315 François-Yves Besnard quitte Le Mans définitivement le 23 floréal an VII (29 mai 1799). Il s’installe d’abord à Paris.
316 La prise du Mans par les Chouans a lieu le 23 vendémiaire an VIII (15 octobre 1799).
317 Jean-Joseph Coutelle est chargé d’organiser aux armées de Sambre et Meuse et du Rhin, le service d’aérostats. Son beau frère Boulangier, employé au bureau de police militaire est fusillé le 14 octobre 1799.
318 Compte rendu par l’administration centrale de la Sarthe depuis le 12 floréal an VI jusqu’en prairial an VII, Le Mans, Merruau, in-4° de 83 p.
319 Mortier-Duparc, représentant du peuple, député de la Sarthe à ses collègues du même département sur l’une des calamités qui affligent le département de la Sarthe et le désir d’y voir porter remède (1er ventôse an VII), in-8°, 21 p. (Médiathèque du Mans : Maine 1079).
320 Observations sur un écrit ayant pour titre : Rapport du citoyen Mortier-Duparc représentant du peuple député de la Sarthe à ses collègues du même département sur l’une des calamités du Mans, Merruau, germinal an VII, in-8°, 20 p.
321 Chaubry est ingénieur des Ponts et Chaussées. Il quitte Le Mans en l’an XII car il est nommé inspecteur divisionnaire des Ponts et Chaussées
322 Une affaire traitée de manière obreptice est une affaire traitée en dissimulant une partie des faits.
323 D’Hallencourt prend le titre de commandant de la subdivision de la Sarthe et du Loir et paraît avoir succédé immédiatement au général Cambray en l’an VII. Il commande dans la Mayenne.
324 Louis-Marie Auvray est capitaine en 1790 de la garde nationale, chef de bataillon, puis chef de brigade et commandant de la place du Mans en 1798. Il est installé préfet en mai 1800.
325 La « vieille marquise » a seulement trente ans, il s’agit de Maximilienne de Laubespine.
326 Le Journal des Hommes libres est fondé en juin 1793. Il est appelé aussi le journal des tigres. Le principal rédacteur est Duval, secrétaire puis président des Jacobins.
327 Le 30 prairial an VII (18 juin 1799), sur les instances de Barras, les Directeurs : La Réveillère, Treilhard et Merlin de Douai, démissionnent.
328 Claude-Joseph Trouvé est fait Secrétaire Général du Directoire par La Réveillère, puis il est chargé d’affaires près de la cour de Naples en frimaire an VI. En ventôse an VI, il devient ambassadeur près de la République Cisalpine. Il résigne ses fonctions le 27 vendémiaire an VII (18 octobre 1798). Le 22 juin 1803, il devient préfet de l’Aude. Il annonce la publication en 6 volumes de Souvenirs d’un Octogénaire ou mémoires littéraires, diplomatiques et administratifs, mais on ne sait pas où se trouvent ses manuscrits.
329 André-Joseph Abrial (1750-1828) est chargé par Bonaparte de l’organisation de la République Parthénopéenne (de Parthenope, déesse légendaire qui a donné son nom aux habitants de Naples), république proclamée le 21 janvier 1799 à Naples. À son retour de Naples, il est ministre de la justice, puis sénateur.
330 Début de l’ode d’Horace (épodes, ode II, vers 1)
Heureux qui loin du monde, étranger aux affaires
Cultive aves ses bœufs, ses champs héréditaires.
331 Au sein des revers, souviens toi de nourrir une humeur égale, Horace, Odes II (A Q. Dellius).
332 Very de simple garçon de cuisine devient le fondateur au Palais Royal, d’une maison réputée, premier restaurant parisien à prix fixe. Lucien de Rubempré y fait son premier déjeûner parisien (Honoré de Balzac, Les Illusions Perdues).
333 Le Lycée Républicain ou Athénée des Arts est une société d’enseignement libre fondée en 1786 par Pilastre du Rosier qui prit le nom d’Athénée en 1803. Les femmes formaient une large partie de l’auditoire.
334 Les négociants en cire du Maine, les Leprince d’Ardenay semblent en avoir percé le secret de la cire blanche. Voir Jean-Baptiste-Henri-Michel Leprince d’Ardenay, Mémoires d’un notable manceau au siècle des Lumières, édité et présenté par Benoît Hubert, Rennes, PUR, 2007, 293 p.
335 P. Lombard est l’auteur du Manuel nécessaire aux villageois pour soigner les abeilles (1802) souvent réimprimé et François Hubert, auteur d’un ouvrage Nouvelles observations sur les abeilles, Paris, 1796, in-8°.
336 D’après Célestin Port qui le tient de Guionis-Vaslin de Doué, son parent François-Yves Besnard avait été pressenti pour la mitre de l’évêché de Malines, au moment du concordat. Le diocèse d’Anvers est alors supprimé et joint à l’archevêché de Malines. Il s’étendait partiellement sur une région francophone.
337 Auguste-Jean-Baptiste de Faucompret a fait un séjour de 25 ans à Londres où il s’est réfugié après le désastre complet de ses affaires. Il a publié plus de 420 volumes de traductions.
338 Le Journal des Débats rend compte de l’actualité des théâtres. Il publie des feuilletons, des cours de littérature.
339 Dans la seconde année du Consulat, le général Massena émet des critiques sur l’établissement de ce régime. Consigné dans sa maison de Rueil proche de la Malmaison, il boude ses habitants et vit en ermite.
340 Louise-Rosalie Tiberge, né à Fontevrault le 19 juin 1721, est d’abord employée comme simple journalière à l’abbaye, puis comme dame de compagnie à Paris et fréquente la plus haute société. Elle noue des amitiés avec des personnalités telles que Condillac et l’abbé Millot.
341 Habentes victum et vestitum, quid solliciti siti, celui qui dispose de vêtements et de nourriture, n’a pas à s’inquiéter.
342 Charles-Louis-Hugues de Sémonville est ambassadeur à Gênes, Constantinople, en Hollande.
343 Dominique Vivant-Denon (1747-1825) est membre de l’Institut.
344 Jean-François Bodin (1768-1829) est successivement architecte, membre du district de Saint-Florent-le-Vieil en 1793, puis commissaire civil et trésorier payeur près l’armée de l’Ouest et enfin à la recette de Saumur à partir de 1796. En 1825, il abandonne toutes ses fonctions pour se consacrer à la culture, aux sciences et aux Lettres.
345 Besnard est remercié pour ses relectures et ses conseils et il reçoit un hommage de J. A. Bodin dans la préface du second volume, Recherches historiques sur Saumur et le Haut Anjou Paris, 2 vol., in-8° (1812-1815).
346 Ce nouveau sous-préfet est Joulain Dufresnay.
347 Il pense à La Réveillère-Lépeaux et à Volney.
348 Monsieur d’Argenteuil de la famille Lebascle d’Argenteuil.
349 Marie Edgeworth (1767-1849) romancière anglo-irlandaise. Elle s’intéresse à l’éducation des enfants et à la moralisation du Peuple.
350 Passage rayé par Besnard : [la fixe, mais sans oser lui parler, elle de son côté parle comme si elle était seule des beautés du tableau trouvées dans le visage, des traits de ressemblance avec ceux de Socrate, dont elle ne tarda point à se montrer grande admiratrice xxx de tout, avec une justesse, une profondeur, qui me firent revenir de la 1ere opinion que je m’étais faite, car j’avoue que je l’avais d’abord prise pour un de ces cerveaux timbrés ou malades, qu’on regarde ordinairement comme ayant perdu la raison. Après avoir échangé quelques paroles avec elle sur le mérite d’une aussi remarquable production d’un artiste qui n’a été surpassé par aucun autre depuis la renaissance des arts, comme sculpteur et architecte, et qui n’a pu l’être comme peintre, que par son contemporain Raphaël et toujours enchanté par sa conversation, je me permis de lui demander à qui j’avais l’honneur de parler, et elle me répondit qu’elle était la femme du naturaliste Fabricius, l’ayant interrompu, pour savoir si c’était l’entomologiste allemand, je ne pus m’empêcher sur sa réponse affirmative de m’étendre en éloge sur un savant que je regardais comme celui qui jusqu’alors avait le plus reculé les bornes de la science dont il s’était spécialement occupé. le faible compliment que je pus lui faire à cet égard fut peut être la cause qui prolongea notre entretien pendant plus d’une heure.]
351 Pour son élection en 1802, Francis Burdet avait loué toutes les voitures de la place de Londres pour empêcher la circulation des électeurs ennemis.
352 Les Archives Départementales du Maine et Loire possèdent la reproduction d’une miniature représentant François-Yves Besnard et attribuée à Kantz. Nous ne trouvons pas trace de ce portrait exécuté par le peintre Piat Sauvage (1747-1818). Peut-être y a-t-il confusion ?
39 Rayé par François-Yves Besnard.
354 Abbé Rozier, Cours complet d’agriculture théorique pratique économique et de médecine rurale ou vétérinaire ou dictionnaire universel d’agriculture, Paris, 1809, 12 vol.
355 Jean-Baptiste Delorme est l’ancien receveur des gabelles à Vihiers.
356 Jean-Pierre Delabarbe est nommé sous-préfet, le 12 prairial an VIII (1er juin 1800).
357 Les ononis sont des plantes qui se présentent en forme de buissons qui appartiennent au genre des bugranes de la famille des fabacées.
358 François-Yves Besnard évoque-t-il ici son installation avec Mademoiselle Guerêt-Laferté ? Cette dernière reste dans son sillage de 1792 jusqu’à sa mort en 1842 à Paris.
359 Coutelle remplace à la mairie Pierre Pouille du 9 ventôse an XIV (30 décembre 1805) jusqu’au 2 janvier 1806.
360 Demeure du XVIIe siècle de l’agent général de l’abbaye de Fontevraud.
361 François Chapuis, chirurgien à Saumur, est reçu docteur en médecine, le 22 thermidor an XI (10 août 1803).
362 Urbain Gaulai de Doué-la-Fontaine est d’abord attaché à l’hôpital militaire de Strasbourg, puis à l’hôpital civil de Saumur.
363 François-Charles Drouin remplace le successeur de Coutelle, Martin Babet le 24 juin 1812.
364 Abel-Ferdinand du Petit Thouars, né à Saumur, est maire de Turquant le 6 vendémiaire an XII (29 septembre 1803).
365 Croquer le marmot est une expression de peintre. Elle signifie : attendre indéfiniment quelqu’un avec qui on a rendez-vous.
366 Louis-Alexandre-Joseph Régnier est mort le 5 octobre 1811 à Turquant dans le Maine et Loire.
367 Pierre-Montault Desille est préfet du Maine-et-Loire du 11 ventôse an VIII (2 mars 1800) jusqu’en l’an X. Il est le frère de Charles Montault-Désilles, évêque d’Angers.
368 Les perceptions étaient possédées à titre inamovible et viager.
369 Joseph-Alexandre Carrère est militaire puis professeur à l’École Centrale et enfin directeur d’un hôtel des monnaies.
370 Évoque-t-il par ce « nous », la fidèle gouvernante Mademoiselle de La Ferté ?
371 Pierre-Jean-François Péron né en 1769 vit sa retraite de capitaine de Vaisseau dans la commune d’Epieds au château du Péage, près du Raslay. Il est le maire de cette commune du 2 janvier 1805 jusqu’aux Cent Jours, puis de nouveau de 1815 à 1825. Il s’établit ensuite à Saumur où il remplit les fonctions de premier adjoint.
372 Toussaint Grille est un ancien génovéfain devenu curé constitutionnel puis professeur à l’École Centrale d’Angers en l’an IV. Il prend la direction de l’école communale en thermidor an XIII. Il se démet de cette fonction en faveur de son neveu François Grille.
373 Volney est mort à 63 ans, le 25 avril 1820 à Paris, sans avoir renoué avec la religion.
374 Gallais meurt, à Paris, quelques semaines plus tard, le 26 octobre 1820.
375 3 livres, 5 onces. Unité de poids en vigueur avant l’adoption du système métrique le 17 avril 1795. La livre pèse entre 350 et 500 grammes et est divisée en 12 onces.
1 J’ai eu l’occasion de lire dans les archives de l’abbaie de Saint-Aubin d’Angers, que vers la même époque, le prix de ferme du prieuré des Alleuds n’était en argent que de 200 frs, tandis que ma mère payait compris le pot de vin 3 500 ce qui avec les redevances en nature de grain, le portait en moyenne jusqu’à 7 000 frs.
