Table des matières
Hans-Liudger Dienel
Préface. Mobility and democracy versus mobility and modernity. A forewordMathieu Flonneau, Léonard Laborie et Arnaud Passalacqua
Introduction générale. L’histoire de la mobilité et l’essentiel chapitre politiquePremière partie. La mobilité en démocratie : du concept aux pratiques de gouvernement
Harold Mazoyer
IntroductionVincent Denis
Comment la Révolution française a inventé la mobilitéSébastien Gardon
Gouverner par commissions. La mobilité encadrée dans des espaces politico-administratifs (1910-1970)Maxime Huré et Arnaud Passalacqua
Jean-Claude Decaux en sa « ville-fétiche ». Mobilité et affichage à Lyon, de l’innovation à la dépendance (1965-2005)- Une innovation économique au risque de la privatisation de l’espace public
- De l’abribus à la prestation polyvalente : les bases économiques du système JC Decaux
- L’adaptation du modèle JC Decaux aux réticences des années 1970
- Le mobilier urbain comme jalon du territoire JC Decaux
- Jean-Claude Decaux, Dr Jekyll et M. Hyde de la mobilité urbaine ?
- Le territoire JC Decaux, la matérialisation de l’effet cliquet
- L’innovation urbaine lyonnaise : l’interdépendance comme clé du gouvernement urbain
- JC Decaux, acteur des transformations sociales urbaines ?
- Le tissu politique et institutionnel lyonnais comme terrain d’innovations ?
- Conclusion
Xavier Desjardins
Mobilité, démocratie et échelles de l’action publique locale- De la recherche du bon périmètre au relativisme des échelles
- Le consensus réformateur
- La mobilité dans les réformes territoriales
- Pertinence et cohérence : deux mythes revisités
- La voie interterritoriale ?
- L’intelligence territoriale spontanée existe... trop rarement !
- L’interterritorialité au concret
- De quelques effets d’échelles un peu plus pertinentes...
- Revenir aux causes des conflits
- Conclusion. Repenser la démocratie locale
Deuxième partie. La popularisation de la mobilité et le projet démocratique
Léonard Laborie
IntroductionCarlos López Galviz
Suivre les lignes, briser les cercles : le chemin de fer urbain et l’idéal socialiste à Londres et Paris au tournant du XXe siècleÉtienne Faugier
Prendre le volant, prendre le pouvoir ? La longue route du peuple vers l’égalité de la mobilité : l’exemple du département du Rhône (1890-1960)- 1890-1919 : « L’individualisme d’élite » : la démocratie du mouvement entre les mains d’une minorité ?
- Les premiers possesseurs ruraux : l’inégalité de la liberté et de la mobilité
- L’émulation démocratique : le rôle de l’Automobile-Club du Rhône
- L’anti-automobilisme comme frein à la démocratisation de la possession et des usages automobiles
- L’Entre-deux-guerres : planter les graines pour une démocratisation de la mobilité plus large
- Pour une société plus égalitaire : des initiatives de quelques-uns pour une mobilité de tous
- Quelques figures institutionnelles acquises à la motorisation
- L’investissement du champ économique par l’automobilisme
- 1945-1960 : l’égalité et la liberté par la mobilité
- La rencontre de la demande et de l’offre automobile
- Répondre au désir de mobilité des citoyens
- La mécanisation agricole : passerelle pour la démocratie
Troisième partie. Mobilités, mobilisations et contre-mobilisations : l’ordre politique en questions
Stève Bernardin
IntroductionMassimo Moraglio
Cars as a threat to civilization. A look at 1960s Counterculture, Policy Makers and Movie DirectorsTimothée Duverger
La contre-démocratie technique dans les années 1970. Déconstruire la critique écologiste de l’automobilismeYves Crozet
Mobilité et vitesses des déplacements : vers une remise en cause de la tendance séculaire aux gains de temps ?- Le rôle clé de la vitesse dans l’évolution de la mobilité
- Le temps : une ressource rare dotée d’un équivalent monétaire
- Temps et coût généralisé du transport : vers un équivalent monétaire synthétique
- Les modèles prix-temps et le choix modal : la relation vitesse-revenu
- Les gains de temps ne sont plus ce qu’ils étaient !
- Le temps est une donnée relative : « civilisation du loisir » contre « classe de loisir harassée »
- La vitesse ne fait pas gagner du temps mais consommer de l’espace
- De nouvelles formes d’intensification des programmes d’activités
- Conclusion
Mathieu Flonneau, Léonard Laborie et Arnaud Passalacqua
Conclusion. L’exploration des mondes mobiles, l’apport de l’histoireCotten Seiler
Mathieu Flonneau, Léonard Laborie et Arnaud Passalacqua (trad.)
Postface. Mobilité et démocratie : une rupture