1 Briquel D., La Prise de Rome par les Gaulois, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2008.
2 Pour cet aspect du problème et pour une bibliographie complète, cf. Forsythe G., A Critical History of Early Rome, Berkeley-London, University of California Press, 2005.
3 Pais E., Storia critica di Roma durante i primi cinque secoli, III, Roma, E. Loescher, 1918.
4 Sur l’interprétation dumézilienne de la faute romaine, cf. Briquel D., La Prise de Rome par les Gaulois, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2008, p. 113-115 ; 148-150.
5 Richardson J. H., The Fabii and the Gauls, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2012, p. 143-145.
6 Ibid., p. 143.
7 Ibid., p. 144.
8 Pais E., Ancient legends of Roman History, London, Swan Sonnenschein, 1906, 168-184; Eder W., Staat und staatlichkeit in der frühen römischen Republik, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1990, 174-199; Forsythe G., A Critical History of early Rome, Berkeley-London, University of California Press, 2005, 195-196; Richardson J. H., The Fabii and the Gauls, Stuttgart, 2012, Franz Steiner Verlag, p. 139.
9 Richardson J. H., The Fabii and the Gauls, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2012, p. 131.
10 Cornell T. J., The Cambridge Ancient History, VIII, Cambridge, Cambridge University Press, 1989, p. 308; Williams J. F. C., Beyond the Rubicon: Romans and Gauls in Republican Italy, Oxford, Oxford University Press, 2001, 154; Richardson J. H., op. cit., p. 133.
11 Aristide, admirateur de Lycurgue, embrassa le parti de l’aristocratie et eut Thémistocle pour adversaire (Plut. Arist. 2, 2).
12 La réputation de justice d’Aristide est un thème bien exploité dans la littérature romaine depuis Cicéron. Hérodote, 8, 79; Cic. Tusc. 5, 105; Off. 3, 16; Sest. 141; Valère Maxime, 5, 3.
13 Pearson L., The Greek Historians of the West, Timaeus and his predecessors, Atlanta, Scholars Press for American Philological Association, 1987, p. 255-259; Vattuone R., Sapienza d’Occidente, il pensiero storico di Timaeo di Tauromenio, Bologna, Patron editore, 1991, 267-301; Baron C. A., Timaeus of Tauromenium and hellenistic historiography, Cambridge, History, VIII, Cambridge, Cambridge University Press, 1989, p. 308; Williams J. H. C., Beyond the Rubicon: Romans and Gauls in Republican Italy, Oxford, Oxford University Press, 2013, p. 43-57.
14 Op. cit., p. 291.
15 Ennius, VII, 227 (éd. Skutch). Il s’agit d’un épisode de la guerre contre les Gaulois de 225. La scène se situe à Clusium et les deux vers en question semblent être une réminiscence de la prise de Capitole en 390 : « Qua Galli furtim noctu summa arcis adorti/moenia concubia uigilesque repente cruentant. » « Au cœur de cette nuit-là, les Gaulois attaquèrent furtivement les hauts remparts de la citadelle et massacrèrent soudainement les sentinelles. » Une autre allusion allant dans le même sens est susceptible d’être relevée chez Tacite (An. XI, 23) : « Quid si memoria eorum moreretur qui sub Capitolio et arce Romana manibus eorumdem perissent satis. »
16 Sordi M., « Il Campidoglio e l’invasione gallica del 386 a C. », in M. Sordi (éd.), I santuari e la guerra nel mondo classico, Milano, Editrice Vita e Pensiero, p. 82-91.
17 Mineo B., « Tite-Live et la politique apollinienne d’Auguste », in Dialogues d’histoire ancienne, 2013, Presses universitaires de Franche-Comté, p. 39-64.
18 La mise en scène par Fabius Pictor de l’attitude des Fabii dans l’histoire a été admirablement étudiée par Richardson J. H., The Fabii and the Gauls, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2012, p. 94-105.
19 Richardson J. H., op. cit., 2012, p. 91.
20 Briquel D., La Prise de Rome par les Gaulois, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2008, p. 381-384.
21 Mineo B., Tite-Live et l’histoire de Rome, Paris, Klincksieck, 2006, p. 91-95.
22 Sur la capacité d’Aristide à guider les choix du peuple en fonction de la justice : De Officiis, 3, 49 ; équivalence établie entre Fabricius à Rome et Aristide à Athènes (De Officiis, 3, 87, 2).
23 Cf. également Amicitia 42.
24 Pour une étude de la version de Diodore et une bibliographie sur ce sujet cf. Briquel D., La Prise de Rome par les Gaulois, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2008, p. 12-15.
25 Quadrigarius connaît le motif du siège du Capitole illustré par la défense opposée par Manlius et par l’épisode de Cominius ; Camille est aussi évoqué, ainsi que sa dictature, mais il est impossible de déterminer la part qu’il prend précisément dans l’épisode = Fr. Cornell F1, F2, F3 = Gell. 17, 2, 14.
26 Justin, dans son abrégé des Histoires Philippiques de Trogue Pompée (20, 5, 4) précisera plus tard que Denys s’était entendu avec les Gaulois qui avaient pris Rome.
27 Sordi M., « Il Campidoglio e l’invasione Gallica del 386 », M. Sordi (éd.), I santuari e la guerra nel mondo classico, Milan, Editrice Vita e Pensiero, 1983, p. 135.
28 D. H. 14, 2, 2. ; Val. Max. 1, 8, 11 ; Plut. Rom. 22, 1-2 ; Cam. 33, 6-7 ; D. H. 14, 2 ; Plut. Cam. 32, 4-5. En dehors de Tite-Live, l’incendie n’est en réalité clairement évoqué que dans la tradition postlivienne : Florus, 1, 7, 14 ; Plutarque, Camille, 22, 7-8 ; Orose, 2, 6, 6. On relèvera aussi que Serv. Aen. 6, 825 et Eutrope ne le mentionnent pas (Briquel, ibid., p. 163). Cic. Div. 1, 30 ; 2, 80 : Qui quidem lituus, id est incuruum et leuiter a summo inflexum bacillum, quod ab eius litui, quo canitur, similitudine nomen inuenit, cum situs esset in curia Saliorum, quae est in Palatio, eaque deflagrauisset, inuentus est integer ; Val. Max. 1, 8, 11.
29 Mineo B., Tite-Live et l’histoire de Rome, Paris, Klincksieck, 2006, p. 210-241.
30 In altera acie nihil simile Romanis, non apud duces, non apud milites erat. Pauor fugaque occupauerat animos et tanta omnium obliuio, ut multo maior pars Veios in hostium urbem, cum Tiberis arceret, quam recto itinere Romam ad coniuges ac liberos fugerent.
31 Mineo B., ibid., p. 232-237.
32 Le titre de pater patriae ne sera décerné à Auguste qu’en 2 av. J.-C., mais il était déjà dans les esprits au moins en 23, puisqu’une ode d’Horace pouvait alors le lui décerner symboliquement (Hor. I, 2, 50).
33 Briquel D., La Prise de Rome par les Gaulois, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2008, p. 42-70.
34 Liv. 5, 54, 5-6 : « Trecentesimus sexagesimus quintus annus urbis, Quirites, agitur ; inter tot ueterrimos populos tam diu bella geritis, cum interea, ne singulas loquar urbes, non coniuncti cum Æquis Volsci, tot tam ualida oppida, non uniuersa Etruria, tantum terra marique pollens, atque inter duo maria latitudinem obtinens Italiæ, bello uobis par est. Quod cum ita sit, quæ, malum, ratio est expertis lætos alia experiri, cum iam, ut uirtus uestra transire alio possit, fortuna certe loci huius transferri non possit ? »