Table des matières
Marina Franco
PréfaceLa dictature et les associations de proches de disparus (1976-1983)
Chapitre I. La dictature et le terrorisme d’État
- Une légitimation de la violence
- Les mouvements sociaux
- Les organisations armées
- Le retour du péronisme
- La violence au centre de l’action politique
- Le dernier gouvernement de Perón et la présidence de María Estela Martínez
- « La violence des deux extrêmes »
- Les forces armées sous Perón et María Estela Martínez de Perón
- La dictature et le terrorisme d’État
- Le « Proceso de Reorganización Nacional »
- La Répression clandestine
- Les centres clandestins de détention et de torture (CCDyT)
- La disparition forcée de personnes
- La construction d’un ennemi par l’État
- Le subversif
- La famille : le noyau de la subversion
- Le « mouvement des droits de l’homme »
- L’émergence des luttes pour la défense des droits de l’homme en Argentine
- La Liga Argentina por los Derechos del Hombre : la première organisation
- Le Servicio Paz y Justicia (SERPAJ)
- Le Movimiento Ecuménico por los Derechos Humanos (MEDH)
- L’Asamblea Permanente por los Derechos Humanos (APDH)
- Le Centro de Estudios Legales y Sociales (CELS)
Chapitre II. Des Proches, des Mères et des Grands-Mères
- Familiares de desaparecidos y detenidos por razones políticas
- Familiares et la Liga
- Les modes d’action
- L’organisation
- Mots d’ordre et réclamations
- L’aide aux prisonniers politiques
- La FEDEFAM
- Les Mères de la place de Mai
- Les jeudis sur la place de Mai
- Les modes d’action
- L’organisation et les membres
- « Aparición con vida »
- Des mères avant tout
- Les Grands-Mères de la place de Mai
- Une autre recherche
- L’enlèvement d’enfants
- L’organisation et les actions
- Mots d’ordre et réclamation
- Familiares, les Mères et les Grands-Mères face aux discours étatiques
- Qu’ils soient jugés
- Obtenir le soutien de la société argentine
Construction discursive, nouveaux acteurs et le maintien dans la sphère publique (1983-2003)
Chapitre III. Les associations de victimes et le retour de l’ordre constitutionnel (1983-1986)
- L’émergence du disparu dans la sphère publique argentine
- La fin de la dictature : la reconnaissance du disparu
- La théorie des deux démons
- Le disparu : une « victime innocente »
- La figure de l’ancien détenu-disparu
- La suspicion
- Les anciens détenus disparus et les associations de proches de disparus
- Le rôle du témoin
- L’Association des ex-détenus-disparus (AEDD)
- Les premiers pas de l’AEDD
- Une source de témoins
- L’organisation et les membres
- La scission des Mères de la place de Mai
- Aux sources de la scission
- Les différences fondamentales
Chapitre IV. Les « politiques du pardon » et le maintien dans la sphère publique argentine (1986-2003)
- L’instauration de l’« impunité »
- Les lois de Point final et d’Obéissance due pendant le gouvernement d’Alfonsín
- Les grâces présidentielles sous le gouvernement de Carlos Menem
- Lutter contre l’« impunité »
- Les politiques du pardon
- La traversée du désert
- Quelles réponses face au « pardon » ?
- H.I.J.O.S
- La naissance d’H.I.J.O.S
- L’escrache, un nouvel outil dans la lutte contre l’impunité
- Les leçons des autres associations
- La figure du disparu selon H.I.J.O.S
- Qui sont les membres d’H.I.J.O.S ?
- Des tribunaux au service de la justice et de la vérité
- Les procès à l’étranger
- Les procès pour la Vérité
- Les procédures des Grands-Mères
- Les Grands-Mères et les « disparus en vie »
- Herman@s
- Être frère ou sœur de disparu(e)s
- Le collectif Herman@s
La légitimation des associations de victimes (2003-2007)
Chapitre V. Le mandat de Néstor Kirchner : de nouveaux enjeux et de nombreux défis pour les associations de victimes (2003-2007)
- Justice et symbolique au cœur de la politique de Néstor Kirchner
- L’annulation des lois de Point final et d’Obéissance due
- L’annulation des grâces présidentielles
- Le 24 mars 2004 : une commémoration par l’État
- Les associations de victimes et Néstor Kirchner
- La méfiance
- Une acceptation progressive
- Quelle(s) lutte(s) pour quelle(s) victime(s) ?
- Le discours militant du président Kirchner et la figure du « disparu-militant »
- Les caractéristiques des disparus dans la définition de la répression dictatoriale
Chapitre VI. Une diversité d’associations de victimes au service de la construction de mémoires sur le passé dictatorial
- Un gouvernement favorable et des différences au grand jour
- Le 24 mars 2006
- Que s’est-il passé le 24 mars 2006 ?
- La « disparition » de Jorge Julio López
- La confusion des premiers mois
- Kirchner après (pendant) López dans les déclarations des associations
- Des différences bien installées
- Les MPM : un nouvel acteur politique ?
- Les Grands-Mères sur le devant de la scène
- La « meilleure génération » et l’AEDD
