1 Chez les religieuses prémontrées de Czarnowanz.

2 Louis de Machault d’Arnouville (1737-1820) émigra en 1791, après son refus de la Constitution civile. Il passa en Belgique puis en Westphalie.

3 Jean-René Asseline (1742-1813), dernier évêque de Boulogne.

4 Jean-Baptiste Caffarelli (1762-1815), premier évêque concordataire du diocèse de Saint-Brieuc, nommé le 8 avril 1802 et sacré le 1^er mai.

5 Olivier Rupérou (1763-1843). Ce fils de meunier né à Châtelaudren fit ses études à Saint-Brieuc puis à Rennes, où il devint docteur en droit en 1786. En 1791, il fut élu membre du directoire des Côtes-du-Nord puis député suppléant à l’Assemblée législative. Ce proche des Girondins se fit discret quand les Montagnards arrivèrent au pouvoir. Il fut ensuite élu juge à la Cour de Cassation en l’an VII puis siégea parmi la minorité libérale de l’Assemblée nationale de 1815 à 1823.

6 Au XIX^e siècle, un desservant est le recteur qui officie dans une paroisse n’ayant pas le rang de cure. Il peut être assisté d’un ou plusieurs vicaires. La cure est-elle desservie par un curé.

7 Il s’agit vraisemblablement de Julien Le Guilcher (1764-1834), natif de Lanrodec. L’enquête préfectorale de 1802-1803 précise qu’il habite « à Boquého depuis trois semaines ». En 1804, il deviendra officiellement recteur de cette paroisse, avant d’en être retiré en 1812, sans doute pour des raisons comportementales. Il est ensuite placé dans la petite paroisse de Lanloup ce qui était probablement une sanction.

8 Le Gac de Lansalut, de Chatelaudren ?

9 Probablement la chapelle Saint-Blaise, en Boquého.

10 Pierre-Joseph Garat de Saint-Priest (1754-1809), né à Limoges, devint chanoine et administrateur du diocèse de Tréguier en 1780. Homme de confiance de M^gr Le Mintier, il était sous la Révolution le correspondant de l’évêque exilé et, de fait, le chef des prêtres réfractaires qui n’avaient pas émigré.

11 Note du chanoine Le Sage : « Rendu chez moi, je fis un mémoire de seize pages pour dévoiler la cabale dont cet étourneau avait été l’agent, et j’envoyai un exprès le porter à l’évêque. Peine superflue. Le dénonciateur s’étant vanté de son équipée à un avocat de sa ville, celui-ci lui dit : “Vous avez fait une sottise, et mal choisi votre homme. Il peut vous attaquer en justice, comme étant allé le calomnier auprès de son évêque, auquel vous avez parlé devant témoin”. La peur le saisit et il vint à toutes jambes à Saint-Brieuc déclarer qu’il en avait menti. Pour le rassurer, il fallut que M. Manoir m’annonçât sur le champ par lettre sa componction et sa palinodie dont l’évêque ne dut pas rire. »

12 Antoine-François de Fourcroy (1755-1809) est un chimiste qui publia en 1801 Système des connaissances chimiques et de leurs applications aux phénomènes de la nature et de l’art, 11 vol.

13 Maximilien Caffarelli (1756-1799) mourut lors du siège de Saint-Jean-d’Acre, le 27 avril1799.

14 Joseph Caffarelli (1760-1845) devint préfet maritime de Brest en 1800. À la Restauration, il se retira dans sa région natale, effectuant différents mandats de maire et deconseiller général.

15 Charles Caffarelli (1758-1826) exerça cette fonction jusqu’en 1810, date à laquelle il fut nommé préfet de l’Aube. Après la chute de l’Empire, il devint chanoine de la cathédrale d’Albi et mourut dans la demeure familiale de Falga.

16 Auguste Caffarelli (1766-1849) fut promu général de division en 1805 puis pair de France en 1831.

17 Louis-Charles d’Hervilly (1756-1795), qui commandait la première division du corps d’émigrés lors du débarquement de Quiberon, fut grièvement blessé lors de la bataille et mourut à Londres le 4 novembre 1795 des suites de ses blessures.

18 Gasconner est ici synonyme d’exagérer.

19 À la fin de l’Ancien Régime, ce pensionnat qui offre un modèle d’enseignement rénové par les Lumières jouit d’un grand prestige, ce qui lui vaut d’être érigée première des douze écoles militaires de France en 1776.

20 Pour le chanoine Le Sage, les constitutionnels ne sont donc pas vraiment des catholiques.

21 Pietro Gravina (1749-1830) était cardinal archevêque de Palerme.

22 Jean-Pierre Boullé (1753-1816), député aux États généraux et au Conseil des Cinq-Cents, fut préfet des Côtes-du-Nord de 1800 à 1811.

23 Jean-Denis Lanjuinais (1753-1827) avait approuvé le coup d’État de Napoléon et était à cette date membre du Sénat. En l’appelant « frère abbé », Le Sage ironise sur son influence auprès des prêtres constitutionnels.

24 Pierre Ruello (1734-1805).

25 Pierre Millet (1736-1814). L’enquête Boullé de 1802-1803 laisse apparaître la méfiance préfectorale à son sujet : « ennemi de l’ordre actuel, entêté et refusant de se soumettre ; à employer ailleurs qu’à Lamballe où il a porté atteinte à la tranquillité publique ».

26 Versatile, aux opinions fluctuantes.

27 Probablement Julien Le Guilcher, dont le chanoine Le Sage parle lorsqu’il évoque son retour à Boquého.

28 Yves-Marie Richard (1750-1818), curé de Châtelaudren de 1802 à sa mort.

29 L’amiral Luc du Bouëxic de Guichen (1712-1790) se distingua notamment en résistant aux navires anglais aux Antilles en 1780. Sa carrière militaire s’acheva en 1783 et il mourut à Morlaix en 1790.

30 Le château de Goudemail, bâti au XVIII^e siècle, se situait sur la commune de Lanrodec, à environ un kilomètre au sud-est du bourg. Il fut détruit en 1907 et remplacé par l’actuel château, en pierres et briques.

31 Françoise du Bouëxic de Guichen (1753-1835) épousa Toussaint de Lauzanne.

32 Pommerit-les-Bois reprit son ancien nom de Pommerit-le-Vicomte en 1814.

33 En Pommerit-le-Vicomte.

34 Hyacinthe de Quélen (1778-1839) devint archevêque de Paris en 1821 et membre de l’Académie française en 1824.

35 Le château de La Ville Chevalier, en Plouagat, fut la propriété de la famille de Quélen de 1638 à 1922.

36 Dans l’armée, la cartouche jaune était donnée à un soldat pour lui signifier son renvoi ou sa dégradation.

37 « Sache bien d’où et où tu es appelé. » Cette phrase invite l’élu à méditer sur ses compétences et les exigences de la charge qui l’attend.

38 « Voici, je fais toutes choses nouvelles », Apocalypse (21, 5).

39 Giovanni Caprara (1733-1810) était l’envoyé de Pie VII auprès du gouvernement français lors de la signature du Concordat. Il mourut archevêque de Milan.

40 « Ceux qui vont mourir te saluent. »

41 Les Lettres édifiantes et curieuses sont une collection de lettres de missionnaires jésuites publiées en 34 volumes entre 1702 et 1776.

42 Afin que l’île de Sein ne demeurât pas sans pasteur à l’issue de sa mission, Julien Maunoir orienta Jean-François Le Su vers la prêtrise. Ce pêcheur veuf s’instruisit au contact du missionnaire puis étudia deux mois à l’abbaye de Landévennec avant d’être ordonné.

43 Jean-Baptiste Duvoisin (1744-1813), professeur en Sorbonne puis grand vicaire à Laon sous l’Ancien Régime et évêque de Nantes de 1802 à 1813.

44 M^gr Duvoisin était originaire de Langres.

45 « Je fais toutes choses nouvelles », Apocalypse (21, 5).

46 Jacques Dépagne (1734-1816), vicaire général de 1803 à 1815.

47 Michel Ruffelet (1725-1806), chanoine de 1803 à sa mort.

48 Les Annales briochines sont en cours de réédition aux Presses Universitaires de Rennes.

49 Guillaume Floyd (1732-1821), chanoine de 1803 à sa mort.

50 Un vicaire général forain est un prêtre en charge d’une paroisse (le plus souvent un curé) qui reçoit les pouvoirs ordinaires d’un vicaire général titulaire sur les paroisses environnantes. Au début du XIX^e siècle, cette surface couvre entre deux et huit cantons.

51 Pierre Duros (1734-1817), chanoine de 1803 à sa mort.

52 François-Marie Boulard (1749-1833), chanoine de 1803 à sa mort.

53 René Mesléard (1759-1825), chanoine de 1803 à sa mort.

54 Jean-Charles Coustin du Masnadau (1736-1811), chanoine de 1803 à sa mort.

55 Jacques Pasturel (1747-1803).

56 Sébastien Le Dall de Tromelin (1735-1808), chanoine de 1804 à sa mort.

57 Louis Chantrel (1746-1824), né à Montauban (dans l’ancien évêché de Saint-Malo), fut supérieur du grand séminaire à Saint-Brieuc de 1803 à 1813 et chanoine de 1805 à sa mort.

58 Marc Brice (1740-1819), chanoine de 1808 à sa mort.

59 Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin (1732-1804), né à Rennes, devint archevêque d’Aix en 1770. Élu député des États généraux en 1789, il vota l’abolition des privilèges puis émigra en Angleterre après l’adoption de la Constitution civile du clergé. En 1802, il fut nommé archevêque de Tours puis créé cardinal l’année suivante.

60 Jean-Baptiste du Belloy (1709-1808) devint archevêque de Paris en 1801, alors qu’il était nonagénaire.

61 Référence au Code noir de 1685, qui réglait la vie des esclaves noirs dans les possessions françaises d’outre-Atlantique. Voir aussi à ce sujet le paragraphe consacré à Louis Chantrel, à la fin de la partie relative à l’épiscopat de M^gr Caffarelli.

62 Le chanoine Le Sage relate cet affrontement qui débuta en 1819 dans la partie consacrée à l’épiscopat de M^gr de la Romagère.

63 Dans la nuit du 19 au 20 décembre 1805.

64 Note du chanoine Le Sage : « Il n’avait point de chapelle chez lui. »

65 « Un évêque doit enseigner ». La formule est empruntée à la première épître à Timothée (3, 2) : oportet ergo episcopum inreprehensibilem esse (aussi faut-il que l’évêque soit irréprochable).

66 Jean-Siffrein Maury (1746-1817) était réputé pour ses talents d’orateur et entra à l’Académie française en 1785. Il fut député du clergé aux États généraux et s’éleva contre la Constitution civile. Rallié à Napoléon, il devint archevêque de Paris en 1810.

67 Georges de Scudéry était un auteur dramatique du XVII^e siècle dont les écrits étaient réputés vaniteux et outrecuidants.

68 Jean-Étienne-Marie Portalis (1746-1807) était un conseiller d’État qui joua un grand rôle dans la préparation du Concordat de 1801. Il devint ministre des Cultes en 1804.

69 Le juriste rennais Félix Bigot de Préameneu (1747-1825), qui participa avec Portalis à la rédaction du Code civil publié en 1804, fut ministre des Cultes de 1808 à 1814.

70 L’héritier de Napoléon I^er, né le 20 mars 1811, reçut le titre du roi de Rome en vertu d’un sénatus-consulte de 1810 qui prévoyait que « le prince héritier porte[rait] le titre et rec[evrait] les honneurs de roi de Rome », la ville pontificale étant alors réunie à l’Empire.

71 Le Dictionnaire du bas-langage ou des manières de parlées usitées parmi le peuple (Paris, d’Hautel, 1808) définit ainsi une saboulade : « mercuriale, gronde, gourmande, mauvais traitement en paroles ; propos injurieux et offensant ».

72 L’ordo est un calendrier liturgique qui renseigne les ecclésiastiques sur l’office du jour.

73 Les paroisses issues de l’ancien diocèse de Quimper sont pour la plupart de grande superficie et, dans les années 1800-1810, les charges pastorales y sont particulièrement lourdes en raison du faible nombre de prêtres bretonnants.

74 En écrivant « défense de », le chanoine Le Sage perd ici de vue la logique de sa rédaction et aurait dû se contenter de noter l’action coupable : « confesser à l’église avec des sabots ».

75 Philippe Ellès (1753-1831), né à Morlaix, fut principal du collège de Tréguier avant la Révolution, curé de Perros-Guirec de 1802 à 1807, puis finit sa carrière comme curé de Lannion.

76 Le terme « assemblée » désignait un pardon en Haute-Bretagne.

77 Un péché réservé est une faute que le confesseur ne peut prendre l’initiative d’absoudre en raison de sa gravité. Le pénitent doit alors se tourner vers le supérieur hiérarchique du confesseur (par exemple l’évêque si le premier confesseur était un recteur).

78 Jean-Baptiste Gofvry était originaire d’Allineuc, dans le diocèse de Saint-Brieuc. Il entra chez les sulpiciens, puis devint un professeur de théologie renommé, notamment à Angers. Il rentra dans son diocèse natal comme vicaire général de M^gr de Bellescize et mourut sur l’île de Jersey en 1795, âgé d’environ 75 ans.

79 « Il y a pour toutes choses un temps et des circonstances », (Livre de l’Ecclésiastique, 8,6).

80 « Le marin parle des vents, le laboureur de ses bœufs », proverbe latin utilisé notamment par Properce^.

81 Le théologien Honoré Tournély (1658-1729) était un adversaire des jansénistes. Il dut surtout sa renommée à ses Praelectiones Theologicae, publiés entre 1738-1740.

82 Jean Pontas (1638-1728), auteur notamment de la Somme des cas de conscience, Paris, 1715.

83 Le théologien Jacques de Sainte-Beuve (1613-1677) était un casuiste renommé au XVII^e siècle.

84 Soit vers 1791.

85 C’est-à-dire avec des cheveux courts, conformément à une mode répandue à la fin du XVIII^e et au début du XIX^e siècle.

86 « Croix ou pile », c’est-à-dire « pile ou face ». L’expression fait référence aux pièces de monnaie qui avaient d’un côté une croix et de l’autre des piliers.

87 Le chanoine Le Sage retranscrit ici des compliments que les religieuses adressent à leur évêque.

88 Allain Ollivier (1749-1821), curé de Maël-Carhaix de 1802 à 1804 puis de Gouarec jusqu’à sa mort.

89 Il s’agit d’Étienne de Keralio (1757-1814), originaire de Plouguiel et recteur de Plougrescant de 1804 à 1814.

90 Le violet est la couleur des évêques.

91 Nicolas Armez, déjà évoqué par le chanoine Le Sage lorsqu’il parle de la Révolution.

92 Pierre du Couëdic (1765-1836) fut recteur de Ruca de 1804 à 1812, recteur de Hillion de 1812 à 1821, puis chanoine jusqu’à sa mort.

93 Sit nomen Domini benedictum : que le nom du Seigneur soit béni.

94 Le transfert des reliques de saint Étienne étant fêté le 2 août, il est probable que cette scène eut lieu le 2 août 1818, soit après la mort de M^gr Caffarelli. Le premier acte de cette affaire se déroula donc vraisemblablement en 1813, ce qui est compatible avec les fonctions exercées par les protagonistes à cette période.

95 C’est-à-dire chez les religieuses de Notre-Dame de Charité du Refuge de Montbareil.

96 M^lle Guépin.

97 Ce concile national ouvrit à Paris le 17 juin 1811, dans un contexte d’opposition entre Napoléon I er et le pape Pie VII prisonnier à Savone qui refusait l’investiture aux évêques nommés par le pouvoir civil. L’empereur souhaitait à cette occasion que le concile affirme la compétence des archevêques métropolitains pour sacrer le nouvel évêque si le pape ne l’avait pas fait durant les six mois qui suivaient sa nomination. Mais le concile se déclara incompétent en matière d’investiture, ce qui provoqua la colère de Napoléon et entraîna sa dissolution, le 11 juillet.

98 C’est-à-dire qu’il s’opposa à la volonté de Napoléon.

99 Le donjon du château fut converti en prison dès le XVII^e siècle. Le duc d’Enghien y fut exécuté en 1804.

100 Ce propos est contestable : M^gr Duvoisin conserva la confiance de Napoléon qui appréciait ses positions gallicanes tandis que Jacques-André Émery (1732-1811), qui ne s’était pas montré assez docile au goût de Napoléon I^er, dut abandonner sa fonction de supérieur du séminaire de Saint-Sulpice sur ordre de l’empereur.

101 La Biographie moderne est une galerie de portraits d’hommes du XVIII^e et du XIX^e siècles. Sa première édition date de 1806 et la seconde de 1815.

102 Gilles Garnier (1755-1830) était docteur en théologie et se rétracta le 26 juillet 1795. Vicaire général de M^gr Duvoisin, il devint vicaire capitulaire à la mort du prélat puis, face à l’hostilité du chapitre acquis à Louis XVIII, démissionna lors de la Restauration.

103 C’est-à-dire Fouché, qui y avait reçu les ordres mineurs.

104 La formule de Rimini est un texte rédigé en 359 et marqué du sceau de l’arianisme. Ossius de Cordoue, l’un des théologiens occidentaux les plus renommés à cette époque notamment en raison de son rôle lors du concile de Nicée, signa ce texte juste avant de mourir.

105 Guerrier turco-mongol du XIV^e siècle réputé pour sa cruauté.

106 Il s’agit de Dominique Dufour de Pradt (1759-1837), évêque de Poitiers en 1802 puis archevêque de Malines en 1808. M^gr Dufour était le premier aumônier de Napoléon et se qualifiait d’« aumônier du dieu Mars ». Il fut nommé ambassadeur en Pologne en 1812. Lors de la Restauration, il abandonna l’archevêché de Malines contre une rente viagère et poursuivit sa carrière politique dans l’opposition libérale.

107 Le séminaire de la Grande Grenouillière, situé à la place de l’actuel Hôtel des Postes, fut racheté en 1804. Il demeura le lieu de formation du clergé briochin jusqu’en 1844, quand M^gr Le Mée inaugura le nouveau séminaire, situé à la place de l’actuelle Gendarmerie. Le vétuste séminaire de la Grenouillière fut alors en partie démoli, en partie utilisé comme halle et son jardin devint une place de marché.

108 Étienne-Antoine de Boulogne (1747-1825), évêque de Boulogne de 1808 à sa mort et pair de France à partir de 1822, collabora à plusieurs journaux, dont les Annales politiques, religieuses et littéraires. Il était l’un des principaux rédacteurs de ce bimensuel, ancêtre de L’Ami de la religion et du roi.

109 C’est-à-dire sans en avoir été saisi au préalable.

110 Mathurine Bannier mourut le 5 juin 1817.

111 L’« atelier des peuples ».

112 « Borysthène » est le nom grec du Dniepr.

113 La bataille de Poltava marque la fin de la domination suédoise sur la mer Baltique. Le roi Charles XII y fut vaincu en 1707 par les troupes de Pierre le Grand et les Suédois durent participer à la construction de Saint-Pétersbourg.

114 Alexandre I^er, François I^er, et Frédéric-Guillaume III étaient les souverains de Russie, d’Autriche et de Prusse.

115 Référence à l’épidémie de peste qui tua environ un tiers de la population européenne entre 1347 et 1351.

116 La date précise de cette profession est inconnue. Elle se situe vraisemblablement en 1778 ou 1779, Hervé Le Sage étant entré à Beauport en 1777 et ayant été ordonné prêtre le 22 décembre 1781.

117 La cocarde blanche et le drapeau des lys sont des symboles de la monarchie.

118 Le retour de Napoléon I^er au pouvoir, ouvrant ainsi l’épisode des Cent-Jours.

119 Soit le 1^er avril 1815.

120 Soit vers le 24-25 avril 1814. Le chanoine Le Sage revient ici à la Première Restauration.

121 Le 10 avril 1814.

122 Jérôme de La Nouë (1726-1818), archidiacre ; il refusa un canonicat en 1803.

123 La femme de Joseph Caffarelli, frère de l’évêque et préfet maritime de Brest.

124 Le duc d’Angoulême (1775-1844) était le fils aîné de Charles X et donc l’héritier de la couronne.

125 Il s’agit vraisemblablement d’un dénommé Dermitte, qui était négociant armateur au port du Légué et propriétaire du château des Châtelets au début du XIX^e siècle.

126 Probablement Scipione Caffarelli-Borghese (1577-1633), élevé cardinal en 1605.

127 Claude Fleury (1640-1723) est un avocat qui entra dans les ordres en 1667. Il s’intéressa particulièrement à l’histoire de l’Église et publia en 1691 une monumentale Histoire ecclésiastique en vingt volumes.

128 Jean-Charles Vielle (1766-1857), supérieur du grand séminaire de 1813 à 1823 et chanoine jusqu’à sa mort.

129 « M. de Lamennais » désigne toujours Jean-Marie de Lamennais (1780-1860). Lorsqu’il parle exceptionnellement de son frère Félicité, le chanoine Le Sage le mentionne explicitement.

130 C’est-à-dire vivant comme un capucin.

131 Sa mission consistait à surveiller les départements de l’ancienne Bretagne et au besoin à épurer l’administration. Il parcourut la Bretagne entre avril et juillet 1814.

132 Le duc d’Angoulême, qui était alors amiral de France, reçut la mission de sillonner le littoral de la Manche et de l’océan Atlantique.

133 François de Montesquiou-Fézensac (1757-1832) fut ministre de l’Intérieur pendant la Première Restauration.

134 Auguste Caffarelli.

135 Joseph Caffarelli.

136 Charles Caffarelli.

137 Au XIX^e siècle, la catarrhe désignait toute inflation de muqueuses entraînant un écoulement, c’est-à-dire principalement le rhume mais aussi la conjonctivite, l’angine, la bronchite, etc.

138 Dans le langage médical de l’époque, une humeur est un liquide organique contenu dans l’organisme (le sang ou la bile par exemple mais aussi tout autre liquide hypothétique).

139 Le tombeau de M^gr Caffarelli aujourd’hui visible dans la cathédrale (fig. 37) fut inauguré en 1850 ; il est l’œuvre de Loyer.

140 Le chanoine Le Sage fait principalement référence aux arrivées de Jean-Charles Vielle et de Jean-Marie de Lamennais.

141 Louis Chantrel, né à Montauban, situé dans le nouveau diocèse de Rennes.

142 Marc Brice, un lazariste du diocèse de Tours, et Jean-Charles Vielle, d’origine picarde.

143 Jean-Marie de Lamennais.

144 Il y était supérieur du petit séminaire (cf. Bertier de Sauvigny, Guillaume de, Au service de l’Église de France. Les Eudistes, 1680-1791, Paris, SPM, 1999, p. 188).

145 Il prit le canonicat de Pierre-Marie Odio-Baschamps à la mort de celui-ci, en 1803.

146 Marc Brice (1740-1819), qui obtint un canonicat en 1808.

147 Un propre diocésain contient les offices propres au diocèse.

148 Le « triple airain » (Horace, livre I^er, Ode III, vers 9).

149 « On lui donnera comme nom : “Vite-au-butin-fonce-au-pillage” » (Isaïe, 8, 3).

150 Le changement de supérieur intervint en 1813.

151 M^gr de La Tour-Landry de 1802 à 1804 puis M^gr Enoch.

152 Début de la formule latine communément traduite ainsi : « Par Jésus-Christ notre Seigneur, qui vit et règne… »

153 La classe de rhétorique équivaut à la classe de première.

154 Le Dictionnaire de la langue française ancienne et moderne de Pierre Richelet (Lyon, 1759) attribue à un dénommé Sanlec les vers suivants « En un mot, le bon Père est doux comme un agneau/Lorsque son tribunal vaut autant qu’un bureau ».

155 Saint Jérôme.

156 Il s’agit probablement d’Olivier Chancerel (1756-1824), vicaire de la paroisse Saint-Michel à Saint-Brieuc de 1803 à 1824 et qui, en 1810, fut nommé chapelain des religieuses desservant l’hospice.

157 Il est vrai qu’au début du XIX^e siècle, un ecclésiastique devient chanoine à un âge avancé dans le diocèse de Saint-Brieuc (en moyenne à 61 ans entre 1801-1825). Mais le canonicat ne fut pas toujours le couronnement d’une belle et longue carrière car au XVIII^e siècle, l’âge moyen d’accès au canonicat se situait vers 33 ans et les chanoines briochins faisaient leur entrée au chapitre vers 49 ans entre 1826 et 1850. (cf. Charles, Olivier, Chanoines de Bretagne, op. cit., p. 38 et Gicquel, Samuel, Prêtres de Bretagne, op. cit., p. 98).

158 Jean-Marie de Lamennais arrive à Saint-Brieuc le 20 mars 1814.

159 En 1780.

160 Note du chanoine Le Sage : « L’évêque lui assigna sur le secrétariat 1 200 £ par an, qu’il a continué d’y prendre jusqu’à ce qu’il fut vicaire général en titre. »