1 Estimation basse : Bevort A., « Les effectifs syndiqués à la CGT et à la CFDT, 1945-1990 », art. cit., p. 88-89. Estimation haute : Bevort A. et Labbe D., La CFDT : organisation et audience depuis 1945, Paris, La Documentation française, 1992, p. 150.

2 Estimation basse : Andolfatto D., Labbe D., La CGT. Organisation et audience depuis 1945, Paris, La Découverte, 1997, p. 233. Estimation haute : Bevort A., « Les effectifs syndiqués à la CGT et à la CFDT, 1945-1990 », art. cit., p. 88-89.

3 Pigenet M. et alii (dir.), L’apogée des syndicalismes en Europe 1960-1985, Paris, Publications de la Sorbonne, 2005.

4 Groux G., Mouriaux R., La CGT, crises et alternatives, Paris, Économica, 1992, p. 119-137.

5 Nezosi G., « La fin de l’homme du fer. CGT et crise de la sidérurgie à Longwy. 1963-1979 », art. cit., Labbe D., Syndicats et syndiqués en France depuis 1945, op. cit., p. 80.

6 François M., L’affaire Guy Robert, Caen, UD CFDT du Calvados, 1970. L’affaire s’étire entre décembre 1969 et février 1972 et nécessite 25 arrêts. Rapport du préfet du Calvados, 11/2/1972, ministère de l’Intérieur, AN 85257/5.

7 Bouvet D., L’usine de la peur, Paris, Stock, 1975.

8 Goux J.-P., Mémoire de l’enclave, op. cit, p. 289-292.

9 Rapport du Préfet au ministère de l’Intérieur, 17/7/1969, AN 770281/201.

10 Briquet J.-L., La tradition en mouvement. Clientélisme et politique en Corse, Paris, Belin, 1997, p. 116-118.

11 C’est le cas exemplaire de Michelin à Clermont-Ferrand : Quincy-Lefebvre P., « Le système social Michelin ou l’épuisement d’un modèle » in Gueslin A. (dir.), Les hommes du pneu, op. cit. Pour un point de vue plus général, Lemenorel A., « Les comités d’entreprise et le social : paternalisme, néo-paternalisme, démocratie (1945-1990) », in Gueslin A. et Guillaume P. (dir.), De la charité médiévale à la Sécurité sociale, Paris, Les Éditions ouvrières, 1992, p. 249-265.

12 Dubost N., Flins sans fin, op. cit., p. 73.

13 Auffray D. et alii, La grève et la ville, op. cit., p. 70.

14 Brucy G., Histoire de la fédération de la chimie CFDT. De 1938 à nos jours, Paris, Syros, 1997, p. 223-230.

15 Bergounioux A., Force ouvrière, Paris, Seuil, 1975, p. 219-220.

16 Adam G. et alii, L’ouvrier français en 1970, op. cit., p. 24-27.

17 Rapport de Jean-Paul Simonet et Marcelle Giselle Cras sur « Mai-juin 1968 en Franche-Comté », CNAM III. Mai 1968, Entreprises.

18 Lemarque S., Aspects locaux d’un grand conflit social : la grève de Péchiney-Noguères (été 1973), op. cit.

19 Le Madec F., L’aubépine de mai, op. cit.

20 Rapport de la Préfecture de Police de Paris, 12/6/1971, AN 760122/285.

21 AD Nord 1008 W 19.

22 Rapport sur l’Union départementale du 22/3/1969, AD Seine-Saint-Denis 23 W 3.

23 Favre D., Ni rouges, ni jaunes. De la CGSI à la CSL, l’expérience du syndicalisme indépendant, Courbevoie, Éditions Midi moins le Quart, 1998, p. 173. La CGSI, moribonde, rejoint entre 1975 et 1977 la CFTC (Ibid., p. 210-212).

24 Adam G., « La représentativité syndicale dans l’entreprise », art. cit., p. 103.

25 Rapport des Renseignements généraux du 18/10/1968, AD Seine-Saint-Denis 23 W 1.

26 Rapport du 31/12/1968, ibid..

27 « Implantation des Syndicats indépendants dans le département de Seine-Saint-Denis », 29/8/1969, AD Seine-Saint-Denis 23 W 3.

28 Rapport du préfet, 17/1/1969, ministère de l’Intérieur, AN 770123/209.

29 Rapport du préfet, 3/7/1969, ministère de l’Intérieur, AN 770123/203.

30 En février 1970, une UD CFT se crée en Ille-et-Vilaine qui prétend rassembler 4 200 adhérents : ils sont cependant 3 400 à l’usine Citroën de Rennes et 400 à la laiterie Bridel de Retiers (Rapport préfectoral, 19/2/1970, AN 770122/215). Dans l’Allier, l’UD CFT se targue de 767 adhérents mais 600 proviennent de l’usine Chrysler de Dompierre-sur-Besbre (Rapport préfectoral, 22/10/1970, AN 770122/215).

31 Rapport préfectoral, 3/2/1970, AN, ministère de l’Intérieur, 770122/213.

32 Loubet J.-L. et Hatzfeld N., « De la CGT à la CFT à l’usine de Poissy », Les Cahiers d’Evry, décembre 2001, p. 6-28.

33 Rapport du 21/4/1969, AN, ministère de l’Intérieur, 770122/205.

34 BDIC, Fonds Cahiers de Mai F Δ Rés. 578/53.

35 Cité in Capdevielle J. et Mouriaux R., « L’ouvrier conservateur », art. cit., p. 79.

36 Ibid., p. 67. Souligné par nous.

37 Boltanski L., Thevenot L., De la justification, op. cit., p. 206-222 et 296-303.

38 Destrey J., La vie d’une famille ouvrière, Paris, Seuil, 1971, p. 87-88.

39 Ibid., p. 91.

40 Dreyfus M., Histoire de la CGT, op. cit., chap. 7.

41 La CGT en Mai 1968, Paul Seban, 1968 ; Pourquoi la grève ?, Film CGT, 1970.

42 « Revendications posées à l’ouverture des négociations avec l’IUMM par la FTM CGT le 29/5/1968 », Fonds Gec-Alsthom Le Bourget, AD Seine Saint Denis 72 J 9. Les deux dernières colonnes correspondent donc aux revendications de la CGT.

43 Entre un quart et un tiers des cellules communistes sont des cellules d’entreprises, dont une grande majorité dans les usines pendant notre période, Verret M., La culture ouvrière, op. cit., p. 233. Les usines, où la densité communiste est la plus forte en 1975, sont dans un ordre décroissant : Renault-Billancourt, les Chantiers navals de La Seyne, Chausson – Gennevilliers, Berliet – Vénissieux, Creusot-Loire, les Chantiers navals de La Ciotat, Usinor – Longwy, la SNIAS – Toulouse, Renault – Le Mans, Creusot au Creusot, Molinari J.-P., Les ouvriers communistes, Thonon-les-Bains, L’Albaron, 1991, p. 347.

44 « Le Parti à l’entreprise. Pourquoi ? », s.d., été 1976 probablement, Fonds Gec-Alsthom, AD Seine-Saint-Denis 72 J 7.

45 Longwy, immigrés et prolétaires, op. cit., p. 382-383.

46 Zancarini-Fournel M., Changer la vie ! op. cit., p. 372.

47 Cité in Harmel C., La CGT (1947-1981), Paris, PUF, 1982, p. 57.

48 Vigreux J., Waldeck Rochet. Une biographie politique, Paris, La Dispute, 2000.

49 Pruvost G., « Le mouvement social face à la crise », art. cit., p. 128.

50 Groux G. et Mouriaux R., La CGT, crises et alternatives, op. cit., note 2, p. 208.

51 Bergounioux A. et alii, La parole syndicale, op. cit., p. 185. Cette occultation du signifiant « ouvrier » n’est cependant pas propre à la CGT : les autres confédérations font de même (p. 163).

52 Mallet S., La nouvelle classe ouvrière, Paris, Seuil, 1963.

53 Union générale des ingénieurs cadres et techniciens. Les chercheurs sont partagés sur l’année de création de l’UGIC (1946 ou 1948) comme sur l’année de sa relance (1963 ou 1969), MouriauX R., La CGT, op. cit., p. 130 et Dreyfus M., Histoire de la CGT, op. cit., p. 241.

54 Note des RG, 31/3/1967, AN 810075/15.

55 BDIC, Fonds Cahiers de Mai, F Δ Rés. 578/88.

56 Tract du 3/2/1971. « Où veut en venir la CFDT ? », BDIC F Δ Rés. 612/4.

57 Son collègue de Picardie signale également que la CGT « essa[ie] de contrôler au maximum les mouvements revendicatifs ». En région parisienne, on souligne le « désir des responsables de se limiter aux manifestations qu’ils estiment nécessaires. […] Cette prudence qui est surtout le fait de la CGT a été particulièrement observée lors du conflit des Éts Renault où les syndicats se sont contentés d’appuyer par solidarité le mouvement des OS du Mans ». Éléments de la situation sociale. Mai 1971, Note des Directions régionales du travail et de la main-d’œuvre. AN 760122/293.

58 Pennetier C. et Pudal B., « La politique d’encadrement : l’exemple français », in Dreyfus M. et alii (dir.), Le siècle des communismes, op. cit., p. 364.

59 Note du Secrétariat fédéral concernant plus particulièrement la grève de Vaise, en contribution à la préparation de l’Assemblée des militants de Vaise du 25 avril., 14/4/67, 9 p., citation p. 6. Archives CGT fédération nationale des travailleurs du textile 43 J 44.

60 19/8/1968, Archives CGT (AD Seine-Saint-Denis), fonds URIF, 49 J 630.

61 « État d’esprit ouvrier », 2/6/1970, 11 p., ministère de l’Intérieur, AN 770128/214.

62 Cependant, contrairement aux espoirs des « gauchistes », cela ne transforme pas pour autant les ouvriers en révolutionnaires bridés par la CGT, ainsi que l’atteste la note du sous-préfet déjà citée.

63 Rapport de police du 6/5/1971, ministère de l’Intérieur, AN 760122/285.

64 Contrairement à ce qu’écrit Michel Dreyfus, c’est donc au-delà de 1973-1974 que « le “gauchisme” va être pour la CGT la cause de bien des soucis », Histoire de la CGT, op. cit., p. 275.

65 Archives confédérales CFDT 8 H 501.

66 Archives CGT, fonds URIF, 49 J 571.

67 GP-BDIC F Δ Rés. 576/4/2/3, citation p. 5.

68 Tract du 10/9/1970 cité par Dressen M., Les établis, la chaîne et le syndicat, op. cit., p. 112.

69 Marty N., Perrier, c’est nous ! Histoire de la source Perrier et de son personnel, Paris, L’Atelier, 2005.

70 Récit de Nicole Linhart in Linhart V., Volontaires pour l’usine, op. cit., p. 113.

71 AN 9800273/62.

72 Rapport du préfet du Gard, 6/6/1970, ministère de l’Intérieur, AN 760122/294.

73 Anecdote rapportée par Jean-Claude Mollard et confirmée par Bernard Pelouin. Réunion d’anciens de chez Ducellier, Charbonnier-les-Mines, 24/10/2002. Entretien avec Bernard Pelouin, Charbonnier les-Mines, 25/10/2002. Ce délégué sera licencié avec Bernard Pelouin à la suite de la grève de 1969.

74 Bourdieu P., Questions de sociologie, op. cit., p. 14-15 et Pigenet M., « À propos des représentations des rapports sociaux sexués… », art. cit.

75 Note de la DCRG, 11/7/1975, AN 860581/28.

76 Note sur les conflits collectifs du travail : Direction Générale du Travail et de l’emploi du ministère du Travail. Du 17/12/1974 au 14/10/1975, AD Deux-Sèvres SC 10379.

77 « L’utilisation de la violence dans les milieux salariés », note citée.

78 Fajon E., L’Union est un combat. Textes et documents de M. Thorez, W. Rochet et G. Marchais, Éditions sociales, 1975.

79 Vigna X., « Les ouvriers de Denain et Longwy face aux licenciements », art. cit.

80 Mouriaux R., Le syndicalisme depuis 1945, op. cit., p. 88-89.

81 Annexe 1 : Autocritique des maoïstes de Besançon, avril 71 : avec un additif « À propos de l’établissement de P. G. à Lip », 2 pages. BDIC, Fonds Gauche prolétarienne F Δ Rés. 576/4/3/3.

82 Piaget C., LIP. Charles Piaget et les LIP racontent, op. cit., p. 32.

83 Rozenblatt P. et alii,, Analyse du conflit Lip et de ses répercussions sur les pratiques ouvrières et les stratégies syndicales, op. cit., p. 42.

84 Georgi F., Soufflons nous-mêmes notre forge, op. cit., p. 171-172.

85 LIP : affaire non classée, op. cit., p. 136.

86 Ibid., p. 140-141.

87 CFDT aujourd’hui, n° 22, novembre-décembre 1976, p. 10.

88 Rozenblatt et alii, Analyse du conflit Lip et de ses répercussions…, op. cit., p. 214.

89 Cours-Salies P., La CFDT, un passé porteur d’avenir, op. cit. ; Georgi F., L’invention de la CFDT, op. cit.

90 Ainsi, le tract « Les sanctions pleuvent » du 7/12/1970 : « Après les événements de mai-juin 68, nous avions constaté un assouplissement des relations entre travailleurs et maîtrise. Cela n’a duré que quelque temps. Depuis la Direction avec la maîtrise a repris les affaires en mains, les relations redeviennent difficiles. […] Face à la dictature de la direction, de certaine maîtrise [sic], nous devons réagir collectivement. », BDIC F Δ Rés. 612/8.

91 Titre du tract du 19/1/1973, BDIC F Δ Rés. 612/9.

92 Krumnow F., CFDT au cœur, op. cit., p. 88.

93 Strauss L. et Richez J-C., « L’Alsace, une région décalée », art. cit., p. 163.

94 Deux textes datés du 29 mai, l’un destiné aux fédérations, UD et syndicats de la région parisienne, l’autre intitulé « Proposition à défendre aux négociations de Grenelle ». Ce dernier texte pose cependant problème en raison de sa date, postérieure aux négociations. Archives 7 H 43 et 7 H 735.

95 Étude de la situation sociale. Mai 1971. AN 760122/293.

96 C’est un des enseignements que la DCRG tire du conflit du Joint français, dans un des très rares rapports qu’elle consacre à la CFDT entre 1968 et 1972. « Les enseignements du conflit du “Joint Français” à Saint-Brieuc », juillet 1972, AN 19820599/94.

97 Syndicalisme Magazine, n° 1415, novembre 1972, p. 32.

98 Dans sa préface à Quatre grèves significatives, Frédo Krumnow écrit : « Le délégué n’est pas celui qui négocie loin des travailleurs : c’est celui qui écoute et qui sait faire surgir des foyers de discussion dans l’entreprise. […] Le militant n’est pas un parlementaire. Le délégué n’est pas un député auprès de la direction ou au sein du Comité d’entreprise. », p. 8-9.

99 Weber H., Le parti des patrons. Le CNPF (1946-1986), Paris, Seuil, 1986, p. 152-153.

100 Georgi F., L’invention de la CFDT, op. cit., p. 582-597.

101 Quatre grèves significatives, op. cit., p. 18.

102 « La grève chez PARIS-SA (février- avril 1972) », art. cit., p. 20.

103 9/6/1973. Dans tout ce paragraphe, nous suivons de près Groux G. et Mouriaux R., La CFDT, op. cit., p. 156-157 et 193.

104 Au bureau national de juillet 1976, Edmond Maire fait de la « montée du basisme et du gauchisme » le « danger numéro un », afin de préserver son alliance avec Jacques Chérèque. Hamon H. et Rotman P., La deuxième gauche. Histoire intellectuelle et politique de la CFDT, Paris, Seuil, 1982, p. 290. Cette lutte contre les gauchistes aboutit à la dissolution des Unions locales des VIII^e et IX^e arrondissements à Paris et de l’Union départementale de Gironde, ibid., note 2, p. 289.

105 Id., ibid., p. 304 et Weber H., Le parti des patrons, op. cit., p. 240.

106 Hamon H. et Rotman P., La deuxième gauche, op. cit., p. 300.

107 Cours-Salies P., Un passé porteur d’avenir, op. cit., p. 309.

108 Tract « à tous les élus, militants, adhérents » du collectif d’animation, 5/2/1979, Archives CFDT 8 H 507.

109 Nezosi G., La fin de l’homme de fer, op. cit., p. 204.

110 Tract SOS-emploi n° 13 (7/3/79), Durand C., Chômage et violence à Longwy, op. cit., p. 93.

111 3/4/1979. Archives CFDT 8 H 507.

112 Note sur une conversation avec Jean-Marie Toulisse, Archives confédérales CFDT 8 H 507.

113 Brochure de la Section syndicale « Dans les luttes, la construction de la section CFDT Usinor-Dunkerque », 50 p., citation p. 48. FGM-CFDT 1 B 624.

114 Tract CFDT, 30/6/79, « …Ça avance… MAIS… », CAMT Roubaix, Fonds Usinor Denain 1994 018.

115 Sur 10 sections, 6 ont voté contre la signature : Longwy, Hagondange, Sollac, Hayange, Uckange, et la SAFE ; la section de Joeuf a adopté la position de la CGT ; les trois sections qui ont voté pour ne sont pas concernées par le plan de 1979 (mais subiront ceux des années ultérieures) : Pompey, Gondrange-Rompas, Neuves-Maisons. Libération, 23/7/1979.