La compagnie de maréchaussée de l’Île-de-France et la Garde de Paris : deux unités de police ; un même métier ?

1 Centre historique des archives nationales (désormais CHAN), O1 499. Rulhière fut préféré à ce poste à d’authentiques militaires. Voir P. Brouillet, « Noblesse militaire ou noblesse policière », Études réunies en l’honneur de Jean Chagniot. Combattre, Gouverner, Écrire, Paris, 2003, p. 245-254.

2 J. Chagniot, « Le guet et la garde de Paris », Revue d’Histoire moderne et contemporaine, janvier-mars 973, p. 62.

3 J. Chagniot, Paris et l’Armée au xviii^e siècle, Paris, Économica,1985, p. 127

4 P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris au xviii^e siècle (1718-1791). Étude institutionnelle et sociale, thèse de doctorat de l’EPHE, 2002.

5 Pour ce qui suit voir J. Chagniot, « Le guet et la garde de Paris », Revue d’Histoire moderne et contemporaine, janvier-mars 1973, p. 58-71 et, du même, Paris et l’Armée au xviii^e siècle, Paris, 1985, p. 77- 162. Jean Chagniot a largement débroussaillé le terrain mais il manque toujours à l’heure actuelle une étude uniquement consacrée à la Garde de Paris depuis sa création en 1668 à sa disparition sous la Révolution.

6 P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris, op. cit., 1^re partie.

7 J. Chagniot, Paris et l’Armée op. cit., p. 152.

8 Chan, correspondance du Secrétaire d’État de la Maison du Roi, série 01, et EL Ghoul (F.), La Police parisienne dans la seconde moitié du xviii^e siècle (1760-1785). Université de Tunis I, publications de la faculté des sciences humaines et sociales, 2 volumes, 1995, p. 135-139.

9 Musée de la Gendarmerie, TM 7, pièce 9, Instruction concernant le service et l’administration particulière des brigades détachées de la maréchaussée de l’Isle de France, 1777.

10 Journal de Hardy,

11 Chan, O¹ 487 et 488, cité par El Ghoul (F.), La Police parisienne dans la seconde moitié du xviii^e siècle…, op. cit., p. 136-137.

12 Chan, O¹ 360.

13 Ch-L. Chassin, Les Élections et les cahiers de Paris en 1789, Paris, 1889, tome III, p. 68 et suivantes.

14 Chan, O¹ 360.

15 J. Chagniot, Paris et l’armée.., op. cit., p.126 et P. Brouillet, « Noblesse policière ou noblesse… », op. cit., p 248.

16 Musée de la Gendarmerie, TM 7, pièce 9, Instruction concernant le service et l’administration particulière des brigades détachées de la maréchaussée de l’Isle de France, 1777.

17 P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris…, op. cit., p.148.

18 J. Chagniot, Paris et l’armée au xviii^e siècle…, op. cit., p. 99 et 101 respectivement pour la famille Chantepie et Boulle et P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris…, op. cit., p. 395, pour la famille Chantepie.

19 H. Monin (H.), L’État de Paris en 1789, Paris, 1889, p. 550.

20 P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris…, op. cit., 2e partie, ch. 1 et Journal de Hardy.

21 Ainsi, dans les années 1780 les Rulhière étaient-ils proches du baron de Breteuil ; Papillon, dernier prévôt de l’Ile comptait parmi ses amis proches Target.

22 F. El Ghoul, La police parisienne dans la seconde moitié du xviii^e siècle…, op. cit., p. 136-137.

23 La série Y (archives du Châtelet) du CHAN ainsi que le journal de Hardy sont emplis des procédures ou récits concernant ces incidents.

24 J. Chagniot, Paris et l’armée au xviii^e siècle, Paris, 1985, p. 135.

25 P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris…, op. cit., p.504. En 1775, au moment de la Guerre des Farines on trouve encore des cavaliers tenant cabaret. Par la suite, cette situation se rencontre d’autant moins que les cavaliers ne sont plus nécessairement originaires de la banlieue parisienne ou de Paris et y ont moins de liens.

26 V. Milliot, « Migrants et étrangers sous l’œil de la police : la surveillance des lieux d’accueil parisiens au Siècle des Lumières », Police et migrants, France 1667-1939, Rennes, 2001, p. 315-331.

27 Voir, par exemple, le récit fait par Hardy de l’arrestation d’un « voleur d’habitude » par un cavalier de la brigade de Charenton. Journal de Hardy, 31 août 1771.

28 P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris…, op. cit., p. 727-733.

29 M. Chassaigne, La Lieutenance générale de Police de Paris, Paris, 1906, p. 261-265.

30 P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris…, op. cit., p 605 et suivantes.

31 J. Chagniot, Paris et l’armée, op. cit., p. 150-151.

32 Au moment de la Guerre des Farines, le lieutenant de Villejuif taxa les grains pour éviter l’émeute ; en 1789, Louis Pascal Le Breton, commandant la brigade de Sèvres mit peu d’empressement à poursuivre les habitants de Chatou qui avaient tenté de mettre le feu au château de Bertin. P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris…, op. cit., p. 678 et 705 et p. 732 et suivantes, ainsi que IIIe partie, chapitre 4.

33 François-Jacques Guillotte (ou Guillaute), Mémoire sur la réformation de la police de France, éd. Jean Seznec, Paris, 1974, p. 96-103. Sur ce personnage, voir la notice biographique dans P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris…, op. cit., annexe 1, p. 770.

34 P. Peveri, « Les principes généraux du major de Bar ou la police illuminée, 1772 » dans V. Milliot (dir), Les Mémoires policiers. 1750-1850. Écritures et pratiques policières du Siècle des Lumières au Second Empire, Rennes, 2006, p. 197-218 et p. 365-375.

35 J. Chagniot, Paris et l’armée, op. cit., p. 124.

36 P. Brouillet, Guider et former. Le Devoir des officiers et cavaliers de maréchaussée. 1774, dans V. Milliot, Les Mémoires policiers…, op. cit., p. 87-100.

37 La Garde de Paris fut l’unité la plus durement éprouvée mais la prévôté de l’Ile compta aussi des blessés dans ses rangs. J. Chagniot, Paris et l’armée, op. cit., p. 134 et P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris, op. cit., III^e partie, chap 3.

38 P. Brouillet, La Maréchaussée dans la généralité de Paris, op. cit., p.405.