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Rousseau en toutes lettres

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Éric Francalanza

Troisième partie. Correspondance et littérature

Rousseau, dernières lettres et Rêveries du promeneur solitaire

Geneviève Cammagre

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Extrait du texte

« Me voici seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société que moi-même ». L’incipit de la Première Promenade pose Jean-Jacques Rousseau en solitaire séparé du monde des hommes, réduit à la seule consolation d’une conversation avec lui-même. Une telle situation semble exclure le commerce épistolaire. Le dernier Rousseau en aurait-il fini avec la correspondance ? Même si au tome XL de l’édition de R. A. Leigh1, les lettres sur Rousseau2, voire à Rousseau3, sont plus nombreuses que lettres de Rousseau, ces dernières n’en existent pas moins. On en compte 18 d’avril-mai 1776 à avril 17784. Elles témoignent effectivement d’une volonté de rupture. Après l’échec de la tentative des Dialogues, Rousseau écarte les curieux, les importuns. En avril-mai 1776, il rompt par lettres avec la marquise de Créqui, coupable d’avoir pactisé avec les « Ouvriers des ténèbres5 ». À cette même époque, en trois lettres, il signifie une fin de non-recevoir à la comtesse de la Rodde de...

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