Table des matières
Françoise Daviet-Taylor et Laurent Gourmelen
Avant-proposPremière partie – Brisure et reconstitution : textes perdus, textes retrouvés
Laurent Gourmelen
Faut-il se fier à un fragment ? À propos du fragment 64 de Phérécyde d’Athènes (récit de la mort de Néoptolème à Delphes)Emmanuelle Raymond-Dufouleur
Sanctions mémorielles et fragments littéraires au Ier siècle av. J.-C.- Limites du corpus étudié
- Sanctions mémorielles à Rome au ier siècle : une évolution significative des pratiques
- Censure et condamnations littéraires au ier siècle apr. J.-C
- Damnés de la mémoire et disparition des textes
- Les Mémoires de Sylla : une disparition suspecte
- Marc Antoine, le vaincu laissé sans voix
- Fortune et infortunes de Caius Cornelius Gallus
Frédérique Le Nan
Bris de textes et autres fragments poétiques en Occitanie médiévale. Une question de genre et de discrimination ?Deuxième partie - Puissance(s) créatrice(s) du fragment et poétique de l'écriture
Françoise Daviet-Taylor
La plénitude du fragment : la forme de la note dans Hier en chemin de Peter Handke- Formes poétiques de langue, l’écriture des notes
- Les conditions de la création poétique: Quiétude
- Laisser de la place aux mots, en mesure
- Éprouver formellement afin d’écrire vrai
- La forme juste: convenance de (celle de) l’apparition et (de celle de) la note
- Voir et entendre l’apparition. La dictée de l’écriture
- La poétique du presque-rien. Les formes « pauvres » de la langue
- La plénitude de l’être-là et l’intuition
- La personne d’univers: le « il » impersonnel et le « es » handkien
- Une forme de ponctuation au service de la prédication: les deux points et leur force
- Le « je » dans « Le livre »
- La juste forme donne accès aux mystères du monde et à l’atemporel
- La répétition: l’apparition du même, l’intuition générale du même
- La répétition grâce aux liaisons du « et »
- Conclusion: un hymne à la forme
Marie-Pierre Chabanne
Du fragment dans le discours esthétique. L’Histoire de la peinture en Italie de StendhalLinda Rasoamanana
3 x 11 bonnes raisons d’(ess)aimer En trente-trois morceaux (1956) de René Char- Mobilité du météore : onze bonnes raisons pour le poète d’essaimer son œuvre
- S’affranchir de la linéarité
- Élargir son ascendance
- Éprouver la puissance de ses écrits de jeunesse
- Montrer la coalescence de ses œuvres
- S’imposer en démiurge
- Contextualiser le mystère de l’acte créateur
- Cultiver un humour complice
- Assumer sa polyphonie
- Aiguillonner le lecteur
- Constituer un arsenal
- Offrir des talismans
- Imputrescibilité de la « proposition » : onze bonnes raisons pour la Poésie de désaimer le Temps humain
- Se faire désirer du poète
- Montrer ses ressources inépuisables
- Imposer ses différents visages
- Traverser les âges
- Valoriser une fragmentation choisie
- Anticiper sur la réception critique
- Instaurer un autre espace-temps
- Devenir une monnaie d’échange
- Défier la Mort
- Marier le cognitif et l’esthétique
- Se révéler une forme de vie
- Opérationnalité du projectile : onze bonnes raisons pour le lecteur d’aimer ces morceaux
- Marcher aux côtés du poète
- Apprécier le sacrifice du poète
- Accéder à des textes moins connus
- Décoder les correspondances
- Garantir l’unité en marche
- Varier les plaisirs à court et long terme
- Avoir toujours un peu de poésie sur soi
- Mémoriser facilement les textes
- Utiliser les éclats dans une perspective rhétorique et/ou axiologique
- Développer les bris
- Se tailler d’autres morceaux de choix
Stéphanie Bertrand
L’aphorisme romanesque et la poétique du fragment (1890-1930)Adela Gligor
L’écriture fragmentaire des Fous de Bassan d’Anne Hébert- « Le livre du révérend Nicolas Jones » – un texte aux multiples « ruptures »
- Les ruptures typographiques
- Les ruptures narratives et temporelles
- Les ruptures phrastiques et syntaxiques
- Les ruptures énonciatives – signes d’une rupture identitaire
- Les Fous de Bassan – de la polyphonie à la vision kaléidoscopique
