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L'Europe des sciences et des techniques

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Liliane Hilaire-Pérez
, 
Fabien Simon
, 
Marie Thébaud-Sorger

Gestes

Techniques du corps et construction des savoirs en Europe, XVIe-XVIIIe siècle

Catherine Lanoë

Volltext

1Les historiens, comme les sociologues, sont désormais familiers de l’idée que le corps est une construction sociale. Ces dernières années, dans la lignée des travaux de Daniel Roche, les recherches sur le corps et sur les apparences dans l’Europe moderne se sont multipliées embrassant des secteurs qui ne relèvent pas seulement du domaine vestimentaire, mais aussi de la parure, des cosmétiques, de la dentisterie, des objets portatifs… (Vigarello, 2007 ; Lanoë, 2008 ; Jones, 2014 ; Bernasconi, 2015). Par ailleurs, le secteur du vêtement lui-même a été l’objet de nouvelles approches, portées par le courant des Visual Studies et par celui de l’histoire des techniques où s’est développée, récemment, une attention au dessin textile (Mansel, 2005 ; Paresys, 2008 ; Millet, 2015). Dans tous les cas, ces travaux ont accordé une place aux techniques de fabrication des objets, aux liens et aux dialogues que tisse l’objet entre fabricant et usager, et ce faisant ils ont contribué à mettre au jour une culture des apparences qui n’est pas uniquement celle des privilégiés (Lanoë, 2013). En s’appuyant sur le concept de « techniques du corps » développé par Marcel Mauss et en prenant pour socle de réflexion le domaine des cosmétiques, le présent article entend démontrer que dans l’Europe moderne le corps socialisé est aussi et peut-être avant toute chose une construction technique qui atteste la constitution d’un domaine de savoirs originaux, situés aux confins du corps et de la matière (Lanoë, 2016).

La littérature de secrets et les cosmétiques comme « techniques du corps »

2L’Europe de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance est caractérisée par la floraison d’une littérature technique spécifique, désignée par l’expression de littérature de secrets (Eamon, 1994 ; Wheeler, 2009) [Expérimenter*, focus Livres des secrets*]. Publiés par centaines, ces ouvrages, rédigés par des auteurs polygraphes et conçus par des libraires/imprimeurs entreprenants, désireux de profiter de l’industrie du livre naissante, proposent des compilations de recettes variées, plus ou moins ordonnées par thèmes, censées être utiles au public. Le lecteur peut ainsi y trouver des formules de médicaments, de savons, de parfums, de teintures, d’encres, de colles, de confitures, de conserves… qui relèvent de plusieurs traditions intellectuelles et techniques, proviennent de différents horizons géographiques et de différents milieux : les unes sont inspirées des savoirs de l’Antiquité, d’autres émanent de savoir-faire artisanaux en usage dans les ateliers, d’autres encore dérivent des pratiques alchimiques de Paracelse. Écrites à l’impératif, fortement prescriptives, ces recettes usent de verbes d’action et décrivent, souvent pas à pas, les différentes opérations de fabrication. Elles exhortent au passage à l’acte et attestent une foi en la capacité de l’homme à agir techniquement sur le monde pour atteindre des effets et construire du savoir par le biais de l’expérience.

  • 1 Le Piémontais Alexis, Secreti del reverando donno Alessio piemontese (1re édition : Venise, 1555), (...)

3Comme plusieurs historiens l’ont observé, ces manuels de secrets accordent au corps une place capitale et font de lui un des principaux objets de la technique, sinon le premier, dans la mesure où un très grand nombre de recettes lui sont dédiées, qu’elles appartiennent au domaine de la cuisine, à celui des soins thérapeutiques ou encore à celui de la beauté (Lanoë, 2008 ; Le bain et le miroir, 2009 ; Deblock, 2015). À ce titre, ce corpus d’ouvrages, parmi lesquels figurent les emblématiques Secrets d’Alexis le Piémontais, constitue un bon observatoire pour examiner les « techniques du corps » au début de l’époque moderne et en particulier celles des cosmétiques (Eamon, 1994)1.

4Deux catégories principales se distinguent et, avec elles, deux manières d’envisager l’action technique au sens où Mauss l’avait entendue. La première catégorie rassemble les fards, blancs ou rouges, qui sont destinés à être appliqués sur le visage pour en modifier la couleur de manière transitoire et réversible. Le corps devient, par eux, un objet de la technique. La seconde catégorie est constituée de préparations beaucoup plus nombreuses et beaucoup plus variées sur le plan des modalités de fabrication et d’application. Elles peuvent être regroupées sous l’appellation générique de « préparations blanchissantes », dans la mesure où parmi toutes les vocations qui leur sont attribuées, laver, nettoyer, entretenir…, l’intention blanchissante semble toujours première et irréductible, emblématique en somme d’un idéal de beauté où se rejoignent les représentations religieuses, morales, sociales et esthétiques. Aussi, ces compositions ont vocation à opérer une transformation profonde et pérenne, à agir sur la matière du corps, sur la couleur et sur la structure même de la peau, en la blanchissant et en érodant toutes ses irrégularités et ses aspérités. En combinant l’action chimique du mercure ou du plomb à des gestes d’application et des modalités d’action mécanique diversifiés, frotter, oindre, essuyer, ces préparations transforment le visage en « instrument technique », dans la mesure où il n’est plus possible de distinguer le corps de la technique qui le rend opératoire.

5Ainsi, dans les intentions qu’ils portent, les usages des cosmétiques parachèvent la construction technique du corps entreprise par les aristocrates ou les citadins privilégiés de ce temps. Ils s’articulent parfaitement, d’une part, aux préceptes des manuels de cour et des Civilités, qui contraignent, rectifient, redressent le corps et, d’autre part, aux enseignements des traités d’escrime ou de danse qui l’exercent et l’éduquent, afin de le conformer aux exigences ostentatoires d’une société et d’une culture des apparences.

Techniques du corps et savoirs

6À l’image de la littérature de secrets, profondément hybride, la confection des cosmétiques atteste la constitution d’un domaine de savoirs spécifiques qui, pour relever en partie de l’esprit de synthèse propre à la période d’une part et à toute activité technique en général d’autre part, n’en demeure pas moins original, aux confins de savoirs de la matière et de savoirs du corps. La fabrication des cosmétiques puise ses sources, en effet, aussi bien dans la tradition de la thérapeutique galénique qui privilégie l’usage des substances végétales que dans la médecine chimique des Paracelsiens qui fait grand cas de l’efficacité des substances minérales et métalliques, tout en empruntant à la cuisine nombre de ses savoir-faire (Bensaude-Vincent et Stengers, 1993).

  • 2 Liébault Jean, Trois livres de l’embellissement du corps humain, Paris, chez Jacques du Puys, 1582.

7L’analyse des pratiques de la fabrication de ces recettes atteste d’abord une sensibilité particulière à la matière, conforme à celle que développent de très nombreuses catégories d’artisans de cette même époque : peintres, potiers, orfèvres… (Smith, 2004). Une connaissance précise des matières premières se fait jour, intime, incorporée et fondatrice de « savoirs corps ». Le contact physique, la répétition des gestes, le renouvellement des expériences adossés à une pensée opératoire et analogique construisent cette connaissance des différents ingrédients, de leurs caractéristiques, de leurs propriétés, des possibilités de substitution des uns par les autres afin de répondre à une intention de fabrication (Hilaire-Pérez, 2009, 2013). Ainsi, pour réaliser un fard, explique Jean Liébault dans l’un de ses ouvrages, la céruse (carbonate de plomb) peut-elle être remplacée par différentes substances blanches réductibles en poudre : froment, serpentaire (variété d’arum), corne de cerf, marbre, racine, borax, camphre… qu’il embrasse d’ailleurs sous le terme générique de « céruse2 ». C’est bien la valeur d’usage de la substance qui est ici essentielle, définie dans le cadre d’un projet de fabrication précis, identifié par le titre programmatique de la recette. Le succès de l’entreprise est aussi conditionné par le respect d’une méthode ordonnée : toutes les étapes sont clairement identifiées, soulignées par la ponctuation ou par différents vocables – et, derechef, ensuite, puis, après, lors…, et se succèdent les unes aux autres selon une véritable « chaîne opératoire » suivant l’expression d’André Leroi-Gourhan. Le vocabulaire de la fabrication, quant à lui, renvoie à un répertoire de gestes techniques qui ressortissent à quelques catégories principales, telles que réduire en poudre et mélanger, mais n’en soulignent pas moins de véritables nuances, adaptées aux différents ingrédients et aux différents effets souhaités : triturer, écraser, piler, monder, pulvériser, broyer, dissoudre, détremper, mêler, battre, démêler…

  • 3 Le Piémontais Alexis, Secreti…, op. cit., p. 495.

8Si ces recueils permettent d’identifier des savoirs déjà constitués, ils ont aussi la particularité de faire du lecteur un expérimentateur de la recette. Cette expérience singulière et le dialogue fictif qu’elle engage avec l’auteur peuvent contribuer à transformer les savoirs. William Eamon a ainsi pu observer que de nombreux exemplaires des Secrets d’Alexis le Piémontais qu’il a consultés portent les traces de commentaires, d’annotations, de rectifications proposées par les lecteurs. Dans le cas de la fabrication des cosmétiques, l’existence de ces retours sur expérience et de ces circulations de savoirs ne fait pas de doutes. En effet, si nombre de ces manuels délivrent des recettes composées de substances minérales aussi bien que des préparations exclusivement végétales, il arrive de trouver quelques avertissements sur les dangers encourus par les usages des cosmétiques contenant du mercure ou de la céruse et d’identifier la volonté d’orienter le lecteur vers des préparations non toxiques, aux vertus équivalentes. Ainsi, la recette d’un « blanchet » (fard blanc) du Piémontais s’achève par ces mots inquiétants, reflets de l’expérience de ceux qui l’ont fabriqué et utilisé : « Mais note que ceci à cause de l’argent sublimé fait par le continuel usage quelque peu les dents noires, et à la fin les fait tomber, et fait l’haleine puante et offense les nerfs et le cerveau3. » Grâce au partage et à la circulation des savoirs que mettent en œuvre ces manuels, une évidence, fondée sur l’expérience des praticiens et des usagers, s’impose dès le XVIe siècle et ce avant même que le corps médical ne s’en soucie vraiment : même si les substances minérales et métalliques permettent de confectionner les plus beaux fards, grâce à la blancheur immaculée de leurs précipités et à leur caractère couvrant, même si leur efficacité est reconnue pour éroder et lisser la peau, elles sont dangereuses pour la santé des usagers, dans le cadre d’applications cosmétiques répétées quotidiennement.

  • 4 Le Fournier André, La décoration d’humaine nature et ornement des dames, Paris, Aux amateurs de liv (...)
  • 5 Le Piémontais Alexis, Secreti…, op. cit., p. 14-15.
  • 6 Meurdrac Marie, La chimie charitable et facile en faveur des dames, Paris, CNRS éditions, 1999 (rep (...)

9De multiples façons, enfin, la publication de ces ouvrages de secrets et le succès dont ils sont l’objet dans l’ensemble de l’Europe jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque la dernière édition du Piémontais date de 1780 (Eamon, 1994), participent au progressif dévoilement des pratiques de l’alchimie et de ses méthodes auprès du public. En 1541, dans la seconde édition de son ouvrage La décoration d’humaine nature et ornement des dames, le médecin galéniste André Le Fournier n’hésite pas à recommander de pratiquer la distillation « comme [le] font [les] alkimistes », c’est-à-dire dans un alambic de verre « avec la chappe bien scellée », afin de réaliser certaines de ses préparations cosmétiques4. Une trentaine d’années plus tard, le premier imprimeur-libraire lyonnais des Secrets d’Alexis Le Piémontais explique au lecteur sa décision d’intégrer à son édition un « livre de distillation » que l’auteur avait composé avant de mourir, en l’accompagnant de figures en taille douce des différents fourneaux5. De fait, toutes les éditions postérieures de l’ouvrage sont désormais constituées de six livres de recettes auxquels s’ajoutent les quinze pages d’un livre VII « où est contenue la manière de distiller eaux, huiles et autres liqueurs, et faire l’eau de vie, et autres excellents secrets contre les poisons et les venins, avec autres beaux secrets », agrémenté de gravures représentant les fourneaux, les alambics et les différentes techniques de la distillation. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, La chymie charitable et facile en faveur des dames de Marie Meurdrac entérine cette évolution pédagogique des manuels de recettes, tout en lui donnant une inflexion significative : les diverses opérations et les instruments de la distillation sont présentés au début de l’ouvrage, avant même que ne soient délivrées les recettes6.

10Longtemps confinée dans le monde mystérieux des pratiques alchimiques, la distillation conquiert par l’intermédiaire de ces ouvrages de secrets une dimension publique de plus en plus forte et ce, bien en amont de la publication de la première édition du Cours de chymie de Nicolas Lémery en 1675. Comme dans d’autres types d’ouvrages techniques de la période, théâtres de machines ou réductions en art, la force convaincante du lien texte/image est soutenue par une mise en ordre de plus en plus rigoureuse des savoirs, dans le cadre de tables des matières qui « réduisent en lieux communs » et facilitent les usages. Enfin, par ce que ces ouvrages ont une vocation pratique, ils contribuent de manière décisive à promouvoir la distillation parmi les techniques rationnelles et productives, adaptées à la confection de biens variés. En ce sens, ils accompagnent sa diffusion dans l’univers artisanal bigarré qui se consacre à l’entretien et à la parure du corps, liquoristes, apothicaires, épiciers…, avant que les gantiers-parfumeurs ne tentent de s’emparer de ce domaine, à l’exclusion de tous les autres métiers.

11Au XVIe siècle, les manuels de secrets qui circulent en Europe permettent d’identifier l’existence de « techniques du corps » cosmétiques qui construisent des apparences normées, adaptées aux exigences et aux valeurs de la société aristocratique. Ils mettent au jour également des pratiques de la matière qui, par la répétition du faire et par le jeu des échanges et des circulations, sont susceptibles d’être transformées, adaptées en permanence constituant ainsi un domaine de savoirs spécifique, mais ouvert. À terme, en effet, les travestissements et les altérations du visage auxquels aboutissent les stratégies cosmétiques contribuent à promouvoir un processus de naturalisation du corps et du visage. Lentement, au cours du XVIIIe siècle, cette évolution favorise l’élaboration d’un nouveau paradigme, d’une nouvelle déclinaison des « techniques du corps » attachées au visage : les cosmétiques efficaces mais toxiques doivent être proscrits, les gestes agressifs de leur application sont abandonnés, tandis que les produits eux-mêmes portent désormais l’ambition de respecter les particularités physiologiques et individuelles du visage, d’imiter la nature et de révéler les identités.

Literaturverzeichnis

BIBLIOGRAPHIE

Bensaude-Vincent Bernadette et Stengers Isabelle, 1993, Histoire de la chimie, Paris, La Découverte.

Bernasconi Gianenrico, 2015, Objets portatifs au siècle des Lumières, Paris, CTHS.

Catalogue d’exposition, 2009, Le Bain et le Miroir. Soins du corps et cosmétiques de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Gallimard.

Deblock Geneviève, 2015, Le bâtiment des recettes, Rennes, Presses universitaires de Rennes.

Eamon William, 1994, Science and the Secrets of Nature. Books of Secrets in Medieval and Early Modern Culture, Princeton, Princeton University Press.

Hilaire-Pérez Liliane, 2009, « Les artisans à l’origine de l’industrialisation : les savoirs opératoires dans la quincaillerie en France et en Angleterre au XVIIIe siècle », Historiens et géographes, no 405, p. 141-150.

Hilaire-Pérez Liliane, 2013, La pièce et le geste. Artisans, marchands et savoir technique à Londres au XVIIIe siècle, Paris, Albin Michel.

Jones Colin, 2014, The Smile Revolution in Eigthteenth Century Paris, Oxford, Oxford University Press.

Lanoë Catherine, 2008, La poudre et le fard. Une histoire des cosmétiques de la Renaissance aux Lumières, Seyssel, Champ Vallon.

Lanoë Catherine, 2013, « Les systèmes de parure comme langage technique », in Catherine Lanoë et Laurence Moulinier (dir.), dossier « Corps parés, Corps parfumés », Artefact. Techniques, histoire et sciences humaines, no 1, p. 13-31.

Lanoë Catherine, à paraître en 2016, « Corps et techniques ; techniques du corps, Europe-Chine XVIe-XVIIIe siècles », in Guillaume Carnino, Liliane Hilaire-Pérez et Aleksandra Kobiljski (dir.), Histoire des techniques. Mondes, sociétés, cultures (XVIe-XVIIIe siècle), Paris, Presses universitaires de France.

Mansel Philip, 2005, Dressed to Rule, Royal Ancient Court Costume From Louis XIV to Elisabeth II, New Haven/Londres, Yale University Press.

Millet Audrey, 2015, Les dessinateurs de fabrique (1750-1850), doctorat d’histoire, université Paris 8 et université de Neuchâtel.

Paresys Isabelle, 2008, Paraître et apparences en Europe occidentale du Moyen Âge à nos jours, Villeneuve d’Ascq, Presses du Septentrion.

Smith Pamela H., 2004, The Body of the Artisan: Art and Experience in the Scientific Revolution, Chicago, University of Chicago Press.

Vigarello Georges, 2007, Histoire de la beauté. Le corps et l’art d’embellir de la Renaissance à nos jours, Paris, Le Seuil.

Wheeler Jo, 2009, Renaissance Secrets. Recipes and formulas, Londres, V & A Publishing.

Anmerkungen

1 Le Piémontais Alexis, Secreti del reverando donno Alessio piemontese (1re édition : Venise, 1555), traduction : Les secrets du seigneur Alexis Piemontois, Lyon, édition Benoist Rigaud, 1589.

2 Liébault Jean, Trois livres de l’embellissement du corps humain, Paris, chez Jacques du Puys, 1582.

3 Le Piémontais Alexis, Secreti…, op. cit., p. 495.

4 Le Fournier André, La décoration d’humaine nature et ornement des dames, Paris, Aux amateurs de livres/Klincksiek, 1992 (reprint de l’édition Lyon, chez Gilles et Jacques Huguetan, Frères, 1541).

5 Le Piémontais Alexis, Secreti…, op. cit., p. 14-15.

6 Meurdrac Marie, La chimie charitable et facile en faveur des dames, Paris, CNRS éditions, 1999 (reprint de la 1re édition de Paris, rue des Billettes, 1666).

Autor

Maître de conférences en histoire moderne à l’université d’Orléans. Elle est spécialiste d’histoire du corps et des techniques. Elle poursuit des recherches sur l’histoire des parures du corps et sur celle des artisans qui les conçoivent dans différentes villes de province au XVIIIe siècle.

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