695 Le titre n’est pas tout à fait juste puisque Louis Simon répertorie aussi, dans ce chapitre, des notes qui ne concernent pas la liturgie.
696 * Légère erreur de Louis Simon. Alexandre Ier fut pape de 105 à 115.
697 * La Cène : dernier repas pris par le Christ en compagnie de ses premiers disciples (les apôtres), la veille de son arrestation. C’est à cette occasion qu’il partagea solennellement avec eux le pain et le vin.
698 Sont correctement datés : Fabien, Eleutère, Félix, Grégoire, Léon Ier et Léon II. Une erreur d’un an pour Urbain.
699 * Le saint Chrême : mélange d’huile d’olive et de baume, employé pour des onctions dans divers sacrements chrétiens, tels le baptême, la confirmation ou l’ordination.
700 * Jeudi saint : le jeudi de la semaine sainte, qui précède le dimanche de Pâques.
701 * À jaun : à jeun, sans avoir mangé depuis la veille au soir.
702 Les papes Télesphore, Soter, Marc, sont correctement datés. On trouve trace de ce qu’affirme Louis Simon pour Télesphore et Marc.
703 * St Sacrifice de la messe : cette expression, souvent employée pour désigner la messe dans son ensemble, peut aussi en désigner le moment particulier qui célèbre la mort volontaire de Jésus-Christ sur la croix (son sacrifice en expiation des péchés des hommes) et que symbolise aux yeux des croyants sa présence dans l’hostie consacrée.
704 * Vaisseau : vase, coupe, tasse, éventuellement plat creux (Trésor du parler cénoman, p. 355, donne aussi la forme vaissiau).
705 Une erreur d’un an pour Calixte Ier et pour Anaclet.
706 * Le jeûne des quatre temps : dans le calendrier liturgique catholique, il s’agit d’un temps de jeûne au commencement de chacune des quatre saisons.
707 * Dans des communautés rurales restreintes, au sein desquelles l’endogamie était la règle, interdire les mariages en cas de parenté au 7e degré (c’est-à-dire très éloignée) revenait à empêcher toute union. Même l’interdit du mariage au 4e degré est difficile à tenir et les demandes de dispense sont relativement fréquentes durant tout l’Ancien Régime.
708 Sont correctement datés : Clément Ier, Lin et Sylvestre. Une erreur de quatre ans pour Innocent Ier, pape de 401 à 417. La tradition rapporte les faits cités par Louis Simon pour Innocent Ier (qui n’ordonne pas de dire « Pax Domini » à la messe, mais de le chanter). On trouve trace de ce qu’affirme Louis Simon pour Sylvestre et Evariste.
709 * Chaire : voir ms 81 et fig. n° 28.
710 C’est Victor Ier et non Victor II qui, dit-on, fixa la date de Pâques.
711 * Prescription qui dans les sanctuaires chrétiens différenciera durablement les femmes des hommes puisque ces derniers doivent au contraire y entrer tête nue, chapeau à la main en signe d’hommage à Dieu (voir 1re épitre de Saint Paul apôtre aux Corinthiens, chapitre 11).
712 * Des fonts baptismaux.
713 * Le Saint Sacrement de l’autel : la communion, le communiant recevant une des hosties consacrées conservées dans le tabernacle ou exposées à l’adoration des fidèles dans un ostensoir posé sur l’autel.
714 * Arriens : hérétiques chrétiens, partisans de l’arianisme, courant de pensée né au début du IVe siècle qui niait la divinité du Christ, fils de Dieu, mais pas dieu lui-même.
715 * Les dates exactes de l’épiscopat d’Evariste ne sont pas précisément connues (probablement 97/99-vers 107).
716 * En écrivant cela, Louis Simon a bien sûr une pensée vers le curé Charleville qui « portait sa barbe depuis la toussaint jusqu’à pâques sans la razer » comme le lui a raconté son grand-père (ms 2).
717 Sont correctement datés : Sixte Ier, Sixte II, Denis, Miltiade (orthographié Militiade). Une erreur d’un an pour Hygin, Pie Ier. On trouve trace de ce qu’affirme Louis Simon pour Sixte Ier, Télesphore et Damase.
718 * Premier temple de chrétiens à Rome : probablement l’église Sainte-Pudentienne, longtemps considérée comme l’une des plus anciennes de Rome.
Caves obscures : Louis Simon corrobore l’idée erronée que les catacombes auraient été des lieux de célébrations furtives alors qu’elles étaient des cimetières, devenus plus tard des lieux de pèlerinage.
719 * L’admission des femmes à cette fonction est liée à leur rôle lors des accouchements : elles sont en première ligne pour procéder aux ondoiements d’urgence des nouveaux-nés en perdition.
720 Abondius ne figure pas dans la liste des papes.
721 * On note une légère erreur pour le pape Lucius Ier, 22e pape de l’Église catholique, de 253 à 254.
722 On date la création des paroisses de la fin du IIIe siècle, époque qui n’est pas très éloignée de celle de Denis.
723 * Le Liber Pontificalis détaille, à partir du Ve siècle, l’introduction par Miltiade de plusieurs coutumes dont le jeûne le jeudi ou le dimanche, bien que certaines études ultérieures la situent avant Miltiade.
724 * Probable erreur de date puisque Damas Ier fut pape de 366 à 384.
725 Sont correctement datés : Simmacus (écrit Sirycius), Innocent Ier, Célestin Ier, Léon Ier, Gélase, Fabinien (écrit Fabinian), Boniface IV, Vitalien (écrit Vitalianus), Étienne VI, Sergius Ier et Sergius II. Les faits attribués à Gélase et à Boniface IV sont conformes à la tradition. On sait que Sergius Ier fit plusieurs innovations liturgiques.
726 * Légère erreur de Louis Simon puisque le pontificat d’Anastase Ier ne commença qu’en 399 (jusqu’en 401). Il décida que les prêtres devaient se lever et tenir la tête inclinée durant la lecture de l’Évangile.
727 * Rogations : processions de supplication destinées à attirer la bénédiction divine sur les récoltes et les animaux.
728 * La Passion : semaine qui précède Pâques, par allusion au supplice subi par le Christ, appelé « Passion » dans le vocabulaire chrétien.
729 * L’Incarnation : dogme chrétien selon lequel dieu s’est « incarné », a pris une forme humaine.
730 * Comme il est logique pour un chantre issu de plusieurs générations de chantres, Louis Simon a particulièrement relevé durant ses lectures ce qui concernait le chant d’Église et ses étapes successives.
731 * Celius : comprendre Silvère. D’après la Nouvelle Encyclopédie Catholique (1966), les dates du pontificat du pape Silvère sont sujettes à caution : « du 1er ou 8 juin 536 au 11 novembre 537 ; décès probablement le 2 décembre 537, à Palmaria ».
732 * Fabinian : comprendre Sabinien, pape de 604 à 606. L’érudit italien Augustin Onofrio Panvinio, dans son Epitome pontificum Romanorum (Venise, 1557) lui attribue l’introduction de la coutume de sonner les cloches aux heures canoniques et lors de la célébration de l’Eucharistie.
733 * 9bre : abréviation usuelle pour novembre (de même : 7bre pour septembre, 8bre octobre, 10bre décembre).
734 Louis Simon commet une confusion. C’est Sergius IV (pape de 1009 à 1012), et non Sergius II (pape de 844 à 847), qui avait pour surnom, sûrement en raison d’une malformation au visage « Os porci » (grouin ou museau de porc). Il fut le premier pape à avoir changé son nom par respect pour Saint-Pierre.
735 Bien que les auteurs sérieux réfutent déjà vigoureusement l’histoire de la papesse Jeanne, on trouve encore (* au XVIIIe siècle et même au siècle suivant) les mêmes affirmations : elle fit de brillantes études, elle accoucha en allant en procession et mourut. Mais elle est plus souvent dite anglaise qu’allemande. * (Alain Boureau, La papesse Jeanne, Paris, Aubier, 1988, réédition Flammarion, coll. « Champs », 1993). Louis Simon commet une importante confusion en plaçant « Jean 8 ou Jeanne » en 853 : si Jeanne est généralement plutôt située entre 855 et 858, Jean VIII, lui, régna de 872 à 882.
736 Sont correctement datés : Nicolas Ier, Honoré III (ou Honorius), Clément VIII, Urbain IV et Boniface VIII. Sont conformes à la tradition les faits attribués à Paul II, à Clément VIII, à Urbain IV et à Marc.
737 * Jubilé : indulgence plénière accordée tous les 25 ans par le Pape aux fidèles qui participent à tel évènement religieux important (pèlerinages…). Il peut aussi y avoir des jubilés extraordinaires en diverses occasions.
738 Louis Simon avance de trois ans le début du concile de Trente et retarde d’un an son terme. Il siégea de 1545 à 1549, puis de 1551 à 1552, et enfin de 1562 à 1563. Mais les dates données par les ouvrages anciens diffèrent eux aussi.
739 * Fête du Saint-Sacrement : aussi appelée Fête de Dieu ou Fête-Dieu, solennité religieuse au cours de laquelle une hostie consacrée (qui représente « le corps du Christ » pour les croyants) placée dans un ostensoir est offerte à l’adoration des fidèles. Cette fête étant fixée au jeudi qui suit l’octave de la Pentecôte, elle peut donc tomber, selon les années, entre le 21 mai, date la plus haute, et le 24 juin, date la plus basse. Initiée en 1246 ou 1247 à Liège, elle est généralisée en 1264 par une bulle d’Urbain IV (1261-1264).
740 * Indulgence : rémission totale ou partielle de la peine due pour les péchés, en échange d’un acte de dévotion. Louis Simon omet de préciser que Boniface VIII créa le premier jubilé, ou année sainte, en 1300.
741 Le concile de Lyon et le concile de Constance sont bien datés et les actions attribuées au concile de Constance sont exactes. * En se perdant dans l’énumération des fêtes instituées par le Concile de Lyon, Louis Simon oublie de dire que ce concile eut pour but principal la déposition de l’empereur Frédéric II dans le cadre de la lutte entre l’Empereur du Saint empire et la papauté.
742 Grégoire XIII est correctement daté.
743 * L’œuvre principale de Grégoire XIII est l’institution du calendrier grégorien par la bulle Inter gravissimas, en 1582, rattrapant les dix jours de retard pris par rapport au soleil et modifiant, pour l’avenir, les modalités des années bissextiles.
744 On lit couramment que la boussole a été inventée par un amalfitain, Gioia ou Gioja, ou Givia, à l’extrême fin du XIIe siècle. Mais on en trouve trace dès 1190 sous la plume de Guyot de Provins, et la tradition voulait que la fleur de lys indiquât une invention française.
745 Louis Simon date bien le premier pavage des rues de Paris en 1185 par Philippe Auguste.
746 La phrase incomplète concernant les carrosses peut facilement être rétablie : c’est bien au milieu du XVIIe siècle qu’apparurent à Paris les premières voitures de louage. On dit qu’elles étaient stationnées dans un hôtel qui portait l’enseigne de saint Fiacre, rue Saint-Antoine.
747 C’est bien l’édit de 1655 sur le timbre qui marque le commencement du papier timbré. * Le projet de Louis XIV ne fut finalement effectif qu’en 1674.
748 L’assertion concernant le bris de vaisselle des Grecs le 12 mars n’a pu être vérifiée. En revanche, le Carême commençant six jours plus tôt que dans l’Église d’Occident, il se peut qu’on ait cassé les pots le jeudi gras. Le rite de casse-pots pendant les jours gras était encore en usage dans les villages proches de La Fontaine dans les années 1960.
749 La première horloge publique fut installée à Paris par Charles V le Sage, qui régna de 1337 à 1380.
750 Au XVIIIe siècle, on attribuait à Berthold Schwarz (1318-1384), moine allemand, bénédictin aux Cordeliers, l’invention de la poudre à canon. Il en aurait vendu le secret aux Vénitiens, qui l’auraient employée en 1380 au siège de Chiogga contre les Génois. Ils auraient ensuite fait mourir l’inventeur. * Une autre tradition attribue son invention au frère Roger Bacon, moine franciscain d’Ilchester (Somerset), qui la décrit au milieu du XIIIe siècle.
751 1669 est la date où Soliman Aga, ambassadeur du sultan à la cour de Louis XIV, introduisit le café à la turque à Paris. Quant à son origine, * que Louis Simon situe « en Arabie », elle est sujette à controverse.
752 Ce serait en 757, et non en 767, que Pépin le Bref aurait reçu de Constantin des orgues qu’il aurait installées à Compiègne.
753 Les dates sont justes pour la prise, à Compiègne, de la Pucelle d’Orléans. On trouve plusieurs fois mention du prix de 10 000 francs réclamé par Luxembourg à son suzerain Philippe le Bon, duc de Bourgogne, qui aurait ensuite livré Jeanne aux Anglais. * (Jean-Patrice Boudet et Xavier Hélary [dir.], Jeanne d’Arc : histoire et mythes, Rennes, PUR, 2014, 292 pages).
754 Ravaillac fut bien tenaillé et écartelé après l’assassinat d’Henri IV. * La foule hystérique disperse ses morceaux dans la ville, le reste de son corps étant brûlé et ses cendres dispersées au vent (Jean-Christian Petitfils, L’assassinat d’Henri IV. Mystères d’un crime, Paris, Perrin, 2009, 330 pages).
755 * Bréviaire : livre de prière que les prêtres doivent pratiquer régulièrement au cours de la journée.
756 On date généralement de la fin du XIe siècle ou du XIIe siècle les procédés officiels de canonisation.
757 C’est bien en 1270 que Philippe le Hardi donna aux notaires du Châtelet le pouvoir d’authentifier les actes.
758 C’est-à-dire « et le Verbe s’est fait chair ». On trouve trace du fait que l’usage de manger de la viande le jour de Noël vient des paroles de l’Évangile. Le mot de « chair » était beaucoup plus employé que celui de « viande ».
759 * Quelque 3 000 fragments de météorite tombèrent le 26 avril 1803 dans la région de L’Aigle (Orne).
760 Il était courant de dire que la Bretagne avait été jointe à la France en 1491 par le mariage de la duchesse Anne avec Charles VIII. C’est une inexactitude encore répandue aujourd’hui. En réalité le mariage fit cesser la guerre et c’est le legs d’Anne à sa fille Claude en 1524 qui assura l’annexion définitive de la Bretagne par la France.
761 Jérome Savonarole, moine dominicain, né à Ferrare en 1452, fut excommunié par le pape Alexandre VI Borgia pour les raisons que donne Louis Simon. Il ne fut pas brûlé vif mais pendu puis brûlé en 1498 à Florence, après avoir instauré un régime à la fois théocratique et démocratique.
762 * Les informations de Louis Simon sont bonnes.
763 Gilles de Rais ou de Retz, maréchal de France, fut exécuté non pas à Rennes mais à Nantes le 26 octobre 1440. Des sources anciennes évaluaient précisément à 149 le nombre des enfants qu’il aurait immolés, plus un certain nombre de femmes…
764 En 1526 Soliman II, dit le Magnifique, envahit la Hongrie et gagna la bataille de Mohacs. Malgré ses cruautés et ses crimes, il eut la réputation d’être un Salomon, * c’est-à-dire un juge sage et équitable.
765 Dans la mytologie grecque, Cécrops, premier roi légendaire d’Attique, aurait conduit, vers 1580 avant notre ère, une colonie égyptienne jusqu’aux lieux où se trouve aujourd’hui Athènes. Il instaura une vie sociale, la propriété, le culte des dieux, l’agriculture et le mariage.
766 La peste noire remonta en effet jusqu’à Paris ces années-là.
767 * Plus exactement, la ville fut pillée par les pirates d’Afrique du Nord en 934 (Antoine-Marie Graziani, Histoire de Gênes, Paris, Fayard, 2009, 720 pages).
768 Le pontificat de Grégoire VII est correctement daté. * Cas rervé : pour cas reservé. Curieusement, Louis Simon ne retient de la réforme grégorienne que quelques interdits alimentaires, alors que ses enjeux avaient été infiniment plus vastes pour l’Église.
769 * Soulèvement des Siciliens contre la domination féodale du roi Charles d’Anjou, le massacre des Français en Sicile eut lieu plus précisément le mardi de Pâques 31 mars 1282 (Julien Théry, « Les Vêpres siciliennes », dans Les Trente nuits qui ont fait l’histoire, Collectif, Paris, Belin, 2014, 317 pages, p. 89-103).
770 La papauté a été installée en Avignon de 1309 à 1377, soit pendant 67 ans.
771 Le pontificat de Clément V est correctement daté. * Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, est le premier des sept papes qui siégèrent en Avignon. Il supprima bien l’ordre des Templiers en promulguant la bulle Vox in excelsio (Jean Favier, Les papes d’Avignon, Paris, Fayard, 2006, 826 pages).
772 * Erreur de 2 ans dans les relevés de Louis Simon : la prise de la ville par les troupes ottomanes eut lieu le 29 mai 1453, date qui figure traditionnellement parmi les dates-clé de l’Histoire occidentale. Elle marque en effet la fin définitive de l’Empire romain d’Orient, que le mémorialiste appelle « l’Empire des Grecs ».
773 Le pontificat d’Innocent VIII est correctement daté. Il reçut en présent de Bajazet (nom francisé de Bayezid II), sultan ottoman de 1481 à 1512, un fer de lance qui aurait percé le flanc du Christ, et le titre « cloué sur la vraie croix », qui n’avait pas été retrouvé en même temps que le bois.
774 * Alexandre VI (Rodrigo Borgia) mourut en 1503. Plusieurs hypothèses entourent sa mort : malaria ou empoisonnement ? (Ivan Cloulas, Les Borgia, Paris, Fayard, 1987, 528 pages).
775 Les pontificats de Léon X, de Sixte V et de Paul V sont bien datés.
776 Le début de l’hérésie de Luther est bien daté, mais la Confession d’Augsbourg est de 1530. * Ms 89, Louis Simon faisait se terminer le concile de Trente en l’an 1564. Il avait débuté le 13 décembre 1545 et s’était clos le 4 décembre 1563 (avec plusieurs interruptions entre temps).
777 On dit que Sixte V, ou Sixte Quint, était d’une famille extrêmement pauvre de la région d’Ancône, et qu’il était porcher dans son enfance. Il soutint d’abord les ligueurs contre Henri IV et on raconte qu’ayant eu des velléités de retour en arrière, il mourut dans la perplexité (27 août 1590).
778 Ce fut juste après le pontificat de Paul V, en 1622, que son successeur, Grégoire XV, fonda la congrégation de la Propagande, pour donner une nouvelle impulsion à l’œuvre des missions.
779 * Lire Créqui ou Créquy. Louis Simon situe en 1665 une affaire qui se déroule de 1662 à 1664. Autre imprécision de taille : le mémorialiste pense que Créquy fut assassiné, alors qu’il réchappa d’un attentat perpétré le 20 août 1662 par des soldats de la garde corse d’Alexandre VII, qui en étaient venus aux mains avec les Français chargés de la protection de l’ambassade de France à Rome. Des coups de feu tirés sur le carrosse de l’ambassadeur, le duc de Créquy, firent plusieurs morts et blessés. Ce grave incident diplomatique fut réglé par le traité de Pise (12 février 1664) et l’honneur de la France lavé par la dissolution de la garde corse et l’édification d’une pyramide sur le lieu de l’incident.
780 * Louis Simon trouve dans ses lectures sur l’histoire de l’Église de quoi renforcer sa conviction que les grands événements seraient toujours précédés de signes annonciateurs « surnaturels » (voir ms 63 à 65).
