La guerre

1Effectivement, la tension monte en juillet 1939 alors que François passe des vacances familiales à Yport, station balnéaire proche de Fécamp, où il s’adonne à son sport favori : le tennis. Il doit rejoindre Le Chesnay dans l’attente de son rappel sous les drapeaux… qui arrive. Sa mère, Marie Garnier (veuve depuis 1938) l’accompagne à la gare de Versailles, elle résume la situation d’une phrase lapidaire :

« Part-il vraiment à la guerre comme est parti son père ! Il rejoint son régiment, le 27^e RI » (à Dijon).

2Ce fut, je le pense, la réaction de tous ceux qui avaient vécu les affres de la déclaration de guerre en 1914 et des tueries qui suivirent. Tout allait-il recommencer, y aurait-il une troisième guerre franco-allemande après celles de 1870 et de 1914 ?

3Pour l’étudiant des Beaux-Arts c’est aussi une nouvelle interruption de ses études après celle du service militaire ; la perspective de concourir pour le prix de Rome s’évanouissait. Le souvenir du service militaire est encor