Etats-Généraux

PREMIÈRE SECTION. L’Assemblée est en stagnation

1PARMI les Membres des Etats-Généraux, nous avons entendu distinguer les personnes suivantes : MM. le Chevalier de Boufflers, Grand-Bailli de Nancy ; Prugnon, Avocat de Nancy ; Coster, Avocat du Roi au Bailliage d’Epinal ; Mounier, Secrétaire des Etats de Grenoble ; le Marquis de la Fayette ; Bazin Depare, bon Cultivateur, homme d’esprit et d’une bonne judiciaire ; l’Abbé de Calonne, frère de l’ex-Ministre, mais Suppléant de M. Thomas, Curé de Melun ; Freteau, Conseiller de Grand’Chambre ; le Marquis de Gouy-Darcy ; le Brun, pour le Tiers-Etat, qui, dans une Brochure récente, vient de faire sa profession de foi en faveur de l’opinion par Ordre ; Dupont, Conseiller d’Etat, pour le Tiers-Etat de Nemours, ci-devant Secrétaire des Notables, et qui aurait dû conseiller à M. de Guibert de l’imiter à Bourges ; Bucaille, Curé de Frethun, près Calais, Pasteur respectable par ses mœurs et son savoir ; le Vicomte des Androuins, dont la probité est généralement avouée, Député de Calais pour la Noblesse ; Blanquart Dessalines, vrai Bourgeois de Calais ; l’Abbé Maury, Académicien très-connu ; le Chevalier Alexandre de Lameth, Député de la Noblesse, quoique, dans son discours prononcé à Péronne, il ait dit : Ce n’est plus par des priviléges odieux, mais par des services signalés, que nous voudrons nous distinguer désormais ; Pincèbré de Buire, grand Agriculteur, et réunissant les qualités du cœur à celles de l’esprit ; Thevenot de Maroise, ancien Lieutenant de Police, élu par le Tiers de Langres, d’une voix unanime ; l’Abbé de Mares, remplaçant M. le Cardinal de Rohan ; Dom Estin, second Député de Tours, Bénédictin savant ; Joubert, Curé de Saint-Martin d’Angoulême ; Chasseboeuf de Volney, Auteur de Lettres sur la Syrie et l’Egypte, et qui parait avoir étudié à fond les Mammouks du Grand-Caire ; Marsay, Curé de Nieuil-sur-Dieu, homme très-estimé ; le Baron de Mirabeau, Colonel du Régiment de Tourraine, intime ami du Comte son frère ; Favre, Curé d’Automne, pour le Clergé de Belloy, homme d’esprit, zélé pour le Tiers-Etat Cultivateur ; le Marquis de Sassenay, dont un des ancêtres fut Député aux Etats de 1614 ; de Périgord, Evêque d’Autun, Auteur de quelques Brochures dont le titre nous a échappé ; le Marquis de Digoine, ancien Secrétaire de la Noblesse de Bourgogne ; le Comte de Chastenay-Lanty, Citoyen qui a fait ses preuves ; Bourdet, Curé de Boire, auquel, ainsi qu’à ses Confrères, on doit l’exclusion des Moines de l’Assemblée élective du Mans ; Bergasse, Député du Tiers de Lyon, nommé par le plat pays , Rabaud de Saint-Etienne, Auteur d’excellens Ouvrages ; de Monneron l’aîné, ancien Intendant des Indes ; le Blanc, la Poule, Avocats, Députés de Besançon ; le Marquis de Marmezia, qui, quoique borné dans sa fortune, a abandonné tous ses droits de main-morte à Lons-le-Saulnier ; Nicodême, Avocat et Négociant à Valenciennes ; de Seze, Médecin de Bordeaux, Auteur des Vœux d’un Citoyen, Brochure qui mériterait une couronne civique à celui qui l’a écrite1 ; Aulin de Semezar, nommé à l’unanimité par le Clergé d’Auch ; l’Artigue, Juge-Mage de Toulouse, à qui l’on reproche d’être antiparlementaire ; le Comte de Mirabeau... le Comte d’Entraigues... d’Eprémesnil, Conseiller au Parlement de Paris ; Target, Avocat de Paris ; de Kervélegan, Sénéchal de Quimper ; de Champeaux, Sénéchal de Saint-Brieuc, long-temps et inutilement guettés par la persécution Parlementaire ; Glezen, Lanjuinais, le Chapellier, Varin, Avocats de Rennes, dont les noms se voient avec étonnement parmi ceux des Représentans du Tiers-Etat, tandis qu’ils ont été brûlés, le 6 Avril dernier, par le Bourgeois de Paris, d’ancienne extraction, avec un Imprimé ayant pour titre : Mémoire au Roi, de l’Ordre des Avocats au Parlement de Bretagne ; Gérard, Laboureur, près Rennes, riche de cent louis de rente, qui les sacrifierait volontiers à sa Patrie ; Cottin, anobli, qui, le premier, leva à Nantes l’étendard de la liberté ; du Cretot, Fabricant à Louviers ; Mathurin le Flock, dont le nom et le costume Celtiques constatent une descendance directe d’hommes libres, Bretons ou Gaulois, qu’il serait difficile à presque toute la Noblesse d’égaler en preuves ; Garrat, Auteur estimable, à qui les Basques doivent la députation directe.

2A mesure que notre Nomenclature s’enrichira, nous en ferons part à nos Lecteurs.

3Vendredi, 22 Mai. Point de réunion ! Les Membres du Corps Monarchique sont épars ; la Noblesse et le Clergé s’isolent dans leurs Chambres comme des Conclavistes ; et la Nation, depuis dix-huit jours, languit comme l’enfant nouveau-né, dont la vie est incertaine : était-ce donc-là ce que devait opérer l’heureux rapprochement des Français ?

4Puisque les Représentans du Peuple considèrent cette inaction comme devant produire la crise la plus heureuse, nous céderons comme eux au doux espoir que l’union, qui sera le terme des maux, causera des biens inattendus.

5Les Députés du Peuple ont senti que dans une position aussi bizarre que celle à laquelle on réduit l’activité des Etats, ils devaient offrir le tableau fidèle de la douceur et de la fermeté des Nations qu’ils ont l’honneur de représenter. Ils se sont divisés en vingt quatre Gouvernemens. Ils n’ont point voulu élire de Président ; il ne doit en être reconnu qu’un, le Président de l’universalité de l’Assemblée. La surveillance a été déférée au Doyen, et on lui a donné un Adjoint de chaque Gouvernement pour guider sa marche, d’après les principes qui animent l’Assemblée. Ce matin on s’occupera de la nomination d’un second surveillant, le grand âge du premier ne lui permettant pas de remplir davantage le vœu de ses égaux.

6La police qui régne dans la Salle des Etats est admirable ; l’union des efforts, indissoluble. On propose, on discute, on délibère en public. Ecclésiastiques, Nobles, Citoyens viennent y prendre des leçons de concorde et de patriotisme.

7Dans la portion Ecclésiastique des Etats, 133 voix contre 114, ont arrêté de vérifier les pouvoirs constitués par le Clergé de France : les efforts de MM. les Archevêques de Bordeaux et de Vienne, pour faire vérifier les pouvoirs en commun, ont été inutiles.

8Dans la classe Noble de la Nation, 188 voix contre 47, et la vérification solitaire a été décidée. Ni l’avis d’attendre la jonction des Députés de Paris, ni celui d’entrer en conciliation, ni les invitations fraternelles des Communes n’ont pu déterminer les Tribus retirées à rentrer dans Rome.

9Cependant la scène ne pouvant rester vuide, six Ecclésiastiques ont déclaré aux Communes que leur aggrégation nommerait volontiers des Commissaires, et engagerait celle des Nobles à les imiter. D’après la motion de M. Rabeau de Saint-Etienne, elles se sont prêtées à cette offre, pour prouver leur bonne volonté, mais presque certaines que cette conférence ne produirait aucun avantage. En conséquence, trente-deux négociateurs se sont réunis ; savoir, seize du Clergé et de la Noblesse, et seize Députés francs. Les Communes, dans le choix de ces derniers, ont mis une grande sagesse : aux talens et à l’éloquence, ils joignent les intentions les plus pacifiques.

10Quand la première entrevue, la marche vers la réconciliation sont précédées de préliminaires et de précautions qui offrent à des ames encore peu rassurées, l’agitation de la défiance, on se rappelle les malheurs du Pont de Montereau. Aussi les Communes se verront-elles peut être forcées d’en revenir à la motion de M. le Chapellier, de Rennes ; ressource déplorable, mais indispensable. Si la majesté nationale s’affaiblit en se divisant, si elle s’éclipse, si elle s’éteint, les Communes seules peuvent la rallumer et lui restituer sa vie, sa chaleur et sa fulgence. Des armées abandonnées de leurs ailes ont souvent fait céder le champ de bataille ; et la France n’en sera pas moins sauvée et victorieuse, pour avoir quelques auxiliaires de moins.

11La motion Bretonne n’a été rejetée que parce qu’on a cru devoir faire précéder toutes les voies qu’indiquent l’amour, et, si-j’ose le dire, l’industrie, de la concorde. Si on les parcourt inutilement ; si les deux classes se séparent de la Nation, comme le firent les Tribus de Samarie, les Communes, d’après les propositions de MM. de la Borde et le Chapellier, paraissent décidées à publier, non un Manifeste, mais un tableau fidèle de leur conduite, afin d’instruire la France que leurs soins, leurs tentatives, leurs prières, leurs recherches ont été infructueuses ; afin d’instruire toutes les Provinces de l’Empire que des intérêts particuliers, des préjugés politiques s’opposent à ce qu’on s’occupe de leurs pressans besoins ; afin d’apprendre aux Peuples libres et aux Nations esclaves, que le Despotisme ou l’Oligarchie ne perdent jamais leur esprit de conquête, d’asservissement et de conservation.

12D’après l’exposition de leur marche, et si la réunion désirée n’a pas lieu, les Communes sont, à ce qu’on assure, déterminées à se déclarer l’ensemble de la Nation ; à se constituer comme ses Représentans naturels et légitimes, et en cette qualité, à s’occuper des affaires publiques, conjointement avec ceux de l’Eglise et de la Noblesse qui voudront se joindre à elles. Ce parti de vigueur est, comme nous avons eu l’honneur de l’observer, le dernier de tous ; mais examinons, en cas d’opiniâtreté de la part d’une partie du Clergé et des Nobles, quel préjudice il peut causer au Roi, au Clergé, à la Noblesse et au Peuple franc.

13Au Roi ? Aucun : Les Décrets convenus entre la Nation et le Chef seront inviolables. Il aura pour lui l’amour de ses Peuples et la plénitude de la force exécutrice. Rien à redouter de la fureur populaire dans l’exécution des Capitulaires : les Tribuns Civils à Versailles seront dans leurs Villes autant de Tribuns Militaires, auxquels obéiront les individus qui les ont élus.

14Au Clergé ?... Un préjudice réel pour les grands Bénéficiers ; un avantage certain pour la Religion et les Curés. Les Membres du Clergé qui s’associeront aux Communes, ne manqueront pas de hâter la délivrance de leurs égaux, et de faire statuer sur les réformes que la Nation desire.

15A la Noblesse ?... Peut-être sa destruction prochaine, ou du moins la diminution de considération la plus sensible. Peut-être de grands noms vont-ils s’ensevelir pour jamais ? Mais non ; ceux des d’Orléans, des Montmorency, des La Fayette, des Liancourt, des de Luynes, des Castellane, et2 de beaucoup d’autres Chevaliers, sont impérissables. Si les Francs élisaient encore leurs Ducs, généreux Chevaliers, vous seriez aujourd’hui les Fidèles de Louis.

16Au Tiers-Etat ?... Ah ! si des vues démocratiques, si le démon destructeur des Empires se sentait secondé pour renverser la plus florissante des Monarchies ; si nous n’étions pas aussi fermes dans nos principes, aussi constans dans le bien, aussi pénétrés de tendresse et de respect pour notre Roi ; ce serait de cette scission entre les Membres principaux et secondaires que l’organisation générale éprouverait les plus affreux désastres... Mais la Nation et le Prince n’ont point à redouter les convulsions de l’anarchie : leur union indissoluble constituera la puissance irrésistible ; et la grande machine dégagée de ses obstacles, et dirigée sans cesse par la main du Roi et le génie de la Patrie, va recevoir ses Loix de la raison ; elle enveloppera les élémens contraires dans son tourbillon et les fera servir au maintien de l’harmonie.

17Mais ces élémens se rapprochent ; ils s’unissent à la planète, préférant d’être parties intégrantes de son orbite, au chagrin d’être réduits à en être les satellites, aimant mieux augmenter l’éclat de sa lumière que d’être obligés de la réfléchir. On assure qu’aujourd’hui les Classes nationales du Clergé et de la Noblesse vont se mêler avec les Francs.

18A tous les cœurs bien nés, que la France soit chère.

ANECDOTES. De la vérité desquelles on ne répond pas

19Le Comte Mathieu de Montmorency, âgé de vingt-deux ans, s’est montré dans sa Chambre avec la plus grande distinction. Pitt, en Angleterre, fut Ministre de la Politique a cet âge : le Comte Mathieu est à la même époque le Daniel de la raison et de l’équité. On prétend que le Duc de Luxembourg lui a reproché ses sentimens en faveur du Peuple, et que pour l’en détacher, il lui a rappelé son nom et ses titres. Le Comte a dû lui répondre que, sans oublier la Maison à laquelle il appartenait, il s’en tiendrait toujours à la justice et à la vérité. Le Duc de Luxembourg a porté des plaintes au Duc de Luynes, beau-père du Comte Mathieu ; et ce Seigneur, après avoir remercié le Duc de la confiance qu’il lui témoignait, l’a assuré que tant que son gendre se comporterait de cette manière, il ne lui ferait jamais aucun reproche. Aussi dit-on que le Duc de Montmorency-Luxembourg est premier Baron Chrétien, et le Comte Mathieu premier Baron Humain.

20M. le Comte Mathieu ayant été faire sa cour à Mgr. Comte d’Artois, le Prince lui a marqué son étonnement de le voir en épée, et lui a dit : Qu’ayant adopté les principes du Tiers-Etat, il croyait qu’il en avait pris le costume. Le Comte Mathieu lui a répondu d’après ses sentimens.

21Les Curés de Bretagne sont appelés dans leur Chambre, la Phalange Macédonienne, et les Représentans du Peuple Breton, les Grenadiers des Etats-Généraux.

22Un Curé du Poitou a prononcé un Discours très-éloquent à la Chambre Ecclésiastique, dans lequel il a reproché aux Evêques leurs richesses excessives, l’abus qu’ils en faisaient, la dépravation du siècle glissée dans les premiers rangs de la Hiérarchie, l’oppression sous laquelle ils tenaient leurs Coopérateurs dans le saint Ministère, et le mépris dédaigneux qu’ils témoignaient envers les Curés et les Ecclésiastiques des Paroisses. Un Evêque a voulu imposer silence à l’Orateur ; mais il a achevé sa mercuriale. Comme Représentant du Clergé, j’ai le droit de parler comme vous, a repris le Curé ; mais je vous annonce, Monseigneur, que je suis chargé par tous mes Collègues de m’expliquer ainsi.

23En Angleterre, en Suède, en Pologne, aux Etats de Bretagne même, on ne peut former ou poursuivre une action contre les Représentans de la Nation pendant la session, et assez généralement quinze jours avant et quinze jours après. L’animosité fait oublier ces principes en Bretagne, et l’on cite maintenant en jugement ceux qui défendent aux Etats-Généraux les intérêts de la Nation.

24On assure que l’on a proposé mille louis au Sénéchal de Saint-Brieuc3 avant l’élection, s’il voulait renoncer au choix de son pays. « Mille louis en balance avec l’honneur, s’est écrié avec indignation le Magistrat !... » On n’a besoin de rien quand on a la Patrie dans le cœur, et quand elle nous porte dans le sien.

25La mort de M. de Lamoignon, ancien Garde-des-Sceaux, a produit mille et mille conjectures. Les uns prétendent qu’il s’est tué ; d’autres croient qu’il a été assassiné. Ses ennemis se réjouissent, chacun à leur manière : le fiel du bigotisme s’épanche par un soupir... C’est une punition de Dieu. Nous laissons aux Journaux privilégiés l’embarras d’en faire l’éloge et à ceux qui, en en faisant un Duumvir, avec M. le Cardinal de Brienne, passent sous silence leurs fréquens voyages à Versailles et à Baville. Nous nous bornerons à dire que ce Magistrat fut intègre, ferme, rempli de bonnes vues, et que la postérité lui rendra le rang, qu’on commence déjà à lui reconnaître, parmi les Bienfaiteurs de la Nation ; que les Loix qu’il porta lui-même seront un jour écrites par les Français sur son tombeau ; que la Cour Plénière ne lui appartint jamais que par le visa, et que ses Institutions vont sans doute être consacrées par la Nation.

(La suite au N° prochain).

SECONDE SECTION

26Rennes, 4 Avril. – DES opinions croisées par des opinions, des satyres répondues par des calomnies, des apperçus combattus par des négatives ne mènent point à la découverte de la vérité : il faut des preuves géométriques ou arithmétiques, pour juger entre deux imposés qui se plaignent chacun de payer plus que l’autre ; il faut comparer leurs cotes, leur fortune et leur qualité.

27C’est ce qui vient d’être fait à Rennes. La Noblesse qui, pour elle, ses Fermiers, ses valets et tous ceux qui se soumettent à porter ces deux titres sans en exercer la profession, paye 125,000 livres de capitation, en en laissant 1,800.000 à la charge du Tiers, a prétendu, pas ses Discours et par les Factums de son Ecrivain public, qu’elle payait horriblement trop. Ce cri de la Noblesse Bretonne a causé la publicité du travail d’un Citoyen Rennais, sur la répartition proportionnelle de la capitation de sa Ville. Il a imprimé des éclaircissemens sur les doutes de la Noblesse, que sa modestie la empêché de désigner sous le titre de solutions mathématiques des doutes de MM. les Nobles Bretons. Si ce Citoyen a invité les compatriotes des autres Evêchés à donner un Tableau comparatif de la répartition égale de la capitation et des vingtièmes, nous nous permettons de porter son invitation à tous les Citoyens de la France. Le Roi et les Etats-Généraux ne sauraient être trop tôt instruits de l’inégale proportion que l’aristocratie a mise dans l’assise des impositions.

28Cet Ouvrage de vingt-huit pages d’impression est, par ses chiffres, d’un lumineux dont aucun Logicien n’approcherait par ses syllogismes. Nous en citerons quelques articles, non pour faire du chagrin à quelques Gentilshommes Bretons, mais pour servir de plan à ceux qui, d’après nos prières, vont, sans doute, s’occuper, dans leurs Provinces, de former un état aussi démonstratif de l’oppression des Peuples, et de l’abus criant du privilége.

(La suite à un autre N°).