Fig. 1. – Page de titre de l’Essai analytique sur la richesse et sur l’impôt de Graslin, édition originale de 1767 (BM de Rennes, cliché A. Orain).

Fig. 2. – Épître dédicatoire de l’Essai analytique sur la richesse et sur l’impôt de Graslin, édition originale de 1767 (BM de Rennes, cliché A. Orain).

Fig 3. – Page de titre du recueil des dissertations couronnées par l’Académie Impériale de Saint-Pétersbourg et paru en 1768 (cliché BNF).

Fig. 4. – Page de titre de la dissertation de Graslin contenue dans le recueil des pièces couronnées par l’Académie Impériale de Saint-Pétersbourg.

Fig. 5. – Portrait de l’abbé Nicolas Baudeau, physiocrate ardent et l’un des principaux contradicteurs de Graslin (cliché Mairie d’Amboise).

Fig. 6. – Page de titre de la Correspondance entre M. Graslin et M. l’Abbé Baudeau, édition originale de 1777 (cliché BM de Nantes).

Fig. 7. – « Tableau économique » tiré de la Philosophie rurale de Victor Riqueti de Mirabeau et François Quesnay, édition originale de 1763 (BM de Rennes, cliché A. Orain). C’est le « tableau hiéroglyphique » que Graslin critique à plusieurs reprises.

Fig. 8. – Plan des Marais et Communs du Fief de Ses-Maisons et des Marais seulement du Fief de la Haye de Lavau, 1775 (Collection particulière, cliché S. Rajalu).

Fig. 9. – Plan géométral d’une partie de la terre de la Haye où se trouvent les Marais et Communs de Lavau et les propriétés des Sieurs Graslin, Mellinet et Saulnier, s. d. (cliché ADLA, 1 Fi Lavau 1).

Fig. 10. – Les plantes d’eau trouvent refuge dans les bordures de parcelles, le long des canaux (en jaune, l’Iris pseudacorus) (cliché S. Rajalu).

Fig. 11. – Le pâturage donne l’aspect irrégulier de la prairie, selon les préférences des herbivores, ici des bovins (cliché S. Rajalu).

Basse-Loire, les marais intérieurs de Lavau s’arrêtent sur le Sillon de Bretagne

Fig. 12. – L’espace ouvert « hors les eaux », sur les bosses de granit, les « îles » (cliché S. Rajalu). Fig. 13.

Fig. 13. – Les « ros », Phragmites australis (Cav.) (cliché S. Rajalu).

Fig. 14. – Chêne d’émonde, fournit bois et fagots (cliché S. Rajalu).

Fig. 15. – Frêne d’émonde, fournit fourrage et bois (cliché S. Rajalu).

Fig. 16 et 17. – « C’est un pré marécageux, qui ne serait jamais couvert que de joncs et de roseaux, si on n’entretenait des fossés profonds, qui facilitent l’écoulement des eaux, et qu’il faut souvent réparer. » (Graslin, Essai analytique…, p. 142) (Clichés S. Rajalu).

Fig. 18. – Des bordures, on perçoit l’étendue et l’épaisse ligne d’horizon (au premier plan, Heracleum sphondylium) (cliché S. Rajalu).

Fig. 19 à 21 (de g. à dr. et de haut en bas). – Plantations de chênes sur des billons, touradons dans un sillon (laîche paniculée) (clichés S. Rajalu).

Fig. 22 et 23. – Marais fermés de Lavau sans entretien de la main de l’homme. Les stratégies de chaque espèce s’expriment, en concurrence pour la lumière (clichés S. Rajalu).

Fig. 24 et 25. – Les canaux rectilignes quadrillent le marais assaini et longent la « chaussée » (clichés S. Rajalu).

« Il n’était plus possible d’y passer que par sur l’ancienne chaussée de cette isle »
(Chaillon, Mémoires pour les habitants de la paroisse de Lavau…, p. 18).

Fig. 26 – Jean-Joseph-Louis Graslin (1727-1790) par A. Ménard.
Ménard Amédée [1806-1879], buste en plâtre signé, s.d. [milieu xix^e siècle], Théâtre Graslin, foyer du public (cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 27. – Foyer du public du théâtre Graslin avec le buste de Graslin (cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 28. – Mathurin Crucy (1749-1826) par J. de Bay. de Bay Jean-Baptiste [1802-1862], Mathurin Crucy, architecte, signé Jean de Baÿ fils, buste en marbre, s. d., [1827], musée des Beaux-Arts de Nantes, [1834], inv. D.998.6.11, (cl. Ville de Nantes, Alain Guillard), en dépôt au musée du Château des ducs de Bretagne, musée d’Histoire de Nantes.

Fig. 29. – Nantes en 1645 par Boisseau.
Boisseau Jean, Profil ou nouvelle description de la ville épiscopale et port de mer de Nantes en Bretagne, à Paris chez Jean Boisseau, 1645, estampe couleur, musée du Château des ducs de Bretagne, musée d’Histoire de Nantes, inv. 934.5.193 (cl. A. Guillard). Ce profil de la ville du xvii^e siècle, concentrée à l’intérieur de son enceinte et dominée par sa cathédrale et les clochers de ses églises et couvents, montre bien le faubourg de la Fosse (A) et ses quais à l’ouest des remparts et de l’église Saint-Nicolas (B), avec notamment le couvent des Capucins (O) à mi-pente de la colline, semi-rurale et surmontée de moulins, où s’édifiera le futur quartier Graslin.

Fig. 30. – Ancien manoir de Bouvet du xvi^e siècle.
Perrin René, Le manoir de Bouvet xvi^e siècle enseveli dans les caves du passage Pommeraye. État actuel [1910], encre de chine et lavis, musée départemental Dobrée, inv. 912-1-40 (cl. Cons. gén. de L.-A., Chantal Hémon).

Fig. 31. – Bâtiments de la Ferme générale au quartier de la Fosse en 1752.
Saint Mard, Plan des dehors de la Ville de Nantes qui Contient toute l’étendue de la rivière depuis Richebourg jusqu’au bas de la Fosse (…) la direction, les differens Bureaux, Magasins, Entrepots Et Corps de Garde. Appartenans a Messieurs les Fermiers Généraux, signé De St Mard Fecit 1752, gravure et lavis, détail, musée du Château des ducs, inv. 934.5.216 (cl. A. Guillard). Ce dessin permet de situer le bâtiment de la Direction que Graslin occupait avant la transformation du quartier.

1Page de gauche.

Fig. 32. – Plan de Nantes par de Fer en 1716. De Fer, Plan de Nantes par de Fer 1716, eau-forte, musée départemental Dobrée, inv. 56-3287 (cl. Ch. Hémon).

Fig. 33. – Projet d’embellissement par Vigné de Vigny en 1755.
Vigné de Vigny Pierre, Plan de la ville de Nantes avec les changements et les accroissements par le sieur de Vigny architecte du Roy et de la société Royale de Londres, intendant des Batiments de Mgr le Duc d’Orléans, signé ce 14 avril 1755, de Vigny, estampe couleur, ADLA, C 325-1-01 et 02, cl. Archives départementales de Loire-Atlantique (ADLA).

Fig. 34. – Projet d’embellissement par Rousseau en 1760.
Rousseau Pierre, Plan de la ville de Nantes et des projets d’embellissement présentés par Mr Rousseau Architecte, 1760, Achives municipales de Nantes (AMN), II 157* n° 13 (cl. Ville de Nantes, Patrick Jean).

2Page de droite.

Fig. 35. – Projet d’embellissement par Perronet en 1778.
Perronet Jean-Rodolphe, Plan du projet fait en 1778 par M. Perronet, premier Ingénieur des Ponts et Chaussées, Ville de Nantes juillet 1778, AMN, 1 Fi 41 (cl. P. Jean).

Fig. 36. – Plan de Nantes par Cacault en 1756-1757.
Cacault François, Plan de la Ville de Nantes et de ses fauxbourgs Levé par ordre de MM. les Maire Échevins et Procureur du Roy Sindic de la dite Ville par le S. François Cacaut en 1756 et 1757. Gravé par Jean Lattré en 1759, AMN, II 157* n° 6 (cl. P. Jean).

Fig. 37 – Plan d’embellissement par Ceineray en 1761-1766.
[CEINERAY Jean-Baptiste], Plan général pour la commodité et l’embellissement de la ville de Nantes Suivant les arrêts du Conseil, des 19 mars, et 17 may1766, à l’éffét de vendre, et disposer de tous les terrains vagues, qui se trouvent lavés sur le plan, en couleur grise, compris les murs et tours [rehaussés de noir et à démolir] (…), lavis, s.d., [1766], musée du Château des ducs de Bretagne, inv. 972.3.10, (cl. A. Guillard). Copie du Plan de la ville, fauxbourgs et banlieuës de Nantes et des changemens nessaires [sic] pour la commodité publique fait par nous architecte et voyer de la Ville et communauté à Nantes le 20 février 1761 signé Ceineray (AMN, II 157* n° 15, en très mauvais état).

Fig. 38. – Fortifications et porte Saint-Nicolas au début du xviii^e siècle.
Hawke Peter, Vieilles douves Saint Nicolas, dessin à la plume, 1836, publié par A. Guépin, Histoire de Nantes, Nantes, P. Sébire et C. Mellinet, 2e éd., 1839 (cl. Ph. Le Pichon). En application du plan Ceineray (fig. 37), les fortifications sur la Loire seront remplacées à partir de 1762 par les immeubles des quais Brancas et Flesselles ordonnancés par Ceineray et le bastion de la porte Saint-Nicolas rasé pour la réalisation de l’actuelle place Royale par Crucy à partir de 1787.

Fig. 39. – La Fosse et le faubourg ouest d’après le plan Cacault en 1756-1757.
Cacault François, Plan de la ville de Nantes et de ses fauxbourgs […], (fig. 36), détail, AMN, II 157* n° 6 (cl. P. Jean).

Fig. 40. – Premier projet d’aménagement par Ceineray et Crucy en 1779.
Crucy Mathurin, [Ceineray Jean-Baptiste], Plan des rues à ouvrir dans les terreins derrière le Quai de la Fosse à Nantes, signé Crucy le 6 avril 1782, copie conforme au plan signé Ceineray le 6 août 1779, contresignée par le maire et les échevins, ADLA, C 336-5 (cl. ADLA).
Organisé autour d’une place ovale, on notera le cartouche de ruine antique dont on retrouvera le motif de voûtes à caissons dans les vestibules du théâtre et de la maison Graslin (fig. 57 et 58).

Fig. 41. – Deuxième projet d’aménagement par Crucy en 1784.
Anonyme, Plan des terrains de La Cagassais et du Bouvet, s.d. [1784 ?], plume et aquarelle, ADLA, C 336-4 (cl. ADLA). Tracé d’une place rectangulaire sur les terrains de La Cagassais, du Bouvet et une partie de l’enclos des Capucins, avec le projet de théâtre en rose.

Fig. 42. – Plan des possessions des Capucins et du sieur Graslin en 1786.
Crucy Mathurin, Terrein retranché de l’enclos des Reverends PP. capucins pour former les rues publiques […] les Emplacements qui sont Lavés en Rouge appartiennent à M. Graslin, Nantes le 23 7bre 1786, signé par Crucy et par le maire, les échevins et les Pères capucins pour approbation, AMN, II 164* n° 17 (cl. P. Jean).

Ci-contre et page de droite, fig. 43. – Présentation par Graslin de son projet d’aménagement en 1786.
Graslin Jean - Joseph - Louis, Observations de M. Graslin Sur les Additions très-importantes à faire au Quartier neuf de Nantes, s. d., [1786], 44 p., extraits p. 1, 29 et 30, comprenant le Prospectus d’une société patriotique et désintéressée […] annoncée par Graslin pour acheter, sans avoir leur accord, le couvent des Pères capucins (coll. part., cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 44. – Projet d’aménagement proposé par Graslin en 1785-1786.
[Seheult Robert], Plan des changements et additions à faire au quartier neuf de Nantes [avec sa variante sur la position de l’église Saint-Nicolas], dessin [1785 ?] gravé par Varin, musée départemental Dobrée, inv. 56-3275, (cl. Ch. Hémon), publié en 1786 dans les Observations de M. Graslin (fig. 43).

Fig. 45. – Projet de place en hémicycle par Crucy en 1787.
Crucy Mathurin et Demolon Jean-François, Plan d’un projet d’aménagement de la place Graslin, s.d., [1787], lavis couleur, AMN II 164* n° 16 (cl. P. Jean), avec le projet rectangulaire de 1784 en gris, modifié en rose en respectant le couvent des Capucins.

Fig. 46. – La place Graslin et le nouveau théâtre en 1788.
Hénon Antoine, Vue perspective de la place Gralin et de la nouvelle comédie faite sur les desseins du Sr Crucy Dédiée a Son Altesse Seren. M^gnr le Duc de Penthièvre […] Gouverneur de la Bretagne […] par A. Hénon, [v. 1788], dessin aquarellé, musée départemental Dobrée, inv. 892-2-6 (cl. Ch. Hémon). Sur la gauche le nouvel hôtel Henri IV, créé par Graslin et ses associés, et à droite du théâtre la maison Graslin, son immeuble d’habitation construit par Crucy et où il installe le Café de la Comédie en rez-de-chaussée (fig. 53 et fig. 58).

Fig. 47. – La place Graslin et la perspective sur le couvent des Capucins en 1788.
Hénon Antoine, Vue perspective de la place Gralin Prisse Sur le Peristille de la Comedie par Antoine Hénon, Architecte et Dessinateur de la Ville et communauté de Nantes ce 24 octobre 1788, taille-douce, musée départemental Dobrée, inv. 892-2-5 (cl. Ch. Hémon).

Fig. 48. – Plan de Nantes par Sauzeau en 1789 avec ses transformations depuis 1757.
Sauzeau Nicolas, Plan de la ville de Nantes et de ses fauxbourgs levé en 1757 et les augmentations faittes jusqu’en 1789 sont lavées en rouge, [il s’agit des îlots entourant la nouvelle place Graslin à l’exclusion du couvent des Capucins lavé en brun foncé], AMN II 157* n° 1 (cl. P. Jean).

Fig. 49. – Hôtel de France, anciennement Henri IV, au xix^e siècle.
Ransonnette Charles, Place Graslin, estampe, [v. 1840], musée départemental Dobrée, inv. 56-3061 (cl. Ch. Hémon). [cf. fig. 46]. Cet hôtel a continué d’exister jusqu’au milieu des années 1930.

Fig. 50. – Façade sud du cours Cambronne et sa promenade (cl. Daniel Rabreau).

Fig. 51. – Plan de Nantes par Coulon en 1795.
[Coulon], Plan de la ville de Nantes dressé en l’An iii de la République Française, dessin aquarellé, musée départemental Dobrée, inv. 56-5351 (cl. Ch. Hémon).

Fig. 52. – Hémicycle de la place Graslin vu du toit du théâtre.
Vue panoramique montrant sur le côté droit du rectangle de la place l’ancien hôtel Henri IV (cf. fig. 46) et le décrochement de l’hémicycle dessiné par Crucy (cf. fig. 45), avec l’ouverture en son centre sur l’actuel cours Cambronne (cl. Ph. Le Pichon et Pascal Mahé).

Fig. 53 – Vue actuelle de la place et du théâtre Graslin.
À droite du théâtre, ancienne maison Graslin (cf. fig. 46) (cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 54. – Place Graslin vue du vestibule à travers le péristyle du théâtre.
À l’origine, le vestibule était directement ouvert sur le péristyle et sur la place, sans les vitres qui l’en séparent aujourd’hui (cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 55. – Façade du théâtre et péristyle à double colonnade ouvrant sur le vestibule (cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 56. – Façade d’immeuble place Graslin.
L’élévation de cette façade montre le dessin et les détails architecturaux imposés par Crucy pour la place et ayant ensuite influencé, avec des variantes, les immeubles de l’ensemble du quartier nouveau (cl. Ph. Le Pichon).

À gauche, fig. 57. – Vestibule du théâtre et sa voûte.
Sur la voûte à caissons dessinée par Crucy ainsi que celle du vestibule de la maison Graslin (ci-contre), voir le cartouche de la fig. 40 (cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 58. – Vestibule de l’ancienne maison Graslin et sa voûte.
Desservant également le Café de la Comédie (cf. fig. 46 et 52). Aujourd’hui entrée de l’hôtel de France et des Voyageurs (cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 59. – Portique de la Bourse de Crucy et sa promenade au début du xix^e siècle.
Anonyme, Vue de la Bourse du côté de la promenade, s. d., dessin à la plume et lavis, musée départemental Dobrée, inv. 903-2-7 (cl. Ch. Hémon). Dessiné par Crucy en 1790 et construit en 1812. Il sera reconstruit après extension de la Bourse en 1889.

Fig. 60. – Vue actuelle du portique de la Bourse et de sa promenade.
Façade reconstruite après les bombardements de 1943, sans les statues (cl. Ph. Le Pichon).

Fig. 61. – Le port, la Bourse et les Bains publics de Crucy au xix^e siècle.
Anonyme, Vue du port de Nantes, estampe, s. d., (coll. part., cl. D. Rabreau). À gauche la promenade et la Bour se de Crucy de 1812, à droite l’extrémité de l’île Feydeau et les Bains publics de Crucy, construits en 1802 et démolis en 1869.