Version classiqueVersion mobile

Voyageurs étrangers à la cour de France, 1589-1789

 | 
Caroline zum Kolk
, 
Jean Boutier
, 
Bernd Klesmann
, 
et al.

Troisième partie. Regards de voyageurs sur la cour

Regards de voyageurs sur la cour

Jean Boutier

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

« Paris est une grande école, mais mon incapacité naturelle ne me permettra peut-être pas d’en profiter comme j’en aurais besoin et comme je le voudrais. » Telle est l’une des premières réactions qu’un jeune Florentin, le marquis Francesco Riccardi, en train d’effectuer son tour d’Europe, adresse par écrit en décembre 1665 à son protecteur, le cardinal Léopold de Médicis, frère du grand-duc Ferdinand II de Toscane. Car à Paris, poursuit-il quelques semaines plus tard, « parmi le désordre, il est difficile même aux personnes les plus expérimentées de la Cour, de retrouver la vérité ». Ses impressions n’en sont pas pour autant négatives ou hostiles. « La joie, et l’esprit qui accompagnent en tous lieux la cour de France, observe-t-il en visitant le château de Versailles, s’y remarquent plus que nulle part ailleurs1. » Issu d’une des plus puissantes familles de Florence, et très proche du pouvoir grand-ducal, Riccardi, malgré son jeune âge, a pourtant l’habitude de la vie de cour. Mais...

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

Cette publication numérique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractères.
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search