Conclusion

Contribution à une nouvelle approche de la fabrique de l’histoire des premiers temps de Rome

Thierry Piel

p. 253-258


Extrait

1Les actes de ce colloque, en essayant de répondre à la question fondamentale des modalités qui conduisirent les Romains à poser les bases d’une historiographie à la fin du IIIe siècle av. J.-C., mettent en évidence l’ampleur et la difficulté de l’exercice. Il apparaît que le caractère extrêmement fragmentaire des sources antérieures au milieu du Ier siècle av. J.-C. constitue un obstacle susceptible de nous égarer lorsque nous nous efforçons d’ordonner les matériaux qu’utilisèrent les premiers annalistes romains.

2N’en déplaise à Denys d’Halicarnasse, nous pourrions dire, en forçant le trait, que Rome fut plutôt aux tout premiers temps de son histoire une polis tyrrhènis, motif pour lequel la première partie de ce livre se devait de poser la question d’une éventuelle influence étrusque chez les premiers historiens de l’Urbs. Existait-il une historiographie étrusque antérieure, ou à tout le moins contemporaine, sur laquelle les Romains auraient pu s’appuyer et ce tout particuliè

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques partenaires qui l’ont acquis. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.


Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.