1 Sur ce point, on se référera au chapitre « S’outiller : stratégie d’entreprise et participation ».
2 Décret no 88-274 du 18 mars 1988 portant application de l’article 41 de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l’investissement locatif, l’accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l’offre foncière et relatif à la Commission nationale de concertation.
3 Entretien avec Bernard, représentant des locataires CNL, septembre 2011.
4 Entretien avec Élise, chargée de mission à la CSF, avril 2012.
5 Lors des élections de 2014, ces associations ne détiennent au total que 16 % des sièges d’administrateurs locataires et ne totalisent que près de 17 % des votes. L’écart est réel avec les organisations nationales CNL 35 %, la CLCV (22 %), la CSF (8 %), l’AFOC (10 %) et la CGL (6 %).
6 Conseil de concertation de patrimoine, avril 2011.
7 Entretien avec Anatole, représentant des locataires AFOC, juin 2012.
8 Entretien avec Caroline, représentante des locataires AFOC, mai 2012.
9 Conseil de concertation de patrimoine, juin 2011.
10 Sur les quinze personnes rencontrées, treize travaillent ou travaillaient dans la fonction publique ou dans une administration de service public (collectivités locales, écoles et collèges, sécurité sociale, SNCF, centre social) en tant que cadre, professeur ou instituteur. Tous disposent d’un niveau d’étude entre bac + 3 et bac + 5. Les deux autres représentants travaillent dans le secteur privé : l’un est chef d’une petite entreprise, l’autre travaille en tant que cadre dans l’aéronautique.
11 Entretien avec Bernard, représentant des locataires CNL, septembre 2011.
12 Entretien avec Marcel, représentant des locataires CNL, septembre 2011.
13 Entretien avec Albert, représentant des locataires CSF, juillet 2012.
14 Entretien avec Baya, représentante des locataires CSF, juillet 2012.
15 Entretien avec Charles, représentant des locataires CNL, novembre 2011.
16 Entretien avec Caroline, représentante des locataires AFOC, mai 2012.
17 Entretien avec Bernard, représentant des locataires CNL, septembre 2011.
18 Entretien avec Marcel, représentant des locataires CNL, septembre 2011.
19 Entretien avec Élise, chargée de mission à la CSF, avril 2012.
20 Entretien avec Lucie, chargée de mission à la CLCV, décembre 2011.
21 Entretien avec Éric, représentant des locataires CLCV, juin 2011.
22 Entretien avec Lucie, chargée de mission à la CLCV, décembre 2011.
23 Entretien avec Bernard, représentant des locataires CNL, septembre 2011.
24 Entretien avec Lucie, chargée de mission à la CLCV, décembre 2011.
25 J. Talpin propose une analyse proche à propos des dispositifs participatifs réunissant des « citoyens ordinaires » : les « bons citoyens » sont ceux qui sont présents de manière régulière dans les instances. Il montre que « se comporter en bon citoyen c’est d’abord participer pour la collectivité, ce qui implique une présence assidue aux réunions […]. La simple présence au sein des dispositifs représente en soi une forme d’engagement et de soutien à la logique participative ». Voir à ce sujet : Talpin J., « Jouer les bons citoyens. Les effets contrastés de l’engagement au sein de dispositifs participatifs », Politix, 3, 75, 2006, p. 19-31 ; Talpin J., « Éléments pour une approche pragmatiste de la compétence politique », Revue française de science politique, 60, 1, 2010, p. 91-115.
26 Entretien avec Charles, représentant des locataires CNL, novembre 2011.
27 Entretien avec Maurice, représentant des locataires CNL, septembre 2011.
28 Entretien avec Josiane, représentante des locataires CLCV, juin 2012.
29 Entretien avec Caroline, représentante des locataires AFOC, mai 2012.
30 Entretien avec Lucie, chargée de mission à la CLCV, décembre 2011.
31 La sous-représentation des femmes parmi les militants des partis politiques et des syndicats a été soulignée a de nombreuses reprises : « Les analyses soulignent leur moindre disponibilité ou leur moindre insertion sociale, liées à la division du travail domestique et à leur position sur le marché du travail salarié » : Bargel L., Dunezat X., « Genre et militantisme », dans O. Fillieule, L. Mathieu, C. Péchu (dir.), Dictionnaire des mouvements sociaux, Paris, Presses de Science Po, 2009, p. 248-255. Sur la division sexuelle du travail militant, on pourra se reporter au numéro spécial de la revue Nouvelles questions féministes (2005) intitulé « Les logiques patriarcales du militantisme ». L’éditorial, « Le militantisme n’échappe pas au patriarcat » revient sur les principaux acquis de la recherche sur ce thème : Roux P., Perrin C., Pannatier G., Cossy V., « Le militantisme n’échappe pas au patriarcat », Nouvelles questions féministes, 24, 3, 2005, p. 415.
32 Elles ont fait l’objet d’analyses fines par la politiste Manon Tremblay dans le contexte québécois : Tremblay M., Québécoises et représentation parlementaire, Sainte-Foy, Presses de l’université de Laval, 2005. L’auteure identifie notamment les quatre étapes que doit franchir une femme pour devenir représentante politique (l’éligibilité, le recrutement, la sélection et l’élection). Elle montre qu’à chacune de ces étapes un certain nombre d’obstacles peuvent entraver l’accès des femmes à la représentation politique, parmi lesquels les rôles sociaux de sexe jouent un rôle déterminant.
33 Conseil de concertation de l’agence B, mai 2015.
34 Conseil de concertation de l’agence C, décembre 2012.
35 Entretien de novembre 2011.
36 Sur ce point, on se référera au chapitre suivant, « Recompositions hiérarchiques et nouvelles techniques managériales ».
37 Cette dimension a été montrée dans d’autres contextes. Dans le champ de la « démocratie urbaine », on se reportera notamment à l’ouvrage dirigé par Agnès Deboulet et Héloïse Nez : Deboulet A., Nez H., Savoirs citoyens et démocratie urbaine, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.