1 Dewey L. D., Correspondence Relative to the Emigration to Hayti, of the Free People of Colour, in the United States. Together with the Instructions to the Agent Sent Out by President Boyer, New York, Mahlon Day, 1824, p. 7.

2 Fleming W. L., Deportation and Colonization, an Attempted Solution of the Race Problem, New York, s. n., 1914, p. 3.

3 Parmi les publications récentes sur la création du Libéria, voir Clegg C. A. III, The Price of Liberty: African-Americans and the Making of Liberia, Chapel Hill, N.C., University of North Carolina Press, 2004. Voir aussi Tyler-McGraw M., An African Republic: Black and White Virginians in the Making of Liberia, Chapel Hill, University of North Carolina Press, 2007.

4 L’American Colonization Society était une société philanthropique américaine fondée en 1816, dirigée et financée par des antiesclavagistes et des politiciens blancs, dont l’intention était d’aider les esclaves américains victimes de la traite transatlantique à revenir sur leur continent d’origine. Voir Burin E., Slavery and the Peculiar Solution: A History of the American Colonization Society, Gainesville, University Press of Florida, 2005. Voir également Power-Greene O., Against Wind and Tide: The African American Struggle against the Colonization Movement, New York, New York University Press, 2014.

5 La question de la « colonisation » s’inscrit également dans le cadre d’un débat atlantique dès la fin du xviii^e siècle sur le rapport de l’Europe à l’Afrique, qui comprend le retour d’anciens esclaves vers leur terre d’origine : du côté britannique, ces nouvelles idées se traduisent par la création de la colonie de Sierra Leone en 1787, et en France par la fondation de la Société des Amis des Noirs et des colonies en 1796. Ce n’est pas ici notre sujet, mais l’on peut renvoyer à l’article de Bernard Gainot : « L’établissement libre de Sierra Leone, et les projets de colonisation nouvelle en Afrique (1783-1802) », Cahiers Charles V, n° 46, 2009, p. 71-95.

6 Jefferson T., Observations sur la Virginie, par M. J*** [Jefferson], traduites de l’anglois [par l’abbé Morellet], Paris, Barrois, l’aîné, 1786, p. 211-212. C’est nous qui soulignons.

7 Voir Melish J. P., Disowning Slavery: Gradual Emancipation and Race in New England, 1780-1860, Ithaca, Cornell University Press, 2000. Voir également Nash G. B., Race and Revolution, Madison, Madison House Publishers, Inc., 1990, p. 57-90.

8 Voir Berlin I., Many Thousands Gone, op. cit., p. 233-234.

9 Cette loi, adoptée en 1691, fut abrogée en 1782. Voir Burin, op. cit., p. 176.

10 Ibid., p. 7. Voir aussi Franklin J. H., From Slavery to Freedom, New York, Alfred A. Knopf, 1947, p. 235.

11 Voir Burin, op. cit., p. 7-8.

12 Ibid., p. 8.

13 À l’instar de Prince Hall, un Noir libre de Boston, qui en 1786 envoya une pétition à l’assemblée de la ville, de la part de la communauté noire de Boston, soutenant un plan de retour vers l’Afrique ; il déclara que les Noirs américains préféraient « retourner en Afrique, notre pays natal […] où nous vivrons parmi nos semblables et serons plus à l’aise et plus heureux, que nous ne pouvons l’être dans notre situation actuelle ». Prince Hall, cité par Nash, Race and Revolution, op. cit., p. 66-67.

14 Needles E., An historical memoir of the Pennsylvania society for promoting the abolition of slavery, Philadelphia, Merrihew and Thompson, printers, 1848, p. 66.

15 Voir Berlin, Many Thousands Gone, op. cit., et Burin, op. cit.

16 Voir Staudenraus P. J., The African Colonization Movement, 1816-1865, New York, Columbia University Press, 1961, p. 1-11.

17 L’historien Gaillard Hunt, dans son ouvrage William Thornton and Negro Colonization, revient longuement sur cette période « colonisationniste » de la vie de William Thornton, tout en évoquant brièvement le rôle des Américains Samuel Adams et James Madison, et de la Société des Amis des Noirs dans cette affaire. La correspondance entre Thornton et Etienne Clavières, alors président de la Société des amis des Noirs, fait apparaître que James Madison approuvait ces plans de colonisation, qu’il envisageait comme la condition principale de réussite de la possible émancipation des Noirs américains. Voir Hunt G., William Thornton and Negro Colonization, Worcester, Massachusetts, American Antiquarian Society, 1921, p. 12-13, 22-23.

18 Ferdinando Fairfax (1766-1820) était de son temps le plus grand propriétaire terrien de Virginie (et était également propriétaire d’esclaves). Il était aussi juge de paix de Jefferson County en Virginie, connu pour être en faveur de l’émancipation graduelle des esclaves (et défendait l’idée d’une compensation pour les propriétaires qui décideraient de libérer leurs esclaves).

19 Fairfax F., « Plan for Liberating the Negroes within the United States, » American Museum, n° 8, décembre 1790, p. 285-287, in Nash, Race and Revolution, op. cit., p. 146-150.

20 St. George Tucker (1752-1827) était avocat et professeur de droit au College of William and Mary ; il fut également Juge de la Virginia General District Court puis juge de la Cour suprême de Virginie. Il était connu pour ses prises de position en faveur de l’émancipation graduelle des esclaves.

21 Voir Jordan W. D., White over Black, American Attitudes toward the Negro, 1550-1812, Chapel Hill, University of North Carolina press, 1968, p. 559. La proposition d’émancipation graduelle énoncée par St. George Tucker en 1796 est retranscrite partiellement dans Nash, Race and Revolution, op. cit., p. 151-158.

22 La conspiration de l’esclave Gabriel (Gabriel Prosser, parfois orthographié Proser) fut déjouée à Richmond en Virginie, le 30 août 1800.

23 Voir Jordan, op. cit., p. 561.

24 Voir The Writings of Thomas Jefferson, collected and edited by Paul Leicester Ford, vol. VII, 1795-1801, G. P. Putnam’s Sons, The Knickerbocker Press, 1896, p. 457-458.

25 Jefferson Thomas, « The Letters of Thomas Jefferson: 1743-1826, To the Governor of Virginia (JAMES MONROE) Washington, Nov. 24, 1801 », 7 novembre 2005. From Revolution to Reconstruction, [<http://odur.let.rug.nl/~usa/P/tj3/writings/brf/jefl142.htm>].

26 Voir Hunt A. N., Haiti’s Influence on Antebellum America: Slumbering Volcano in the Caribbean, Baton Rouge and London, Louisiana State University Press, 2006.

27 À ce sujet, particulièrement dans les États du Sud, voir notamment Aje L., Entre désir d’intégration et séparatisme socio-racial : naissance et autonomisation des libres de couleur de Charleston, Caroline du Sud, 1790-1865, thèse de doctorat, université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, 2012.

28 « Le 28 février 1806, le Sénat américain ratifia une « Loi suspendant les relations commerciales entre les États-Unis et certaines parties de l’île de Saint-Domingue », Rossignol, op. cit., p. 207.

29 Lettre écrite en 1793 par Thomas Jefferson, et citée dans Jordan, op. cit., p. 434.

30 Ibid., p. 380-382.

31 Voir Hunt, Haiti’s Influence on Antebellum America, op. cit., p. 107-146.

32 Voir Aje, op. cit., p. 51-58.

33 Voir Alderson R. J. Jr., This Bright Era of Happy Revolutions, Columbia, S.C., The University of South Carolina Press, 2008, p. 14-15.

34 Ibid., p. 104.

35 Ibid., p. 105, 107.

36 Denmark Vesey (1767 ?-1822) fut le leader d’une révolte d’esclaves – manquée car son plan fut trahi par un esclave de Charleston – sévèrement réprimée en Caroline du Sud en 1822.

37 Achates (Thomas Pinckney), Reflections, Occasioned by the Late Disturbances in Charleston, Charleston, A. E. Miller, 1822, p. 6, 7.

38 Jefferson T., « The Letters of Thomas Jefferson: 1743-1826, To Jared Sparks, Monticello, February 4, 1824 », 7 novembre 2005, From Revolution to Reconstruction, [<http://odur.let.rug.nl/~usa/P/tj3/writings/brf/jefl276.htm>].

39 Parfois orthographié « Sanders ».

40 Christophe avait entrepris une correspondance avec Wilberforce en 1814, puis Clarkson en 1815, espérant qu’avec leur aide il pourrait obtenir la reconnaissance de l’indépendance d’Haïti par le gouvernement britannique. Sans le soutien de la Royal Navy, Christophe doutait que son peuple pût rester libre très longtemps. Voir Cole H., Christophe: King of Haiti, London, Eyre and Spottiswoode, 1967, p. 223-224.

41 Saunders P., Haytian Papers, a collection of the very interesting proclamations and other official documents… of the kingdom of Hayti, London, W. Reed, 1816.

42 Madiou T., Histoire d’Haïti, 8 vol., vol. V, Port-au-Prince, H. Deschamps, 1987-1991 (réédition de l’original, Madiou T., Histoire d’Haïti, 3 vol., Port-au-Prince, J. Courtois, 1847-1848), p. 424.

43 Voir Cole, op. cit. p. 229.

44 Miller, op. cit., p. 75.

45 En 1823 « Boyer songeant à peupler davantage la presqu’île de Samana se résolut à y établir des familles de noirs et d’hommes de couleur qu’il se proposait de faire venir des États-Unis », Madiou, op. cit., vol. VI, p. 392-393.

46 Voir Montague L. L., Haiti and the United States, 1714-1938, Durham, N.C., Duke University Press, 1940, p. 50-52.

47 Voir Logan R. W., The Diplomatic Relations of the United States with Haiti 1776-1891, New York, Kraus Reprint Co., 1969 (Chapel Hill, The University of North Carolina Press, 1941), p. 217.

48 Cette dernière théorie est étayée par l’historien Rayford Logan, qui après avoir affirmé qu’entre 1821 et 1823 aucun journal du Sud n’avait proposé la reconnaissance d’Haïti alors que la presse du Nord évoquait cette question tout en étant divisée, souligne qu’en revanche la presse dans son ensemble était unanime quant au fait de voir dans l’offre généreuse de Boyer une façon à peine voilée d’obtenir la reconnaissance des États-Unis. Voir ibid.

49 Voir Dewey, op. cit., p. 2.

50 Ibid., p. 7.

51 Ibid., p. 11.

52 Ibid., p. 14.

53 Ibid., p. 27.

54 Gannett H., Statistics of the Negroes in the United States, Baltimore, The Trustees of the John F. Slater Fund, 1894, p. 6-11.

55 Dewey, op. cit., p. 22.

56 Ibid., p. 24.

57 First Report of the New York Colonization Society, New York, J. Seymour, 1823, p. 18.

58 Voir Bethel E. R., « Images of Hayti: The Construction of An Afro-American Lieu De Mémoire », Callaloo, vol. 15, n° 3, « Haitian Literature and Culture », part 2, été 1992, p. 827-841.

59 Voir Newman R. S., Freedom’s Prophet, op. cit.

60 Voir Winch J., A gentleman of color, op. cit.

61 Voir Bethel, op. cit., p. 834.

62 Address of the Board of Managers of the Haytian Emigration Society of Coloured People, to the emigrants intending to sail to the island of Hayti in the Brig De Witt Clinton, New York, Mahlon Day, 1824, p. 3.

63 Bethel, op. cit., p. 834.

64 Le Niles’ Weekly Register (un magazine de Baltimore) ré-imprima des articles d’autres sources ainsi que ses propres articles originaux, toujours dans la même veine, particulièrement entre 1818 et 1825 : louant la stabilité de la République Noire, la chance inouïe que représentait la possibilité d’y émigrer et/ou d’y investir…

65 Genius of Universal Emancipation, vol. IV, n° 2, novembre 1824, p. 17, 19.

66 Genius of Universal Emancipation, vol. IV, n° 6, mars 1825, p. 82.

67 Ibid.

68 Dillon M. L., Benjamin Lundy and the Struggle for Negro Freedom, Urbana and London, University of Illinois Press, 1966, p. 87-90.

69 Ibid., p. 79-80.

70 Genius of Universal Emancipation, vol. IV, n° 1, octobre 1824, p. 2-4.

71 Lundy se rendit une première fois en Haïti au printemps 1826, dans le but de négocier l’octroi d’une nouvelle aide du gouvernement haïtien pour le transport et l’installation des Noirs libres désireux d’émigrer en Haïti, puis une seconde fois en juin 1829 pour accompagner un groupe de douze esclaves fraîchement émancipés par leur propriétaire du Maryland, Joseph Leonard Smith, ce dernier ayant accepté de les libérer à la seule condition que Lundy les escorte et les aide à s’établir en Haïti. Voir Dillon, op. cit., p. 99-100, 142-143. Voir aussi Lundy B., The Life, Travels and Opinions of Benjamin Lundy, Including His Journeys to Texas and Mexico; With a Sketch of Contemporary Events, And a Notice of The Revolution in Hayti. Compiled Under the Direction and on Behalf of his Children, Philadelphia, Published By William D. Parrish, n° 4 North Fifth Street, 1847, p. 23-24, 29.

72 Lundy B., A Plan For The Gradual Abolition Of Slavery In The United States, Without Danger Or Loss To The Citizens Of The South, Baltimore, Printed By Benjamin Lundy-Camden Street, 1825.

73 « Emigrants to Hayti », avril 1829, in The African Repository and Colonial Journal, vol. V, Washington, James C. Dunn, 1830, p. 62-63.

74 Voir Waterman W. R., Frances Wright, New York, s. n., 1924. Voir également Eckhardt C. M., Fanny Wright, Rebel in America, s. l., Harvard University Press, 1984. Selon Eckhardt, Frances (Fanny) Wright fut en 1825 la première femme à se positionner publiquement aux États-Unis comme étant formellement opposée à l’esclavage. Dans sa lettre n° XXVIII à « un ami en Angleterre », retranscrite dans son ouvrage Views of Society and Manners in America; in a Series of Letters from that Country to a Friend in England, during the years 1818, 1819 and 1820 (London, Longman, Hurst, Rees, Orme and Brown, 1821), elle s’insurgeait d’ailleurs déjà longuement contre cette institution qu’elle jugeait comme particulièrement dégradante et révoltante.

75 Le 5 février 1783, Lafayette écrivit à George Washington, lui proposant de s’associer à un plan d’expérimentation de l’émancipation graduelle. Comme il comprit rapidement que Washington, bien que compatissant et bienveillant à son égard, ne s’impliquerait pas dans son projet, Lafayette fit l’acquisition d’une plantation de clous de girofle et de cannelle, « La Belle Gabrielle », située le long de la rivière Oyapok, dans l’actuelle Guyane Française. Il souhaitait y faire la démonstration des bienfaits de l’émancipation progressive d’environ soixante-dix esclaves noirs africains âgés de un à cinquante-neuf ans. Ils étaient payés pour leur labeur, scolarisés, et punis avec la même rigueur que les employés blancs. LaFayette pensait pouvoir démontrer que cette méthode « douce » d’exploitation donnait de meilleurs résultats en termes de productivité et de natalité que l’esclavage traditionnel (Voir Gillard J. T., « Lafayette, Friend of the Negro », The Journal of Negro History, vol. 19, n° 4, octobre 1934, p. 355-371).

76 Sur les théories utopistes de Robert Owen, et son idée de « Villages d’Unité et de Coopération Mutuelle », voir Kumar K., « Utopian Thought and Communal Practice : Robert Owen and the Owenite Communities », Theory and Society, vol. 19, n° 1, février 1990, p. 1-35.

77 Elle reviendra sur ce plan en détail quelques années plus tard dans le New Harmony Gazette. Voir Wright F. F., « Explanatory Notes, respecting the Nature and Objects of the Institution of Nashoba, and of the Principles upon which it is founded. Addressed to the Friends of Human Improvement, in all Countries and of all Nations », New Harmony Gazette, janvier-février 1828.

78 Albion fut fondée en 1817-1818 par une colonie d’Anglais ayant à leur tête George Flower et son ami Morris Birkbeck. Après avoir traversé l’Ohio, l’indiana et l’Illinois, ils décidèrent d’acheter une terre dans le Comté d’Edwards, firent venir 200 compatriotes anglais, et s’y installèrent. Leur colonie fut surnommée par les Américains « The English Settlement ». Mais rapidement, les relations avec les Américains se détériorèrent autour de la question de l’esclavage. En effet, les Anglais, qui étaient contre cette pratique, se retrouvèrent très vite en opposition avec les esclavagistes locaux. George Flower raconte cette expérience de façon très précise dans son ouvrage relatant l’histoire de sa colonie : History of the English Settlement in Edward County Illinois, Founded in 1817 and 1818 by Morris Birkbeck and George Flower (Chicago, Fergus Printing Company, 1882), particulièrement au chapitre x.

79 Waterman, Wright, op. cit., p. 99.

80 « President James Madison. Letter to Lafayette. November 1826 », [<http://rmc.library.cornell.edu/lafayette/exhibition/english/abolitionist/index.html>].

81 Voir Connors R. J., « Frances Wright: First Female Civic Rhetor in America », College English, vol. 62, n° 1, septembre 1999, p. 30-57.

82 Waterman, Wright, op. cit., p. 131.

83 Il fut le premier Noir américain diplômé d’Oberlin College, le premier Noir à être admis au barreau de New York en tant qu’avocat, fut professeur au – majoritairement Blanc – New York Central College, et Président d’Avery College. Il enseigna le latin, le grec et l’anglais dans divers établissements de Port-au-Prince entre 1848 et 1850.

84 Russwurm J. B., « The Condition and Prospects of Hayti », in Journal of Negro History, vol. 54, n° 4, octobre 1969, p. 395-397.

85 Voir Hunt, Haiti’s Influence on Antebellum America, op. cit, et Baur J. E., « Mulatto Machiavelli, Jean Pierre Boyer, and the Haiti of His Day », The Journal of Negro History, vol. 32, n° 3, juillet 1947, p. 307-353, p. 326.

86 Baur, op. cit., p. 326-327.

87 L’ordonnance de Charles X, signée par le roi le 17 avril 1825, et reconnaissant « l’indépendance pleine et entière » du gouvernement haïtien moyennant « la somme de cent cinquante millions de francs, destinée à dédommager les anciens colons », fut entérinée par le Sénat le 11 juillet 1825 après que Boyer en accepta les termes par le biais d’une lettre officielle au Baron de Mackau le 8 juillet 1825. Voir Blancpain F., Un siècle de relations financières entre Haïti et la France, 1825-1922, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 49-60. Voir aussi Logan, op. cit., p. 219-220.

88 Sur la non-reconnaissance d’Haïti par l’administration Monroe, voir Henry M. A., Vers une Amérique ? Les relations entre les États-Unis et les nouvelles républiques hispano-américaines, 1810-1826, thèse de doctorat, sous la direction de Marie-Jeanne Rossignol, université Paris Diderot, 2004. D’après Monica Henry, c’est d’abord l’administration Jefferson qui décida de ne pas reconnaître Haïti, et Monroe ne fit que suivre dans les pas de son prédécesseur.

89 Voir A Century of Lawmaking for a New Nation: U.S. Congressional Documents and Debates, 1774-1875, American State Papers, Senate, 17^th Congress, 2^nd Session, n° 357, Foreign Relations, vol. 5, p. 240. Voir aussi Logan, Diplomatic Relations, op. cit., p. 204-205.

90 Logan, Diplomatic Relations, op. cit., p. 221.

91 Ibid., p. 216.

92 Nous reviendrons plus en détail sur le plan d’émigration encouragé par Holly dans les années 1850 dans notre chapitre iii.

93 Holly J. T., A Vindication of the Capacity of the Negro Race for Self-Government, and Civilized Progress, as Demonstrated by Historical Events of the Haytian Revolution : and the Subsequent Acts of that People Since Their National Independence, New Haven, William H. Stanley, printer, 1857, p. 38.

94 Manigat L., Éventail d’histoire vivante d’Haïti, tome 4 : « Définition, fondements, conditions et constantes de l’histoire des relations internationales d’Haïti », Port-au-Prince, Collection du CHUDAC, 2006, p. 110.

95 Corvington G., Port-au-Prince au cours des ans. La Métropole haïtienne du xix^e siècle : 1804-1888, Port-au-Prince, H. Deschamps, 1975, p. 54-55.

96 Genius of Universal Emancipation, vol. IV, n° 6, mars 1825, p. 81, 88-91 ; ibid., vol. IV, n° 7, mai 1825, p. 100 ; ibid., vol. IV, n° 8, juin 1825, p. 121.

97 « Report from Hayti », avril 1829, in The African Repository and Colonial Journal, vol. V, Washington, James C. Dunn, 1830, p. 61-62.

98 « American Colonization », Colored American, 11 août 1838.

99 « The Chief of Sinners », Colored American, 20 janvier 1838.

100 « Colonization Convention », Colored American, 2 juin 1838.

101 « A Mistake Corrected », Colored American, 27 juillet 1839.

102 « Republic of Hayti », Colored American, 15 mars 1838.