1 En réalité, « Vinum et musica laetificant cor », Ecclésiaste, XL, 20. Ce qui est tout aussi vrai.
2 Jean-René Jannot a toujours manifesté beaucoup d’intérêt pour le musée Dobrée, ses collections, sa bibliothèque et ses activités. Nos premières réflexions communes sur les collections étrusques et les contacts Méditerranée-Armorique datent de l’accueil par les « musées départementaux de Loire-Atlantique » de l’exposition Trésors des Étrusques, organisée, en 1989, par la Soprintendanza per i Beni Archeologici per la Toscana, de Florence, et par le Carrefour des régions d’Europe. C’est cette même année que Dominique Frère, l’un des étudiants de J.-R. Jannot à Nantes, a soutenu au musée Dobrée son mémoire de maîtrise sur La Céramique étrusque et italiote du Musée Dobrée. L’un des premiers d’une longue cohorte qui a contribué à une meilleure connaissance des collections du musée. Cette modeste contribution est l’occasion de leur manifester respect, reconnaissance et affection pour la qualité de leur collaboration et le soutien moral qu’avec Jean Peyras et Laurent Hugot, ils nous ont manifesté depuis tant d’années. Les deux olpès étudiées dans cet article avaient été choisies par J.-R. Jannot pour illustrer la couverture des actes de la table-ronde Vaisselle métallique, vaisselle céramique, productions, usages et valeurs en Étrurie du Groupe de recherches sur les cultures anciennes (GRECA) qu’il avait créé à l’université de Nantes : Jannot J.-R. (dir.), Vaisselle métallique, vaisselle céramique, productions, échanges et valeurs en Étrurie, REA, 97, 1-2, 1995.
3 L’exposition a été présentée, de 2004 à 2008, au musée Dobrée, à Nantes (Loire-Atlantique), au musée de Château-Gontier (Mayenne), au musée de Fontenay-le-Comte (Vendée), au musée de Tessé au Mans (Sarthe), au musée de la Cohue à Vannes (Morbihan), au musée d’Art et d’Histoire de Cholet (Maine-et-Loire), au musée du Vieux Château de Laval (Mayenne), au musée des Beaux-Arts d’Angers (Maine-et-Loire) et au musée István Dobó de la forteresse de Eger (Hongrie).
4 L’objet a été sommairement publié, sans origine connue, dans Santrot J. (dir.), Santrot M.-H., Frère D. et Hugot L. (coord.), Vases en voyage, de la Grèce à l’Étrurie, catalogue d’exposition, Nantes, musée Dobrée et Paris, 2004, p. 171-172, no 142 (notice de M.-H. Santrot).
5 Nantes, musée Dobrée, inv. 882.1.15, H. sans l’anse 13,96 cm, H. avec l’anse 17,21 cm, diam. fond 5,01 cm, diam. max. 7,12 cm, diam. bord 5,86 cm. Largeur de l’anse 0,9 cm, épaisseur de l’anse 1 cm. Épaisseur du fond 0,22 cm, de la paroi 0,2 cm. Poids 327 g.
6 Bouloumie B., Les œnochoés en bronze du type « Schnabelkanne » en Italie, coll. EFR 15, Rome, 1973, p. 7, pl. XV, fig. 52 (Côme) ; pl. XVII, fig. 60 (Côme) ; pl. LI, fig. 175-176 (Vulci) ; pl. LX, fig. 185 et 186 (Vulci ou Tarquinia) ; pl. LX, fig. 202 (prov. inc.) ; pl. LXX, fig. 238-239 (prov. inc.) ; pl. LXXII, fig. 244 (Naples). Sur la section des anses, voir p. 222.
7 Une fine plage de soudure à l’étain apparaît sur l’emprise de la « feuille ». Rédigée par Michelle Vieau en 1990, la fiche de restauration du laboratoire de restauration Arc’Antique, à Nantes, précise que l’attache inférieure de l’anse s’était désolidarisée de la panse. Un comblement ancien, au plâtre, a été retiré lors de cette intervention (« dérestauration »).
8 Adam A.-M., Bronzes étrusques et italiques, Paris, 1984, p. 2-4, no 2 à 4.
9 On notera qu’au IIe et au Ier siècle avant J.-C., on ne trouve plus d’olpès fusiformes ni de kyathoi métalliques à anse surhaussée en crosse, et très peu de vases à puiser à anse surélevée en céramique à vernis noir de type campanien (Feugère M. et Rolley Cl. [éd.], La vaisselle tardo-républicaine en bronze, actes de la table-ronde de Lattes, 26-28 avril 1990, CRTGR no 13, Dijon, 1991 ; Morel J.-P., Céramique campanienne : les formes, BEFAR, Rome, 1994).
10 Camporeale G., « Un gruppo di brocchette etrusche arcaiche di bronzo », dans Homenaje a Garcia Bellido, II, Revista de la Universidad Complutense, XXV, 104, 1976, p. 159-168 (p. 159-160), olpès trouvées dans des tombes de la première moitié du VIe siècle av. J.-C. à Orvieto, Campli, Vulci, Populonia, Narce et Trevignano. Ces vases précoces ont été formés par martelage d’une tôle et non par moulage. Tarditi C., Vasi di Bronzo in area Apula, Produzioni greche ed italiche di età arcaica e classica, Lecce, Università degli Studi, 1996, p. 167-169, type XIIA. Certains ont un fond plat évasé (Camporeale G., Un gruppo di brocchette etrusche arcaiche di bronzo, op. cit., pl. 2 et 3), ont le bec tréflé de l’oenochoé (ibid., pl. 2), un épaulement marqué (ibid., pl. 4a et p. 161), un double listel ornant le col (ibid., pl. 2), et leur anse plate, dont l’attache inférieure est gravée d’une palmette ou d’un serpent, est renforcée par un ourlet de tôle sur chaque bord (ibid., p. 160-161). Les vases moulés – parfois en une seule pièce, anse comprise – notamment dans le domaine punique de la Péninsule ibérique, sont des imitations des prototypes mis en forme par martelage.
11 On connaît de nombreuses variantes à épaulement, notamment en Apulie : Tarditi C., Vasi di Bronzo…, op. cit., p. 81, no 161, Rudiae, fin VIe -fin Ve siècle av. J.-C. ; no 162, Rutigliano, premier quart du Ve siècle av. J.-C. ; p. 82, no 163, miniature, Rutigliano, seconde moitié du Ve siècle av. J.-C. ; no 164, Valesio, fin VIe -fin Ve siècle av. J.-C. ; no 165, Vaste, fin Ve -première moitié du IVe siècle av. J.-C. ; p. 82-83, no 166, Vaste, première moitié du Ve siècle av. J.-C., et p. 163-164, type C. 2 (Beazley 5, Weber IIIB).
12 Dans le lac de Némi (Latium), durant la première moitié du VIe siècle av. J.-C. : Villard F., Aspects de l’art des Étrusques dans les collections du Louvre, catalogue d’exposition, Tours, Pau, Chambéry, Pontoise, 1976, p. 27, no 56, anse rivetée sous la lèvre et attache inférieure ornée d’un petit lion couché.
13 Magi F., La raccolta Benedetto Guglielmi nel Museo Gregoriano etrusco, II, Bronzi e ogetti vari, Vatican, 1941, p. 198-199, no 40-42, pl. 58.
14 Adam A.-M., Bronzes étrusques et italiques, op. cit., p. 3, no 3. L’esprit de cette olpè de bronze à anse surhaussée pour pouvoir puiser trouve encore un écho dans les formes 5113c 1 (vers la fin du IVe siècle av. J.-C., aire étrusquisante méridionale), 5115a 1 (autour de la fin du IVe siècle av. J.-C., surtout Étrurie méridionale et régions voisines), 5141a 1 (autour de 300, production apulienne), 5151a 1 et 5151b 1 (probablement vers les dernières années du IVe siècle av. J.-C., en Italie méridionale et Sicile) de Morel J.-P., Céramique campanienne, op. cit.
15 Adam A.-M., Bronzes étrusques et italiques, op. cit., p. 2 et 4, no 2 et 4, comme sur l’olpè 56.3524 du musée Dobrée, à Nantes (voir ci-dessous).
16 Adam A.-M., Bronzes étrusques et italiques, op. cit., p. 3 et 4, no 3 et 5.
17 Camporeale G. (éd.), The Etruscans Outside Etruria, Los Angeles, The J. Paul Getty Museum, 2001 (A. Maggiani), p. 164-165.
18 Camporeale G. (éd.), The Etruscans Outside Etruria, op. cit. (G. Sassatelli), p. 170-171.
19 Feugere M., « Bassins en bronze du IVe s. av. notre ère », Instrumentum, 34, déc. 2011, p. 25-30, p. 26, fig. 3, no 6.
20 Szabo M., « La vaisselle métallique dans la cuvette des Karpates à l’époque des princes celtes », dans Les princes celtes et la Méditerranée, rencontres de l’Éc. du Louvre, Paris, 1988, p. 385-396 (p. 391, fig. 12).
21 Pour la Gaule, Jean-Paul Morel constate : « Partout où l’on cherche les Phocéens en Gaule on trouve aussi les Étrusques, à des degrés divers. » Morel J.-P., « Lyon, un nouveau jalon de l’expansion massaliète », Bull. archéo. du CTHS, 33, 2007, p. 85-91 (p. 86).
22 Jehasse J. et L., La nécropole préromaine d’Aléria 1960-1968, XXVe suppl. à Gallia, Paris, 1973 : trois exemplaires dans la tombe à chambre no 85, datée vers 475-450 av. J.-C., p. 409, no 1579-1581, pl. 150, no 1579 ; deux autres dans la tombe 98, datée vers 425-400 av. J.-C., p. 506-511, pl. 150, tombe 98. Jehasse J. et L., Aléria : nouvelles données de la nécropole, Travaux de la Maison de l’Orient, no 34, Lyon, 2001, 2 vol. : trois exemplaires dans la tombe à chambre no 142, datée vers 475-425 av. J.-C., I, p. 16, 165, no 2863-2865, II, pl. 84 et 85, à panse dite bitronconique, avec griffe de fauve sur palmette pour le no 2864 ; trois exemplaires dans la tombe à chambre no 142, datée du milieu du Ve siècle av. J.-C. : I, p. 171, no 2915 (décoré d’oves et de perles sur le bord et le col), 2916 (décoré de vagues sur le col et de guillochis verticaux sur l’arête de la panse à épaulement) et 2917 (à deux rubans de cercles et d’oves sur le col), pl. 82 ; trois exemplaires dans la tombe à chambre no 145, datée vers 440-420 av. J.-C. : I, p. 177, II, no 2969 (décoré d’oves sur le bord et de quatre rubans de vagues sous le bord, l’épaule et à la base), 2970 et 2971, pl. IX. Trouvées par trois exemplaires de tailles différentes, ces olpès pourraient avoir servi là de « dose » pour le mélange du vin, à l’instar des kyathoi qui constituaient, semble-t-il, un « service » de mesures : Jehasse J. et L., Aléria…, op. cit., I, p. 47, note 37.
23 Esposito M., « À propos de “kyathoi” métalliques hellénistiques d’Italie centrale », Instrumentum, 27, juin 2008, p. 22-28 (p. 22-24).
24 Gran-Aymerich J., « Le bucchero et les vases métalliques », dans Jannot J.-R. (dir.), Vaisselle métallique, op. cit., p. 45-76 (p. 60). Toutefois, « les vases en bucchero ne doivent pas être envisagés comme des imitations bon marché des vases métalliques, comme de simples substituts des vases de prestige, mais comme des objets spécifiques, correspondant à une demande et à des fonctions nouvelles, d’une société étrusque qui se transforme et évolue rapidement. » Sur la diffusion des équivalents céramiques des vases métalliques en milieu celtique, ou de formes étrusques spécifiquement céramiques, voir Gran-Aymerich J., « Entre Méditerranée et Atlantique : les bronzes étrusques dans les relations commerciales », dans Krausz S. et alii (dir.), L’âge du Fer en Europe. Mélanges offerts à O. Buchsenschutz, Bordeaux, 2013, p. 1-18 (p. 7). En conséquence, les vases en métal sont relativement rares, même dans les tombes riches, au regard du nombre de leur équivalent en céramique : Gran-Aymerich J., « Griechische Vasen und etruskische Bronzen aus Bourges in ihrem archäologischen und historischen Kontext. Griechische Keramik aus Bourges im Loirebecken », dans Luxusgeschirr keltischer Fürsten. Griechische Keramik nördlich der Alpen, catalogue d’exposition, Würzburg, Mainfränkischen Museum, 1995, p. 71-74 et p. 131-135 (p. 111), a fortiori dans les territoires non hellénisés. Milcent P.-Y., « Les Importations italiques au Nord-Ouest du Midi gaulois, milieu du Xe-début du IVe s. av. J.-C. : inventaire et perspectives d’interprétation », dans Gli Etruschi da Genova ad Ampurias, atti del XXIV Convegno di Studi Etruschi ed Italici, Marseille-Lattes, 26 settembre-I ottobre 2002, Pise, 2006, I, p. 319-354 (p. 323-324) : « Les vases métalliques dans l’Antiquité sont la vaisselle de luxe par excellence et avaient une valeur supérieure à celle qui était accordée à la plupart des céramiques. »
25 Adam A.-M., « À propos de quelques récipients du service funéraire étrusque », dans Jannot J.-R. (dir.), Vaisselle métallique, op. cit., p. 103-113 (p. 105, fig. 1), tombe Golini I d’Orvieto où de petites œnochoés semblent jouer le rôle de notre olpè. Jannot J.-R., « Les vases métalliques dans les représentations picturales étrusques », dans Jannot J.-R. (dir.), Vaisselle métallique, op. cit., p. 167-182 (p. 171-178) ; Esposito M., À propos de « kyathoi » métalliques…, op. cit., p. 25-26.
26 Adam A.-M., À propos de quelques récipients…, op. cit., p. 108, évocation de l’usage des olpès globulaires, plus adaptées au service de l’eau à mélanger au vin ou pour les ablutions – voire à usage d’urinoir – que les œnochoés, davantage dédiées au service du vin.
27 Nécropole des Monterozzi, scène de symposion sur le « fronton » du fond de la chambre postérieure, au-dessus de la scène de chasse et de pêche : Jannot J.-R., Les vases métalliques…, op. cit., p. 174 ; Camporeale G. (éd.), The Etruscans Outside Etruria, op. cit, p. 29-31 ; Steingräber S., Les fresques étrusques, Paris, 2006, p. 86-87, avec une olpè fusiforme en argent (Jannot J.-R., Les vases métalliques…, op. cit., p. 169) – blanche à contours noirs – un échanson s’apprête à puiser dans un cratère.
28 Pallotino M. (dir.), Die Etrusker und Europa, catalogue d’exposition, Paris-Berlin-Venise, Paris, 1992, p. 417 ; Jannot J.-R., Les vases métalliques…, op. cit., p. 174 ; Steingräber S., Les fresques étrusques, op. cit, p. 102, dans la ronde des comastes, l’un d’entre eux porte un cratère sur l’épaule et une œnochoé à puiser à anse surélevée, l’autre tient d’une main une olpè fusiforme en argent, de l’autre un canthare.
29 Jannot J.-R., Les vases métalliques…, op. cit., p. 174 ; Steingräber S., Les fresques étrusques, op. cit, p. 130.
30 Jannot J.-R., Les vases métalliques…, op. cit., p. 174 ; Steingräber S., Les fresques étrusques, op. cit, p. 153.
31 Pallotino M. (dir.), Die Etrusker und Europa, op. cit., p. 420-421 ; Jannot J.-R., Les vases métalliques…, op. cit., p. 173, qui l’écarte comme incertain. Steingräber S., Les fresques étrusques, op. cit, p. 136-137, œnochoé fusiforme à lèvre décorée, en métal, portée par un échanson tenant également une passoire.
32 Cherici A., « Vassellame metallico e tombe con armi in Etruria », dans Jannot J.-R. (dir.), Vaisselle métallique, op. cit., p. 115-139.
33 Par exemple, une amphore étrusque en bronze du Ve siècle av. J.-C. et un simpulum ont été trouvés dans le tumulus 6 de la Croix-des-Monceaux, à Conliège (Jura), daté entre 510-500 et 480-470 av. J.-C. : Roulière-Lambert M.-J., « Les tumulus de la Croix-des-Monceaux à Conliège (Jura) », dans Les Celtes dans le Jura, L’âge du Fer dans le massif jurassien (800-15 av. J.-C.), catalogue d’exposition, Pontarlier, Yverdon-les-Bains, Lons-le-Saunier et Lausanne, 1992, p. 52-53, fig. 61. Sur la présence de vases étrusques en bronze dans les tombes princières hallstattiennes et la référence au symposion dans un cadre funéraire celtique, voir Adam A.-M., « Les vases de bronze étrusques », dans rolley Cl. (dir.), La tombe princière de Vix, Paris, 2003, p. 144-160 (p. 157-160) ; Adam A.-M., « A propos de quelques récipients du service funéraire étrusque », dans Jannot J.-R. (dir.), Vaisselle métallique, op. cit., p. 103-113 (p. 104).
34 Esposito M., À propos de « kyathoi » métalliques…, op. cit., p. 25.
35 Jannot J.-R., Les vases métalliques…, op. cit., p. 174.
36 Nantes, musée Dobrée, inv. 56.2547. Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois aux marges de l’Armorique, catalogue d’exposition, Nantes, musée Dobrée, Nantes, 1999, p. 78-80, no 138-143 ; Jannot J.-R., « L’axe ligérien, voie des contacts entre Méditerranéen et Gaule de l’Ouest », dans Frère D. (dir.) et Morin A. (collab.), De la méditerranée vers l’Atlantique. Aspects des relations entre la Méditerranée et la Gaule centrale et occidentale (VIIIe-IIe siècle av. J.-C.), actes du colloque de Clermont-Ferrand, 1999, Rennes, 2006, p. 77-83 (p. 78-81) ; Frère D., « Introduction », dans Frère D. (dir.) et Morin A. (collab.), De la Méditerranée vers l’Atlantique…, op. cit., p. 11-15 (p. 11, fig. 1) ; Milcent P.-Y., Les importations italiques…, op. cit., p. 326-327, fig. 5, no 7.
37 Après Jules-Théodore Vandier, l’archiviste départemental, conservateur, de 1850 à 1858, du « musée » de la Société archéologique de Nantes et de la Loire-Inférieure (fondée en 1845), Fortuné Parenteau (1814-1882), fut le second conservateur de ce musée inauguré en 1856, puis le premier du musée départemental d’Archéologie de Loire-Inférieure, institué en 1860 par le don au Département des collections de la Société : Santrot M.-H., « Fortuné Parenteau (1814-1882) et Pitre de Lisle du Dreneuc (1846-1924), collectionneurs et conservateurs passionnés », dans Frère D., Monteil M., Santrot J. et Santrot M.-H., La naissance de l’archéologie régionale dans l’Ouest armoricain, ABPO, 118, 3, 2011, p. 151-242 (p. 151-194, fig. 1). Sur la naissance de ce musée et le rôle de Parenteau dans la constitution, l’enregistrement et le catalogage de ses collections : ibid., p. 157-194.
38 Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 193-194.
39 Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 155 et 161. Parenteau avait déjà donné des objets à la Société pour son musée en 1851, 1856, etc. : ibid. p. 154, note 12.
40 Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., sur le mode de constitution de la collection de Parenteau, p. 151 et 163 ; sur le don final, p. 176.
41 Parenteau avait l’habitude d’ouvrir des cahiers, souvent couverts de tissu fleuri, qu’il enrichissait au fil du temps, et dans le plus grand désordre souvent, de notes manuscrites, de dessins à la plume ou au crayon, d’aquarelles légendées, de coupures de presse, d’images collées, etc. Aubin G., « Fortuné Parenteau (1814-1882) et la constitution d’un médaillier gaulois à Nantes (Loire-Atlantique) », dans Frère D. et alii (dir.), La naissance de l’archéologie…, op. cit., p. 243-287 (p. 244 et 268).
42 Il s’agit de la voie ferrée de Savenay à Lorient par Redon mise en service le 21 septembre 1862 par la Compagnie du Paris-Orléans et de la voie ferrée de Rennes à Redon mise en service le même jour par la compagnie de l’Ouest (communication de Jean-Pierre Nennig).
43 Inséré dans Parenteau F., Catalogue descriptif d’une collection de bijoux, 1858, registre manuscrit commencé en 1858, enrichi de coupures de presse, d’images collées et illustré d’aquarelles, Nantes, musée Dobrée, fonds Parenteau, 1997, inv. 997.11.9, p. 122, en regard de l’aquarelle p. 123.
44 Sur Parenteau, sa fiabilité et son absence de fourberie, voir Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 163.
45 Lisle du Dreneuc P. de, Catalogue du musée archéologique de Nantes, 3e édition, Nantes, imprimerie moderne, Joubin et Beuchet Frères, 1903, p. 49, dans « Vitrine 30 : objets gallo-romains en bronze », no 284 : « Vase à libations, bronze. L’anse, d’une forme très élégante, est terminée par une patte de tigre. Coll. Parenteau. »
46 Admis dans la Société en 1851, il devient un très actif membre de son bureau en 1854 et commence à publier en 1856 : Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 154-155 ; il est nommé archiviste de la Société puis conservateur de son musée en 1859, ce qui est confirmé par le préfet en 1861, lorsque le musée devient départemental : ibid., p. 165, note 59, et p. 167.
47 Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 163, note 52, sur la fibule de Saint-Aignan-de-Grandlieu, notamment.
48 Aubin G., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 253-258, pour des monnaies.
49 L’une des motivations fréquentes de la falsification de l’origine d’une pièce authentique décelée par P.-Y. Milcent est l’augmentation de la valeur vénale d’un objet qui serait banal dans sa région de fabrication et qui devient scientifiquement important, car particulièrement rare ou unique, dans la région « d’importation » qui lui est faussement attribuée. Milcent P.-Y., « Examen critique des importations méditerranéennes en Gaule centrale et occidentale. Les attributions douteuses, erronées ou falsifiées », dans Frère D. (dir.) et Morin A. (collab.), De la méditerranée vers l’Atlantique…, op. cit., p. 117-133 (p. 128).
50 Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 162-163, note 48.
51 Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 193. Aubin G., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 262.
52 Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 192, note 151.
53 Trouvés séparément, au bord de la Loire, à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), dans des sables dragués vers Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique), trois fragments d’anneaux de cheville ouverts, à oves creux et décor incisé de chevrons ou de « plumes », semblent bien constituer une paire (Nantes, musée Dobrée, inv. 989.8.1 et 994.4.1 : Santrot J., « Don manuel de la collection de M. Jacques Le Bris : objets protohistoriques provenant des dragages de la Loire », BSANLA, 130, 1994-1995 [1995], p. 262-263, fig. 2). Ils sont d’un type comparable à ceux du dépôt de Rossay (Vienne), de Saint-Jouin-de-Marnes (Deux-Sèvres), et de Saint-Saturnin (Hérault) : Gomez de Soto J. et Milcent P.-Y., « De la Méditerranée à l’Atlantique : échanges et affinités culturelles entre le nord-ouest (Armorique, Centre-Ouest, Limousin) et le sud-ouest de la France (principalement Languedoc occidental, de la fin du Xe au Ve s. av. J.-C. », dans Janin T. (éd.), Mailhac et le premier âge du Fer en Europe occidentale. Hommages à Odette et Jean Taffanel, actes du colloque international de Carcassonne, 17-20 septembre 1997, Lattes, 2000, p. 351-371 (p. 358-360, fig. 5, no 8 et 10 ; fig. 6, no 8 et 10). Ce sont des importations languedociennes ou des imitations poitevines de parures languedociennes, datées du Ha D1, qui marquent une voie d’échanges à la fois terrestre et fluviale avec la Gaule du nord-ouest, par la Vienne, l’Allier et la Loire, notamment, à la fin du VIe et au Ve siècle avant J.-C.
54 La faible quantité des témoignages recensés fait douter P.-Y. Milcent de la réalité d’une voie « purement atlantique » de diffusion des produits étrusco-italiques vers l’Armorique alors que la voie de l’Isthme gaulois est « parfaitement attestée ». Il n’y a aucun objet étrusque recensé sur les côtes atlantiques de la Péninsule ibérique et il serait curieux que cette circumnavigation n’ait laissé aucun témoignage matériel dans les régions intermédiaires. Cette circumnavigation a existé, mais ne concernait sans doute pas les objets étrusques (communication de P.-Y. Milcent). Pour comparaison, la carte de diffusion, par centaines, des coupes athéniennes du type de « Cástulo », durant la seconde moitié du Ve s. av. J.-C., montre très clairement que ces importations sont importantes le long du littoral gadéen et pénètrent jusqu’en Estrémadure, sans remonter le long du littoral lusitanien : Shefton B. B., « Greek Imports at the Extremities of the Mediterranean, West and East : Reflections on the Case of Iberia in the Fifth Century BC », dans Social Complexity and the Development of Towns in Iberia, From the Copper Age to the Second Century AD, Proceedings of the British Academy, 86, 1995, p. 127-155 (p. 136, fig. 3) ; Gran-Aymerich J., « La presencia etrusca en Cartago y su relación con las navegaciones en el Mediterraneo occidental y el « círculo del estrecho » durante los siglos VII-V », dans Candau Morón J. M., Chávez Reino A. L. et Gonzalez Ponce F. J., (éd.), Libyae lustrare extrema, Realidad y literatura en la visión grecoromana de África, Estudios en honor del professor Jehan Desanges, Séville, 2008, p. 1-63 (p. 3-7, carte fig. 1). Pourtant, des vases attiques sont importés aux Ve et au IVe siècle av. J.-C. en Andalousie, en Estrémadure et sur le littoral du Portugal (là, surtout au IVe siècle av. J.-C.) : Rouillard P., « Les Grecs et la Péninsule ibérique », dans « Histoire et archéologie de la Péninsule ibérique antique, Chronique V : 1988-1992 », dans Jannot J.-R. (dir.), Vaisselle métallique, op. cit., p. 303-306 (p. 305). Cette route dépendait sans doute, selon la période, des Carthaginois, comme Himilcon qui, parti de Gadès (Cadix), atteignit les îles Œstrymnides et Cassitérides (sans doute les îles Britanniques), ou des Massaliètes comme Pythéas qui, vers 330, poussa son voyage jusqu’à l’Islande ou la Norvège. Après l’avoir admise (Gomez de Soto J. et Milcent P.-Y., De la Méditerranée à l’Atlantique…, op. cit., p. 351), il récuse l’idée même d’une telle voie océaniques de diffusion des produits étrusco-italiques vers l’Armorique (Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 340-341). Pourtant, comme le montre la diffusion des pointes de Palmela en cuivre lusitanien, ce ne peut être que par une forme de cabotage, voire par un cheminement le long des côtes atlantiques que sont parvenues jusqu’à l’estuaire de la Loire, depuis le Portugal, ces pointes de javelines caractéristiques de la fin du Chalcolithique, bientôt imitées localement. Une dizaine d’olpès fusiformes en bronze du type « de Redon » auraient été trouvées dans la Péninsule ibérique, et d’autres, au nord des Alpes, ont été publiées par Dirce Marzoli (communication de Jean-Gran-Aymerich). Sur les bronzes étrusques en Péninsule ibérique : Shefton B. B., Greek Imports…, op. cit., p. 144-146, fig. 6, oenochoé moulée en une seule pièce, anse surélevée comprise – Madrid, Museo Arqueológico Nacional, inv. 9857 – à l’attache supérieure figurée en bec de canard ou de cygne, avec de probables imitations locales (tartessiennes ?), par fonte à la cire perdue, au Ve, voire au IVe siècle av. J.-C., des importations martelées du VIe siècle av. J.-C. ; Marzoli D., « Alcune considerazioni su ritrovamenti di brocchette etrusche », dans Remesal J. et Musso O. (éd.), La presencia de material etrusco en la Península ibérica, Barcelone, 1991, p. 215-224 : deux œnochoés moulées, l’une semblable à celle de Madrid, l’autre à épaulement perlé, fond plat évasé, ruban de col et bord orné d’oves, trouvées à Alcurrucen, près de Cordoue, avec une passoire et un bassin métalliques étrusques ; autres exemplaires près de Grenade, à El Oral près d’Alicante (Abad Casal L., « Un tipo de olpè de bronce de yacimientos ibéricos levantinos », Archivo de Prehistoria levantina, XVIII, 1988, p. 329-347 ; García Cano J. M., « El Comercio arcaico en Murcia », dans Remesal J. et Musso O. (éd.), op. cit., p. 369-382, à tête d’anatidé, p. 375, fig. 3, no 1), à El Cabecico, Verdolay près de Murcia (ibid. p. 375, fig. 3, no 2), et à Segóbriga (Marzoli D., Alcune considerazioni…, op. cit., p. 216), objets sans doute diffusés par le commerce punique (Marzoli D., Alcune considerazioni…, op. cit., p. 218) ; Marzoli D., « Etruskische Bronzekannen in Spanien », Madrider Mitteilungen, 32, 1991, p. 86-93. S’ils sont relativement nombreux sur le littoral levantin de la Péninsule ibérique, les objets étrusques sont également diffusés sur son littoral atlantique, en Andalousie surtout, mais ils restent en petit nombre : Rouillard P., Les Grecs et la Péninsule ibérique, op. cit., p. 306 et note 487. Sur la différence entre commerce grec et étrusque en Gaule, le premier concernant « plutôt » le contenu des amphores et les céramiques, et le second, « plutôt » les vases de bronze et autres objets de métal, avec deux « routes » différentes pour le commerce étrusque, l’une cantonnée au littoral gaulois, l’autre, transalpine, empruntant la voie du Rhône en direction du centre de la Gaule : Morel J.-P., Lyon…, op. cit., p. 87.
55 Sur l’évolution chronologique des voies du trafic entre la Méditerranée et l’Ouest atlantique de la Gaule : Gomez de Soto J. et Milcent P.-Y., De la Méditerranée à l’Atlantique…, op. cit. ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit. ; Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 339-340 ; Gran-Aymerich J., « Bourges et la Celtique : les échanges avec Marseille et l’Étrurie », Bull. archéo. du CTHS, 33, 2007, p. 23-50 (p. 23-25) ; Gran-Aymerich J., Entre Méditerranée et Atlantique…, op. cit., p. 1-2.
56 Vers 1860, déjà, plus de 3 000 ouvriers étaient occupés à la construction de la voie de Rennes à Savenay en direction de Redon. Les terrassements et ouvrages nécessaires étaient commencés partout à la fois, en terminant plus rapidement les tronçons les plus faciles. Les grands ouvrages de franchissement des rivières et des marais ainsi que le tunnel des Corbinières (635 m de long) étaient terminés à la dernière minute : leur achèvement retardait souvent la mise en service des voies ferrées (communication de Jean-Pierre Nennig).
57 Les deux lignes sont autorisées par décrets de 1855. La première est concédée à la Compagnie du Paris-Orléans qui construit la voie ferrée de Savenay à Lorient par Redon où elle arrive en 1861 après avoir franchi La Vilaine sur un pont métallique. La seconde est concédée à la Compagnie de l’Ouest pour relier Rennes à l’entrée de ce pont métallique de Redon où la gare est « gare commune ». Les travaux ont commencé à Rennes dès 1857. Les deux lignes sont mises en service le 21 septembre 1862 (communication de Jean-Pierre Nennig).
58 Léon Maître publie en 1887 une figurine de Vénus à gaine gallo-romaine signée de Rextugenos donnée comme trouvée tout près, la même année, dans la fouille de la villa gallo-romaine de La Rochelle, à Fégréac, lors du creusement de la tranchée du chemin de fer traversant la butte de Bro (ou Braud) avant d’aborder, non loin du franchissement antique, le nouveau pont sur la Vilaine, frontière avec le Morbihan, sur le passage de la voie romaine Nantes-Carhaix, dans l’agglomération gallo-romaine double de Rieux (Morbihan)-Fégréac (Loire-Atlantique), établie de part et d’autre de la Vilaine : Maître L., « La station gallo-romaine de Rieux-Fégréac », dans BSANLI, 26, 1887, 2, p. 1-34, 5 avril 1887, p. lxxiii-lxxiv, p. 48-52 ; Maître L., « Étude sur les Vénus gauloises », dans Annales de Bretagne, III, 1887-1888, 4, p. 457-458. Nouveaux travaux en 1889 : « Les emprises des travaux du chemin de fer dans la butte de Bro ont fait sortir, en 1889, de nouveaux fragments de figurine de Lucine et de Vénus, une figurine entière, dit-on, emportée par un ouvrier, et le torse plein d’un guerrier décapité sculpté dans un bloc de crazanne, débris qui mesure 0 m 20 des cuisses au cou. » Maître L., Géographie historique et descriptive de la Loire-Inférieure, I, Les villes disparues des Namnètes, Nantes, Émile Grimaud, 1893, p. 62-64, dont p. 64, note 3.
59 Sur « la diffusion des bronzes étrusques jusqu’aux grands bassins fluvio-maritimes de la Gaule occidentale », confirmée par la découverte d’une anse de lébès de la fin du Ve ou du début du VIe siècle av. J.-C. à Barzan (Chte-Mme), voir Gran-Aymerich J., « Gli Etruschi fuori d’Etruria » : dons et offrandes étrusques en Méditerranée occidentale et dans l’Ouest de l’Europe », dans Gleba M. et Becker H. (éd.), Votives, Places and Rituals in Etruscan Religion : Studies in Honor of Jean MacIntosh Turfa, Leyde, 2008, p. 15-41, et fig. 1-9, p. 251-256 (p. 19).
60 Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 12, fig. 3, et p. 123-124, fig. 78, considère comme une mystification frauduleuse la trouvaille à Nivillac (Morbihan), en 1937, sur les rives de la Vilaine (Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. [dir.], Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 83-84, no 147-148 ; Santrot J., « La “dame de Nivillac”, ou le voyage d’un bronze archaïque méditerranéen jusqu’aux rivages de la Vilaine », dans Du monde des chasseurs à celui des métallurgistes, hommage scientifique à la mémoire de Jean L’Helgouac’h et mélanges offerts à Jacques Briard, RAO, suppl. no 9, 2001 p. 295-306) d’une petite korè étrusco-latiale datée vers 550-525 av. J.-C. (« Or, ce petit bronze d’esprit ionique, très proche de productions de l’Étrurie tibérine, date de la fin du VIe siècle av. J.-C., et expliquer sa présence à l’embouchure de la Vilaine est un rude problème » : Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 81), figurine en bonze à caractère votif probable, sans rôle de représentation divine chez une population qui ne figure pas ses dieux (Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 81 ; Gran-Aymerich J., Gli Etruschi fuori d’Etruria…, op. cit., p. 17 et 27), avec des armes et des céramiques hallstattiennes, ainsi que, dans la même commune, un rarissime tétrobole rhodien de Rhoïcos, roi d’Amathonte (Chypre), daté vers 350 av. J.-C., et un statère de Dyrrachion (Durrës, Illyrie, actuelle Albanie), vers 350-300 av. J.-C. (Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. [dir.], Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 86-87, no 152-153 ; Santrot J. et Aubin G., « Les monnaies antiques “exotiques” de Darun, en Nivillac [Morbihan] », RAO, 19, 2003, p. 219-229), monnaies très rares et inconnues hors de leur très étroite aire de diffusion respective, Chypre même, et seulement, pour l’une, les rivages de l’Adriatique pour l’autre. Jean-René Jannot a estimé également que leur « contexte est très anachronique et les conditions de trouvailles bizarres » (Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 79). Tout en reconnaissant le bien fondé des remarques citées, on voudra bien remarquer qu’un faussaire aurait eu le plus grand mal à se procurer de telles raretés alors non identifiées comme telles, d’origines géographiques fort éloignées, pour les perdre intentionnellement au lieu indiqué ou pour les commercialiser avec une fausse indication de provenance sans exciper de cette rareté qui devait en accroître considérablement la valeur vénale : la lettre de proposition à la vente n’indique, pour la figurine, qu’une « vague allure de dieu égyptien » : Santrot J., La « dame de Nivillac »…, op. cit., p. 297-299, fig. 3.
61 Kimmig W., « Le problème des “Fürstensitze ” au nord-ouest des contreforts alpins : situation actuelle de la recherche », dans Brun P., Chaume B. (dir.), Vix et les éphémères principautés celtiques. Les VIe-Ve siècles avant J.-C. en Europe centre-occidentale, actes du colloque de Châtillon-sur-Seine (27-29 octobre 1993), Paris, 1997, p. 13-16 ; Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 319-321.
62 Gaultier F., « Gustave Paille : un archeologo francese alla scoperta dell’Agro Falisco », dans Mandolessi A. et Naso A. (dir.), Ricerche archeologiche in Etruria Meridionale nel XIX secolo. Actes des journées d’études des 6 et 7 juillet 1996, Florence, Società Tarquiniense d’Arte e Storia, 1999, p. 87-95 ; Blain H.-F. et Santrot J., « Gustave Paille, un archéologue “à façon” en Bretagne (1898-1905) », ABPO, 107, 2000, 3, p. 101-144 (p. 102).
63 Blain H.-F. et Santrot J., Gustave Paille, op. cit., p. 102, note 3 ; vente au musée du Louvre d’une quinzaine de vases – œnochoés de bucchero, calice d’impasto et vases « grecs » : Gaultier F., Gustave Paille…, op. cit., p. 87, note 6.
64 Blain H.-F. et Santrot J., Gustave Paille, op. cit., p. 105.
65 Cette collection était principalement constituée d’industrie lithique préhistorique locale, bretonne et périgourdine, souvent complémentaire des ensembles du musée départemental d’archéologie : Santrot J., « Collections archéologiques de M. et Mme Claude Dommée, de Pitre de Lisle du Dreneuc et des marquis de Montaigu, château de la Bretesche, en Missillac (Loire-Atlantique) », dans BSANLA, 130, 1994-1995 (1995), p. 249-262 (p. 260-261) ; Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 228-230.
66 Blain H.-F. et Santrot J., Gustave Paille, op. cit., p. 105 ; Santrot M.-H., Fortuné Parenteau, op. cit., p. 228-230.
67 Blain H.-F. et Santrot J., Gustave Paille, op. cit., p. 135.
68 Ibid., p. 109-110, 121-128.
69 Ibid., p. 143.
70 Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 324 : « Il est logique d’observer que les vases les plus chers, ceux qui suscitaient les demandes les plus fortes et les contreparties les plus importantes, soient ceux qui circulèrent le plus loin, ce qui tempère par là même l’impression que ces quelque récipients de métal ne joueraient qu’un rôle négligeable dans l’établissement de flux conséquents de denrées à longue distance. »
71 Sur les importations de biens de luxe et l’impact des contacts méditerranéens dans le domaine hallstattien occidental, voir Olivier L., « Les dynamiques funéraires dans le domaine hallstattien occidental (IXe-IVe siècles av. J.-C.) et l’impact des contacts méditerranéens sur l’évolution des formes sociales du premier Âge du Fer », dans Janin T. (éd.), Mailhac et le premier âge du Fer en Europe occidentale. Hommages à Odette et Jean Taffanel, Actes du colloque International de Carcassonne, 17-20 septembre 1997, Lattes, 2000, p. 157-173 (p. 162-165), et Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 319-322, qui montre que, « en résumé, on constate que les objets métalliques originaires d’Italie circulent beaucoup plus loin et plus précocement en Gaule occidentale que les céramiques méditerranéennes ».
72 Chateignier C., Josset D. et Piel T., Répertoire des importations étrusques et italiques en Gaule, III, Adam Richard (dir.), Centre, Pays de la Loire, Bretagne, suppl. 59 à Caesarodunum, Bull. de l’Inst. d’Études Latines et Centre de recherches A. Piganiol, Université de Tours et CNRS, 1990, Pays de la Loire, p. 39-50 ; Bretagne, p. 57-84.
73 Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 324-325, fig. 3, no 5.
74 Ibid., p. 332.
75 Ibid., p. 324-325, fig. 3, no 6.
76 Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 327-328 ; Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 117-133 (p. 120-121, fig. 76, no 2), fibule qui ne provient pourtant peut-être pas du site indiqué.
77 Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 324 et 326, fig. 4, no 1.
78 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 74, no 130 et 131 ; Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 326-327, fig. 5, no 7 ; Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit. p. 121.
79 Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 332 et 341.
80 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 80-81, no 144 ; Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 332 ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 81 (coulé et ciselé en Ionie, peut-être à Samos, mais peut-être monté en Étrurie sur un lébès en tôle de bronze).
81 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 73, no 129 ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 81 ; Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 328.
82 Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 328.
83 Ibid., p. 328-330, fig. 6, no 7 et 8.
84 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 84-85, no 149 ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 81-82 (daté vers 380 av. J.-C.) ; Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 330-331.
85 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 75-76, no 133-135. Contexte jugé douteux par Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 78 et 80.
86 Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 117-133 (p. 122-123, fig. 77, no 3-14).
87 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 85, no 151 ; Frère D. (dir.) et Morin A. (collab.), De la méditerranée vers l’Atlantique…, op. cit., p. 11, fig. 2, et p. 14-15, note 3 ; Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 117-133 (p. 123 « provenance farfelue »).
88 En recoupant toutes les données, Marie-Hélène Santrot a acquis la conviction qu’il y a eu une erreur d’inscription (confusion de lignes) sur l’inventaire « dix-huit colonnes » rédigé en 1956 par le conservateur Dominique Costa. À noter cependant : l’argument d’absence d’érosion n’est pas décisif car la plupart des vases néolithiques ou protohistoriques assurément trouvés dans la Loire à date récente sont en état parfait, sans aucune érosion. Ils ont été très rapidement ensablés (en amont) ou envasés (en particulier dans l’estuaire, entre Ancenis et l’océan) et protégés par les limons ou par le bouchon vaseux mobile de l’estuaire. C’est notamment le cas des céramiques trouvées par Kerviler à l’embouchure du Brivet (bassin de Penhoët à Saint-Nazaire) et des collections récemment acquise par le musée Dobrée auprès d’anciens mariniers, extracteurs de granulats.
89 Déjà en 1990, Th. Piel notait, après W. Kimmig, que « 90 % des objets étrusco-italiques trouvés en France ne sont pas d’origine locale » : Piel T., A propos des Hercules votifs étrusco-italiques, dans Chateignier C., Josset D. et Piel T., Répertoire des importations étrusques et italiques…, op. cit., p. 51-56. (p. 51) ; Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 117-133 (p. 129).
90 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 88, no 156. L’offrante – ou porteuse d’offrande – et l’Hercule combattant de Saint-Just-sur-Dive, pour lesquels il n’a pas été possible de préciser les conditions de découverte ni un éventuel contexte archéologique, doivent également être considérés comme importés au XIXe siècle : Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 89, no 157 et 158 ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 82.
91 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 74-75, no 131 ; Santrot J. et Aubin G., Les monnaies antiques…, op. cit., p. 226, note 19 ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 79-80, fig. 52 ; Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 117-133 (p. 121) : l’objet ne pourrait provenir que d’une tombe étrusque, à chambre, pillée sous le Haut-Empire ; une tombe gauloise aurait provoqué son écrasement. Santrot M.-H., Fortuné Parenteau..., op. cit., p. 163, n. 52.
92 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 78-80, no 138-143 ; Adam A.-M., « Le bassin étrusque (no 12) », dans Perrin F. et Schöenfelder M. (dir.), La tombe à char de Verna (Isère) : témoignage de l’aristocratie celtique en territoire allobroge, DARA 24, Lyon, 2003, p. 53-68 (p. 66, note 87) ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 78-81 ; Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 326-327, fig. 5, no 7.
93 Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 78-79 ; Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 117-133 (p. 124).
94 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 76-77, no 136 ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 80 ; Gomez de Soto J., « Le mystère du cerf en bronze de Durtal (Maine-et-Loire) : la fin d’une énigme », Journée « CReAAH » Archéologie, Archéosciences, Histoire, Rennes, 20 mars 2010, p. 41-44 ; Gomez de Soto J. et De Mulder G., « Ni du Hallstatt, ni de La Tène, mais vrais objets médiévaux, ou les pièges de la stylistique. Le cerf en bronze de Durtal, la “fibule à masques” ou anse d’Angers, le trépied à protomés zoomorphes de Nantes, le mors de Saint-Hilaire-du-Bois », RAO, 29, 2012, p. 133-144.
95 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 81, no 145 ; Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 117-133 (p. 118) ; Gomez de Soto J., Le mystère du cerf en bronze…, op. cit.
96 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 77, no 137 ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 80 ; Milcent P.-Y., Examen critique…, op. cit., p. 117-133 (p. 119, fig. 75, no 8).
97 Santrot J., Santrot M.-H. et Meuret J.-C. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois…, op. cit., p. 82, no 146 ; Jannot J.-R., L’axe ligérien, op. cit., p. 80.
98 Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 333.
99 Ibid., p. 342.
100 P.-Y. Milcent récuse le fer et l’argent, car ces métaux ont été exploités dans le Midi et en Italie durant la Protohistoire, mais il évoque également le cuivre (Milcent P.-Y., Les Importations italiques…, op. cit., p. 345). Or, il n’y a jamais eu de minerai de cuivre exploitable en masse dans le Massif armoricain ni dans le Massif central, mais de petits gisements de surface capables de répondre aux besoins modestes en cuivre du Chalcolithique et de l’âge du Bronze, comme dans la Montagne Noire, autour de Mazamet (Tarn) où une mine de cuivre protohistorique et romaine, de faible production semble-t-il, est actuellement fouillée dans l’Aude. En Armorique, on ne connaît pas de tels gisements superficiels, qui n’auraient laissé que des traces ténues et qui n’ont peut-être jamais été cherchés. Après l’épuisement du cuivre de Chypre, le cuivre fut principalement exploité en Sardaigne, en Corse (à Aléria, par ex. : Jehasse J. et L., Aléria…, op. cit., p. 12) et dans la Péninsule ibérique, pour les besoins méditerranéens, tandis que l’étain venait alors d’Abbaretz (Loire-Atlantique) et, surtout, de la Cornouaille anglaise, mais pas des îles Scilly ou Sorlingues, les fameuses Cassitérides des Anciens, dont la géologie ne permet pas de supposer la présence de filons ni d’alluvions de cassitérite. Il semble qu’outre l’or, le Limousin ait produit un peu d’étain mais les preuves archéologiques d’une exploitation protohistorique ou antique de l’étain, peu abondant dans le Massif central, restent ténues et les masses d’étain extraites n’ont pas été évaluées (communication d’Yves Lulzac, ancien chargé de recherches minières pour le BRGM de Nantes, spécialiste des gisements d’étain armoricains). Une thèse récente a permis de mettre en évidence de nombreuses traces d’exploitation protohistorique d’étain dans le Morvan, en Auvergne et dans l’Aveyron (communication de P.-Y. Milcent). Il semble que le tonnage du métal extrait y soit relativement modeste, et les périodes d’exploitation de ces placers sont difficiles à dater.
101 Ce vase est proche du « pot de type étrusque » du musée de l’Archéologie nationale (Saint-Germainen-Laye), daté du IVe siècle av. J.-C. mais de provenance inconnue (inv. MAN 72 239, H. 16,6 cm sans anse, 20,5 cm avec anse) : Tassinari S., La vaisselle de bronze romaine et provinciale au musée des Antiquités nationales, XXIXe suppl. à Gallia, Paris, 1975, p. 59 et pl. XXIX, no 149.
102 Camporeale G. (éd.), The Etruscans Outside Etruria, op. cit, p. 157.
103 Trois microperforations, une longue fêlure verticale du col, au droit de l’anse, carbonates importants sous forme d’azurite et de cuprite.
104 Nantes, musée Dobrée, inv. 56.3524, H. sans l’anse 13,78 cm, H. avec l’anse 16,87 cm, diam. fond 5,7 cm, diam. max. 6,76 cm, diam. bord 6,03 cm. Largeur de l’anse 0,77 cm, épaisseur de l’anse 0,78 cm. Épaisseur de la paroi 0,01 cm. Poids 254,7 g : Santrot J. (dir.), Santrot M.-H., Frère D. et Hugot L. (coord.), Vases en voyage…, op. cit., p. 171-172, no 143.
105 Camporeale G., Un gruppo di brocchette etrusche arcaiche di bronzo, op. cit., p. 166 ; la production d’origine des olpès en tôle battue pourrait être attribuée à Orvieto (p. 168) ; Cygielman M. (dir.), Etrusker in der Toskana, Etruskiche Gräber der Frühzeit, catalogue d’exposition, Frankfort, 1988, p. 237, no 49 Orvieto, tombe des Flabelli, vers 580-560).
106 Biel J., « L’équipement du mort, richesse dans la tombe, reflet de sa puissance », dans Trésors des princes celtes, catalogue d’exposition, Galeries nationales du Grand Palais, Paris, 1987, p. 115-136 (p. 125, fig. 163), tombe de Vix, début du Ve siècle av. J.-C., où une œnochoé Schnabelkanne est associée au grand cratère et à divers bassins de bronze ; fig. 164, tombe d’Asperg, Klein Aspergle (Allemagne), milieu du Ve siècle av. J.-C., avec stamnos, situle cylindrique cordée, œnochoé Schnabelkanne et divers bassins en bronze et cornes à boire.
107 Nous remercions vivement Jean Gran-Aymerich et Pierre-Yves Milcent d’avoir bien voulu relire et corriger cette proposition dans un domaine si controversé, ainsi que Michel Feugère et Jean-Pierre Nennig pour des compléments d’information. Bibliographie complémentaire n’ayant pu être consultée (communication de Jean Gran-Aymerich et de Michel Feugère) : Castoldi M., Recipienti di bronzo greci, magnogreci ed etrusco-italici nelle Civiche Raccolte archeologische di Milano, Ras. di Studi del Civ. Mus. Arch. di Milano, suppl. XV, Milan, 1995 ; Chevallier R., « La troisième route de l’étain en Gaule. À propos d’une œnochoé en bronze étrusque trouvée près de Tours », dans Homenaje a Garcia y Bellido, 2, Revista de la Universidad Complutense, 25, 1976, p. 131-157 ; DalRi L., « Influssi etrusco-italici nella regione retico-alpina », dans De Marinis R. (dir.), Gli Etruschi a norte del Po, catalogue d’exposition, Mantoue, II, p. 160-179 ; Jimeno Martinez A., « Celtiberos. Tras la estela de Numancia », catalogue d’exposition, Museo numantino, Soria, 2005 ; Kbiri Alaoui M., « Revisando Kuass (Asilah, Marruecos). Talleres ceramicos en un enclave fenicio, punico y mauritano », dans Saguntum, Extra 7, Valencia, 2007 ; Marcos Pous A., « Recipientes griegos o italicos de bronce, de hacia el 500 a. De C., en el Museo arqueológico de Cordoba », dans Corduba Archaeologica, 14, 1983-1984 (1985), p. 28-38 ; Schweitzer J., « Lope étrusque de Kappelen », dans Trésors Celtes et Gaulois. Le Rhin supérieur entre 800 et 50 avant J.-C., catalogue d’exposition, Colmar, musée Unterlinden, 1996, p. 167-171 ; Tarditi C., Vasi di bronzo in area Apula. Produzioni greche ed italiche di età arcaica e classica, Universita di Lecce, 1996 ; Weber T., Bronzekannen. Studien zu ausgewählten archaïschen und klassischen Oinochoenformen aus Metall in Griechenland und Etrurien, Frankfort/Berne, 1983.
