Les politiques de la Terreur
|Table des matières
Première partie. Les rouages de la Terreur
Les rouages de la Terreur
1-Michel Biard
2 – Christine Peyrard
Entre théorie et pratique de la Terreur : un essai de balisage
Histoire et historiographie
La Terreur revendiquée
La pratique de la Terreur
La Terreur théorisée
La période de la Terreur dans les villes et villages vosgiens
Sources et méthodes
Existe-t-il une Terreur politique ?
Municipalités et déchristianisation
La Terreur dans les domaines de l’économie : un topos ?
L’acceptation de l’effort de guerre
L’acceptation du contrôle de l’économie
Quelle chronologie et quelles limites chronologiques ?
Conclusion
Les communes rurales de l’Aisne et la Terreur
Vers un éclatement du pouvoir communal pendant la Terreur ?
De si discrètes sociétés populaires
Des comités de surveillance rares et inféodés aux municipalités
Le pouvoir municipal, assise essentielle du gouvernement révolutionnaire ?
Le dynamisme de la vie municipale
Un apogée des pratiques démocratiques
De la faiblesse des intrusions du pouvoir central en milieu rural
Conformisme et acceptation mesurée des communes
Un département sans Terreur sanguinaire : l’Eure en l’an II
La répression du fédéralisme
Une société de dénonciateurs et de suspects
Les motifs de répression
Les suspects
De l’amende à la prison
Le rôle de la justice de proximité
Les destitutions et nominations
La prison
Une Terreur clémente ?
La facilité avec laquelle les citoyens font des démarches, réclament, etc.
Le sérieux des enquêtes
Des condamnations faibles, des libérations rapides
Alors, une Terreur sans victimes ?
Deuxième partie. Violences et justice
Les pendaisons populaires dans les Bouches-du-Rhône et le Sud-Est en 1792 et 1793
Pouvoir judiciaire et démocratie directe
La répression des insurrections rurales en Loire-Inférieure : violences terroristes ou transactions judiciaires (novembre 1793-février 1794) ?
La justice révolutionnaire : entre formalisme et règlements de compte
Les communautés rurales face à la répression judiciaire : collaboration ou esquive ?
La répression militaire entre Justice et épuration
Les femmes actrices ou victimes de la Terreur ?
Surveillance et répression dans le Sud-Est
La place des femmes dans les politiques de Terreur
Les victimes de la Terreur
Conclusion
Les acquittés de la Grande Terreur
Réflexions sur l’amitié dans la République
L’acquittement, une décision judiciaire complexe
Pourquoi est-on acquitté ?
L’acquitté ou l’ami du peuple
L’Amitié ou la vie ?
Troisième partie. Institutions et politiques économiques, politiques sociales
Institutions et politiques économiques, politiques sociales
Les deux dimensions indissociables du gouvernement révolutionnaire sous la Terreur
Les exigences d’une économie de guerre ou d’exception
Les politiques sociales du gouvernement révolutionnaire sous la Terreur
Interroger cohérence et contradictions des politiques du gouvernement révolutionnaire au temps de la Terreur
Une politique agraire ?
Pourquoi deux Maximum en l’an II ?
Le test des rentes en thermidor : une anecdote ?
Au-delà des contradictions : la Terreur méconnue ou la reconfiguration économique et sociale de la République
La centralisation financière de l’effort de guerre
La Terreur, instrument de l’ordre social ?
Les réquisitions dans le département des Pyrénées-Orientales de 1793 à 1795
Les réquisitions humaines
Les réquisitions matérielles
Annexe : arrêté d’application de la loi du Maximum
Effort de guerre et « terreur avant la Terreur » dans l’Hérault
Les mesures contre l’ennemi extérieur et intérieur (action administrative et politique)
Des décisions d’exception
La présence d’une Terreur populaire ? Le massacre de Saint-Chinian
Les mesures économiques et sociales
Une croissance des réquisitions et contributions au nom de la défense de la Patrie
Les discours sur les « riches » et leur évolution
Les fabrications de guerre
Les taxes locales révolutionnaires sous la Terreur : simple expédient ou manifestation d’une ambition politique et sociale ?
Le cas de l’Hérault (août 1792 – an III)
L’amorce : la mise en place du cadre théorique et rhétorique (la taxe « Devals » d’août 1792)
Les conditions du possible : l’urgence consacrée
Dette du sang et morale fiscale
L’essor : la multiplication des initiatives locales malgré la Terreur (1793-1795)
Un système fiscal pour un dessein social
Le coût financier de la levée en masse. Le cas du district de Riom (Puy-de-Dôme)
Les liminaires de la politique d’achats et de fabrications
Prix des articles et répartitions des dépenses
Quels bilans ?
ANNEXE I
ANNEXE I bis
ANNEXE II
« Mille fusils par jour »
L’économie politique de la production militaire à Paris durant l’ère de la Terreur
La Terreur sociale à Nantes (été 1793-hiver de l’an II)
De la montée des périls à la reprise en main par les « Montagnards » (mars-septembre 1793)
Les « Montagnards » arrivent au pouvoir (octobre-novembre 1793)
Le durcissement de la Terreur (décembre 1793-février 1794)
Conclusion
L’application de la loi du 22 floréal an II
La Bienfaisance en Seine-Inférieure
La réception de la loi du 22 floréal an II
Les registres normands, témoignage du travail des districts
La sélection des indigents : les demandes d’inscriptions
La première fête est consacrée au malheur !
L’organisation de la fête dans le district de Brutus-Villiers
Le long et patient travail des districts
La connaissance des indigents, la confrontation avec les réalités quotidiennes de la détresse
Quatrième partie. Vie culturelle et religieuse
Le négoce et la Terreur : les apports du Précis de François-Toussaint Bonvoisin
Le monde négociant et la Terreur : l’intérêt du Précis
Le négoce et la Terreur à la lumière du Précis : la déconstruction d’une image
La Terreur : les mutations des pratiques politiques et d’une conscience sociale
Le « vandalisme révolutionnaire » et la politique artistique de la Convention au temps des « terreurs » : essai de bilan raisonné
Que recouvrent les Rapports de Grégoire et son réquisitoire contre le « vandalisme révolutionnaire » ?
La gestation d’un concept
Des actes caractérisés
Responsables et coupables
Les anti-vandales : une sortie de la Terreur
Quel iconoclasme pour quelle politique artistique ?
Des pertes et destructions irréparables
Un iconoclasme revendiqué
Le discours iconoclaste : détruire les symboles
Protéger les biens d’utilité publique
Protéger le patrimoine : le discours culturel
Les musées de la République
La politique artistique : Encourager les arts et les sciences
Une interprétation « iconoclaste » ? Des relations dialectiques
Le « vandalisme jacobin » est un « mythe »
Portrait de groupe des « régénérateurs » : un consensus ?
Du divorce entre Terreur et politique culturelle
« Rendre un réel service à l’histoire » ? Une interprétation complexe
Le culte de la Raison à Strasbourg : facteurs locaux, nationaux et régionaux
Politique polycentrique : les acteurs locaux de la déchristianisation
Les facteurs locaux : préhistoire et contexte du culte de la Raison
Les facteurs régionaux : indicateurs d’une réaction en chaîne
Terreur et religion en l’an II
L’affaire des Carmélites de Compiègne
Mystères et dommages de la « défanatisation » de l’an II
L’impossible construction d’un culte national républicain
Retour sur l’affaire des Carmélites de Compiègne
Les « victimes » ecclésiastiques de la Terreur
Principes d’une prosopographie des victimes ecclésiastiques de la Terreur
La question de l’identification individuelle des victimes
Processus accusatoires et circonstances des décès
Le statut ecclésiastique des victimes
La catégorisation des victimes
La localisation des victimes
Conclusion