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Partie 6. Le temps des souvenirs (1822-1842)

p. 335-373


Extrait

1387 Avant de quitter Raslay que je vendis à la fin de l’hyver376 et bien à fixer mon domicile à Paris, j’avais établi sur une colonne la liste des amis et connaissance que je devais continuer d’y fréquenter et sur une autre en face, celle de ceux avec lesquels je devais cesser d’avoir des rapports, quoique ce petit travail eût été arrêté avec toute la maturité d’examen et de réflexion, j’eus dans la suite lieu de me repentir vivement d’avoir conservé sur la première un nom que j’avais cru devoir y placer.

2Nous sortîmes pédestrement de cette bien regrettée résidence de Raslay dans l’après-midi du 12 mai, accompagnés de nos bons amis le maire et le curé de la commune, qui nous firent la conduite jusqu’à l’extrémité du domaine qui en dépendait sur la route de Fontevrault ; limite qui leur avait été fixée bon gré malgré eux et la séparation eut lieu, le cœur gros de soupirs et les yeux remplis de larmes.

3Quelque empressement que j’eusse de me rendre à Paris, je m’étais imposé la l

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