247-248 ; Taeger, 1957, p. 287-324 ; Cerfaux-Tondriau, 1957 ; Nilsson, 1961, p. 132-177 ; Habicht, 1970.

326 Ma, 1999b, p. 219-226 ; Virgilio, 2003, p. 87-130 ; Debord, 2003b. En dernier lieu Van Nuffelen, 2004.

327 Par exemple : Insc. 166, l. 20-21.

328 Insc. 166, l. 22-23 ; Insc. 168, l. 14-15.

329 Insc. 167, l. 1-2.

330 Sur la princesse Laodice : Schmitt, 1964, p. 17-18.

331 Aymard, 1949, p. 344, note 2.

332 Insc. 137, l. 4.

333 Müller, 2000, p. 534-535.

334 Insc. 137, l. 25-27.

335 Une chronique babylonienne (Grayson, 1975a, n° 13), datée de 224-223, a conduit à considérer quele culte royal d’État était déjà en place en Babylonie à cette date : Van der Spek, 1985, col. 557-561 ; McEwan, 1981, p. 161-162. Les interprétations les plus récentes contestent cette hypothèse : Sherwin-White, 1983a, p. 156-159 et Van der Spek, 1993b, col. 91-101.

336 Robert et Robert, 1983, p. 168, note 40 ; Ma, 1999b, p. 64, note 47.

337 Debord, 2003b. En faveur d’une institutionnalisation du culte royal d’État en 209 : Van Nuffelen, 2001, p. 86. Sur le culte royal à Séleucie du Tigre : Insc. 156.

338 Insc. 140, l. 2. Également Insc. 151, l. 10.

339 Insc. 29 et Insc. 139.

340 Insc. 29, l. 40-41.

341 Müller, 2000, p. 528-537 ; Virgilio, 2003, p. 119.

342 P. Herrmann voit le culte des progonoi comme un élément préparatoire à l’instauration d’un culte plus étatique : Herrmann, 1965a, p. 149-152. Cf. à Téos : Insc. 54 et à Séleucie de Piérie : Insc. 148.

343 Bikerman, 1938a, p. 247-250.

344 Insc. 29, l. 20-26.

345 Insc. 137, l. 30-31.

346 Insc. 146.

347 Insc. 146, l. 1-11.

348 Insc. 146, l. 25-32.

349 Insc. 146, l. 36-42.

350 Insc. 29, l. 32-34 et 40. Cf. Ph. Gauthier, Bull. épigr. 1989, 276.

351 Insc. 146, l. 11-17.

352 Insc. 29, l. 40-43.

353 Insc. 29, l. 46-48.

354 Insc. 98, l. 2-3 où seule la fin du nom apparaît ; Insc. 97, l. 2 où le nom de Nikanôr n’apparaît pas mais où il doit être restitué.

355 Insc. 132, l. 3 ; Insc. 135, l. 2.

356 Insc. 98, l. 2-3.

357 Insc. 135, l. 1-5.

358 Insc. 76, l. 6-12.

359 Cf. Müller, 2000, p. 53.

360 Insc. 129, l. 13-14. Pour H. Müller, Nikanôr fut déchargé de la charge de ὁ τεταγμένος ἐπὶ τῶν ἱερῶν au profit de Démétrios : Müller, 2000, p. 530. Mais on comprend mal pourquoi la responsabilité des sanctuaires, celle du ὁ ἐπὶ τῶν ἱερῶν, aurait échappé au grand-prêtre qui, par ailleurs, devait très probablement conserver sa charge jusqu’à la paix d’Apamée.

361 Insc. 151bis, l. 23-28.

362 On ignore la durée de cette association attestée pour Ptolémaios fils de Thraséas : Insc. 151, l. 21-22 et Insc. 140, l. 2-3. Cf. Debord, 2003b, p. 298-300. Il se pourrait que l’instauration d’un responsable des cultes et des sanctuaires à partir de 178 ait été une réponse à la fin de l’association des deux fonctions.

363 Del Monte, 1997, p. 78-79, AD 2 n° 169 A v° 12-14 :
« Ce mois, le 6, un Babylonien, un bijoutier frère de l’administrateur d’Esagila qui s’occupait à son poste de l’administration d’Esagila, fut nommé par lettre royale à la charge d’inspecteur royal des temples (zazakku). Ce jour, fut remis de l’or des dédicaces de propriétés d’Esagila à cet inspecteur et à l’assemblée des bijoutiers pour faire une perruque ( ?), la grande […] de Bēl. »

364 Dandamayev, 1994, p. 34-40. Également : Joannès, 1994. Les deux auteurs ont montré que le zazakku n’était pas chargé des cadastres ou de la fiscalité comme le pensait par exemple G. J. P. McEwan : McEwan, 1981, p. 27. Cf. Del Monte, 1997, p. 79.

365 Cette tablette est datée de 163 : Del Monte, 1997, p. 82-83 AD 2 n° 163 C v° 17-19 : Sabat (18 I-1( II 163).

366 P. F. Mittag y voit la volonté d’Antiochos IV de mieux contrôler le temple : Mittag, 2006, p. 198-201.

367 Ce fut notamment le cas de Bérénice, la fille de Ptolémée de Telmessos, nommée grande-prêtresse du culte de Laodice : Insc. 137, l. 28-31.

368 Cf. Debord, 2003b, p. 294-296 ; Müller, 2000 et Müller, Wörrle, 2002.

369 Insc. 98, l. 12-17.

370 Insc. 132.

371 Cf. supra p. 167-189.

372 II Macc., 3, 4-6.

373 Wilcken, 1899, p. 253-254.

374 Gera, 1998, p. 158-160.

375 Cf. Sartre, 2001, p. 307, 312.

376 Kuhrt, 1995, p. 619 ; Sommer, 2000, p. 80.

377 Sarkisian, 1974, n° 1.

378 Doty, 1977, p. 22-25 et Van der Spek, 1987, p. 72.

379 McEwan, 1981, p. 26-27 ; Van der Spek, 1987, p. 72-73.

380 Boiy, 2004, p. 209-210.

381 CT 49, 118 ; Van der Spek, 1987, p. 72. Ajoutons que le terme prostatès apparaît dans une tablette de 116 : AB 247. Sur ce document : Van der Spek, 1985, p. 553-554 et Boiy, 2004, p. 210-211.

382 UM 29-25-802 ; cf. Van der Spek, 1992, p. 250-254 ; Carsana, 1996, C21. Toujours à Nippur, les « assesseurs royaux » (ēmidū ša šarri) pourraient aussi avoir exercé un contrôle sur l’administration des temples : Stolper, 1994, p. 333.

383 La famille d’Anu-uballit/Kephalôn était ainsi très profondément hellénisée, du moins si on en juge parla fréquence des noms grecs : Doty, 1988, p. 95-118. À Jérusalem, sous les règnes de Séleucos IV et d’Antiochos IV, Simôn et son frère Ménélaos étaient à la fois les représentants des « hellénistes » et les principaux soutiens du pouvoir séleucide en Judée. Cf. Sartre, 2001, p. 305-319.

384 Déjà sur l’action d’Antiochos II dans la réorganisation du territoire royal : Ma, 1999b, p. 37, 43.