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Du lin à la toile

 | 
Jean Martin
, 
Yvon Pellerin

Seconde partie. Diversité de la proto-industrie textile bretonne

Blanchiment du fil de lin au xviiie siècle

Jean-Luc Richard

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Extrait du texte

Le procédé exact de blanchiment du fil de lin n’est pas parvenu jusqu’à nous. L’étude systématique des inventaires après décès du xviiie siècle des vingt-deux communes du pays de Landerneau-Daoulas nous conduit à un certain nombre de constatations et d’hypothèses.

Recherches sur les techniques de blanchiment du fil

Quelques hypothèses

Nous savons que :

  • Le blanchisseur utilisait de la cendre de bois de hêtre en guise de lessive.
  • Le blanchiment se faisait dans des cuves en pierre ou en bois. Dans ce cas, c’était toujours du sapin.
  • Le fil, mis en écheveaux, était soumis à plusieurs buées (lessives) avant d’atteindre le degré de blancheur voulue. Il était livré au blanchisseur dans des tonneaux (le tonneau désigne la quantité de fil, variable, donnée à blanchir) : « Un tonneau de fil cru pesant 1013 livres, à raison de 25 sols la livre, 1 266 livres 5 sols. Autre tonneau de fil cru pesant 1202 livres, à raison de 25 sols la livre, 1502 livres 10 sols. » (Jean Derrien, 1776, Berregard en Ploue...

© Presses universitaires de Rennes, 2008

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