1 Kreissig, 1978 ; également : Kreissig, 1977 et Kreissig, 1979. Mais déjà : Bikerman, 1938a, p. 141-172.

2 Kreissig, 1978, p. 114. H. Kreissig décrit la terre royale séleucide par des termes techniques et des notions juridiques qui ne sont connus qu’en Égypte lagide : Kreissig, 1978, p. 90.

3 Briant, 2006a, p. 344-345.

4 Sur les limites du mode de production asiatique (MPA) ou tributaire comme système explicatif des formes d’exploitation dans le Proche-Orient ancien : Zaccagnini, 1981, p. 24-25 et 61-65 et Briant, 2006a, p. 344-345.

5 Cf. Mileta, 2002, par exemple.

6 E. Bikerman parle de patrimonium regis : Bikerman, 1938a, p. 184.

7 Sur la difficile question des laoi : Briant, 1982f, Papazoglou, 1997, p. 113-140 et Schuler, 1998, p. 180-190.

8 Une attestation complète apparaît dans le « dossier d’Aristodikidès » : Insc. 22, l. 41. Dans une lettre à Héraclée du Latmos, Zeuxis évoque « ceux qui exportent de la terre du roi dans la cité » : Insc. 106, unité b, l. 8. Le terme chôra est sous-entendu.

9 Mehl, 1980, 1981, p. 173-212 et Billows, 1995, p. 24-28 ; Zahrnt, 1996, p. 136-144.

10 Bikerman, 1938a, p. 14.

11 Sherwin-White, 1985 et Marasco, 1987, p. 59-77.

12 I.v. Priene 1, l. 10-12, révisée par A. J. Heisserer (Heisserer, 1980, p. 142-168). Cf. Van Berchem, 1970, p. 198-205 ; Hahn, 1978, p. 11-12 ; Kreissig, 1978, p.39 ; Sherwin-White, 1985, p. 80-87. Sur les aspects fonciers : Corsaro, 1997, p. 10 ; Papazoglou, 1997, p. 66-68 ; Schuler, 1998, p. 169-172 ; Mileta, 2002, p. 159-160 ; Bertrand, 2005 et, en dernier lieu, Briant, 2006b, p. 330-335.

13 Cf. Briant, 2006b, p. 300-335.

14 RC 3, l. 84-85. Cf. : Briant, 1995, p. 69-79. Antigone établissait la distinction entre la phorologoumenè chôra et la terre civique.

15 Schuler, 1998, p. 170-171.

16 Insc. 106, unité c, l. 8-9.

17 Insc. 22, l. 24, 44-46 et 70-71 ; Insc. 115, l. 27-33.

18 Le terme employé est bīt šarri (« maison, domaine du roi ») : Van der Spek, 1986, p. 202-211 et 1995, texte 9, l. 10, 11, 19. Il peut aussi s’agir des termes : ša bīt ramānišu (« la terre arable de sa propre maison ») : « Tablette Lehmann », l. 4 : Lehmann-Haupt, 1892, p. 330 ; Van der Spek, 1986, p. 241-248 ; ou encore de nidintu šarri (« le don royal ») : Van der Spek, 1986, p. 236-241 et 1995, texte 10, p. 241-245.

19 Mileta, 2002, p. 158-165.

20 Rostovtzeff, 1910, p. 248. Cf. également Bikerman, 1938a, p.176-185 ; Jones, 1966, p.45 ; Atkinson, 1968, p. 33-35 ; par Corsaro, 1980, p. 1163-1219.

21 Rostovtzeff, 1910, p. 254-255. Sur cette historiographie : Papazoglou, 1997, p. 15-21. Pour une critique des positions de M. Rostovtzeff : Schuler, 1998, p. 160-180.

22 Rostovtzeff, 1941, p. 1307.

23 Ps. Arist., Econ., 2.

24 Cf. infra, p. 147-158.

25 Van der Spek, 1995, p. 195-196 : « The terminology for the land of the king […] clearly show(s) the king as owner of land with the same legal position as other private individual land-owners. » Dans le même sens Corsaro, 1997, p. 11.

26 Cette remarque à propos d’une opinion de R. J. Van der Spek est très paradoxale tant cet auteur a pu justement insister sur les dangers d’une approche trop « occidentaliste » des réalités babyloniennes. D’ailleurs R. J. Van der Spek évoque cette inadéquation de la notion de droit privé (Van der Spek, 1995, p. 196) mais il reste fidèle à l’idée qu’à côté d’une souveraineté royale, le roi jouissait des droits d’un propriétaire.

27 La question délicate et ambiguë des terres en concession, quelle qu’en soit la forme, sera abordée plus bas.

28 Un exemple plus tardif, sous la dynastie royale de Commagène, pourrait témoigner de la permanence de la notion de chôra basilikè. Une inscription évoque en effet un domaine de la façon suivante : « χώραν τε ἐκ βασιλικῆς κτήσεως… καθσίωσα » (Waldmann, 1973, p. 84 l. 73-74).

29 Insc. 151, l. 23-25. Sur les aspects fonciers de l’inscription, les remarques de M. Sartre dans Sartre, 2001, p. 204-207.

30 Van der Spek, 1985, p. 541-562 ; 1986, p. 211-215 et 241-248 ; 1995, p. 195-197.

31 Sur ce point : Briant, 2006a, p. 347-351.

32 Strab., 11, 13, 8 ; aussi Pol., 10, 27, 1.

33 Diod., 19, 20, 3.

34 Plut., Eum., 8, 1.

35 Plut., Eum., 8, 1. Sur ce passage : Briant, 1996, p. 466.

36 Briant, 1996, p. 432-433 et 516.

37 Insc. 64 : l. 3-4. Cf. Gauthier, 1989, p. 24-30.

38 Pol., 5, 89, 1-9.

39 Jos., AJ, 12, 138-144, notamment 141.

40 Liv., 37, 56, 1. Cf. Gauthier, 1989, p. 29, note 51 et Schwertheim, 1989, p. 73-76.

41 AD 1 n° 273B, l. 36-38 : Del Monte, 1997, p. 34-35. Ces domaines concédés en 279-278 par Antiochos devaient être taxés à nouveau par le trésor royal en 274-273.

42 Certaines terres étaient désignées par le terme d’origine iranienne « uzbarra » que l’on traduit par « terre royale » : Briant, 1996, p. 433 ; Oelsner, 1988, p. 117-134.

43 Sur cette inscription : Lehmann-Haupt, 1892, p. 330-334 ; Sarkisian, 1969, p. 320-327 ; Kuhrt, 1996, p. 51-52 ; Van der Spek, 1993a, p. 66-67 ; Del Monte, 1997, p. 43-45. Peut-être s’agit-il des mêmes domaines que ceux concédés par Antiochos II à Laodice et à ses fils : AD 1 n° 273B, l. 36-38 ; Del Monte, 1997, p. 34-35 ; Van der Spek, 1993a, p. 66-67.
1 : Adar, jour 8, année 75 (21 mars 236), Séleucos roi : Nergal-teši-etir, le šatammu d’Esagila (2) fils de Bēl-ibni, s’est adressé aux Babyloniens de l’assemblée d’Esagila comme suit : (3) « Le roi Antiochos fit une transaction au sujet de champs, à savoir que (4) tout ce qu’Antiochos, son père et Séleucos, son grand-père, les rois, avaient […] (5) les terres arables de son propre domaine dans les environs de Babylone et de Borsippa qui sont sur les rives droite et gauche (6) de l’Euphrate, et les terres arables qui ont été confisquées par le trésor royal ( ?) (ou “qui sont tributaires”) et tout ce qui […], 7 : qu’il a donné à Laodice sa femme et à Séleucos et Antiochos ses enfants. 8-11 : Laodice, sa femme, et Séleucos et Antiochos, ses fils, l’ont donné aux Babyloniens, Borsippéens, Kuthéens et ils ont écrit qu’ils allaient donner un dixième des produits de ces terres arables au… d’Esagila, Ezida et Emeslam » (les principaux sanctuaires de Babylone, Borsippa et Kutha) [restent 19 lignes illisibles].
Revers :
1 : « Esagila […] (2) Laodice, sa femme, Séleucos et Antiochos, ses fils, la construction de […] (3) ils ont établi. Puissent les Babyloniens “prononcer de bonnes paroles” pour leurs champs. Puissent ces champs, tous, dans la mesure où ils appartiennent aujourd’hui aux Babyloniens, aux Borsippéens et aux Kuthéens, rester à jamais à leur disposition en tant que terre cultivable. Puissent tous les Babyloniens, (6-7) qui ont pris possession de ces champs, chacun une parcelle ( ?), l’avoir pour toujours à leur disposition comme terre cultivable » [suivent 17 lignes illisibles].
(25) « […] année 139 (173), Antioch[os (IV) and Antiochos, son fils, rois]. »

44 Insc. 115.

45 Sartre, 2001, p. 206 ; cf. Strab., 16, 2, 20.

46 I Macc., 10, 38. Cette promesse de donation fut renouvelée par Démétrios II en 145 : I Macc., 11, 30 ; Jos., AJ, 13, 127-128.

47 Sartre, 2001, p. 406.

48 Sartre, 2001, p. 205-206. La région de Lydda s’appelait « la montagne du Roi », Hor ha-Melekh. Mais il est possible que ce toponyme n’ait été lié qu’à l’appropriation hérodienne qui seule est certaine.

49 Sur les forêts impériales du Liban sous Hadrien : Sartre, 1991a, p. 324-325.

50 Sartre, 2001, p. 406-407 et 736-740. Pour G. Tchalenko, le massif calcaire de Syrie du Nord était une région de domaines royaux séleucides qui auraient été récupérés à l’époque impériale pour être lotis en faveur de vétérans ce qui aurait donné les vastes villages : Tchalenko, 1955, p. 279-281. M. Sartre est sur ce point bien plus prudent : Sartre, 2001, p. 206.

51 Outre l’exemple de Sardes (Insc. 64), le cas le mieux connu reste celui des dons royaux à la cité de Rhodes en 227 suite à un séisme : Pol., 5, 89, 1-9.

52 Ps-Arist., Écon., 2, 1, 4.

53 Plut., Eum., 8, 1.

54 Hatzopoulos, 1996, p. 434-435.

55 On connaît par exemple le financement de la « ceinture de la reine » par l’affectation de revenus précis. Sur le système de la tagè : Briant, 1996, p. 432 et Briant, 2006a, p. 349-350.

56 Descat, 1989, p. 88 et Briant, 2006a, p. 347-349.

57 Briant, 1996, p. 213-216 et Briant, 1989, p. 35-44.

58 Démétrios Poliorcète consacra 250 talents, prélevés à Athènes, au « savon » de Lamia (Plut., Dém., 27) mais il ne s’agissait que d’un cadeau ponctuel. L’exemple de l’attribution en dôrea des cités de Tarse et de Mallos à Antiochis, la concubine d’Antiochos IV, ne prouve pas non plus le maintien du système de la tagè (II Macc., 31, 1 ; cf. : Briant, 1985, p. 60) car la révolte de ces cités à l’annonce de cette nouvelle montre que, dans ce cas au moins, ce n’étaient pas simplement les revenus qui étaient concédés en dôrea, ce qui n’aurait rien modifié pour les habitants. Sur cet épisode, en dernier lieu : Savalli-Lestrade, 2006, p. 168-186.

59 Plut., Alex., 15, 3.

60 Contra : Hatzopoulos, 1996, p. 436. Une partie cependant des domaines royaux était affermé par contrat (Hatzopoulos, 1996, p. 434-435). Il est parfaitement possible que le don de revenus ait fonctionné sur le même principe mais sans les prélèvements royaux.

61 Ps-Arist., Econ., 2, 1, 3.

62 Insc. 115, l. 17-2. On soulignera la différence entre ce domaine accordé à Laodice, qui semble avoir constitué un ensemble cohérent avant même la décision royale, et le domaine qui fut taillé de toute pièce au cœur de la chôra basilikè pour être donné à Aristodikidès : Insc. 22.

63 Sur la structure des villages de la terre royale : Schuler, 2004, p. 519-522.

64 Insc. 115, l. 21-22.

65 Insc. 115, l. 63-66.

66 Deux des trois villageois portent des noms grecs : Mενεκράτης Bακχίου, Mήδειος Mητрοδώрου. Δᾶος Ἀζαρέτου a un nom thrace et celui de son père est iranien : Insc.115, l. 64-66. Cf. Welwei, 1979, p. 107. Sur la question de l’hellénisation de ces villages : Schuler, 1998, p. 183.

67 Insc. 151, l. 11-17.

68 Les Cosséens qui vivaient apparemment de l’élevage, de la cueillette et du brigandage : Diod., 19, 19, 3-4, 8. Sur les précautions à prendre avec ces témoignages : Briant, 1996, p. 750-752.

69 Pour une étude récente des paradeisoi pré-achéménides et achéménides : Tuplin, 1996, p. 80-131 ; également Briant, 1996, p. 245-251 et 456-459.

70 Le paradis de Cyrus en Asie Mineure : Xén., Anab., 1, 2, 7-8. Sur les paradis perses en Asie Mineure : Debord, 1999, p. 45-47.

71 Pline, NH, 8, 44 ; Plut., Alex., 35, 15. Cf. Briant, 1996, p. 214-216.

72 Briant, 1982g, p. 451-456.

73 Sardis VII. 1, 1, col. 1, l. 14-16.

74 Elle pourrait dater du début des années 230.

75 Insc. 84, l. 17-20.

76 Insc. 84, l. 18.

77 Insc. 151. Cf. Bertrand, 1982, p. 167-174 ; Taylor, 1979, p. 108-168 ; Sartre, 2001, p. 207-210 et Boffo, 2001, p. 246-247.

78 Selon une lecture récente de E. Lupu, la première réclamation de Ptolémaios serait à dater de la fin de l’année 201. Cf. Cotton, Wörrle, 2007, p. 194.

79 Insc. 151, l. 23-24 : « εἰς τὰς ὑπ[αρχ]ούσας μοι κώ[μ]ας [ἐγ]γτήσει καὶ εἰς [τ]ὸ πα[τ]ρικὸν καὶ εἰς [ἃ]ς σὺ προ[σ]έταξας καταγράψ[αι]. » Un débat oppose d’un côté les tenants de l’existence de trois catégories de villages, ceux que Ptolémaios possédait par acquisition, ceux qu’il avait obtenus par héritage et ceux qui lui furent attribués et, de l’autre côté, les partisans de l’existence de seulement deux catégories de villages : ceux que Ptolémaios possédait en pleine propriété, par héritage, et par ailleurs ceux qui avaient été attribués par le roi. Parmi les tenants de la première hypothèse il faut ranger Hatzopoulos, 1988, p. 33, Wörrle, 1975, p. 80, Fischer, 1979, p. 136 ; Sartre, 2001, p. 208 ; à ceux-ci s’opposent : Landau, 1966 ; J. et L. Robert (Bull. épigr., 1970, 627) ; Wörrle, 1978, p. 208, note 27 (dont l’opinion a évolué) ; Schuler, 1998, p. 173, note 57. R. A. Billows considère pour sa part qu’il n’y a là qu’une catégorie de villages, ceux de Ptolémaios confirmés par le roi Antiochos III : Billows, 1995, p. 136, note 59. Les arguments de Chr. Schuler, qui s’appuie notamment sur la structure grammaticale de la phrase fondée sur un balancement entre deux catégories de villages, nous semblent convaincants.

80 Sur ce point : Tuplin, 1996 et Briant, 1996, p. 456-459.

81 Sur la notion de propriété pour la période hellénistique : Guizzi, 1997, p. 35-52.

82 Cf. Funk, 1978, p. 45. Plus récemment : Hatzopoulos, 1988, Bertrand, 1991, Corsaro, 1997 et 2001, Schuler, 1998, Van der Spek, 1986 et 1995 et l’article fondamental de Boffo, 2001.

83 Cf. Rostovtzeff, 1922, p. 42-55 et Préaux, 1939, p. 17-20 ; Orrieux, 1985. Sur la pratique de la dôrea : Wörrle, 1978, p. 207-212.

84 Funk, 1978, p. 45-55. Pour une étude d’une donation du roi Lysimaque où M. Hatzopoulos commente aussiles autres documents : Hatzopoulos, 1988. Également Hatzopoulos, 1996, p. 434-436 et les inscriptions n° 17, 20 et 22.

85 Sardis VII. 1, 1. Cf. Rostovtzeff, 1941, p. 495-497 ; Atkinson, 1972, p. 45-74 ; Briant, 1982f, p.95-135 ; Corsaro, 1980, p. 1203-1205 ; Debord, 1982, p. 244-251 ; Boffo, 1985, p. 146-149 ; Descat, 1985, p. 97-112 ; Billow, 1995 p. 137-145 ; Papazoglou, 1997, p. 41-47 ; Virgilio, 1999, p. 132-135.

86 TAM II.1, 1. Le fait que Ptolémée fils de Lysimaque ait reçu Telmessos en dôrea ne fait pas l’unanimité. F. Papazoglou, après Rostovtzeff (1941, p. 336-337), considère qu’il faut distinguer la dôrea de Ptolémée, qui ne comprenait pas la ville, de la dynasteia de Ptolémée qui au contraire intégrait la ville : Papazoglou, 1997, p. 101. Cette solution nous semble reposer sur une distinction de vocabulaire abusive. Cf. Wörrle, 1978, p. 207-212 et Savalli, 1987, p. 129-137.

87 Pour la pratique de la dôrea dans l’empire perse : Briant, 1985a et Briant, 1996, p. 474-477. Pour une utile mise au point historiographique : Briant, 2006b, p. 336-342.

88 Diod., 19, 75, 1. Cf. Descat, 1998, p. 181-183.

89 Pol., 22, 5, 1-10. Sur le sens du terme dôrea : Schmitt, 1957, p. 98-128 ; Bertrand, 1990, p. 150-153 et Bresson, 1998, p. 66-77.

90 Insc. 40, l. 102.

91 II Macc.,31, 1.

92 Wörrle, 1978, p. 201-206.

93 I Macc., 10, 39.

94 I Macc., 10, 89.

95 Beloch, 1927, p. 204-205. Achaios était le père d’Antiochis, la mère d’Attale I^er, mais aussi le père de Laodice, la femme d’Antiochos II, et donc sans doute aussi le père d’Alexandros qui fut gouverneur séleucide de l’Asie Mineure. Sur ces liens dynastiques : Wörrle, 1975, p. 77.

96 Sur ce point : Wörrle, 1975, p. 76-77.

97 Pol., 5, 57, 5.

98 Plut., Eum., 8, 1.

99 Il s’agit de Banabélos, l’οἰκονμῶν d’Achaios et de Lacharès l’ἐγλογιστὴς.

100 Sur la nature de la propriété d’Achaios : Boffo, 2001, p. 238.

101 Insc. 151.

102 Insc. 151, l. 23-24. Pour la discussion sur les catégories de villages : Hatzopoulos, 1988, p. 33, Wörrle, 1975, p. 80, Fischer, 1979, p. 136 ; J. et L. Robert, Bull. épigr., 1970, 627 ; Schuler, 1998, p. 173, note 57. Cf. supra, p. 146, note 79.

103 Insc. 17, l. 12-13. Sur ce terme : Merkelbach, 1977, p. 218 qui le comprend comme un terme technique de l’administration séleucide ; Wörrle, 1978, p. 207 ; Schuler, 1998, p. 178.

104 Insc. 17, l. 13-15.

105 Insc. 22, l. 46-48.

106 Insc. 115, l. 40-41.

107 En 147, Alexandre Balas accorda à Jonathan la ville d’Accaron avec tout son territoire : I Macc., 10, 89. Mais il ne contrôlait rien de tout cela.

108 Sur ce thème : Savalli, 1987, p. 135-136 à propos de Ptolémée de Telmessos.

109 Insc. 115, l. 29-30 et Insc. 21, l. 25-26, 46-48 et 72-74.

110 L’obligation de rattachement a été débattue et ne fait pas l’unanimité. Elle a notamment été contestée pour l’inscription de Laodice par Magie, 1950, p. 138-139 ; Orth, 1977, p. 57 ; Wörrle, 1975, p. 78-79 et plus récemment par Schuler, 1998, p. 173. La construction de la phrase implique selon nous que la liberté accordée à Laodice était celle de choisir la cité et non celle du principe du rattachement : Insc. 115, l. 29-30. Pour Aristodikidès, cette liberté consistait seulement à pouvoir choisir une cité parmi celles qui étaient alliées d’Antiochos I^er : Insc. 22, l. 44-46 et 70-72. Sur cette inscription : Bencivenni, 2004.

111 Cf. Bencivenni, 2004, p. 174-185.

112 Le décret en l’honneur de Larichos : Insc. 56. Aristodikidès : Insc. 22, l. 19-25.

113 Gauthier, 1980, p. 35-51. Cf. Insc. 56, l. 24-26.

114 L’appétit des cités pour obtenir le rattachement des domaines est évoqué dans la lettre de Méléagros à la cité d’Ilion : Insc. 22, l. 6-8.

115 Insc. 22, l. 16-17. Cf. Bencivenni, 2004, p. 175-176.

116 Dans bien des cas, les terres adjointes n’étaient pas assimilées à la patrios chôra. Sur ce point : Bertrand, 2005. Ces terres appartenaient ainsi à ce que P. Briant nomme la zone externe des cités d’Asie Mineure dont le territoire était constitué d’une chôra politikè au sens strict et d’une zone plus vaste peuplée de paysans indigènes vivant dans des villages : Briant, 1982c, p. 236-239. Sur ces questions : Schuler, 1998, p. 195-216.

117 On notera sur ce point l’intérêt de l’analyse d’A. Bencivenni qui considère qu’Aristodikidès, afin de protéger son bien d’un éventuel repentir royal, aurait consacré son domaine à Athéna Ilias. Cf. Bencivenni, 2004, p. 178-185.

118 Le principe du rattachement d’un domaine à une cité rappelle toutefois le rattachement au territoire de Sidon par Eshmunazzar, le roi des Sidoniens, des terres de Dor et Joppé qui lui avaient été données par le Grand Roi. Cf. Briant, 1996, p. 506. Le schéma est certes similaire mais on peut considérer que, parce qu’Eshmunazzar rattachait ces domaines à son propre royaume, le mode de dévolution n’était pas totalement identique à celui qui fut sollicité pour Aristodikidès ou Laodice. En d’autres termes, s’il y eut innovation hellénistique celle-ci était moins liée au principe du rattachement qu’au fait que les cités bénéficiaires étaient extérieures à l’acte de donation lui-même.

119 Cf. Hatzopoulos, 1996, p. 125-209 et Hatzopoulos, 1997, p. 7-25.

120 Telle semble être la position de Chr. Schuler (1998, p. 174-175).

121 La vente par Séleucos I^er d’un territoire à la cité de Pitanè (OGIS 335) entre pleinement dans ce type de relations.

122 Sarkisian, 1969, p. 320-323 ; Van der Spek, 1986, p. 241-248.

123 Schuler, 1998, p. 172-180 et Schuler, 2004, p. 515. Dans le cas de l’Égypte lagide, J. Modrzejewski a montré que la propriété privée existait dans la chôra et que l’on ne pouvait parler de propriété royale complète : Modrzejewski, 1979, p. 164-167.

124 Insc. 151, l. 23-24.

125 Pour cette interprétation : Hatzopoulos, 1988, p. 32-33 ; Schuler, 1998, p. 172-173.

126 Sur cet officier royal : Gera, 1987, p. 63-73 et Gera, 1998, p. 28-35.

127 C’est d’ailleurs là l’enjeu des requêtes de Ptolémaios auprès du roi Antiochos III : Insc. 151, l. 11-17 et l. 21-27.

128 Sur cette expression : Wörrle, 1978, p. 208 ; Hatzopoulos, 1988, p. 31-35 qui la comprend dans le sens de propriété pleine et entière liée à la capacité d’hériter ; Billows, 1995, p. 135-136 qui considère qu’une forme de propriété héréditaire était ainsi désignée mais que le roi gardait le droit de récupérer le domaine. Cette interprétation nous paraît cohérente. Également : Schuler, 1998, p. 173, note 57. Cf. supra, p. 146, note 79.

129 Insc. 17, l. 12-20. Contra : Schuler, 1998, p. 159-162. Pour une position plus complexe : Papazoglou, 1997, p. 119.

130 Cf. Corsaro, 1997, p. 18.

131 Rostovtzeff, 1910, p. 249-250. La pertinence de la notion de « propriété éminente » a été justementcontestée par C. Zaccagnini (1981, p. 29-32) et, pour l’Égypte lagide, par J. Modrzejewski (1979, p. 167-170).

132 Virgilio, 1999, p. 131. Pour une position très proche, l’article essentiel de Boffo, 2001, p. 243.

133 On sait que les domaines accordés en dôrea à Mnésimachos pouvaient être récupérés par le roi. Mais il n’est pas du tout certain que les rois aient fréquemment exercé cette prérogative. Ainsi Antiochos I^er accorda-t-il le domaine de Pétra à Aristodikidès à condition qu’il n’ait pas été donné à quelqu’un auparavant : Insc. 22, l. 33-34. Or, précisément, un certain Athénaios était déjà en possession du domaine et cette première attribution eut pour conséquence de priver Aristodikidès du domaine : Insc. 22, l. 53-54.

134 La possibilité de ce type de mutations alors même que les terres n’étaient concédées qu’en dôrea est prouvée par l’exemple des domaines de Mnésimachos : Papazoglou, 1997 ; Schuler, 1998, p. 177.

135 On peut penser aux klèroi attribués par Antiochos I^er et par Alexandros à des katoikoi de Palaimagnésie : Insc. 40, l. 100-101.

136 Insc. 151, l. 9-15 et 21-25.

137 Insc. 136, l. 1-15.

138 Briant, 1982f, p. 106 ; Briant, 1989, p. 69-70.

139 Sardis VII.1, 1, l. 3-10.

140 Pour le domaine de Laodice : Insc. 115, l. 55-71. Par ailleurs, les revendications du stratège Ptolémaios fils de Thraséas supposaient l’existence d’une limite clairement définie entre ses propres villages et le reste de la terre royale : Insc. 151, l. 11-17.

141 Billows, 1995, p. 117-123.

142 Insc. 151, l. 11-17 et 21-27.

143 Contre cette interprétation : Boffo, 2001, p. 253. Il fallait bien toutefois que le rattachement constituât un quelconque privilège pour le bénéficiaire.

144 Insc. 136, l. 24-25. Sur la notion de kyreia : Boffo, 2001, p. 238.

145 Boffo, 2001, p. 238.

146 Van der Spek, 1995, p. 195-197 ; Schuler, 1998, p. 172-180 et p. 194 et Schuler, 2004, p. 515-516.

147 Boffo, 2001, notamment p. 236-239.

148 Sur ce point, à propos de l’Égypte lagide : Mélèze-Modrzejewski, 1979, p. 167-170.

149 Nous ne partageons pas les analyses de M. Corsaro qui suggère un affaiblissement de l’emprise royale sur le territoire du fait de ces concessions : Corsaro, 2001, p. 252-257.

150 Insc. 84, l. 17-22.

151 On ne souscrira donc pas à l’analyse de G. G. Aperghis qui fait des concessions de domaines fonciers une forme privatisation du domaine royal répondant à un objectif d’optimisation du profit : Aperghis, 2004, p. 112-113 et 303.

152 Les titres les plus importants sont : Radet, 1890 ; Rostovtzeff, 1910 ; Tscherikower, 1927 ; Bar-Kochva, 1976, p. 20-47 ; Kreissig, 1978 ; Cohen, 1978, 1991 et 1995 ; Billows, 1990, p. 292-305 ; Billows, 1995, p. 146-192 ; Schuler, 1998 ; Virgilio, 1999, p. 137-142.

153 Radet, 1890, p. 6. Également Tscherikower, 1927, p. 12 ; Oertel, RE 11 (1921), col. 2-3. L. Robert a montré qu’à l’époque romaine le terme katoikia avait perdu son sens technique : Robert, 1985, p. 481-484.

154 Bar-Kochva, 1976, p. 20-47. Plus récemment Virgilio, 2001a, p. 57-58.

155 Ramsay, 1895-1897, p. 583 ; Robert, 1937, p. 191-194 ; Magie, 1950, p. 120, 143 et 972-974, 1022-1027 ; Launey, 1949, p. 337-353 ; Jones, 1971, p. 44-46 ; Schuler, 1998, p. 33-34. Contra : Virgilio, 1999, p. 137-138.

156 G. M. Cohen pointe le fait que le terme katoikia n’est pas attesté dans l’épigraphie d’Asie Mineure à l’époque hellénistique : Cohen, 1991, p. 43-44. Dans le même sens : Schuler, 1998, p. 34. On évoquera toutefois la décision des katoikoi de la katoikia de Daphnous (dans la région d’Apollonia du Rhyndakos). Selon les éditeurs la datation à l’époque hellénistique est indiscutable : Tanriver, Kütük, 1993, p. 99-101.

157 Cohen, 1991, p. 43 ; mais déjà Bikerman, 1938a, p. 80-81 ; Robert, 1937, p. 192 et surtout Robert, 1985, p. 483.

158 Dans le cas de la Lydie du Nord-Est : Debord, 1985, p. 348.

159 Pour l’éditeur, la paléographie invite à reconnaître Séleucos I^er derrière le roi Séleucos qui reçut une dédicace des soldats de la colonie macédonienne de Thyateira : Insc. 78.

160 Insc. 78. Sur la fondation de Thyateira : Étienne de Byz., s.v., Th yateira ; la dédicace à Apollon Pituaenos : Insc. 77 ; Cohen, 1995, p. 238-242. Ajoutons à ces exemples le cas d’un établissement lydien de la région de Satala nommé ἡ βασιέων κατοικία (TAM V.1, 609 ; Debord, 1985, p. 348).

161 Cohen, 1995, p. 45-46. Les (re)fondations séleucides attribuées à Séleucos I^er, Antiochos I^er ou Antiochos II sur ces axes sont les suivantes : Séleucie/Tralles (Antiochos I^er), Nysa (Séleucos I^er ou Antiochos I^er), Antioche du Méandre (Antiochos I^er), Laodicée du Lykos (Antiochos II), Hiérapolis (Antiochos I^er ou II), Apamée Kelainai (Antiochos I^er ?), Séleucie Sidera (Antiochos I^er ?) Antioche de Pisidie (Antiochos I^er ou II), Laodicée Katakekaumenè (fondateur inconnu, sans doute un des trois premiers Séleucides). Il s’agit de la route empruntée par les Dix-Mille (Xén., Anab., 1, 2, 7-21). Déjà : Magie, 1950, p. 124-134.

162 Sur cette fondation : Robert, 1962, p. 43-71. Bilan des sources et des commentaires : Cohen, 1995, p. 232-238.

163 Il est très vraisemblable que cette katoikia, située en Phrygie orientale, près de la Lycaonie, sur la grande route traversant l’Asie Mineure entre Laodicée Katakekaumenè et Antioche de Pisidie, fut tenue par les Séleucides. Ce serait ainsi la seule attestation indiscutable de l’existence d’une katoikia en Phrygie dès l’époque séleucide. Cf. Jonnes, Ricl, 1997 ; Ph. Gauthier, Bull. épigr., 1999, 509 ; Schuler, 1999, p. 124-132 ; Virgilio, 2001a, p. 57-73 ; Boffo, 2001, p. 234-235.

164 Les vallées adjacentes à la route menant de l’Ionie à la Phrygie orientale furent aussi l’objet d’une grande attention de la part des premiers Séleucides. Notons la métonomasie d’Antioche-Alabanda dans la haute vallée du Marsyas, mais aussi la fondation ou la refondation d’Antioche du Méandre, d’Apollonia de la Salbakè sur le plateau de Tabai, de Hiérapolis en Phrygie, d’Apollonia en Phrygie orientale.

165 L’origine séleucide de la colonie d’Hyrcanis ne fait pas de doute. Une dédicace de l’époque impériale est en effet adressée au Zeus Seleukeios (Robert, 1948, p. 24 ; TAM V.1, 426 ; Cohen, 1995, p. 209-210). Cf. Cohen, 1995, p. 210.

166 Sur la position stratégique de Thyateira : Magie, 1950, p. 123.

167 La katoikia de Magnésie du Sipyle est connue grâce au traité entre Smyrne et Magnésie dans lequel Smyrne imposait la sympolitie à sa voisine : Insc. 40, l. 93-108.

168 Les colonies macédoniennes de Lydie : Agatheira (TAM V.1, 1307), Apollonis (TAM V.2, 1190 ; Cohen, 1995 p. 207-208) ; Doinye (TAM V.2, 1188 ; Cohen, 1995, p. 206-207), Emoddi ( ?) (Malay, 1990, p. 65-67) ; -espoura (TAM V.2, 1190) ; Hyrcanis (Robert, 1948, p. 24-26 ; TAM V.2, 1321 ; Cohen, 1995, p. 215) ; Kobedyle (TAM V.1, 221 ; Cohen, 1995, p. 214), Lasnedda (TAM V.2, 1321) ; Philadelpheia, Akrasos (OGIS 290 ; Cohen, 1995, p. 196-7), Makedones, Mysomakedones, Nakrasa (IGR IV, 1160), Thyateira (TAM V.2, 1166 ; TAM V.2, 901). Cf. Schuler, 1998, p. 307.

169 Insc. 131. Cf. Segre, 1938, p. 190-207 ; Rostovtzeff, 1989, p. 455-458 ; Magie, 1950, p. 1026 ; Wörrle, 1978, p. 222 et note 105 ; Sekunda, 1991, p. 105-107 ; Cohen, 1995, p. 330-331 ; Billows, 1995, p. 166-168 ; Schuler, 1998, p. 149, note 63. et p. 192-193 ; Debord, 1999, p. 195 ; Boffo, 2001, p. 242 ; Virgilio, 2001a, p. 68-70. Selon M. Segre, suivi par M. Rostovtzeff et H. Schmitt (1962, p. 104), les katoikountes auraient été installés par Antiochos III après la conquête de la Lycie en 197. G. Bar-Kochva (1976, p. 216-217, note 27), N. Sekunda(1991, p. 105-107) et P. Debord (1999, p. 195) pensent au contraire que ces colons ont pu être installés dès l’époque perse. On suggérera qu’il puisse s’agir de colons installés par Antiochos III sur un lieu de colonisation datant de la domination perse. Dans le même sens : Schuler, 1998, p. 149, note 63. L’expression employée pour désigner les colons plaide dans ce sens puisque, exactement, il s’agissait des « katoikountes des villages des Kardaques ».

170 Sekunda, 1985, p. 20 ; Sekunda, 1991 ; Schuler, 1998, p. 147-149.

171 Jos., AJ, 12, 148-152.

172 Les fondations ou refondations séleucides en Cilicie : Antioche du Kydnos (Tarse) ; Antioche du Pyrame ; Hiérapolis Castabala ; Séleucie du Kalykadnos ; Séleucie du Pyrame. Cf. Cohen, 1995, p. 355-372. Sur la fondation d’Antioche du Pyrame, on lira l’étude très complète de Savalli-Lestrade, 2006.

173 Bar-Kochva, 1976, p. 38.

174 Diod., 33, 4a. Cf. Bar-Kochva, 1976, p. 28-29.

175 Strab., 16, 2, 10.

176 Pol., 5, 50, 7-8.

177 Leriche, 1993, p. 113-125 ; Leriche, Al-Mahmoud, 1994, p. 395-420 et surtout Leriche, 1997a, p. 191-210 et Leriche, 1997b, p. 890-891. Plus récemment Downey, 2000, p. 157-162. Les éléments les plus récents de datation du chreophylakeion et de l’agora oriente vers le dernier quart du ii^e siècle. Un parchemin du ii^e siècle découvert en 1922 a permis de jeter quelques lumières sur le régime des terres et le mode de transmission des klèroi dans la colonie, bien qu’à cette période Doura-Europos ait peut-être déjà fonctionné avec les institutions d’une cité. Cf. Haussoulier, 1923, p. 526 ; Cumont, 1926, p. 309-314 ; Sartre, 2001, p. 210-211.

178 Par exemple : Achaia, Tégéa, Périnthos, Kallipolis, Héraia, Astacos. Cf. Sartre, 2001, p. 119. Une prospection dans la région de Séleucie-Zeugma a relevé l’existence de 25 sites hellénistico-romains (Algaze, Breuninger et al., 1994, p. 20-21). Tous ne datent sans doute pas de la période séleucide mais ce résultat, sur une région assez peu étendue, laisse penser qu’en Syrie du Nord le peuplement gréco-macédonien prit souvent la forme de petites implantations rurales.

179 Fondation par Alexandre de Dion et de Pella dans la Décapole (Étienne de Byz., s.v., Δῖον). Samarie : Syncelle, 314, 496. Gaza : Arr., 2, 27, 7, cf. Sartre, 2001, p. 117. Antiochos IV aurait établi dans tout le pays des colons étrangers entre lesquels la terre aurait été partagée : I Macc., 1, 38.

180 Les « colons macédoniens » de Karrhai apportèrent leur soutien à Séleucos en 312 : Diod., 19, 91, 1.À partir de 323, la révolte massive des Grecs de Bactriane avait révélé l’effort d’implantation de très nombreuses colonies de Grecs dans ces régions : Diod., 18, 7, 3-5.

181 Isid. Charax, Parth. Stat., 1. Cf. Cohen, 1978, p. 18.

182 Strab., 11, 13, 6.

183 Cf. Boucharlat, Salles, 1984 ; Finkbeiner, 1993 ; Invernizzi, Salles, 1993 ; Salles, 1994 ; Potts, 1990. Les sources littéraires évoquent plusieurs établissements : Larissa, Chalcis, Aréthuse : Pline, NH, 6, 159 et Tarn, 1951, p. 66.

184 La première inscription est une dédicace de soldats à plusieurs divinités : Insc. 157. Elle pourrait dater du iv^e siècle ou du début du iii^e siècle. La deuxième inscription porte un dossier interne à l’administration séleucide qui traite de l’organisation de la colonie et peut-être même de l’installation de nouveaux colons militaires : Insc. 158 ; Roueché, Sherwin-White, 1985, p. 1-39 ; Salles, 1987, p. 98 ; Potts, 1990, vol. 2, p. 183-195.

185 Insc. 158, l. 8-11 et 32-35.

186 Schuler, 2004, p. 522-528.

187 Diod., 18, 7, 4-9.

188 Bopearachchi, 1991, p. 41-46.

189 Magnésie du Sipyle : Insc. 40 ; Thyateira : Insc. 78 ; Ikaros : Insc. 157.

190 Cf. Bar-Kochva, 1976, p. 20-47 qui lie l’obligation militaire à la possession d’un klèros dans ce type de colonies. Cf. les réserves de Cohen, 1991, p. 41-2, Cohen, 1978, p. 51-52 et de Schuler, 1998, p. 33-34 qui s’inscrivent dans la filiation de Bikerman, 1938a, p. 87-88.

191 Insc. 78. Sur les inscriptions de Thyateira en général : Cohen, 1995, p. 238-242. Sur les colonies de la région (Blaundos, Dokimion) : Cohen, 1978, p. 16.

192 Jos., AJ, 12, 148-153. Cf. Cohen, 1978, p. 6, note 21. Opposés à l’authenticité : Gauger, 1977, p. 23-151 et Gauger, 1993 ; Schmitt, 1964, p. 104 ; Olshausen, RE X A, col. 382-383. Parmi les tenants de l’authenticité : Marcus dans l’édition Loeb des Antiquités Juives (Appendix D III p. 764-766) ; Rostovtzeff, 1940, p. 492 ; Bengtson, 1944, p. 110-112 ; Musti, 1966, p. 109 ; Bi(c)kerman, 1953, p. 17-34 (=1980, p. 24-43) ; Schalit, 1960, p. 292-296 ; Cohen, 1978, p. 5-9 ; Will, 1982, p. 332 ; Robert et Robert, 1983, p. 178, note 119 ; Gauthier, 1989, p. 41 ; Virgilio, 2001a, p. 62-65 et Ma, 1999b, p. 267.

193 Jos., AJ, 12, 149.

194 Jos., AJ, 12, 151-152.

195 Insc. 40, l. 89-108. Cf. Launey, 1950, p. 669-675 ; Cohen, 1978, p. 60-63 ; Ihnken, 1978, p. 112-124 ; Gauthier, 1985, p. 198. Les habitants de Palaimagnésie bénéficiaient de deux klèroi, l’un accordé par Antiochos I^er et le second par Alexandros, sans doute le frère de Laodice, la femme d’Antiochos II. E. Bikerman a établi que les habitants de Palaimagnésie n’étaient pas tous des soldats (Bikerman, 1938a, p. 83-84, Launey, 1950, p. 673-674) et que plusieurs détachements de soldats étaient précisément chargés de protéger cette place. L’inscription de Smyrne prolonge ce que nous apprend le passage de Fl. Josèphe en montrant que les lots étaient attribués par l’administration royale et que ces terres pouvaient être agrandies sur décision du pouvoir séleucide. Les dispositions d’un roi attalide, sans doute Eumène II, pour lotir des colons dans les environs de Pergame soulignent le caractère agricole de ce type d’implantations : I.v. Pergamon 158 (= RC 51). Cf. Virgilio, 2001a, p. 64-65.

196 Cohen, 1978, p. 76-83.

197 Jonnes, Ricl, 1997, p. 3, l. 1-2.

198 Sensiblement contemporaine, la lettre adressée par le stratège Artémidôros à Eumène II au sujet des katoikountes installés dans les villages des Kardaques près de Telmessos illustre aussi cette forme de rapports : Segre, 1938, p. 181-208 ; Virgilio, 2001a, p. 68-71.

199 Une inscription d’Éolide énumère les obligations fiscales et des obligations de service imposées à ce qui pourrait être une communauté de colons : Insc. 30.

200 La concession de cette forme d’autonomie est d’ailleurs l’enjeu des négociations entre les katoikoi de Tyriaion et l’administration attalide.

201 Cf. Segre, 1938, p. 184-189 et Virgilio, 2001a, p. 69.

202 Citons les villages des Néoteichites et des Kiddiokômètes situés sur le domaine d’Achaios l’Ancien en Phrygie qui bénéficiaient d’une position semblable à celle des colonies-katoikiai : Insc. 136.

203 Schuler, 2004, p. 525-528.

204 À Doura-Europos, la terre revenait au roi si le détenteur disparaissait sans héritier possible : Insc. 153, l. 15-16. Cf. Haussoullier, 1923, p. 526 ; Cumont, 1926, p. 309-314 ; Sartre, 2001, p. 210-211.

205 Bar-Kochva, 1976, p. 31-33.