Version classiqueVersion mobile

La France rébellionnaire

 | 
Aurélien Lignereux

Première partie. Au nom du prince. Constitution et contestations d’une arme au service du pouvoir (1800-1817)

Chapitre I. L’ordre conscriptionnel (1800-1813)

Entrées d'index

Géographique :

France

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

Alors que l’attention aux révoltes est une constante chez les historiens modernistes et que les résistances populaires, envisagées sous le terme fédérateur d’anti-révolution comme rejet de l’intrusion étatique, ont contribué à renouveler l’historiographie de la Révolution, la période napoléonienne est restée en retrait, comme en d’autres domaines1. Les complots royalistes ou républicains restent privilégiés au détriment d’autres formes d’opposition. Le refus de la conscription est certes massivement évoqué, mais c’est plus largement le nouveau système de contrôle des populations qui est en cause, à l’exemple des Ardennes : « Visiblement, les paysans ont du mal à supporter la nouvelle tutelle policière instaurée par le Consulat et ils s’insurgent lorsque les gendarmes les surveillent de trop près2. » Ces frictions répétées portent en elles une signification politique :

« Ceux qui incarnent le nouveau contrôle administratif semblent victimes de violences révélatrices du refus des nouve...

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search