1 App., Syr., 55. Sur les différentes régions contrôlées : Kuhrt, Sherwin-White, 1993, p. 14-20.

2 Il manquait bien entendu encore l’Asie Mineure.

3 Del Monte, 1997, p. 92-94 : les termes de « cité royale » (al šarruti) apparaissent dans le calendrier AD 3 n° 149, r° 13. Pour le début du iii^e siècle on trouve plus souvent l’expression de « résidence royale qui se trouve sur le Tigre » (AD 1 n° 273B, r°. 31 : Del Monte, 1997, p. 27-28).

4 Streck, 1921, col. 1152-1155.

5 Strab., 16, 1, 5 ; App., Syr., 58 ; Pline, NH, 6, 122 ; Jos., AJ, 17, 9, 8 ; Tac., Ann., 6, 42 ; Paus., 1, 16, 3 ; Dio. Cass., 68, 30 ; Amm. Marc., 23, 6, 23.

6 Pline évoque le chiffre de 600 000 habitants et signale qu’il s’agit du territoire le plus fertile de tout l’Orient : Pline, NH, 6, 122.

7 Beloch, 1927, p. 131, note 1 ; McDowell, 1935b, p. 53 ; Musti, 1966, p. 134 ; Marinoni, 1972, p. 620 ; Funk, 1974b, p. 514 ; Will, 1979a, p. 267 ; Schober, 1981, p. 118.

8 L’état conflictuel de la Babylonie dans cette période ressort très clairement de la Chronique des Diadoques : Grayson, 1975a, n° 10 ; Del Monte, 1997, p. 190.

9 Pour les chroniques babyloniennes : Del Monte, 1997, p. 189-192, pour les tablettes astronomiques : Sachs, Hunger, 1988, AD 1 n° 308, p. 232-239 et Del Monte, 1997, p. 22.

10 À titre d’exemples : selon Kaerst (1926, p. 713, note 3) autour de 307 ; pour Newell (1938, p. 10-11) en 306 ; pour Invernizzi (1993, p. 235) en 306-305 ; selon Kuhrt, Sherwin-White (1994, p. 322) entre 304 et 301.

11 Bouché-Leclercq, 1913, p. 524 : Streck, 1921, p. 1150 ; Altheim, 1947, p. 283 ; Hadley, 1978, p. 228-230 ; Marasco, 1984a, p. 317-318.

12 App., Syr., 58.

13 Sur ce point déjà : Hadley, 1978, p. 228-230 ; Marasco, 1984a, p. 318.

14 Kritt, 1997, p. 99-104. Cf. Houghton, Lorber, 2002, p. 51-52.

15 Le Rider, 1997, p. 827-828.

16 Amm. Marc., 23, 6, 23.

17 Tac., Ann., 6, 42.

18 App., Syr., 58.

19 Sur l’urbanisme de Séleucie et sa chronologie : Invernizzi, 1993, p. 242-245 ; Invernizzi, 1994, p. 118.

20 Ce sont des îlots de 144,7 m sur 72,35 m : Downey, 1997, p. 513-514.

21 Gullini, 1967, p. 135-163, notamment p. 141 et Invernizzi, 1994, p. 122.

22 À propos de la voie d’eau qui séparait en deux parties la ville de Séleucie : Invernizzi, 1994, p. 122-123.

23 Invernizzi, 1994, p. 120.

24 Nous devons cette observation à Fr. Joannès.

25 Diod., 19, 13, 2-4.

26 Cet ensemble régional correspond à ce qui avait été le « glacis » mis en place par Antigone après 315 et contrôlé par des satrapes fidèles au Borgne.

27 Cette thèse est notamment exprimée dans Kuhrt, Sherwin-White, 1993.

28 Del Monte, 1997, p. 183-195 ; Grayson, 1975a, n° 10.

29 Sherwin-White, 1987, p. 19 ; Kuhrt, 1996 ; Invernizzi, 1993, p. 235 ; Invernizzi, 1994, p. 117-118.

30 Invernizzi, 1994, p. 122. Sur l’inscription de Séleucie dans les contextes géographique et politique babyloniens : Scharrer, 1999, p. 124-127.

31 Sur le Cylindre de Borsippa : Weissbach, 1911, p. 132-135 ; Kuhrt, Sherwin-White, 1993, p. 38-39 ; Briant, 1994a, p. 459. Nous donnons ici le début du texte du cylindre :
« Antiochos, le Grand Roi, le roi légitime, roi du monde, roi de Babylone, roi des terres, protecteur d’Esagila et d’Ezida, premier fils de Séleucos, le roi, le Macédonien, roi de Babylone, je suis.
Lorsque j’ai décidé de construire Esagila et Ezida, j’ai fabriqué de mes mains pures les briques pour Esagila et Ezida en utilisant une huile de grande qualité dans le pays d’Hatti et pour la fondation d’Esagila et d’Ezida je (les) ai apportées. Au mois d’Addaru, le 20^e jour, année 43, la fondation d’Ezida, le véritable temple, la maison de Nabû qui est à Borsippa, j’ai établi. »

32 App., Syr., 58. Sur l’interprétation du terme magoi comme des prêtres babyloniens et non perses : Eddy, 1961, p. 115, note 30 ; Musti, 1966, p. 133, note 29.

33 App., Syr., 58.

34 Marasco, 1982, p. 99-103.

35 La position qui voudrait que Babylone ait été négligée, voire abandonnée, par les Séleucides est vivement combattue dans Sherwin-White, 1987, p. 18-20, Kuhrt, 1987, p. 54 et Kuhrt, Sherwin-White, 1994, p. 322-323.

36 Sur le maintien de Babylone, mais avec un affaiblissement de son poids politique dans la région : Oelsner, 1986, p. 124-125.

37 Paus., 1, 16, 3.

38 Grayson, 1975a, n° 10, l. 21-31 et l. 34-43 ; Del Monte, 1997, p. 183-194.

39 Paus., 1, 16, 3.

40 Sans doute Séleucos avait-il tiré les leçons du soutien de la population dans sa lutte contre Antigone : Diod., 19, 91, 1-92, 4.

41 Kritt, 1997, p. 102-103.

42 Sherwin-White, 1987, p. 22.

43 Newell, 1938, p. 9-52.

44 Sur ce point, pour la Syrie : Du Prey Gopaul, 2004, p. 442-450.

45 Strab., 16, 1, 5.

46 Cf. Scharrer, 1999, p. 126.

47 Weissbach, 1911, p. 132-135. Sur l’épithète « macédonien » attribué à Séleucos, les analyses en partie divergentes de Kuhrt, Sherwin-White, 1993, p. 38-39 et de Briant, 1994a, p. 459.

48 Cf. Musti, 1966, p. 73-74 ; Mehl, 1986, p. 212-214.

49 Seyrig, 1951b, p. 208-213 ; Will, 1979a, p. 82-83. En dernier lieu : Sartre, 2001, p. 107 et 154-155.

50 Cf. Tscherikower, 1927, p. 51-64 ; Sartre, 2001, p. 118-120. Également : Cohen, 2006, p. 80-93 (Antioche), 94-101 (Apamée), 111-116 (Laodicée) et 126-135 (Séleucie).

51 Sartre, 2001, p. 118-152. Voir également Bousdroukis, 2003 ; Balty (J.), 2003 ; Balty (J.-Ch.), 2003.

52 Séleucie aurait été fondée en avril de l’an 300, Antioche et Séleucie au mois de mai : Malalas, Chron., 8.

53 Frézouls, 1988, p. 118-119.

54 Diod., 20, 47, 5. Cf. Seyrig, 1970, p. 307-309 ; Le Rider, 1999a, p. 139 ; Cohen, 2006, p. 76-79.

55 Bousdroukis, 2003, p. 15-18 ; Balty (J.), 2003, p. 211-221 ; Cohen, 2006, p. 122.

56 Seyrig, 1970, p. 298-307.

57 Cf. Tscherikower, 1927, p. 58-64 ; Sartre, 2001, p. 118-120.

58 On sait désormais que bien des implantations connues comme de véritables cités ne furent au début que des colonies de taille modeste, par exemple Doura-Europos : Leriche, Al-Mahmoud, 1994 et Leriche, 1997. Sur le développement progressif d’Apamée sur l’Oronte : Balty, 1977.

59 À propos de la densité des implantations gréco-macédoniennes dans la vallée de l’Oronte : Millar, 1987, p. 113.

60 Cf. Sartre, 2001, p. 111-152.

61 À propos d’Antioche : Sartre, 2004.

62 La fondation d’Antioche : Strabon, 16, 2, 4-5, Libanios, Or., 11 et par Malalas, Chron., 8, 10-19. Sur le texte de Malalas : Chuvin, 1988, p. 101. Sur la fondation d’Apamée : Balty (J.), 2003, p. 210-222.

63 Jean Malalas, antiochéen lui-même, évoque par exemple une Fondation d’Antioche rédigée par un certain Pausanias. Sans doute ce récit appartenait-il à cette « littérature civique » chargée de constituer la mémoire de certaines cités : Malalas, Chron., 8, 18 ; cf. : Downey, 1961, p. 36-37. Sur les recueils de patria comme sources pour Malalas : Chuvin, 1988, p. 100. Le discours de Libanios sur Antioche constitue précisément un élément de construction d’une mémoire civique : Libanios, Or., 11.

64 Malalas rapporte notamment que Séleucie fut fondée avant Antioche : Malalas, Chron., 8, 10.

65 Libanios, Or., 11, 85-88.

66 Tzetzes, Chiliades 7, 118, v. 176.

67 Cette remarque vaut surtout pour le monnayage d’argent. À Séleucie du Tigre, par exemple, lorsqu’apparaît le quadrige d’éléphants, le droit porte la tête de Zeus lauréée : Newell, 1938, p. 23-37, même chose à Suse : Newell, 1938, p. 118-126. Le monnayage de Séleucie de Piérie comporte aussi des monnaies à la tête de Zeus : Newell, 1941, p. 86-92.

68 Sur l’importance de la figure de Zeus sous le règne de Séleucos I^er : Rigsby, 1980, p. 238-239. Sur le culte de Zeus à Antioche : Cabouret, 1997, p. 1007-1013.

69 Malalas, Chron., 8, 12.

70 Malalas, Chron., 8, 12 ; Libanios, Or., 11, 86-88.

71 Strabon et Libanios attribuent en revanche à Séleucos la consécration du sanctuaire de Daphné à Apollon : Strab., 16, 2, 6 ; Libanios, Or., 11, 98.

72 Chuvin, 1988, p. 101-107. P. Chuvin souligne notamment l’association entre le Zeus de Pella et ceux de Séleucie et d’Antioche.

73 La fondation d’Antioche a une fonction archétypale. Malalas en reprend le schéma pour décrire les modalités de la fondation des trois autres cités.

74 Bernard, 1995a, p. 361-362.

75 Bernard, 1995b, p. 382. On sait par ailleurs que les noms donnés à certaines régions de Syrie reproduisaient largement les toponymes macédoniens : l’Oronte fut ainsi baptisé l’Axios, la partie occidentale portait le nom de Piérie.

76 Libanios, Or., 11, 85-88. Contrairement à ce qu’affirme Malalas (Chron. 8, 12), la cité d’Antigoneia ne fut pas rayée de la carte. Elle apparaît à nouveau comme un village du territoire d’Antioche en 51 : Dio. Cass., 40, 29.

77 Libanios, Or., 11, 74-77.

78 Leriche, 1987, p. 64 ; Jones, 1966, p. 8.

79 Seyrig, 1970, p. 290-311.

80 Seyrig, 1970, p. 300-307 et p. 309. G. G. Aperghis a récemment systématisé l’idée que les fondations séleucides répondaient avant tout à un motif d’ordre économique : Aperghis, 2004, p. 89-99. S’il y eut à l’évidence chez les premiers rois séleucides le souci de fixer des colons capables d’exploiter ces régions, de développer ainsi les revenus royaux et de mettre en place une économie monétaire, il est cependant bien réducteur de limiter à la seule dimension économique un effort de colonisation qui s’inscrivait au moins autant dans une logique de construction territoriale répondant elle-même à des impératifs militaires, politiques et idéologiques.

81 Balty (J.), 2003, p. 217-220.

82 Will (Er.), 1990, p. 261. Sur ces axes de circulation : Duyrat, 2004, p. 400-401.

83 Sur Larichos : Savalli-Lestrade, 1998a, n° 5.

84 Will, 1979a, p. 61-65.

85 H. Seyrig soulignait au contraire le souci de Séleucos de s’inscrire sur la scène méditerranéenne : Seyrig, 1970, p. 300.

86 Seyrig, 1970, p. 305.

87 Ce choix politique de Séleucos le distingue par exemple de l’attitude de Ptolémée en Syrie de Sud : Sartre, 2001, p. 152.

88 Bikerman, 1938a, p. 11.

89 Sartre, 2001, p. 116-118.

90 Strabon (16, 2, 4) évoque les « quatre villes sœurs ».

91 Seyrig, 1970, p. 300-307.

92 Seyrig, 1970, p. 301-305.

93 Ps-Oppien, Cyn., 2, 118-133, commenté dans Hollis, 1994, p. 158-166.

94 Cf. Bernard, 1995a, p. 358.

95 Sur Héraclès et la fondation des cités séleucides de Syrie : Cabouret, 1997, p. 1019.

96 Bernard, 1995a, p. 363.

97 Sartre, 2001, p. 129.

98 Le Rider, 1999a, p. 135-136.

99 Strab., 16, 2, 4 ; Malalas, Chron., 8.

100 Seyrig, 1970, p. 300-307 ; Sartre, 2001, p. 131 ; mais aussi Frézouls, 1988, p. 120.

101 Ce fut notamment le cas à Zeugma (Pline, NH, 5, 86), à Europos sur le site de l’ancienne Karkémisch (Pline, NH, 5, 87 ; Proc., De Bell. Pers., 2, 20), ou encore à Beroia/Alep (App., Syr., 57).

102 Selon Malalas, Séleucos aurait fondé Séleucie aux pieds d’une ancienne ville indigène, Antioche fut fondée sur le site du village de Bôttia (nom pleinement macédonien) en face de Iopolis ; Laodicée remplaça le village indigène de Mazabda. Quant à Apamée, elle reprit le site de la colonie macédonienne de Pella qui elle-même avait remplacé Pharnaké : Malalas, Chron., 8.

103 Malalas, Chron., 8. ; Strab., 16, 2, 4-5. Cf. Cohen, 2006, p. 76-77.

104 C’était notamment le cas pour Laodicée et Apamée.

105 Sur la régularité de la dimension des îlots : Downey, 1961, p. 70-71 ; Sauvaget, 1934, p.105 ; Sartre, 2001, p. 133.

106 On pense notamment aux ports artificiels de ces deux cités et à la nécessité de combiner et de protéger à la fois un site portuaire et un site d’acropole. Cf. Sauvaget, 1934, p. 81-114. Également : Balty, 1977, p. 112-115.

107 Balty, 1977, p. 113 ; Leriche, 1987, p. 77.

108 Invernizzi, 1993, p. 242-245.

109 Sur le développement urbain d’Apamée, plus tardif qu’on ne l’avait pensé jusque-là : Balty, 1977. Il n’est certain pas qu’Apamée ait accueilli un atelier monétaire sous Séleucos I^er : Le Rider, 1999a, p. 133.

110 Leriche, 1993, p. 113 ; Leriche, Al-Mahmoud, 1994, p. 397.

111 Sartre, 2001, p. 134-135 et 138-141.

112 Leriche, 1996, p. 166 et Leriche, 1997a, p. 195-197. Plus récemment : Downey, 2000, p. 157-162 : Cohen, 2006, p. 156-169.

113 Connor, Clarke, 1996-1997, p. 151-183 ; Sartre, 2001, p. 137 ; Cohen, 2006, p. 178-180.

114 Sur le caractère militaire des fondations séleucides : Tarn, Griffith, 1952, p. 148-150. Sur le plan hippodamien à Doura-Europos : Leriche, 1996, p. 166-167 ; Downey, 2000, p. 157-162.

115 Desreumaux, Gaborit, Caillou, 1999, p. 78-79 et Abadie-Reynal, Gaborit, 2003.

116 Sur l’évolution urbaine d’Antioche, d’Apamée et de Doura à l’époque hellénistique : Sartre, 2001, p. 135-137.

117 M. Sartre souligne que les implantations de Syrie du Nord connurent un développement urbain inégalement rapide : Sartre, 2001, p. 135-137. À propos d’Apamée et de Zeugma : Abadie-Reynal, 2001, p. 19-20.

118 Sur l’opposition cité/katoikiai : Tscherikower, 1927, p. 112-137 ; Cohen, 1978, p. 14-28. A. H. M. Jones évoquait la possibilité que des colonies militaires soient devenues des poleis : Jones, 1940, p. 10. Pour une synthèse des recherches récentes : Leriche, 1997a, p. 205-210.

119 Abadie-Reynal, 2001, p. 10-11 et Abadie-Reynal, Gaborit, 2003, p. 149-157.

120 Abadie-Reynal, 2001, p. 14. Les fouilles dirigées par C. Abadie-Reynal ont permis de préciser et de corriger les interprétations de Wagner, 1976.

121 Briant, 1982c, p. 63-92 ;Sartre, 2001, p. 144-152.

122 Tscherikower, 1927, p. 51-64 et p. 174 ; Sartre, 2001, p. 118-120. Il faut notamment retenir les cas de l’ancienne Karkémisch refondée en Europos, de Tella qui serait devenue une Niképhorion et bien sûr d’Alep qui devint Béroia.

123 Alep/Beroia : App., Syr., 57 ; Euseb., Chron., I, p. 127 (éd. Schoene) ; Europos : Étienne de Byzance, s.v., Ὠрωπός.

124 Sartre, 2001, p. 148-149 ; Millar, 1987, p. 113.

125 Seyrig, 1970, p. 293-298.

126 Cohen, 2006, p. 25-26.

127 Il est cependant hasardeux d’affirmer avec J. D. Grainger que les sites d’Alep, de Hama, de Karkémisch, de Tell Rifaat étaient presque désertés avant la conquête macédonienne : Grainger, 1990b, p. 27-28 ; également Millar, 1987, p. 112.

128 Cohen, 2006, p. 169-170.

129 Si le plan hippodamien d’Alep/Béroia (Sauvaget, 1941, p. 41), ainsi que les fortifi cations hellénistiques (Saliby, 1986b, p. 55) ont pu être repérées, il n’a pas été possible de dater précisément ces structures.Également Du Prey Gopaul, 2004, p. 439-440.

130 Sartre, 2001, p. 144.

131 Tscherikower, 1927, p. 63.

132 L’impact des refondations sur l’urbanisme des villes indigènes est difficile à déterminer. À Alep, J. Sauvaget avait repéré un plan hippodamien : Sauvaget, 1941, p. 41. Selon M. Sartre, il semblerait que Hama ait aussi connu un plan hippodamien : Sartre, 2001, p. 145.

133 Tscherikower, 1927, p. 126.

134 Cohen, 2006, p. 169-170.

135 Sartre, 2001, p. 151.

136 Étienne de Byz., s.v., Νικάτοрις. Le site de cette fondation attribuée à Séleucos et qui se situait sans doute sur le Haut-Euphrate près d’Europos n’a pas été localisé. Cf. Tscherikower, 1927, p. 55 ; Sartre, 2001, p. 119.

137 Algaze, Breuninger et al., 1994, p. 20-21.

138 Sartre, 2001, p. 119.

139 Malalas (Chron. 17, 418) attribue à Séleucos la fondation d’Edesse, l’ancienne Orrhoe mais en la nommant « Antioche la mixobarbaros ». Tscherikower montre qu’il est très improbable que cette ville ait été refondée avec un nom dynastique pour prendre ensuite le nom d’Edesse. Sa solution, qui privilégie une refondation d’Orrhoe au nom d’Edesse par Séleucos puis une métonomasie en Antioche sur le Kallirhoe sous Antiochos IV, nous paraît très convaincante : Tscherikower, 1927, p. 88-89. L’attribution à Séleucos d’une refondation de Nisibis pose plus de difficultés : elle est revendiquée par une inscription parthe (CIG 6856, l. 5-6) et évoquée par un passage de Dion Cassius (Dio. Cass., 66, 26). Pline mentionne une fondation par le stratège de Mésopotamie Nikanôr (Pline, NH, 6, 117). Il est probable que Séleucos implanta une colonie sur le site de cette ville indigène mais la métonomasie en Antioche de Mygdonie est certainement bien plus tardive, sans doute date-t-elle d’Antiochos IV, précisément au moment où apparaît le nom d’Antioche de Mygdonie sur les monnaies de la cité : BMC 3, p. 40-42, pl. XIII, 7. Sur l’ensemble de ces points : Tscherikower, 1927, p. 89-90. Sur la date de la métonomasie de Nisibis en Antioche de Mygdonie : Le Rider, 1994b, p. 23-24. A. Bousdroukis attribue cependant la fondation d’Antioche de Mygdonie à Séleucos I^er : Bousdroukis, 2003, p. 12-13, n° 10.

140 Sur la fonction de zone de passage de région, à partir des trésors monétaires : Duyrat, 2004, p. 398-399.

141 Rostovtzeff, 1938, p. 103-105 ; Leriche, 1997a, p. 194-195.

142 Pline, NH, 6, 26.

143 Isid. Charax, Parth. Stat., 1.

144 Pour Nisibis-Antioche : App., Syr., 57 ; Euseb., Chron., I, p. 116-117 (éd. Schoene). Pour Doura-Europos : P. Dura 32 qui évoque la fondation de la colonie par Séleucos Nikatôr. Sur la nécessaire distinction entre Nikanôr, satrape antigonide de Médie, et Nikanôr satrape de Mésopotamie sous Séleucos I^er : Bengtson, 1937, p. 184. Contra : Tarn, 1951, p. 7, note 3 ; Carsana, 1996, p. 101-102.

145 Malalas évoque la nomination par Séleucos de ses deux neveux, Nikomédès et Nikanôr, à la tête des satrapies de toute l’Asie : Chron. 8, 252D. Le témoignage est sujet à caution (cf. Marinoni, 1972, p. 626-629) mais il est possible qu’un de ses neveux, fils d’une sœur inconnue par ailleurs, Didyma, ait été le stratège de Mésopotamie.

146 Luc., De dea Syria 19-27.

147 Tarn, 1951. Pour W. W. Tarn la Bactriane hellénistique constituait l’accomplissement des rêves d’Alexandre de diffusion de l’hellénisme et de fusion et de syncrétisme entre Gréco-Macédoniens et Orientaux.

148 À propos de ces régions, Narain affirme que : « Their history is part of the history of India and not of the Hellenistic states : they came, they saw, but India conquered » : Narain, 1957, p. 11.

149 Altheim, 1947-1948 et Altheim, Stiehl et al., 1970. Dans le même sens Badian, 1958, p. 425-444 et Bosworth, 1980, p. 1-21.

150 Pour un bilan plus complet : Holt, 1984 ; Holt, 1985, p. iii-xvi ; Holt, 1987 ; Holt, 1988, p. 3-7 ; Holt, 1999. Sur l’archéologie en Bactriane-Sogdiane mais aussi dans le reste de l’Afghanistan, l’ouvrage fondamental demeure Allchin, Hammond, 1978.

151 La bibliographie sur Aï Khanoum est très abondante. Les résultats des fouilles ont été publiés sous la direction de P. Bernard : Bernard, 1973, 1985. Pour les prospections : Lyonnet, 1997 et Gardin, 1998.

152 Pour l’archéologie, notons par exemple les récents travaux de la MAFOUZ, la mission archéologique francoouzbèque : Leriche, Annaev, 1996, p. 277-303 ; mais aussi les fouilles de Kampyr-Tepe (à l’Ouest de Termez sur la rive droite de l’Amou-Daria) : Rtveladze, 1995, p. 20-24. Sur le Turkménistan : Invernizzi, 1995a ; Košelenko, Bader, Gaibov, 1994, p. 39-50. Concernant l’archéologie de l’Ouzbékistan : Pugachenkova, 1995 ; et enfin pour le Tadjikistan : Litvinsky, 1994.

153 Tarn, 1951, p. 5.

154 Ball, 1982, p. 374 (index) et carte 61 ; Holt, 1999, p. 26. Pour un bilan des sites et une présentation des limites de l’archéologie hellénistique en Bactriane-Sogdiane : Kuhrt, Sherwin-White, 1993, p. 103-111.

155 Usmanova, 1992, p. 55-63 et les deux articles de Bader, Gaibov, Košelenko, 1992 et 1995. Également Hermann, Kurbansakhatov, 1994.

156 Chichkina, 1986, p. 71-78 ; Bernard et al., 1990 ; Bernard et al., 1992 ; Bernard, 1996a, p. 331-365. Sur la fortification hellénistique de Samarcande : Rapin, Isamiddinov, 1994, p. 547-565.

157 Francfort, 1988, p. 186.

158 Negmatov, 1986, p. 41-48.

159 Le site a été fouillé de 1976 à 1991 par des équipes russo-tadjikes. Pour un bilan : Pičikjan, 1992. Sur ce sanctuaire : Bernard, 1994a, p. 507-509 et surtout le compte rendu du livre de I. R. Pičikjan dans Bernard, 1994c, où P. Bernard développe l’idée d’une impulsion séleucide – de Séleucos I^er – pour la construction de ce vaste sanctuaire.

160 Les travaux récents à Termez et à Samarcande, par exemple, se sont heurtés à ce type de difficultés stratigraphiques : Bernard et al., 1990 et 1992.

161 Bernard et al., 1973, p. 104.

162 Un aperçu de la richesse numismatique de la région a été révélé dès la fin du xix^e siècle par le fameux « trésor de l’Oxos » très certainement lié au temple de Takht-i Sangin : Dalton, 1964 et Bellinger, 1962, p. 51-67. O. Bopearachchi a établi un catalogue des monnaies gréco-bactriennes : Bopearachchi, 1991. Pour le monnayage séleucide à proprement parler : Newell, 1938 ; Bernard, 1985a ; Kritt, 1996 ; Houghton, Lorber, 2002.

163 Sur ce point : Bopearachchi, 1994 et le catalogue raisonné des monnaies gréco-bactriennes : Bopearachchi, 1991, essentiellement les séries 1-4. À compléter par Kritt, 1996 et Kritt, 2001 ; Holt, 1999 et Lerner, 1999 et, en dernier lieu : Houghton, Lorber, 2002, p. 218-223.

164 P. Bernard aborde en particulier le monnayage de la Bactriane séleucide : Bernard, 1985a ; A. Houghton et W. Moore évoquent les ateliers orientaux des premiers Séleucides : Houghton, Moore, 1984.

165 Sur ce point l’article d’H. Nicolet-Pierre et de M. Amandry constitue une mise au point très claire : Nicolet-Pierre, Amandry, 1994.

166 La date de l’association au trône d’Antiochos est connue par une tablette inédite (BM 109949) datée du 18 novembre 294. Sur ce document : Oelsner, 1986, p. 271, 505-506 ; Del Monte, 1997, p. 226. La date jusque-là retenue était 293 : Bernard, 1985a, p. 36.

167 Plut., Dém., 38, 10 ; App., Syr., 59-61 ; Euseb., Chron., I, p. 249 ; Diod., 21, 1, 21.

168 Sur Antiochos et les Hautes Satrapies : Mehl, 1986, p. 197, note 132.

169 Kritt, 1997, p. 99-105 ; Waggoner, 1969a, p. 24-26 pour Ecbatane.

170 Bopearachchi, 2004, p. 356-357.

171 Houghton, Lorber, 2002, n° 226-232.

172 Houghton, Lorber, 2002, n° 233-252.

173 Houghton, Lorber, 2002, n° 257-305.

174 Houghton, Lorber, 2002, n° 426-427.

175 Déjà Bernard, 1985a, p. 38.

176 Bernard, 1987, p. 109-110.

177 Baber et al., 1995.

178 Sur les destructions par les nomades : Pline, NH, 6, 47-48, 93 ; Strab., 11, 10, 1. Sur les populations nomades d’Asie centrale au début de l’époque hellénistique : Olbrycht, 1996, p. 156-157.

179 Sur l’action d’Alexandre dans ce domaine : Harmatta, 1999, p. 129-136, en particulier p. 132-133.

180 Insc. 172. Cf. Kuhrt, Sherwin-White, 1993, p. 81-82.

181 Les fouilles récentes ont établi qu’Antiochos avait fait construire un mur au centre de l’oasis de Merv pour protéger les installations et les habitants : Bader, Gaibov, Košelenko, 1995, p. 24-27.

182 Holt, 1999, p. 26.

183 Rtveladze, 1995, p. 20-24. Sur ces aspects également : Leriche, 1977, p. 311 ; Kuhrt, Sherwin-White, 1993, p. 103-105.

184 Sur cette évolution : Holt, 1988, p. 87-96.

185 Holt, 1988, p. 96-98.

186 Leriche, 1977, p. 312 et Pugachenkova, 1995, p. 10 pour la Sogdiane.

187 Holt, 1999, p. 29. Également sur ces aspects : Olbrycht, 1996, p. 161-162.

188 Bernard, 1985b, p. 78-79.

189 Insc. 62, l. 14-16.

190 Bernard et al., 1990, p. 359.

191 App., Syr., 55.

192 Pol., 10, 29, 3.

193 Pline, NH, 1, 6 ; 6, 49.

194 Étienne de Byz., s.v., Ἄντισσα.

195 Strab., 2, 1, 2-4 ; 2, 1, 6 ; 11, 7, 1-3.

196 Pline, NH, 6, 58.

197 Strab., 2, 1, 17.

198 Des Ἰνδικά lui sont d’ailleurs attribuées par Ératosthène et Strabon qui se font les relais de ces informations.

199 Mehl, 1986, p. 186-193.

200 Rappelons aussi que, selon Pline, Séleucos avait fait venir des plantes aromatiques de l’Inde pour les cultiver dans son royaume : Pline, NH, 16, 135.

201 On ne peut donc que s’inscrire en faux contre l’idée d’un désintérêt des rois séleucides pour les Hautes Satrapies : Altheim, 1947-1948, p. 297-298, Schmitt, 1964, p. 45.

202 Strab., 2, 1, 6. Cf. Historiens d’Alexandre, n° 119-121.

203 Sur ces aspects : Pédech, 1976, p. 76-87.

204 Sur le réseau routier achéménide : Graf, 1994, p. 167-189.

205 French, 1997, p. 189-196.

206 Insc. 171.

207 Insc. 170.