1 R. Poznanski, Les Juifs en France pendant la seconde guerre mondiale, Paris, Hachette, 1997.
2 Statuts des 3 octobre 1940 et 2 juin 1941.
3 T. Bruttmann, I. Ermakoff, N. Mariot et C. Zalc, (dir.), Pour une microhistoire de la Shoah, no spécial Le Genre humain, no 52, 2012.
4 R. Poznanski, op. cit., p. 436.
5 Expression populaire pour parler de la zone non occupée sous souveraineté de l’État français.
6 Archives départementales du Rhône (ADR), 4MSUP27.
7 Consistoire central, Seconde Guerre mondiale, fonds Moch, Alliance israélite universelle CC 2GM-Moch-AIU), boîte 13 fin-18bob4 « Fédération des Sociétés Juives Françaises, fondée en 1928. Replié à Toulouse en juin 1940, le bureau central de la Fédération s’installe en août à Lyon ».
8 S. Klarsfeld, Le calendrier de la persécution des Juifs en France, 1940-1944, Paris, FFDJF, 1993.
9 CC 2GM-Moch-AIU, boîte 1-4. Réorganisation, dossiers généraux, rapports non classés.
10 Lyon a été occupée deux fois par les Allemands, du 19 juin au 6 juillet 1940, puis du 11 novembre 1942 au 3 septembre 1944.
11 R. Hilberg, La Destruction des Juifs d’Europe, Paris, Fayard, 1988 (1re éd. américaine 1961).
12 S. Klarsfeld, Le Monde, 16 septembre 2011.
13 Tous les chiffres et pourcentages sont extraits des travaux de Serge Klarsfeld ainsi que des synthèses proposées par Jean Lévy, délégué régional des FFDJF à Lyon.
14 Husson Jocelyne, présentation le 8 décembre 2007 au Centre des congrès de Reims à l’initiative de l’Association marnaise des lauréats du concours de la Résistance et de la Déportation. Thème du concours 2007-2008 : « L’aide aux Juifs persécutés pendant la Seconde Guerre mondiale ».
15 La région de Lyon compte alors dix départements.
16 ADR, 394 W 47. Cussonac est condamné à la peine de mort par la Cour de Justice du Rhône le 6 novembre 1944. Le pourvoi et recours en grâce sont rejetés, il est exécuté le 11 décembre 1944 au Fort de la Duchère.
17 Loi du 23 avril 1941.
18 Il est créé par la loi du 29 mars 1941 ; le premier commissaire est Xavier Vallat, remplacé en mai 1942 par Louis Darquier de Pellepoix, puis par Charles du Paty de Clam et Joseph Antignac.
19 Loi relative aux entreprises, biens et valeurs appartenant aux Juifs, Journal officiel de l’État français (JOEF), 26 août 1941.
20 La police aux questions juives devient, à la fin de l’année 1941, la Section d’enquête et de contrôle (SEC). Cet organisme policier est dirigé à Lyon par Marc Carrel, assassiné le 26 juillet 1944.
21 L. Douzou, Voler les Juifs, Lyon 1940-1944, Paris, Hachette, 2002.
22 Sous l’impulsion de Michel Noir, alors maire de Lyon, et de Maître Alain Jakubowicz, adjoint délégué aux citoyens, ancien avocat des parties civiles lors du procès Barbie, le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation, inauguré le 15 octobre 1992 en présence de Jacques Chaban-Delmas et d’Élie Wiesel, Prix Nobel de la paix, a été installé dans ces locaux.
23 Après le bombardement du 26 mai 1944, il s’installe place Bellecour dans le centre de la ville.
24 Doriotiste, membre du Parti populaire français.
25 Dont 570 622 à Lyon, chiffre probablement gonflé par la municipalité, et 81 322 à Villeurbanne.
26 F. Delpech, Sur les Juifs. Études d’histoire contemporaine, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1983.
27 CC 2GM-Moch-AIU, boîte1-Bob1, registre des délibérations, 16 mars 1941 – 6 mai 1943.
28 J. Billig, Commissariat général aux questions juives : 1941-1944, t. III, Paris, Éditions du Centre de documentation juive contemporaine, 1960.
29 R. Poznanski, op. cit., p. 520.
30 A. Landau-Brijatoff, Indignes d’être français, dénaturalisés et déchus sous Vichy, Paris, Buchet Chastel, 2013, p. 9.
31 ADR, 829W, dossiers individuels des étrangers.
32 J.-C. Bonnet, op. cit., p. 27.
33 Ibid.
34 Le 24 octobre 1870, le décret Crémieux donne aux Juifs d’Algérie la nationalité française. Le pogrom de Constantine du 5 août 1934 est à l’origine d’une vague importante d’émigration de Juifs. La nationalité française est retirée le 7 octobre 1940 ; 110 000 Juifs sont alors rendus au statut d’indigènes par abrogation.
35 J. Semelin, Persécutions et entraides dans la France occupée, comment 75 % des Juifs en France ont échappé à la mort, Paris, Les Arènes-Seuil, 2013.
36 S. Altar, La spoliation des familles juives à Lyon, 1940-1944, mémoire de master 2 (dir. L. Douzou), université Lumière Lyon 2, 2010.
37 CC 2GM-Moch-AIU, bob4, Réorganisation, doc. cit.
38 Les Juifs ashkénazes sont initialement implantés dans le Nord-Est de la France, dans les Flandres et la Rhénanie. Les persécutions et les migrations repoussent les limites de cette aire culturelle pour inclure l’Allemagne et toute l’Europe centrale et orientale.
39 Juifs du bassin méditerranéen.
40 Voir la plaque commémorative de la Synagogue du quai Tilsitt à la mémoire du Rabbin Bernard Schoenberg, du ministre officiant Benjamin Dreyfus, du gardien de la synagogue Maurice Eisner, du secrétaire Émile Cahen, des membres du Consistoire Albert Borach, Paul Levy-Hauser et Robert Lehmann.
41 La Lettre des amis du CHRD, no 41, juin-décembre 2012.
42 Bar-Mitsva au singulier. Lecture d’un passage de la Thora pour le jeune homme âgé de 13 ans, qui entre ainsi dans sa majorité religieuse. Ces chiffres sont ceux de l’année 1941. Par la suite, les données chiffrées sont rares, car les archives ont été détruites lors du sac de la synagogue en juillet 1944.
43 Archives de Yad Vashem (YV), no 3688897.
44 Pain azyme consommé pendant huit jours pour se rappeler la sortie des Hébreux d’Égypte et la fin de l’esclavage.
45 Union générale des Israélites de France créée sur injonction des Allemands le 29 novembre 1942, afin de regrouper tous les organismes de solidarité et associations juives.
46 On peut en voir des exemplaires dans l’exposition permanente du CHRD.
47 Rafle du Vel’ d’Hiv’ le 16 juillet 1942 ; rafles dans la zone non occupée entre le 26 et le 28 août 1942.
48 Président de la Fédération protestante de France.
49 Société en nom collectif.
50 Archives privées de M. Dockès.
51 Ibid.
52 Ibid.
53 Loi no 1077 du 11 décembre 1942, JOEF, 12 décembre 1942.
54 Depuis le 10 novembre 1942, l’entreprise est désignée par le CQJ pour être administrée. L’administrateur provisoire est nommé par arrêté le 1er mars 1943, mais il ne prend ses fonctions qu’à la fin du mois.
55 Hélène Nathan née Lévy et sa fille Michelle âgée de 5 mois sont déportées à Auschwitz par le convoi no 61.
56 Isaac Nathan est déporté à Kaunas-Reval par le convoi no 73 du 15 mai 1944.
57 A. Frossard, La maison des otages, Montluc 1944, Paris, Fayard, 1983.
58 J. Kaplan, Les temps d’épreuve, Paris, Les Éditions de Minuit, 1952.
59 A. Kriegel, De la résistance juive, Paris, Pardès, 1985.
60 J. Semelin, « Survie et sauvetage des Juifs en France… », in P. Cabanel et J. Fijalkow (dir.), Histoire régionale de la Shoah en France, Paris, Les éditions de Paris-Max Chaleil, 2011, p. 17-31.