Les auteurs
p. 363-367
Texte intégral
1 Catherine Ballériaux a obtenu son doctorat à l’université d’Auckland (Nouvelle-Zélande), en histoire religieuse et intellectuelle moderne. Après avoir accompli un post-doctorat au Lichtenberg-Kolleg, l’institut d’études avancées de l’université de Göttingen, elle est actuellement chercheuse associée au Centre interdisciplinaire de Recherche sur les Lumières en Europe, de l’université Martin-Luther Halle-Wittenberg. Sa première monographie, Missionary Strategies in the New World, 1610-1690 : An Intellectual History, à paraître chez Routledge en 2016, étudie et compare les missions catholiques et calvinistes au Nouveau Monde, et affirme l’influence primordiale de ces missions sur la construction des identités religieuses et politiques en France, en Espagne, et en Angleterre.
2 Didier Boisson est professeur d’histoire moderne à l’université d’Angers et membre du CERHIO (UMR 6258). Il a principalement travaillé sur la minorité protestante au cours du XVIIIe siècle (Les protestants de l’ancien colloque du Berry de la Révocation de l’édit de Nantes à la fin de l’Ancien Régime (1679-1789), ou l’inégale résistance de minorités religieuses, Paris, Honoré Champion, 2000), sur la question de la conversion (Consciences en liberté ? Itinéraires d’ecclésiastiques convertis au protestantisme, 1631-1760, Paris, Honoré Champion, 2009) et sur les institutions réformées (Les actes des synodes provinciaux des Églises réformées d’Anjou-Touraine-Maine, 1594-1683, Genève, Droz, 2012).
3 Céline Borello est maître de conférences, habilitée à diriger des recherches. Elle enseigne l’histoire moderne à l’université de Haute-Alsace et est membre du Centre de Recherche sur les Économies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT-EA 3436). Après une thèse consacrée à la communauté réformée provençale (Les protestants de Provence au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2004), ses travaux s’orientent vers l’étude des rapports interchrétiens au XVIIIe siècle et vers l’analyse des discours théologiques et politiques réformés de la fin de l’Ancien Régime (Du Désert au Royaume. Paroles publiques et écritures protestantes (1765-1788), Paris, Honoré Champion, 2013) et du premier XIXe siècle. Elle a dirigé un ouvrage collectif portant sur Les œuvres protestantes en Europe (PUR, 2013) et codirigé Questions d’appartenance : les identités de l’Antiquité à nos jours (Orizons, 2015).
4 Anne Brogini est maître de conférences en histoire moderne à l’université de Nice-Sophia Antipolis, habilitée à diriger des recherches. Elle est spécialiste de la Méditerranée occidentale dans la première modernité et des relations guerrières, corsaires, commerciales, culturelles et religieuses entre chrétiens et musulmans. Elle travaille notamment sur l’Ordre de Malte en tant qu’ordre monastique et nobiliaire au temps de la Réforme catholique. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages tels que Malte, frontière de chrétienté, 1530-1670 (Rome, 2006) ; Des marges aux frontières. Les puissances et les îles en Méditerranée occidentale (Paris, 2010) ; 1565, Malte dans la tourmente. Le « Grand Siège » de l’île par les Turcs (Paris, 2011) ; La Méditerranée au prisme des rivages. Menaces, protections, aménagements en Méditerranée occidentale, XVIe -XXIe siècles (Paris, 2015) ; Les Hospitaliers et la mer, XIVe -XVIIIe siècles (Clermont-Ferrand, 2015).
5 Sarah Dumortier est enseignante en lycée, membre de l’IRHIS et docteur de l’université Lille 3 où elle a soutenu, sous la direction de René Grevet, une thèse sur les infractions au célibat ecclésiastique dans la France septentrionale du XVIe au XVIIIe siècle. Ce travail consiste à étudier les abus sexuels d’un clergé, mais également leurs corollaires en élargissant la thématique aux réalités et matérialités des unions, des compagnes et des enfants illégitimes. Ses recherches se rapportent à l’histoire des religions, du genre, des femmes et de la criminalité.
6 Jérémie Foa, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est maître de conférences en histoire moderne à Aix-Marseille université-CNRS et membre du laboratoire TELEMME (UMR 7303), Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme. Il travaille actuellement sur l’expérience de la guerre civile et les compétences mobilisées par les personnes impliquées dans les guerres intestines, notamment à la fin du XVIe siècle. Dernier ouvrage paru : Le tombeau de la paix. Une histoire des édits de pacification, Limoges, PULIM, 2015 (préface d’Olivier Christin).
7 Geneviève Gross est docteure ès Lettres de l’université de Genève et boursière du Fonds national suisse de la recherche scientifique. Elle travaille actuellement sur les débuts de la Réforme dans l’espace francophone (1520-1541) et s’est particulièrement intéressée dans le cadre d’une bourse FNS (EarlPostDocMobility) à la construction des figures pastorales à l’époque de la Réforme. De 2005 à 2011, rattachée à l’Institut d’Histoire de la Réformation de Genève, elle a été assistante de recherche du FNS pour un projet consacré à l’édition critique du Livre des Marchans (Le Livre des Marchans d’Antoine Marcourt. Une satire anticléricale au service de la Réforme, Paris, Honoré Champion, 2016) et des traités eucharistiques du pasteur et polémiste Antoine Marcourt (1480/90-1561).
8 Laurent Jalabert est maître de conférences à l’université de Lorraine (Nancy, CRULH – EA 3945) depuis 2008. Ses travaux d’histoire confessionnelle ont porté sur la coexistence religieuse et l’impact des frontières territoriales sur le jeu des confessions (Catholiques et protestants sur la rive gauche du Rhin. Droits, confessions et coexistence religieuse (1648-1789), Bruxelles, Peter Lang, 2009). Il a dernièrement travaillé sur les marques et les pratiques de la piété luthérienne dans le contexte de la guerre de Trente Ans à travers les écrits de Hans Michael Moscherosch (Dire et transmettre la foi dans le monde luthérien : Insomnis cura parentum (1643), Paris, Honoré Champion, 2016).
9 Yves Krumenacker, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud (1977) et membre émérite de l’Institut Universitaire de France (2008), est actuellement professeur d’histoire moderne à l’université de Lyon (Jean Moulin) et dirige l’axe « Religions et croyances » du Laboratoire de Recherches Historiques Rhône-Alpes (LARHRA). Il poursuit des recherches à la fois sur l’histoire du protestantisme moderne et sur la spiritualité catholique. Il a notamment publié Calvin. Au-delà des légendes (2009), L’École française de spiritualité (1998) et il a codirigé (avec D. Boisson) le numéro spécial du Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français « Les pasteurs et leurs écrits » (2010).
10 Julien Léonard est maître de conférences en histoire moderne à l’université de Lorraine (Nancy). Au sein de l’équipe « Histoire des faits religieux » du CRULH (EA 3945), il consacre ses recherches à l’histoire sociale, culturelle et politique de l’exercice du ministère pastoral dans le monde réformé francophone au XVIIe siècle. Il a publié sa thèse sous le titre Être pasteur au XVIIe siècle. Le ministère de Paul Ferry à Metz (1612-1669), Rennes, PUR, 2015.
11 Bruno Maes est maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire moderne à l’université de Lorraine. Il travaille sur les liens entre politique et religion, la diffusion de la culture par le livre, et la médecine charitable. Auteur d’articles et de communications, coordonnateur de colloques (Jubilé. Jubilés, CERCOR, 2009 ; Saint-Nicolas et les autres traditions. Légendaires et société en Occident, 2011) et auteur de plusieurs ouvrages (Le roi, la Vierge et la nation. Pèlerinages et identité nationale en France entre guerre de Cent Ans et Révolution, Publisud, 2002 ; Pèlerinages et sanctuaires mariaux au XVIIe siècle. Manuscrit du père Vincent Laudun, CTHS, 2008), il a également contribué au Dictionnaire de l’Ancien Régime de Robert Muchembled (Armand Colin, 2004).
12 Estelle Martinazzo est docteur en histoire moderne et chercheur associée à CRISES et FRAMESPA. Ses recherches portent sur l’histoire religieuse de la première modernité, ses enjeux culturels et patrimoniaux. Sa thèse a été publiée en 2015 aux Presses universitaires de Rennes sous le titre Toulouse au Grand siècle, le rayonnement de la Réforme catholique (1590-1710).
13 Frédéric Meyer est actuellement professeur d’histoire moderne à l’université de Savoie Mont-Blanc (Chambéry), laboratoire LLSETI, après l’avoir été à l’université de Lorraine (Nancy) de 2010 à 2015, laboratoire CRULH. Ses recherches portent sur le clergé d’Ancien Régime, l’histoire religieuse et culturelle en régions de frontière, dans le grand Sud-Est de la France et en Italie. Il a publié une douzaine d’ouvrages, dont récemment La Maison de Savoie du XVIe au XVIIIe siècle, Chambéry, SSHA, 2014 et La foi des montagnes. Culture et religion dans la Savoie d’Ancien Régime, Annecy, Académie Salésienne, 2014 (préface de Paola Vismara, Milan). Il a coordonné le projet ANR LODOCAT (Lotharingie-Dorsale catholique IXe -XVIIIe siècles) en 2014-2015.
14 Philippe Moulis est docteur en histoire moderne, secrétaire à l’université d’Artois et chercheur associé à l’université de Paris 13 (centre Pléiade EA 7338). Ses travaux portent sur les jansénismes et les frontières religieuses dans le nord de la France. Il a publié récemment : L’Unigenitus en frontière de catholicité. Pierre de Langle et ses correspondants (1711-1724), Paris, Honoré Champion, 2016.
15 Andreas Nijenhuis-Bescher est né en Hollande septentrionale et a reçu une formation universitaire typiquement européenne aux Pays-Bas (RuG Groningen, VU Amsterdam), en France (Grenoble 2, EHESS), et en Italie (IUE). Sa thèse, Les « Voyages de Hollande » et la perception française des Provinces-Unies dans la première moitié du XVIIe siècle, soutenue à la VU Amsterdam, aborde à travers le prisme de la perception française les thématiques des conflits et cohabitations confessionnels, de l’espace urbain, et de la représentation de l’autre. Les différents articles qu’il a publiés depuis 2001 portent sur des aspects variés de l’histoire des Provinces-Unies et de ses représentations en France et réciproquement. Récemment, il s’est intéressé à la coexistence religieuse dans le Corps Helvétique (« L’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune et le défide la Réforme protestante », B. Andenmatten, L. Ripart, et P.-A. Mariaux (éd.), L’Abbaye de Saint-Maurice d’Agaune (515-2015), Gollion (VD), Infolio, 2015, t. 1). Il est chargé d’enseignement aux universités Savoie Mont-Blanc et Grenoble-Alpes, et membre de l’Institut de l’Histoire de la Pensée Classique (IHPC-UMR 5037). Post-doc ANR, il est responsable de l’édition d’un atlas numérique dans le cadre du projet international LODOCAT.
16 Irène Plasman-Labrune est ancienne élève de l’École Normale Supérieure, agrégée d’histoire, et a soutenu à l’université de Paris-Est Créteil en 2015 une thèse intitulée Favoriser, contrôler et exclure. État, Églises et étrangers dans la France du premier âge moderne (XVe -XVIIe siècle).
17 Nicolas Richard est agrégé d’histoire et docteur des universités Paris-Sorbonne et Charles de Prague. Il a été pensionnaire à la Fondation Thiers (2012-2015). Sa thèse sur Clergé paroissial et changement religieux dans l’archidiocèse de Prague du concile de Trente à la fin du XVIIe siècle, soutenue en 2013, devrait être publiée aux PUR dans un avenir proche.
18 Clarisse Roche est docteur en histoire et agrégée. Sa thèse porte sur La frontière incertaine. Recomposition de l’identité chrétienne à Vienne au XVIe siècle (1523-1594). Elle est chercheuse rattachée au Centre Roland Mousnier (IRCOM), université Paris-Sorbonne.
19 Stefano Simiz est professeur d’histoire moderne à l’université de Lorraine, membre du CRULH. Spécialisé en histoire religieuse et urbaine des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, il a publié récemment La parole publique en ville des Réformes à la Révolution, Villeneuve d’Ascq, PU du Septentrion, 2012 ; (avec G. Giuliato et M. Peguera-Poch), La Renaissance en Europe dans sa diversité, t. 1, Pouvoirs et lieux de pouvoir, Nancy, coll. Europe xvi-xvii, 2015 ; et Prédication et prédicateurs en ville, XVIe -XVIIIe siècles, Villeneuve d’Ascq, PU du Septentrion, 2015.
20 Nathalie Szczech est maître de conférences à l’université de la Polynésie française. Elle est spécialiste de l’histoire de la Réforme et du protestantisme au XVIe siècle et s’intéresse, plus particulièrement, à l’invention d’un modèle et d’une parole pastorales à la naissance de la Réforme. Sur ces questions, elle a notamment rédigé l’ouvrage Calvin en polémiques. Une maïeutique du verbe (2016, Classiques Garnier).
21 Christabelle Thouin-Dieuaide est professeure agrégée dans le secondaire et doctorante en lettres modernes à l’université de Limoges où elle prépare une thèse sur la vanité et la rhétorique de la prédication au XVIIe siècle sous la direction conjointe de Christine de Buzon et d’Antoinette Gimaret. Ses recherches portent sur différents aspects de la rhétorique dans des sermons catholiques et protestants et sur leurs liens avec la peinture religieuse.
22 Federico Zuliani a étudié l’histoire de la Renaissance et de la Réformation aux universités de Milan et Copenhague, et a été boursier « Georges et Pierre Regard » à l’IHR (université de Genève). Il est doctorant au Warburg Institute (Londres) et boursier à l’Istituto Italiano per gli Studi Storici (Naples). Il travaille actuellement à une monographie sur les années passées dans les Grisons par Pier Paolo Vergerio, émigré italien religionis causa. Il a publié plusieurs articles dans des revues comme Archiv für Reformationsgeschichte, Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, Erasmus Studies, Fund og Forskning, et Rivista di Storia e Letteratura Religiosa.
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