Anthropologie du policier : le corps, le temps, l’espace

1 O. Cambon, Le Gendarme en ballade, Hayes, Gramophone, 1910, reproduit dans l’anthologie proposée dans P.-M. Aubert, P. Multrier, L. Rissler, Les Gendarmes en ballades, CD, Paris, Fortin Productions, 2003, p. 17.

2 A. Corvisier (dir.), Histoire militaire de la France, 2., De 1715 à 1871, sous la dir. de Jean Delmas, Paris, PUF, 1992, éd. Quadrige, 1997, p. 308.

3 SGF, Annuaire statistique de la France, 1939. Résumé rétrospectif, p. 16.

4 T. W. Strieter, « The Faceless Police of the Second Empire : a Social Profile of the Gendarmes of Mid-Nineteenth-Century France », French History, n° 2, 1994, p. 167-195.

5 Les exemples présentés ici sont empruntés aux travaux suivants : C. Cartayrade, « Le personnel de la compagnie de gendarmerie départementale du Puy-de-Dôme, 1816-1854 », Cahiers du CEHD, n° 19, 2002, p. 130-135 ; A.-D. Houte, Gendarmes et gendarmerie dans le département du Nord (1814-1852), Maisons- Alfort, SHGN-Phénix Éditions, 2000, p. 52-55 ; N. Rollet, La Compagnie de gendarmerie royale de Seine-et- Marne, de 1816 à 1830, maîtrise sous la dir. de F. Moret, université de Marne-la-Vallée, 2000, p. 21-38.

6 A.-D. Houte, op. cit., p. 54 ; J.-M. Pouzol, La Gendarmerie dans la Loire, maîtrise sous la dir. de M. Merley, université de Saint-Étienne, 1994, p. 12-19.

7 Cité par L. Saurel, La Gendarmerie dans la société de la Seconde République et du Second Empire, doctorat, s.d., La Sorbonne, t. II, p. 118.

8 A.-D. Houte, Le Métier de gendarme national au xix^e siècle : la construction d’une identité professionnelle, doctorat sous la co-dir. de J.-N. Luc et J.-M. Berlière, Paris 4, 2006, à paraître en 2008 aux PUR.

9 A. Lignereux, Force à la loi ? Les rebellions contre la gendarmerie et l’apprentissage du respect de l’État au xix^e siècle, doctorat sous la co-dir. de N. Vivier et de J.-N. Luc, université du Maine, 2006, publié sous le titre La France rébellionnaire. Les résistances à la gendarmerie (1800-1859), Rennes, PUR, 2008.

10 P. Rosanvallon, L’État en France, de 1789 à nos jours, Paris, Le Seuil, 1993, p. 24 et 26.

11 Q. Deluermoz, Les Policiers en tenue dans l’espace parisien (1854-1913). La construction d’un ordre public, doctorat sous la dir. de D. Kalifa, Paris 1, 2006, p. 469 et 475.

12 A.-D. Houte, Le Métier de gendarme national…, op. cit., p. 439-443.

13 M. Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975, p. 213.

14 Citations empruntées aux textes de Q. Deluermoz et d’A.-D. Houte publiés ici.

15 Ce paragraphe résume plusieurs développements de la thèse de Q. Deluermoz, op. cit. p. 259-274, 316-326 et 340-364.

16 Cette évolution est analysée en détail dans la thèse d’A.-D. Houte, op. cit., p. 666-684 et 798-802.

17 Ce développement résume quelques-unes des conclusions de J. Freyssinet-Dominjon, « L’image visuelle du gendarme dans la communication affichée de la gendarmerie (1958-2002) », dans J.-N. Luc (dir), Figures de gendarmes, Sociétés & Représentations n° 16, septembre 2003, p. 77-96.

18 La chronologie et les statistiques citées ici sont empruntées à A. Geesen, Une « Femme d’honneur » au miroir des faits : la féminisation de la gendarmerie, maîtrise sous la dir. de Jean-Noël Luc, Paris IV, 2005, 220 p.

19 Selon une formule souvent employée, dans les enquêtes, par les opposants à l’entrée des femmes dans la force publique.

20 Pour les hommes : 1,70 m pour les gendarmes, 1,68 m pour les gardiens de la paix en 1983, puis 1,60 m pour tous les policiers à partir de 2005 ; pour les femmes : 1,60 m dans les deux institutions.

21 Institués en 2004, les cadets de la République sont des adjoints de sécurité, qui bénéficient d’une formation pour préparer le concours de gardien de la paix. Âgés de 18 à 26 ans, ils sont recrutés à la suite de tests psychotechniques, d’un entretien, d’une visite médicale et d’une enquête de moralité.

22 M. Foucault, « La poussière et le nuage », dans M. Perrot (dir.), L’impossible prison : recherches sur le système pénitentiaire au xix^e siècle, Paris, Le Seuil, 1980, p. 37.

23 Au début du xxi^e siècle, dans le monde, une quarantaine de gendarmeries ou de forces assimilées sont directement issues de l’arme française.

24 Comme le montrent notamment deux publications collectives – J.-N. Luc (dir), Gendarmerie, État et société au xix^e siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, et Gendarmerie et gendarmes du xx^e siècle, à paraître aux PUPS en 2009 – ainsi que les recherches en cours, au sein du Centre d’histoire du xix^e siècle (Paris 1-Paris 4), sur l’exportation du modèle gendarmique français, de la fin du xviii^e siècle à nos jours.

25 L. Lopez, Policiers et gendarmes sous la Troisième République (1878-1914) : relations, complémentarités, concurrences, en matière de maintien de l’ordre et de police judiciaire, doctorat en cours de préparation sous la co-dir. de J.-N. Luc et J.-M. Berlière, Paris 4.