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La France rébellionnaire

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Aurélien Lignereux

Deuxième partie. Au nom de la loi ? La crise d’identité d’une gendarmerie en quête d’autorité (1818-1835)

Chapitre IV. Des années polémiques (1818-1830)

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Géographique :

France

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Extrait du texte

Aborder la gendarmerie de la Restauration, c’est d’abord entrer dans un champ bibliographique en plein renouvellement. Pour s’affranchir de la tradition libérale, quitte à aller « à rebrousse-poil », l’histoire de la Restauration serait à « réécrire » et en tout cas à « repenser » et à « revisiter1 ». Bien que tardive2, cette prise de conscience encourage une approche rénovée, grâce à de nouveaux angles d’approche. L’attention portée aux gendarmes, eux aussi parents pauvres de l’historiographie, en est un. Seules quelques figures émergent de l’anonymat, tel le lieutenant Laroche. Membre de la Congrégation et des réseaux ultras nantais, il intègre, grâce à la duchesse de Berry, la gendarmerie royale de Paris ; il est alors confronté à la révolution de Juillet3. Ses mémoires ont souvent été sollicités ; Laroche n’est pourtant qu’un membre de la gendarmerie parmi des milliers d’autres et l’on ne saurait déduire de son itinéraire l’orientation de l’institution. Aux questions tendancieus...

© Presses universitaires de Rennes, 2008

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